La même augmentation de 0,2% est constatée en incluant Outre-mer ou chez les personnes dispensées de recherche d’emploi (par exemple en formation).
Pour les moins de 25 ans, la progression est de 1,8% sur un an (total des catégories A, B et C). Pour les plus de 50 ans, l’augmentation est de +0,9 %.
Les différents gouvernements nommés par Emmanuel Macron ont pourtant prétendu que la politique de l’offre, caractérisée par des cadeaux phénoménaux aux entreprises (passage de 60 à 80 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales), aux plus riches (suppression ISF) et le saccage des droits sociaux (réforme des retraites et triple réforme de l’assurance chômage), allait permettre une dynamique de croissance et de réduire le chômage.
Il n’en est rien. C’est même le contraire qui s’est produit : les plans de licenciement se multiplient, notamment dans l’industrie et le commerce, et la précarité se développe.
La CGT se réjouit d’avoir empêché un quatrième décret qui allait supprimer ou réduire les droits d’un million de salariés privés d’emploi. Le projet de décret « Attal » a été annulé par la dissolution et la défaite de Macron aux législatives.
À l’heure où viennent de commencer des négociations pour l’emploi des seniors et, à nouveau, sur l’assurance chômage, dans un délai très court, la CGT revendique la création de nouveaux droits pour l’emploi, pour une indemnisation de toutes et tous !
Montreuil, le 25 octobre 2024
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs