SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Le témoignage d'un ancien juge prud'homme, élu par les salariés sur une liste CGT:

"Lorsque, devant un Conseil de prud'hommes, je défendais des travailleurs lésés par un patron, j'ai toujours eu en face un avocat dûment appointé par l'entreprise en cause et qui connaissait le Code du travail sur le bout des doigts.

Quand je fus élu conseiller prud'homal, des avocats, toujours dûment appointés par une entreprise en cause, connaissait autant le droit du travail.

C'est cela la lutte des classes, dans laquelle le patronat dispose de tout le soutien nécessaire pour la gagner.
  • > Soutien financier pour rémunérer des juristes en droit social,
  • > Soutien politique de la part des gouvernements alliés aux forces de l'argent.

En la matière, en voulant détricoter le Code du Travail, François Hollande, son gouvernement et son parti, ne sont ni plus ni moins que des alliés du capitalisme. Pour berner toujours plus les travailleurs, ils ont opté pour une commission d'experts dirigée par Robert Badinter, ex-ministre socialiste de la Justice et ex-président du Conseil constitutionnel, laquelle commission a fait 61 propositions. Oui, parce que le Code du travail était trop épais et illisible, ont ressassé les médias aux ordres et les économistes qui ne sont jamais rémunérés avec le dos de la cuillère.

Illisible donc ?

Mais prenons le cas du paiement des heures supplémentaires, ce qui occasionne nombre de litiges entre exploités et exploiteurs, même si les premiers ne viennent pas tous devant la Justice prud'homale. Parce qu'en France, on ne naît pas tous égaux en droit.

D'abord, si les 35h demeurent la durée légale du travail, aucun article du Code du travail n'interdit à un patron de faire travailler au-delà son salarié.

Par contre, de la 36e à la 43e heure, la majoration salariale est de 25%, au-delà de la 43e heure, 50%.
C'est lisible, clair et sans bavure.
On comprend dès lors qu'il faille supprimer la durée légale à 35h hebdomadaires pour annuler les majorations pour dépassement.

Cet article de loi s'applique sauf accord d'entreprise qui peut prévoir une majoration ne pouvant pas être inférieure à 10%. Sauf qu'aujourd'hui, ces dits accords d'entreprise sont ultra-minoritaires dans notre pays.

On comprend dès lors également que le Medef et le gouvernement envisagent partout des accords d'entreprise primant sur la loi, afin que partout le 10% dérogatoire soit le maximun.

Preuve supplémentaire, Robert Badinter, la pointure juridique des socialistes, dans son article 33 sur les heures supplémentaires, n'évoque qu'une simple "compensation", et non plus la loi actuelle.

Défendre le droit du travail, conquis et amélioré au travers les luttes des travailleurs, c'est aussi défendre son pouvoir d'achat.

Cela n'a rien d'un intérêt vieillot et corporatiste. CQFD."

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Les retraités sont contraints d'aller chez le médecin plus souvent que les autres. A sa création, la Sécurité sociale les avait placé sur un plan d'égalité avec la population active. Le déremboursement des médicaments et l'instauration des franchises médicales, et les gadgets inventés pour prétendument équilibrer les comptes de la sécurité sociale, on fait que les complémentaires santé ont pris une part de plus en plus grande, et son devenues incontournables.

Avec l'ANI 2013, signée par des organisations syndicales minoritaires, et mise en musique par les députés et les sénateurs, on entre dans une nouvelle ère. C'est une véritable bombe à retardement contre l'égalité d'accès aux soins qui a été mise en place, et qui est entrée en vigueur au 1er janvier 2016.

Isolés des actifs qui dépendront de "contrats groupes", ou "complémentaires santé d'entreprises", les retraités vont devoir équilibrer seuls les budget des mutuelles qui n'auront plus d'adhérents individuels que des vieux ou des précaires.

C'est une rupture de la solidarité intergénérationnelle qui a été ainsi créée, aux conséquences désastreuses. On sait que l'espérance de vie a réculé l'an dernier; il est à craindre que cette rupture de la solidarité, n'accélère ce recul. 

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Déclaration de la CGT

Mardi, le 1er ministre Manuel Valls recevait les présidents de régions, en particulier pour trouver des solutions financières à son « plan formation 500 000 demandeurs d’emploi ». Les présidents de régions sont donc venus faire leur « marché », réclamant la régionalisation du service public de l’emploi, remède miracle selon eux au placement des chômeurs vers ces fameux « métiers en tension » disponibles dans les régions…Comme un refrain suranné, il s’agit de pourvoir les besoins dans l’hôtellerie, la restauration, les métiers d’aide à la personne... Chacun se gardant de révéler son projet partagé : obliger les personnes à accepter des emplois sous payés, souvent précaires et aux conditions de travail déplorables, tout en démantelant le service public national de l’emploi. Ces demandes arrivent, bien entendu, à la veille de l’ouverture de la négociation assurance chômage…

Comme ce n’est pas suffisant, le président de la région PACA réclame le retour de de l’apprentissage à 14 ans ! Manuel Valls, au lieu d’opiner du chef à cette exigence et de tancer sa ministre de l’éducation nationale, réticente au retour d’une mesure inique et régressive, ferait mieux de réviser son bréviaire de campagne présidentielle.

En effet, juste avant d’être élu président de la République en 2012, François Hollande avait rappelé que la proposition du président sortant, Nicolas Sarkozy sur l’apprentissage dès 14 ans, était « une vieille thèse de la droite française depuis des années, finalement son refrain » et avait ajouté « Je souhaite que, dans l’Education nationale, il y ait des filières professionnelles de très grande qualité permettant de pouvoir orienter les élèves dans ces filières-là pour ces métiers-là, l’apprentissage étant une des solutions (…) quand on sélectionne trop tôt, il y a une espèce de fatalisme social qui se reproduit ». Quelques mois plus tard, Vincent Peillon faisait voter la suppression de l’apprentissage ’’junior’’ à 14 ans tout en conservant un dispositif pour les jeunes de 15 ans, mettant toujours en cause insidieusement l’âge de la scolarité obligatoire.

Pour la CGT, ces demandes réactionnaires vont à l’encontre des besoins des jeunes et de leurs familles. Elles sont inefficaces économiquement et injustes socialement. Nous devons, au contraire, agir pour développer les qualifications de toute la jeunesse et ainsi répondre aux enjeux nouveaux posés par les mutations technologiques, énergétiques, numériques et environnementales. Nous devons miser sur l’émancipation de toutes et de tous à partir d’une société qui sécurise, qui intègre et se garde d’orienter précocement des enfants ou de mettre dans des voies de garages « territorialisés » les personnes privés d’emploi.

Le gouvernement devrait plutôt que de renouer avec les vieilles lunes de la droite en matière d’apprentissage précoce, tenir ses engagements sur la revalorisation des salaires des apprentis et l’amélioration de leurs conditions d’études.

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Le groupe pharmaceutique a annoncé la suppression de 600 postes en France d’ici à 2018. Le site de fabrication de Compiègne est touché.

Six cents postes de moins d’ici à 2018, sur 27 000 en France. Sanofi, le géant de l’industrie pharmaceutique, a présenté aux salariés, ce mardi 2 février, son «  plan stratégique pour 2020  », qui prévoit une réorganisation d’une partie de ses services et s’accompagnerait d’un plan de départs volontaires, principalement des «  congés de fin de carrière  ». Sur 600 suppression attendues – les syndicats en comptent plus –, entre 20 et 30 pourraient concerner le site de Compiègne (Oise). «  Actuellement, dans l’usine, il y a 44 salariés âgés de 58 ans ou plus  », a calculé Régis Perroux, délégué syndical CFDT.

200 postes de moins

entre 2009 et 2018

Selon ce représentant du personnel, c’est la filiale Sanofi Winthrop Industrie (SWI), qui fabrique des médicaments, qui sera la plus touchée avec 400 suppressions de postes sur 600, dont près de 10 % à Compiègne.

Au delà de cette annonce, dans la ligne des précédents plans présentés par la direction, ce qui agace le représentant syndical, c’est la constante baisse des effectifs sur le site de Compiègne : «  Nous aurons perdu près de 200 emplois entre 2009 et 2018, alors que la production ne baisse pas et que nous employons régulièrement entre 100 et 120 contrats précaires (CDD et intérimaires) pour des motifs de suractivité. Et lorsqu’on demande à ce qu’ils soient embauchés, on nous répond que cela mettrait en danger la compétitivité de l’entreprise. Notre site est piloté à la valeur ajoutée, par l’argent : on nous fixe des objectifs chaque année. »

Préserver la compétitivité est un des arguments mis en avant par la direction du groupe pour justifier de ce nouveau plan, qui ne suscitera aucun licenciement. En 2015, Sanofi a réalisé 35 milliards d’euros de chiffre d’affaires et près de 7 milliards de bénéfices..

Le Courrier picard

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Manifestations de solidarité à Paris et dans plusieurs villes: la CGT a mobilisé jeudi pour demander la relaxe des huit ex-salariés de Goodyear condamnés à une peine de prison ferme et, plus généralement, l'arrêt de la "répression syndicale".

En Ile-de-France, un RER sur deux circulait sur les très fréquentées lignes A et B en raison de la mobilisation de conducteurs solidaires, selon la RATP. Mais, selon un gréviste interrogé par l'AFP, il s'agit uniquement d'un mouvement interne visant à dénoncer "les méthodes de management".

Derrière le slogan "réprimés, méprisés, stop", plusieurs milliers de personnes (10.000 selon la CGT, 2.800 selon la préfecture de police) se sont rassemblées place de la Nation à Paris à la mi-journée. Parmi les manifestants, venus d'Ile-de-France mais aussi du Nord par autocars, des militants CGT de la Somme déguisés en bagnards et enchaînés criaient "syndicalistes, pas terroristes".

Restés libres dans l'attente de leur appel, les huit ex-salariés de l'usine Goodyear Amiens-Nord sont montés à la tribune. En janvier, ils ont été condamnés à 24 mois de prison dont neuf ferme - une peine inédite - pour la séquestration de deux cadres en 2014.

L'un deux, le charismatique délégué Mickaël Wamen, a pris la parole pour exiger "l'arrêt des poursuites" et dénoncer "la vraie violence" des plans sociaux. Dans cette affaire, le parquet avait décidé de poursuivre malgré le retrait de plainte des dirigeants séquestrés, a-t-il rappelé.

S'en prenant vivement à François Hollande, Manuel Valls et Emmanuel Macron, il a demandé que le gouvernement cesse "de laisser croire que les syndicalistes sont des bandits". "On cherche à détruire tous ceux qui auraient le malheur de lever la tête", a-t-il lancé avant que le chanteur nordiste HK, auteur de "On lâche rien", ne monte sur scène.

"Nous ne sommes pas résignés, il y a de la solidarité, nous avons la rage", a lancé ensuite le numéro un de la CGT, Philippe Martinez, qui a appelé à "amplifier la mobilisation" après avoir égrené une liste d'entreprises qu'il accuse de "répression syndicale".

- 'Museler la parole' -

Depuis l'affaire des cinq militants CGT de Roanne, poursuivis pour avoir refusé un prélèvement ADN avant d'être relaxés en 2013, les cas se "multiplient", selon le syndicat, qui a donné jeudi le micro à des militants de Start People (intérim), ID Logistics (logistique du froid) ou encore l'inspectrice du travail Laura Pfeiffer en guerre contre Tefal.

Le patron de la CGT a évoqué le dossier Air France en demandant à la ministre du Travail de "valider la décision de l'inspecteur du travail" qui a refusé le licenciement du délégué CGT, l'un des cinq salariés poursuivis par la justice après les débordements du 5 octobre. Les autres ont été licenciés. "Il n'est pas question qu'on se couche", prévient Mehdi Kemoune (CGT Air France).

Ailleurs en France, la CGT recensait plus de 80 rassemblements.

Les plus importants ont eu lieu à Toulouse, où près de 1.000 personnes ont convergé, près du Capitole, pour réclamer une "amnistie sociale" ainsi que devant les palais de justice de Pau (400 à 600 personnes, selon les sources) et Nantes (300).

A Riom, près de Clermont-Ferrand, 400 à 500 salariés se sont également réunis dans la matinée devant l'usine de rechapage Goodyear-Dunlop. "On veut véritablement museler la parole des salariés. Aujourd'hui, les sanctions tombent beaucoup sur les syndicalistes, partout en France", affirme Julien Pauliac (CGT Puy-de-Dôme).

Pour Alain Piccirillo, syndicaliste CGT chez EDF GDF, croisé à Marseille où quelques centaines de personnes ont manifesté brièvement, les huit condamnés "n'ont fait que défendre les salariés". A Perpignan, ils étaient 200 à dénoncer un "verdict scandaleusement disproportionné".

A Strasbourg, où une centaine de militants ont bravé le froid pour exprimer leur solidarité, Bruno Pannekoecke, délégué CGT chez le sous-traitant automobile Punch, estime que leur condamnation "menace la liberté d'expression".

La pétition lancée pour demander la relaxe en appel des ex-Goodyear a recueilli plus de 155.000 signatures, selon la CGT.

Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"
Mobilisation pour les "8 condamnés de Goodyear" et la "liberté syndicale"

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
La Cgt appelle les salariés à débrayer ce mardi 2 février

La direction de l’entreprise ne propose aujourd’hui que 0,7% d’augmentation salariale pour ces NAO 2016. C’est bien en deçà des revendications de la Cgt Oberthur et des salariés de l’entreprise !

La Cgt revendique :

  • • 80€ d’augmentation générale ;
  • • 5% d’augmentation des grilles de salaires ;
  • • prise en charge des 3 jours de carence par l’employeur pour les ouvriers et les employés ;
  • • une prime a partir de 10 ans d’ancienneté.

La Cgt Oberthur appelle les salariés des équipes du matin à débrayer de 12h30 à 13h30 et ceux de l’après-midi de 13h30 à 14h30 afin de se rassembler à 14h devant l’usine pour exprimer leur colère et leur exaspération !

Quand les discussions ne donnent plus rien, il est temps de passer à l’action !

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

AUX MEMBRES DU CEF/FNIC CGT

AUX SYNDICATS DE LA BRANCHE CHIMIE

Chers Camarades,

Ci-joint, un message de solidarité de PAME (Syndicat Grec) avec les Goodyear. La solidarité avec les Goodyear dépasse nos frontières nationales pour exemple nous vous citons le message, ci-dessous, des camarades belges :

« La FGTB est consternée et se dit profondément indignée d’apprendre que 8 syndicalistes français ont été condamnés à de la prison ferme pour le simple fait de défendre leurs droits, leur emploi et ceux de leurs collègues. Ces condamnations à de la prison ferme sont une nouvelle preuve de la logique liberticide qui envahit peu à peu l’Europe. A côté des attaques contre la liberté syndicale et le droit de grève en Espagne, au Royaume-Uni ou en Finlande, ces peines infligées à des syndicalistes viennent nous rappeler qu’aucune liberté, aucun droit n’est jamais définitivement acquis et qu’il faut continuer le combat pour préserver nos droits et libertés individuelles et collectives.

La FGTB exprime toute sa solidarité avec les camarades condamnés. Elle entend participer aux initiatives qui seraient prises afin de réagir à ce jugement injuste et de demander sa révision.

Fraternellement.

Au nom de la FGTB.

Vous en souhaitant bonne réception.

Fraternellement.

Zohra

Solidarité avec les salariés de GOODYEAR

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
SANOFI

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
CONSTAT AFFLIGEANT ! Désaccord chez JC Decaux sur les NAO 2016

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
L’étrange transaction d’EDF avec la veuve d’un ouvrier mort sur le chantier du terminal méthanier de Dunkerque

EDF, en association avec Total et Fluxys, achève la construction d’un immense terminal méthanier à Dunkerque, présenté comme l’un des plus grands chantiers de France... mais aussi comme un nouvel exemple de surexploitation de salariés détachés. Mediapart révèle que l’entreprise publique française a versé 220 000 euros à la veuve d’un ouvrier portugais mort en juillet 2014 sur le chantier pour acheter son silence. L’ouvrier décédé était employé par une agence intérimaire pour le compte d’un sous-traitant d’EDF. Deux autres sont morts depuis sur le chantier.

Présentée en 2011 comme la réponse gouvernementale pour lutter contre le chômage dans la région de Dunkerque, dont le taux avoisine 14 %, la construction du futur méthanier est vite devenue un modèle de dumping social. Sur 1 300 salariés, on estime que 800 sont des travailleurs dits « détachés », rattachés au régime de leur pays, Roumanie ou Portugal, où les cotisations sociales sont plus basses. Dès décembre 2013, la CGT révèle que certains ouvriers travaillent 60 heures par semaine, six jours sur sept et que d’autres ne sont payés que 600 euros. (...) Ce cynisme a peut-être trouvé son paroxysme lors du décès d’un travailleur détaché. Le 22 juillet 2014, six mois seulement après les alertes lancées sur les conditions de travail et la sécurité du chantier, Antonio R., soudeur âgé de 41 ans, meurt asphyxié. Recruté au Portugal par Globatemp, une société d’intérim, il travaillait depuis mai 2014 sur le futur terminal, pour SMM, un sous-traitant d’EDF, spécialisé dans les montages mécaniques. (...)

Si, dans un premier temps, EDF joue les intermédiaires entre la veuve et les entreprises de sous-traitance impliquées dans l’accident mortel, son rôle devient de plus en plus compromettant. Le premier électricien de France prend une part centrale dans les négociations et en obtient des avantages non négligeables. C’est dans les propres locaux de la direction d’EDF à Lille qu’est décidée l’élaboration d’une transaction, en décembre 2014, en présence de deux responsables d’EDF, de SMM, l’entreprise sous-traitante employant le salarié et de Generali, compagnie d’assurances. Cette transaction est signée le 23 janvier 2015, par la veuve, SMM et Generali. Étonnamment, EDF ne la signe pas, mais son nom, via sa filiale Dunkerque LNG, responsable du chantier, apparaît dans les clauses les plus déterminantes.

Ainsi, en échange de 220 000 euros et, selon les clauses de la transaction que Mediapart a pu se procurer, l’épouse du défunt s’engage à « mettre fin à toute contestation née ou à naître », à « ne plus formuler aucun grief et/ou réclamation », à « s’abstenir de tout acte qui serait de nature à porter atteinte ou à nuire à la réputation ou à l’image » de EDF. Et comme si cela ne suffisait pas, EDF négocie que la veuve renonce à « se constituer partie civile et à exercer l’action civile devant les juridictions pénales françaises, portugaises et toute autre juridiction étrangère » à l’encontre d’EDF, et certifie « ne pas témoigner ou transmettre des documents de quelque nature qu’ils soient ou fournir toutes informations à tous tiers en situation de litige, présent, passé ou à venir » avec EDF.

Lire l’intégralité de l’enquête sur le site de Mediapart (abonnement).

EDF n’a pas souhaité commenter ces révélations.

Le terminal méthanier Dunkerque doit être achevé en 2016. EDF détient 65% de la co-entreprise Dunkerque LNG aux côtés de Total et de la firme belge Fluxys. Le terminal devra permettre d’approvisionner en gaz naturel les réseaux français et belge. Une partie du GNL regazéifié à Dunkerque sera issu du gaz de schiste américain, suite aux contrats signés par EDF avec Cheniere (lire notre article).

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
NAO 2016NAO 2016

Retour sur la distribution du tract sur les salaires 2016.

 Café et petits gâteaux étaient au menu pour cette journée de sensibilisation. Les échanges ont été très fructueux !

Maintenant le message est très clair, si le Groupe pense satisfaire les salariés avec des miettes eh bien elle se trompe lourdement.

Nous emploierons les grands moyens pour se faire entendre, la direction est prévenue !

Notre action sur tous les sites du Groupe Unilever France, a eu l’effet escompté !

Plus que jamais, notre force de négociation, c’est votre soutien !

L’intervention de masse des salariés représente la clé de la victoire sur les revendications, les futures négociations ne doivent pas se tenir sans l’implication des salariés !

L’union fait et fera toujours la force !

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Ce lundi 1 février 2016, au niveau du siège et dans toutes les usines du Groupe Unilever France, la CGT a distribué un tract sur les négociations salariales à venir, nous vous invitons à prendre connaissance de ce tract.

NAO 2016, il faut augmenter significativement les salaires !!!
NAO 2016, il faut augmenter significativement les salaires !!!

Voir les commentaires

<< < 1 2 3

Visiteurs

528605

 

Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

Archives

Articles récents

Hébergé par Overblog