SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Tout bénef pour le Medef !

Le gouvernement vient de rendre public l’avant-projet de loi visant à « instituer de nouvelles libertés et protections pour les entreprises et les actifs ». Ce texte offre en effet une liberté totale au patronat, mais constituerait s’il était adopté un recul historique des droits pour les salariés.

53 articles, 7 titres, 131 pages où tout y passe, où tout est cassé :

- A la protection des salariés c’est désormais la prise en compte des intérêts financiers du patronat et des actionnaires qui sera privilégié
- Les « 35 heures » seront rendues obsolètes : non seulement les heures supplémentaires ne seront pratiquement plus payées, mais le temps de travail pourra aussi être modulé sans aucune contrepartie salariale !
- La primauté sera donnée à l’accord d’entreprise permettant la remise en cause des garanties fixées par la loi et les conventions collectives de branche
- La mise en œuvre du « référendum – chantage » d’entreprise pour faire accepter des accords minoritaires régressifs, en lieu et place de la consultation des salariés à partir de leurs revendications et de leurs exigences ;
- Le plafonnement des indemnités prud’homales dues en cas de licenciement abusif à des niveaux particulièrement bas, au détriment du principe de la réparation intégrale du préjudice et instaurant ainsi une « autorisation de licencier sans motif » ;
- L’élargissement de la définition du licenciement économique facilitant la rupture du contrat même si l’entreprise ou le groupe ne connait pas de difficultés économiques sérieuses ou déguise des baisses d’activité ;
- L’élargissement des forfaits-jours décidés unilatéralement par l’employeur ;
- La modification forcée du contrat de travail en cas d’accord d’entreprise portant sur l’emploi ;

Pas étonnant que le Medef applaudisse des deux mains !

La ministre du Travail, au diapason du gouvernement brandit désormais la possibilité d’un recours au 49.3 soit une adoption par le Parlement, sans vote. Beau pied-de-nez à la démocratie alors qu’elle prétend vouloir favoriser et fluidifier le « dialogue social » !

La future réforme du droit du travail instaure de fait la course au moins disant social pour les entreprises et un salariat low cost. Elle est sous-tendue par l’idée que les protections sociales accordées aux salariés seraient la cause du chômage ! Depuis quand la déréglementation favorise t- elle l’emploi ?

Pour la CGT, Il est tout au contraire nécessaire de fortifier le code du travail pour lutter contre l’explosion de la précarité et la dégradation de la vie au travail. Pour cela, nous proposons la prise en compte de droits nouveaux pour répondre aux défis du XXIème siècle et non le retour dans le passé.

Les dizaines de milliards de cadeaux fiscaux et d’exonération donnés au patronat depuis des années n’ont créé aucun emploi.

Nous réaffirmons avec force que l’augmentation des salaires et la RTT à 32 heures sont des solutions pour retrouver la croissance.

Il y a besoin d’une réaction forte et unitaire du monde du travail, salariés, précaires, privés d’emplois.

La CGT s’engage à travailler à cela de manière urgente !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Qu’est-ce qu’on appelle le coût du travail ?

Selon la définition de l’INSEE, c’est ce que versent les entreprise en salaires net, cotisations sociales et cotisations patronales (appelées souvent «  charges »). Cette définition est, ce qu’on appelle à la CGT, le « salaire socialisé » = le salaire net + les cotisations sociales.

Le salaire socialisé, dans ses deux composantes, nous permet de répondre à tous nos besoins : le salaire net finance nos besoins individuels (se loger, se nourrir, se divertir, etc…). Les cotisations sociales financent nos choix sociaux : être financièrement autonome quand on est en retraite, pouvoir se soigner, avoir une allocation quand on est au chômage ou pour élever un enfant.

Toute la valeur contenue dans une marchandise (un bien manufacturé ex. une voiture, ou un service ex. une coupe de cheveux) set à payer le travail, sous forme de salaire socialisé (« coût du travail ») et le capital, sous forme de profit brut.

Diminuer le salaire socialisé a ainsi pour but d’augmenter la part du profit dans la valeur créée.

On nous martèle qu’il faut réduire le coût du travail pour être « compétitif », pour éviter que les emplois soient délocalisés, comme si, maintenir ou non une activité économique sur un territoire ne devait se résumer qu’à une opération arithmétique sur les coûts !

En réalité, ce ne sont que des choix, on peut donc en faire d’autres, car rien n’est fatal.

La « concurrence » des produits importés, n’est possible que parce que sont signés des accords dits de libre-échange, qui sont autant d’entraves à nos choix politiques et de coups de poignards à notre mode de vie. Fermer des raffineries en France n’est possible que grâce au choix de ne pas taxer les produits importés et raffinés dans des pays qui ne respectent aucune norme sociale, ni environnementale.

Pour diminuer le coût du travail dans les services, peu facilement délocalisables, la directive BOLKESTEIN de 1996 a établi que le travailleur détaché d’un pays de l’Union Européenne soit payé au salaire minimum du pays dans lequel il est envoyé, mais que ses cotisations sociales soient celles du pays d’origine !

Entre la mise en place ou l’abrogation de cette directive : uniquement une question de choix !

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LA HONTE A WEBHELP COMPIEGNE :
LA CFDT VOTE POUR LE LICENCIEMENT DE BELINDA HAFIR DELEGUEE SYNDICALE CGT!!!


WEBHELP COMPIEGNE ET LA CFDT : C’EST L’AMOUR…
Surtout depuis que la CGT FAPT a fait 36% des voix lors des dernières élections professionnelles. En effet, avant la CFDT était seule dans l’entreprise, tranquille pour collaborer avec la direction locale. En décembre 2015, lorsque la section CGT, emmenée par sa déléguée syndicale et déléguée du personnel Belinda, a fait grève durant une journée et gagné des augmentations de salaire, des CDI et une amélioration des conditions de travail, cela n’a pas plu à la CFDT. Leur hégémonie était sérieusement remise en cause par cette victoire de la CGT. Depuis ce mouvement, la direction du site a tout fait pour se débarrasser de la CGT et, plus particulièrement, de sa représentante la plus combative : Belinda.

LORSQU’IL S’AGIT D’ATTAQUER BELINDA…
Depuis cette lutte, Belinda ne cesse d’être la cible d’attaques. Devant les vexations que sa direction lui a fait subir, y compris en la privant de matériel adapté (Belinda étant RQTH-Reconnaissance en Qualité de Travailleur Handicapé), elle a du faire valoir son droit de retrait. Les pressions insupportables ont fini par attirer l’attention de l’Inspection du Travail qui a diligenté une enquête. L’épreuve suivante pour Belinda fut une convocation, à peine les NAO débutées, à un entretien préalable au licenciement le mardi 9 février pour des faits relevant de sa vie privée (un différend de voisinage). Entretien durant lequel la direction lui a reproché d’avoir eu l’intention de fauter… même si la faute n’a pas eu lieu : Ils sont forts chez Webhelp !!!

ET CELA JUSQU'A UN LICENCIEMENT QUE LA CFDT A VOTE LE PETIT DOIGT SUR LA COUTURE DU PANTALON!!!
Le vendredi 12 février s’est réuni le CE (Comité d'Entreprise) de Webhelp Compiègne pour décider du sort de Belinda. Résultat, après avoir fait sortir de la salle le seul élu CFDT qui voulait s’opposer au licenciement de Belinda pour le faire remplacer par son suppléant, les 4 élus CFDT ont voté pour le licenciement de la déléguée syndicale CGT. En tout, sur les 6 élus, 4 ont voté pour le licenciement, 4 soit disant représentants du personnel, 4 de la CFDT qui ont sciemment collaboré avec leur direction : C’est une véritable honte pour le mouvement syndical victime, actuellement, d’attaques ignobles, que ce soit chez Good Year, Air France et ailleurs. Désormais, la CFDT Webhelp Compiègne s’allie à ce mouvement de répression contre les libertés syndicales en soutenant les agissements d’un patron voyou (déjà condamné à plusieurs reprises lors d'actions engagées devant les Prud’hommes par la CGT). Belinda attend maintenant la décision de l'Inspection du Travail qui doit trancher.

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Droit du travail: le gouvernement hors la loi !

Le premier article du Code du travail, repris dans le rapport Badinter, oblige le gouvernement qui envisage une réforme qui porte sur les relations de travail, à organiser une concertation préalable avec les organisations syndicales de salariés et d’employeurs représentatives en vue de l’ouverture éventuelle d’une négociation.

Rien de tel n’a été fait !

Lors des rencontres avec le ministère du travail, jamais nous n’avons pu connaitre la teneur exacte des dispositions du projet de loi. C’est aujourd’hui que la CGT, sans en avoir été destinataire, a pris connaissance du contenu de ce texte suite à sa diffusion par un quotidien national. Cette diffusion ayant été reprise et le document largement commenté.

C’est une drôle de conception des relations sociales que le ministère met en œuvre écartant les organisations syndicales du débat. Est-ce préfigurateur du contenu d’un « nouveau » code du travail ?

Il est intolérable que la CGT ne soit pas en possession de telles informations alors que ce sont les droits essentiels des salariés qui sont attaqués.

En effet, les différents rapports parus ces derniers mois, Combrexelle, Badinter et les expressions ministérielles, nous confirment que ce texte remet fondamentalement en cause les droits et protections des salariés, au profit des intérêts financiers du patronat et des actionnaires.

En première ligne de la casse des garanties collectives, ce sont les 35 heures qui sont attaquées.

Alors même que la réduction du temps de travail favorise la création d’emploi, comme la mise en place des 35 heures l’a démontré, ce gouvernement entend donner un blanc-seing aux entreprises pour déréglementer le temps de travail et avec lui la santé, la vie personnelle et familiale des salariés.

Ce n’est pas en facilitant les licenciements, en insécurisant les salariés et en développant la précarité que l’on réduira le chômage mais bien en diminuant la durée du travail et en augmentant les salaires.

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La CGT se félicite d’une première victoire des syndicalistes

La CGT se félicite de l’acquittement des deux syndicalistes de la Confederación Sindical de Comisiones Obreras (CCOO) Airbus suite au retrait de plainte sans fondement des autorités espagnoles. Les 8 camarades d’Airbus Getafe/Madrid sont sous le coup d’une procédure criminelle, pour avoir participé à la grève générale du 29 septembre 2010.Les salariés et les citoyens espagnols se sont largement mobilisés depuis des semaines pour soutenir les salariés mis en accusation et défendre le droit de grève menacé par l’article 315.3 du Code pénal qui va à l’encontre de la Constitution qui établit ce droit depuis 1978.

La dernière session du procès contre les 8 d’Airbus a vu l’acquittement de deux des accusés avec le retrait des charges par le ministère public. Pour les 6 autres accusés, tous membres du Comité d’entreprise au moment des faits, les peines de prison initialement prévues ont été diminuées et dont de 4 ans et demi de prison.

Les 6 autres syndicalistes doivent être acquittés aussi

Avec la Confederación Sindical de Comisiones Obreras d’Espagne, la CGT exige l’acquittement des 6 autres syndicalistes et rejette la criminalisation de l’action syndicale. Elle réaffirme son soutien aux militants syndicaux accusés et à leur organisation syndicale les Commissions ouvrières.

Selon , Ignacio Fernandez Toxo, secrétaire général des CCOO, l’objectif n’est pas uniquement l’acquittement des 8 d’Airbus mais aussi la libération sans inculpation des 300 personnes poursuivies dans tout le pays, pour avoir exercé ce droit fondamental qu’est le droit de grève.

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Pour les libertés syndicales, la CGT se bat et gagne

Après 9 mois d’acharnement et de calvaire à l’encontre de nos 4 camarades CGT de la fonderie de CASTMETAL à Colombier Fontaine dans le Doubs, la cour d’appel de Besançon, en référé des prud’hommes, vient de rendre le 3 février 2016 son jugement. Elle reconnait le trouble manifeste et ordonne la réintégration dans les 15 jours sous astreinte de nos 4 camarades.

Pour rappel, les 4 camarades avaient été licenciés en mai 2015 pour avoir contribué à la création du syndicat CGT. La direction de l’entreprise, refusant l’implantation de la CGT au sein de son entreprise, a décidé de s’en prendre à l’existence même du syndicat, en prenant appui sur une dispute verbale dans les vestiaires pour engager des procédures de licenciements contre 5 camarades CGT.

La direction a usé de tous les moyens : Prétextes fallacieux, faux témoignages des salariés en leur mettant la pression, entrave aux droits syndicaux, pour arriver à ses fins et licencier ces militants intègres, qui durant des années, dans l’entreprise, ont été des modèles de salariés sérieux, consciencieux, faisant leur travail et voir plus que ce qui leur était demandé.

Refusant cette discrimination et une atteinte caractérisée aux droits d’expression et des libertés fondamentales, la CGT avec une partie des salariés se sont mis en grève et ont mené un conflit dur et exemplaire pendant 5 semaines pour exiger l’annulation des licenciements.

N’obtenant aucune négociation durant le conflit, les salariés ont décidé de continuer le combat et la lutte sur le terrain juridique. Entre temps, la CGT a obtenu un premier succès par le refus du licenciement d’un salarié par l’inspection du travail, considérant le lien entre son appartenance à la CGT et le licenciement.

Lors des élections professionnelles qui ont eu lieu en juin 2015, les salariés, malgré ce climat antisyndical et délétère, ont accordé toute leur confiance aux candidats CGT qui est désormais reconnue et représentative dans l’entreprise.

Après plusieurs auditions en référé devant le conseil des prud’hommes de Montbéliard, le jugement de la cour d’appel de Besançon du 3 février condamne l’entreprise CASTMETAL à réintégrer les camarades dans les 15 jours et sous astreinte.

C’est une véritable victoire, d’abord pour tous les salariés de CASTMETAL, pour toute la CGT qui s’est investie aux côtés des salariés, et tous les syndicats de Franche-Comté qui, soit par leurs mobilisations, soit par leurs dons financiers, ont contribué à ce résultat.

A l’heure où partout nous assistons à une recrudescence de la répression syndicale et de la violence patronale, cette victoire prouve que pour nos droits et libertés, rien ni personne ne pourra museler la CGT et les travailleurs.

C’est la raison pour laquelle la CGT avec toutes ses structures, continuera partout où les libertés et les droits sont menacés, comme chez Goodyear, Air France, à mener les luttes et les combats pour la relaxe de tous les camarades et militants subissant des discriminations et des pressions.

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Lacroix-Saint-Ouen, le 9 février. Bélinda Hafir (au centre), à l’issue de l’entretien préalable à son licenciement de chez Webhelp. En décembre, elle avait organisé le premier débrayage de l’histoire de l’entreprise. (LP/N.G.)

 

« C’est du pénal, c’est aussi ce qui nous a poussés à prendre cette décision ». Ferdinand Chauchat, directeur du site Webhelp de la zone de Mercières à Lacroix-Saint-Ouen, justifie ainsi le licenciement à venir de Bélinda Hafir, déléguée CGT au sein du centre d’appel.

« Représailles », répond le syndicat.

La direction reproche à la cégétiste d’avoir consulté, à titre privé et dans le cadre de ses fonctions, le dossier clientèle de sa voisine, avec qui elle entretient des relations houleuses. Car Bélinda Hafir assure le service client d’une entreprise qui sous-traite cette tâche à Webhelp. Elle a donc à sa portée beaucoup d’informations. « Une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie d’Attichy, précise le directeur. Nos employés signent une charte de confidentialité. »

Selon le dossier constitué contre la salariée, depuis le 18 avril 2015, elle aurait consulté à trois reprises le compte client de sa voisine sans toutefois en modifier une ligne. Pour la CGT et pour Bélinda Hafir, cette histoire a été montée de toutes pièces. « On lui reproche surtout le débrayage organisé en décembre dernier pour que les conditions de travail soient améliorées, croit savoir Jérôme Pottier, secrétaire général de la CGT FAPT (fédération des activités postales et de télécommunications) dans l’Oise. Les attaques ont commencé à pleuvoir après ce mouvement. »

En cinq ans d’existence, il s’agissait là de la première grève pour l’antenne compiégnoise de Webhelp. « Si nous dépassons notre temps de pause, nous ne pouvons plus aller aux toilettes », déplorait alors une salariée.

D’après le syndicat, Bélinda Hafir en donc a payé le prix fort, notamment en se voyant privée de ses moyens de travail liés à sa condition de salariée handicapée. Sur ce volet, la direction dénonce des raccourcis sortis du contexte : « Mme Hafir a une souris spéciale connectée sans fil avec une clé USB. Après un changement de poste, elle n’a pas eu de clé USB pendant une heure. » L’inspection du travail a diligenté une enquête à ce sujet. Elle doit aussi valider le licenciement, Bélinda Hafir étant salariée protégée. « Si elle a été amenée à ouvrir le dossier de sa voisine, c’est uniquement dans le cadre de ses fonctions », plaide encore Jérôme Pottier.

Bélinda Hafir a été reçue pour un entretien préalable à son licenciement le 9 février dernier. Un comité d’entreprise a aussi voté cette mesure. « Les quatre représentants de la CFDT ont voté pour », se désole Jérôme Pottier. Mardi dernier, un débrayage a été organisé par la CGT devant les locaux de Webhelp. Un nouveau piquet de grève est prévu dans les jours qui viennent. Contactée, Bélinda Hafir n’a pas souhaité s’exprimer.

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Les restos du cœur revisités par la CGT :
Distribution de pains et de marrons prévue pour les patrons le 24 février prochain !

Ce jour-là, en réponse à la cure d’amaigrissement imposée par la direction du groupe, les salariés de Smurfit sont appelés à venir leur servir la "soupe à la grimace" sur l’ensemble des sites du groupe : Gallargues, Mortagne, Epernay, Bray en Val, Saint Seurin, Crest, Rethel, Chasse sur Rhône, Gétigné, Siemco, Vernon, Bigny, Uzerche, Tours sur marne, Roubaix.

Cliquez sur le lien ci-dessous pour prendre connaissance du tract !!!!

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Comme on le sait, la direction nationale de La Poste a pris la posture de se prétendre une direction sociale, mais en local elle n'a pas hésité à mettre toute une famille dans la détresse sociale et financière.

Passant outre la règle et le droit, elle a licencié salarié en CDI sans prendre la peine d'y mettre les formes, et sans même l'entretien préalable légal, mais en diligentant un huissier au domicile de l'agent pour lui signifier son licenciement. On n'est plus très loin des fameux licenciement par SMS si décriés par le passé.

Voilà le vrai visage de l’employeur La Poste 100% propriété de l’État.

Les salariés de la Poste se sont mise en grève et sont venus défendre Julien, à l'appel de ses syndicats CGT et SUD. La grève a été reconduite pour demain.

L'émotion a été telle que la fréquentation de notre blog a connu une forte progession ce weekend, avec près de 3000 visites sur notre article du 11 février dernier.

L'Union locale de la région Dieppoise avait tenu à envoyer une délégation sy place pour marquer sa solidarité, ainsi que les syndicats CGT du canton, dont celui de la centrale CGT de Paluel.

Il est important de noter que Mme la Députée-Maire de St-Valéry-en-Caux s'est déplacée sur le site pour marquer sa désapprobation.

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LA HONTE A WEBHELP COMPIEGNE :
LA CFDT VOTE POUR LE LICENCIEMENT DE BELINDA HAFIR DELEGUEE SYNDICALE CGT!!!

WEBHELP COMPIEGNE ET LA CFDT : C’EST L’AMOUR…
Surtout depuis que la CGT FAPT a fait 36% des voix lors des dernières élections professionnelles. En effet, avant la CFDT était seule dans l’entreprise, tranquille pour collaborer avec la direction locale. En décembre 2015, lorsque la section CGT, emmenée par sa déléguée syndicale et déléguée du personnel Belinda, a fait grève durant une journée et gagné des augmentations de salaire, des CDI et une amélioration des conditions de travail, cela n’a pas plu à la CFDT. Leur hégémonie était sérieusement remise en cause par cette victoire de la CGT. Depuis ce mouvement, la direction du site a tout fait pour se débarrasser de la CGT et, plus particulièrement, de sa représentante la plus combative : Belinda.

LORSQU’IL S’AGIT D’ATTAQUER BELINDA…
Depuis cette lutte, Belinda ne cesse d’être la cible d’attaques. Devant les vexations que sa direction lui a fait subir, y compris en la privant de matériel adapté (Belinda étant RQTH-Reconnaissance en Qualité de Travailleur Handicapé), elle a du faire valoir son droit de retrait. Les pressions insupportables ont fini par attirer l’attention de l’Inspection du Travail qui a diligenté une enquête. L’épreuve suivante pour Belinda fut une convocation, à peine les NAO débutées, à un entretien préalable au licenciement le mardi 9 février pour des faits relevant de sa vie privée (un différend de voisinage). Entretien durant lequel la direction lui a reproché d’avoir eu l’intention de fauter… même si la faute n’a pas eu lieu : Ils sont forts chez Webhelp !!!

ET CELA JUSQU'A UN LICENCIEMENT QUE LA CFDT A VOTE LE PETIT DOIGT SUR LA COUTURE DU PANTALON!!!
Le vendredi 12 février s’est réuni le CE (Comité d'Entreprise) de Webhelp Compiègne pour décider du sort de Belinda. Résultat, après avoir fait sortir de la salle le seul élu CFDT qui voulait s’opposer au licenciement de Belinda pour le faire remplacer par son suppléant, les 4 élus CFDT ont voté pour le licenciement de la déléguée syndicale CGT. En tout, sur les 6 élus, 4 ont voté pour le licenciement, 4 soit disant représentants du personnel, 4 de la CFDT qui ont sciemment collaboré avec leur direction : C’est une véritable honte pour le mouvement syndical victime, actuellement, d’attaques ignobles, que ce soit chez Good Year, Air France et ailleurs. Désormais, la CFDT Webhelp Compiègne s’allie à ce mouvement de répression contre les libertés syndicales en soutenant les agissements d’un patron voyou (déjà condamné à plusieurs reprises lors d'actions engagées devant les Prud’hommes par la CGT). Belinda attend maintenant la décision de l'Inspection du Travail qui doit trancher.

Si vous aussi êtes révoltés par le sort fait à Belinda, par le traitement que l’on fait subir aux camarades de la CGT, par l’attitude de la CFDT Webhelp Compiègne, signez cette pétition !!!

Cliquez sur le lien ci-dessous.

https://www.change.org/p/oise-cgt-fapt-orange-fr-non-au-licenciement-de-la-d%C3%A9l%C3%A9gu%C3%A9e-syndicale-cgt-webhelp-compi%C3%A8gne

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

La semaine dernière la direction de Smurfit Kappa Pologne a unilatéralement mis fin aux négociations salariales pour une augmentation de salaire qui devrait commencer en avril.

Les superviseurs ont été formé par une entreprise d’avocats et voici les nouvelles règles qui ont été annoncées pour les 5 entreprises en Pologne :

  • - La littérature syndicale est interdite
  • - Parler, sauf lors des pauses officielles, est interdit et les superviseurs ont été invités à émettre des avertissements en cas de non-respect de la règle
  • - Les représentants syndicaux ne sont pas autorisés à rendre compte à leurs membres
  • - Les réunions syndicales, après les heures de travail, dans les locaux de l’entreprise sont interdites (pour des raisons de santé et de sécurité).
  • - Les superviseurs ont été invités à suivre de près les dirigeants syndicaux connus.
D’autres actions syndicales communes à mener seront discutées lors de la réunion de coordination syndicale Smurfit Kappa, qui aura lieu à Bruxelles
le 18 Février à partir de 14h00 dans nos locaux.

Merci d’informer les représentants syndicaux de Smurfit Kappa dans votre pays de cette situation et leur demander de se plaindre auprès de la direction nationale de Smurfit Kappa de cette attitude inacceptable du management polonais ?

A cette adrresse : DRH Europe Smurfit Kappa :
gianluca.castellini@smurfitkappa.com

Ou/et aux adresses des différents sites ci-dessous :

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Après 40 mois de lutte et de nombreuses actions pour protéger leur emploi et leur outil de travail, les anciens salariés de Fralib, filiale du groupe néerlandais Unilever, ont réussi leur pari : monter une Société coopérative ouvrière. Depuis le 25 septembre 2015, ils distribuent leur propre production de thés et d’infusions...

Le 28 septembre 2010, le ciel tombait sur la tête des ouvrières et des ouvriers de Fralib, entreprise productrice des marques de thé et d’infusions Lipton et L’Éléphant : le géant néerlandais de l’agro-alimentaire Unilever, venait d’annoncer la fermeture définitive du site de Gémenos (Bouches-du-Rhône). Objectif : délocaliser l’activité en Belgique et en Pologne afin de réduire le nombre de sites industriels en vue d’optimiser les profits et de mieux rémunérer les actionnaires du groupe.

Conséquence de cette décision : la suppression de 182 emplois sur le site provençal, dont une cinquantaine de postes tenus par des salariés déjà délocalisés d’une usine normande du groupe en 1998 ! Inacceptable dans un contexte de chômage important de la part d’une entreprise parfaitement rentable, et a fortiori d’un groupe aux juteux profits planétaires. Une décision d’autant moins acceptable que la marque L’Éléphant – née à Marseille en 1892 – était destinée au seul marché français ! Comble de l’indécence, le groupe Unilever allait réaliser cette année-là un chiffre d’affaires de plus de 44 milliards d’euros et dégager un bénéfice de près de 5 milliards d’euros !

La destruction de 182 emplois allait-elle être entérinée sans grande opposition par un personnel fataliste, appelé à accepter sans sourciller la prime de licenciement accordée par l’entreprise ? C’était compter sans la volonté de survie de l’unité de production par les salariés de Gémenos. Très vite, ces ouvrières et ces ouvriers courageux sont devenus « les Fralib » : des héros symboliques d’une lutte contre les pratiques déshumanisées d’un patronat cynique, soucieux des seuls intérêts de ses dirigeants et actionnaires, dans une totale indifférence au sort des familles menacées de précarité.

Entre l’occupation de l’usine dès le 2 septembre 2011 – avec surveillance constante des machines pour prévenir toute tentative de déménagement – et les actions externes, notamment auprès des autorités et sur les sites de la grande distribution, les Fralib n’ont jamais cédé au découragement, malgré la puissance du groupe néerlandais et les inévitables moments de doute induits par cette lutte disproportionnée du pot de terre contre le pot de fer. Dans le même temps, les patrons du groupe Unilever ont dû faire face à une détermination sans faille au plan administratif : par trois fois, les Plans de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) présentés par la Direction ont été rejetés par la Justice française.

 

À aucun moment, les salariés de Fralib, regroupés sous la bannière d’une intersyndicale CGT-CGC, n’ont cru pouvoir amener Unilever à renoncer totalement à son projet de délocalisation. L’objectif des Fralib n’était pas là : de manière plus pragmatique, il consistait à obtenir des dirigeants du groupe la cession de la marque L’Éléphant dans le cadre d’un projet de reprise de l’activité à Gémenos.

Malgré la pugnacité des négociateurs, il n’a pas été possible de garder la marque. Dès lors, fallait-il jeter l’éponge et abandonner tout projet de pérennisation d’une production locale de thés et infusions ? C’eût été compter sans la remarquable opiniâtreté des salariés de Fralib. Certes, la majorité d’entre eux a choisi de partir au fil des différentes étapes du conflit après avoir reçu les indemnisations de licenciement proposées par Unilever. Mais les autres ont résisté en optant pour un pari a priori très risqué : reprendre à leur compte l’activité de production dans le cadre d’une Société coopérative de production en mutualisant les sommes perçues du groupe néerlandais.

 

3 ans et 124 jours de lutte 

Le lundi 26 mai 2014 au matin, Unilever signait l’accord de fin du conflit. Au terme d’un âpre combat social de 1336 jours, la multinationale cédait quasiment sur tous les points : 1) outre les indemnités légales de préjudice, elle octroyait 100 000 euros à chacun des 76 salariés encore en lutte ; 2) elle acceptait de vendre les machines – d’une valeur d’environ 7 millions – pour 1 euro symbolique ; 3) elle s’engageait à remettre en état l’outil de production ; 4) elle versait une provision de 1,5 million d’euros en vue d’alimenter le fonds de roulement de la SCOP.

Au total, Unilever a lâché 19,3 millions d’euros en versements divers ou en cession de valeurs comptables industrielles. Une goutte d’eau dans l’océan des profits du groupe. Mais une somme sans laquelle la Société coopérative de production n’aurait pu se développer. Encore fallait-il finaliser le projet et s’assurer de la mutualisation des indemnités afin de constituer le capital de l’entreprise. Tout cela a demandé du temps, des efforts, de la volonté et de l’imagination. Mais il était écrit que la détermination l’emporterait sur les obstacles...

C’est ainsi que le mardi 26 mai 2015, un an jour pour jour après la capitulation d’Unilever, les 57 fondateurs de SCOP-TI (Société coopérative ouvrière provençale de thés et infusions) présentaient aux médias les deux marques de l’entreprise : « 1336 », en hommage à la longue lutte des ex-Fralib, et « Scop-TI », l’une destinée aux différentes enseignes de la grande distribution, l’autre aux magasins bio (Biocoop, Naturalia, La Vie Claire) et lieux de vente alternatifs. Après les actionnaires, place aux « sociétaires ouvriers » !  

Place également à une réforme spectaculaire de la grille des salaires. Réunis en Assemblée Générale, les 57 sociétaires ont acté la mise en place d’une grille hiérarchique simplifiée de trois catégories de personnel (cadres, agent de maîtrises, opérateurs), mais surtout un écart des rémunérations allant de 1 à 1,3 alors qu’il dépassait les 1 à 200 au sein du groupe Unilever !

C’est dans ce cadre administratif inédit pour le personnel de la toute neuve SCOP-TI que la production a été mise en route en revenant à une aromatisation naturelle des infusions abandonnée naguère par Fralib. Autre point important : SCOP-TI s’est engagée à privilégier les fournisseurs régionaux de matière première en les rémunérant au-dessus des prix du marché dans le cadre d’une relation commerciale équitable.

Le vendredi 25 septembre 2015, les premiers sachets issus de l’usine SCOP-TI de Gémenos étaient proposés à la dégustation et mis en vente dans l’hypermarché d’Aubagne. Progressivement, ils ont été mis en rayon dans les différentes enseignes de la distribution locale, puis dans les régions voisines. À terme, c’est l’ensemble du marché français de la grande distribution et des franchises bio qui est visé par les sociétaires de l’entreprise. Et l’on se prend à souhaiter que nos compatriotes amateurs de thés et d’infusions deviennent des inconditionnels des produits référencés SCOP-TI. Pas seulement par solidarité citoyenne, mais également par reconnaissance de la qualité des thés et infusions de la marque. À cet égard, aucun doute : les consommateurs plébiscitent la marque sur le web. Il est même probable que la plupart d’entre eux ont adopté la devise apposée par les sociétaires de SCOP-TI sur les paquets d’infusions : 1336 : « Éveille les consciences, réveille les papilles » !

Au-delà de l’aspect gustatif, le mot de la fin revient à Gérard Cazorla, président de la SCOP-TI. Lors d’une interview au micro de France-Info, il a déclaré ceci : « On a éliminé ce qui est nuisible dans nos sociétés, la rémunération des actionnaires […] On n’a pas besoin de rémunérer des gens qui décident de notre mort du jour au lendemain. » Puisse cette forte parole être méditée partout sur le territoire de notre pays !

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