SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Les vases communicants ne font pas une baisse durable !

Le gouvernement va certainement crier à l’inversion de la courbe du chômage, en mettant en avant la très légère baisse de la catégorie A (- 0,5 % sur un mois et -0,1% sur 3 mois).
Mais, en regardant dans le détail, on constate d’abord que le chômage des plus de 50 ans n’en finit pas de progresser (encore 0,2 % en juillet et surtout plus 2,8 % sur un an).

De plus, les catégories B et C, celles des travailleurs précaires, celles des petits boulots de plus en plus court, ne cessent de progresser : en catégorie B (78h ou moins dans le mois) plus 2,3 % sur un mois, plus 1,8 % sur trois mois et plus 4% sur un an, tandis qu’en catégorie C, même progression de 0,8 % sur un mois, 3,1 % sur trois mois et 4,8% sur un an.

Ainsi, le chômage total des catégories A, B et C s’établit à 5 442 100 personnes, en hausse de 0,1 % sur un mois, 0,8% sur 3 mois et 0,7 % sur un an, soit 39 400 demandeurs d’emploi supplémentaires.

Enfin, la catégorie D des inscrits en formation augmente de 10,1% sur un an, traduction du plan d’urgence d’envoi en formation.

Même si le chômage ralentit sa progression, il n’est pas enrayé : il se crée surtout plus de précarité !

La CGT revendique une véritable politique de relance de l’emploi, par la réduction du temps de travail, l’augmentation des salaires et des pensions et la réorientation de la dépense publique des poches des actionnaires vers l’investissement. Tout ceci a contrario des politiques d’austérité du gouvernement et de son jeu de bonneteau autour des chiffres du chômage pour masquer la faible "création" d’emplois majoritairement précaires. Cette situation ne pourra qu’être renforcée par la loi travail si celle-ci n’est pas abrogée.

C’est tout le sens de la journée d’action du 15 septembre.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Jean-Marie Le Guen trouve le moyen de s'en prendre à la CGT en parlant du récent livre de Sarkozy!

Publié le par FSC

C'est qu'Hollande, Valls et consort espèrent faire oublier leur politique anti-ouvrière, anti-sociale, pro MEDEF, pro Gattaz, pro Union européenne et pro marchés financiers en évoquant le pire : la politique prônée par la droite et l'extrême droite et en faisant semblant d'oublier que c'est justement leur politique et leur propagande qui a ouvert la voie à une plus grande droitisation du projet politique de ces forces.

Les socialistes nous ont déjà fait le coup du "Au secours la droite revient" pour croire un seul instant que leur maintien au pouvoir serait de quelque secours pour les travailleurs!

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Source Europé 1

IDÉE FIXE -

Petit résumé de l'avis de Jean-Marie Le Guen sur la CGT : il s'agit de "quelques militants radicalisés", des "petits gauchistes de service", au sein d'un syndicat "politisé" et qui "ne comprend pas le monde", dont le leader Philippe Martinez a une "vision complotiste" du rôle de la police. On le voit, le secrétaire d'État en charge des Relations avec le Parlement n'aime que modérément la centrale syndicale et saisit la moindre occasion pour lui taper dessus le plus fort possible. On dit bien la moindre occasion.

Or, en voilà une qui lui est offerte, mardi 23 août sur Europe 1. Comment va-t-il parvenir à s'en prendre au syndicat en cette fin de vacances d'été, alors qu'aucune manif ou grève ne pointe le bout de son nez ? En parlant du nouveau livre de Nicolas Sarkozy. Ça ne vous semble pas évident ? C'est mal connaître Jean-Marie Le Guen.

Ce dernier est bien entendu très critique sur le contenu de Tout pour la France (éd. Plon), ouvrage à paraître ce mercredi et dans lequel vous-savez-qui déclare enfin sa candidature à la primaire de la droite. "Ce programme est un programme de rupture entre les Français, ce n'est pas un programme de rassemblement", dit notamment Jean-Marie Le Guen. Puis s'engage ce dialogue avec Jean-Pierre Elkabbach. Et attention, ça va très vite :

Et voilà. Vous avez ici une preuve éclatante de ce qu'il est possible de s'en prendre à la CGT en toutes circonstances, y compris lorsque la discussion porte sur les écrits et les idées de Nicolas Sarkozy. Habile.

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RENTREE SCOLAIRE

A chaque rentrée, les parents d'élèves se posent la question : faut-il prendre une assurance scolaire + extrascolaire ?  Inutile si leur assurance suffit !

Que ce soit clair : les assurances scolaires comme extrascolaires ne sont pas obligatoires ! Elles sont conseillées dans la mesure où l'assurance des parents (multiriques habitation, individuelle accident) ne couvre pas suffisamment l'enfant scolarisé.

C'est ce que disent deux ciculaires du ministère de l'éducation, l'une concerne l'école primaire et l'autre concerne les collèges et les lycées

Vous le lirez, ces circulaires ne disent pas que l'assurance scolaire ou extrascolaire en cas de soritie ou d'un voyage (activités facultatives) est obligatoire, elles disent que "l'assurance de l'élève est obligatoire". Nuance ! Elles sont intéressantes aussi car elles définissent la notion de sorties scolaires (obligatoires) et extra-scolaires (non obligatoires).

De ce fait tout dépend des conditions écrites et des garanties du contrat d’assurance « multirisques habitation » des parents.

Celui-ci couvre au moins la responsabilité civile de l’enfant pour les dégâts qu’il serait amené à commettre à des choses ou des tiers dans le cadre de l’activité scolaire. Et donc oui, ça fait doublon avec une assurance scolaire qui couvre ce même genre de risque.

Par contre l’assurance responsabilité civile seule ne couvre pas les dommages qui peuvent être causés à l’enfant par un tiers, une chute, une blessure au cours de gym ou la casse des lunettes etc., ni le vol et le racket. Ceux-ci sont couverts par une assurance « dommages » telles une individuelle accident ou une assurance tous risques ou une GAV (garantie des accidents de la vie) que peut comporter l’assurance « multirisques habitation ». Et donc faire encore une fois doublon avec l’assurance scolaire.

La responsabilité civile ne marche-t-elle pas en cas de dommages subis ?

En effet,  l’assurance responsabilité civile des parents de l’enfant à l’origine du dommage indemnise les parents de l’enfant qui a subi le dommage.

Par exemple votre enfant est bousculé à la récrée et se blesse ou casse ses lunettes, c’est normalement l’assurance responsabilité des parents de l’enfant responsable qui répare le dommage subi. Or tous les parents sont sensés avoir une « multirisques habitation ». Il y a toujours possibilité de se retourner vers les responsables.

Quant à l’enfant qui se blesse tout seul, la sécurité sociale et la mutuelle de ses parents le prennent en charge.

Tout est donc une question de ganraties ?

Quoiqu’il en soit, il convient de bien lire (ou faire le point avec son assureur) les conditions du contrat, ce qu’offrent ses garanties, les franchises, la défense-recours, le vol, bris de lunettes, le capital garanti en cas d’accident… et de les comparer avec l’assurance scolaire proposée.

Par ailleurs, lorsque cette dernière est intéressante et complète la «multirisques habitation », il est possible de voir avec son assureur un avenant au contrat existant. Ca revient moins cher et ça peut être préférable (à comparer) à une assurance scolaire proposée par l’association de parents d’élèves ou le chef d’établissement que rapporte l’enfant à la maison. Ce n’est d’ailleurs pas une obligation des parents de les accepter !

Et l’extrascolaire ? 

L'assurance extrascolaire n'est pas obligatoire pour les sorties facultatives (visite de musée, promenade, voyages, classe de découverte etc.).

Ce qui est obligatoire est que l'assurance des parents qui assure leurs enfants garantit les dommages que celui-ci pourrait causer à un tiers (garantie responsabilité civile) et ceux qu'il pourrait subir (garantie individuelle accident ou GAV).

Ce n'est donc que si l'assurance des parents n'est pas suffisante qu'il faut prendre une assurance extrascolaire.

Sans oublier que l'établissement scolaire, les accompagnateurs, le transporteur, l'hébergeur doivent aussi disposer d'une assurance responsabilité civile pour les dommages qu'ils seraient amener à commettre aux élèves en sorties non obligatoires (facultatives).

C'est ce que disent les circulaires du ministère de l'Education nationale mentionnées au début de cet article.

- ne pas oublier l’assurance de la carte bancaire quand on paie avec. Elle peut couvrir les activités extrascolaires de l'enfant comme nous l'avons écrit récemment

"Y penser"

Les parents qui optent pour une assurance scolaire doivent savoir :

- qu’ils ont le choix de l’assureur (ce peut-être le leur) qui ne peut être imposé par l’établissement scolaire. Mais une assurance collective ou groupée avec d’autres parents d’élèves peut être avantageuse,

- que l’assurance scolaire est annuelle (année scolaire) et donc doit être renouvelée (ou pas) chaque année,

- qu’il faut avertir l’assureur en cas de changement d’établissement,

- que les stages en entreprise des élèves de l’enseignement secondaire sont couverts par l’assurance scolaire non obligatoire comme pour les sorties scolaires.

Par contre les parents qui ne prennent pas d’assurance scolaire parce que leur assurance suffit doivent remettre au chef d’établissement une « attestation d’assurance pour les activités scolaires et extra-scolaires de leur enfant » que leur assureur leur remettra sur simple demande.

Certes, ces assurances scolaires ne sont pas chères (encore que tout est relatif en cette période où tout augmente et tout dépend des garanties proposées) et donc les parents sont tentés de les prendre pour être tranquilles.

