Pour montrer que l'extrême droite est bien la béquille de la droite en période de crise, le chef du gouvernement de droite, adoubé par l'Elysée pour perpétrer sa politique réactionnaire anti-sociale, n'a pas hésité jusqu'au bout à discutailler avec Marine Le Pen.
Et dans les communiqués de Matignon, il a mis en exergue les efforts constructifs de l'extrême droite avec lui. "Alors qu’une large majorité de nos concitoyennes et concitoyens a fait le choix du barrage à l’extrême droite lors des élections législatives, le Premier ministre a cédé à leurs plus viles obsessions, avec une nouvelle loi immigration qui poursuivrait la faillite morale et politique de l’année dernière et une remise en cause de l’Aide Médicale d’État, qui apporte humanité et dignité à ceux qui foulent notre sol et est une mesure essentielle pour tous de santé publique", a dénoncé le NFP.
Mais quid du programme prétendu social du parti de MLP? Dans sa motion de censure, rien sur la justice sociale et contre l'austérité. D'ailleurs, selon l'extrême droite, le gouvernement est incapable « dégraisser l’État » via « une débureaucratisation massive » et de « stopper les dépenses contraires à la volonté populaire ». Bonjour aux services publics et à tous ses agents!
Quant" la taxation de la spéculation". durant l'examen du budget, le parti lepéniste est venu plusieurs fois plusieurs fois en roue de secours du gouvernement contre le retour de l’ISF ou le rehaussement de la flat tax, en votant également contre le prix plancher défendu par les syndicats agricoles progressistes contrairement à la Fnsea le medef des agriculteurs, ou contre des augmentations salariales. Bref, dans sa stratégie du grand remplacement, Marine Le Pen et les siens optent pour une politique pro-patronale. CQFD.
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs