Sans doute pour l'égalité des chances à la sauce du Capital, pour les établissements privés sous contrat avec l'éducation nationale, des subventions publiques prennent en charge la totalité de la rémunération du personnel enseignant, soit en moyenne 73 % du financement de ces établissements.
Stanislas à Paris, dans lequel la ministre de ladite éducation nationale scolarise ses enfants, n'échappe pas à la règle.
Pire, le rapport de l'inspection générale de l'Education nationale, publié ce mardi par Médiapart, montre les atteintes à la laïcité et aux lois de la République. Acculé dans ses retranchements, madame Oudéa-Castéra n'admet qu'un seul cas d'homophobie à Stanislas.
Mais depuis août, les ministres successifs de l’éducation refusent de rendre publique l’enquête administrative visant l’établissement privé catholique. Le rapport demande pourtant à Stanislas de se mettre en conformité avec la loi.
Le président de la République, dans sa petite conférence de presse d'à peine 8 millions de téléspectateurs malgré 6 chaînes de télé pour ce faire, a conforté celle qui l'a adoubé pour administrer l'école. Mais le feu menace de s’étendre au fonctionnement et au financement des établissements privés sous contrat dans leur ensemble.
Pourquoi les commis du capital protègent-ils ces établissements privés ?
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs