Non seulement sur un an, le taux de chômage catégories A, B, C confondues croît de 0,8% (hors Mayotte). Mais, pire, le nombre de personnes en emploi de moins de 78h par mois (catégorie B) augmente de 4,5% sur un an.
Avec une hausse de 10% des contrats de moins de 20 heures (!), ce gouvernement continue de basculer les privés d’emploi du chômage de catégorie A vers des contrat précaires et à temps partiel. Cela ne masque pas la paupérisation grandissante des travailleurs et travailleuses.
Face à cette politique, notre organisation se félicite de l’abandon du projet de réforme envisagé qui aurait impacté tout particulièrement les jeunes précaires et les seniors puisque, sur un an, l’augmentation des inscriptions à France travail chez les moins de 25 ans est de 3,5%.
Le pire réside probablement dans la hausse spectaculaire de plus de 22% des licenciements économiques sur un an, comme le montre la multiplication des plans sociaux, comme chez Valeo.
Ces données trimestrielles confirment donc que la politique menée ces dernières années est non seulement inefficace sur le taux de chômage, sur la réindustrialisation mais, aussi, violente et injuste à l’encontre des privé·es d’emploi.
Il est temps de revenir à la raison et permettre enfin un changement radical de politique à l’encontre des plus précaires par le biais notamment de la formation d’un nouveau gouvernement issu du NFP.