Par ailleurs, titulaire de plusieurs mandats de la CGT sur les questions de conditions de travail, la chambre disciplinaire régionale d'Île-de-France de l'Ordre des médecins lui interdit d'exercer son métier pendant un an dont 6 mois avec sursis. Alors que le Ministère macroniste du Travail a lancé en 2023 une campagne de prévention des accidents du travail et que deux travailleur·ses décèdent, chaque jour, dans l’exercice de leur métier.
Le patron, l’entreprise Valente, a saisi le conseil départemental de l’Ordre des médecins sous prétexte que le Docteur Zylberberg aurait rédigé des « avis d’inaptitude litigieux (...), de nature à léser de manière directe et certaine » Valente Sécurité.
"Les intérêts des travailleurs et la protection de leur santé ne peuvent pas être bafoués par les intérêts économiques du patronat. Ce n’est ni à l'employeur, ni à l’Ordre des médecins, de statuer sur la légitimité ou non d’un arrêt d’inaptitude. De plus, il est inadmissible qu’un·e médecin ait à choisir entre violer le secret médical en divulguant des informations sur le/la patient·e ou renoncer à se défendre et à avoir un procès équitable", s'indigne la CGT dans un communiqué du 26 janvier 2024 qui demande la levée de la sanction.
Et la CGT de réclamer la suppression du terme "notamment", inscrit dans l'article . 4126-1 du code de la santé publique, permettant à un employeur de saisir le Conseil de l'ordre, sans passer par la Justice prud'homale.
Rappel important: En France, l'embauche, l'organisation et le financement de la médecine du travail est obligatoirement assuré par les employeurs.
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs