Placée en redressement depuis avril 2024 pour une durée de six mois, la verrerie Duralex, installée à La Chapelle-Saint-Mesmin, en saura plus sur son avenir à compter du 5 juin prochain. Une date choisie par les syndicats pour organiser un rassemblement devant le tribunal d'Orléans, "au regard des inquiétudes des 228 salariées quant à l’avenir de l’entreprise suite à la décision du redressement judiciaire", indique la CGT dans un communiqué.
Lors du placement en redressement, deux administrateurs judiciaires ont été mandatés afin de déterminer l'état financier de l'entreprise. Le 5 juin, les premières hypothèses quant à l'avenir de l'entreprise devraient justement tomber. Parmi elles : l'hypothèse d'une reprise, si un repreneur venait à se manifester, le remboursement de la dette dans la cadre d'un plan de continuation, ou pire, la liquidation. D'ailleurs, la CGT indique de son coté qu'une expertise économique a été menée par les membres du comité économique et social.
Les organisations syndicales indiquent que "l'heure du rassemblement sera communiquée prochainement".
L'organisation s’interroge également sur "la manière dont les aides publiques, distribuées par les collectivités territoriales et l’État, ont été utilisées".
J.B.