Mais pourquoi payer deux fois quand l'assurance multirisques habitation et les garanties qu'elle propose suffisent ?  C’est de l’abus dont profitent les assureurs !

Daniel Roucous, l'Humanité.fr

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Article de la NVO, 11 août 2016.

AIR France : Vincent Martinez, délégué CGT chez Air France, a appris lundi son licenciement. Refusée par l’inspection du travail, la mesure disciplinaire a été autorisée par Myriam El Khomri, ministre du Travail. Réaction à chaud d’un militant bien décidé à continuer à se battre.

Nvo.fr. Comment réagissez-vous à l’annonce, lundi 8 août, de votre licenciement ?

Vincent Martinez. Dans un premier temps, cette annonce m’a surpris mais dans le contexte actuel, dans le climat anti-CGT qui règne depuis les mobilisations contre la loi « travail », à bien y réfléchir, cela n’a rien de surprenant. On a vécu un emballement médiatique antisyndical inédit et il fallait au gouvernement « une sanction exemplaire », comme l’avait annoncé Valls après nous avoir traités de « voyous ». La voilà. Elle est tombée sur moi. C’est une décision politique du gouvernement au plus haut niveau pour faire payer aux syndicats, et notamment à la CGT, toutes les manifestations contre la loi « travail ».

Une décision d’autant plus injuste que le 5 octobre 2015, lorsque le DRH d’Air France est pris à partie et que sa chemise est déchirée, vous faites parti de ceux qui calment le jeu non ?

Complètement. Lors des échauffourées, j’ai eu un rôle modérateur envers Xavier Broseta, le DRH de l’époque. Ce que note l’inspectrice du travail, qui a mené une enquête complète sur les faits, en janvier 2016 : elle conclut qu’il n’y a aucune intention de nuire de ma part et donc juridiquement pas de faute lourde. Je suis magasinier à Air France depuis dix ans, depuis que j’ai 18 ans. J’aime mon travail. Pourquoi j’aurais commis un acte pareil ?

Quels sont les recours possibles pour vous opposer à votre licenciement ?

Tout d’abord un recours gracieux auprès du nouveau DRH d’Air France, Gilles Gateau. Mais je n’y place pas beaucoup d’espoir étant donné qu’il est l’ancien directeur adjoint de cabinet de Manuel Valls… Ensuite, une contre-attaque devant le tribunal administratif pour réintégration est possible. J’ai deux mois pour former un recours devant le tribunal de Cergy-Pontoise, ce que je vais faire bien sûr. Je ne laisserai jamais le plaisir à ce gouvernement d’humilier ainsi les responsables syndicaux. Mais je sais aussi que je m’engage dans une procédure qui va être longue. Sans doute au moins une année.

Fin septembre, vous allez de nouveau être jugé. Cette fois devant le tribunal correctionnel de Bobigny, avec d'autres syndicalistes. Qu’attendez-vous de cette comparution ?

Les 27 et 28 septembre, il y aura 16 syndicalistes devant le tribunal correctionnel de Bobigny : 5 pour « violences en réunion » – ils encourent jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende –, et 11 pour « dégradations ». Comme on dit, « j’ai confiance dans la justice de mon pays » ! Normalement la justice est indépendante en France. Le ridicule de la situation devrait être reconnu par les juges. Par contre, même si je suis reconnu innocent en correctionnelle, cela ne changera rien au jugement lapidaire qu’Air France a prononcé en me licenciant. 

Vous sentez-vous bien soutenu par les militants, le syndicat ?

Heureusement oui, et c’est super-important. Non seulement au niveau de mes camarades d’Air France mais aussi de la part de la confédération. Philippe Martinez a immédiatement réagi à l’annonce de mon licenciement en qualifiant l’avis de la ministre de « proprement scandaleux » et de « revancharde » l’attitude du gouvernement. C’est tout à fait ça. Ce soutien me permet d’avoir toujours le moral malgré les coups que j’encaisse. Ça permet aussi de dire au gouvernement : « Nous, les syndicalistes de la CGT, on est toujours là, on tient, on ne lâchera rien.

 

Pétition à signer (plus de 75.000 signatures) à :

https://www.change.org/p/air-france-non-%C3%A0-la-justice-de-classe-vincent-martinez-doit-%C3%AAtre-r%C3%A9int%C3%A9gr%C3%A9-par-air-france?recruiter=31118166&utm_source=share_petition&utm_medium=email&utm_campaign=share_email_responsive

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La CGT refuse de voir Manuel Valls fouler la terre de Georges Séguy pour une rencontre socialiste

Manuel Valls a prévu de se rendre le 29 août en Haute-Garonne pour une journée militante organisée par le PS. A moins qu'il ne se ravise. La CGT 31 vient en effet de le déclarer persona non grata. En cause, l'hommage trop timide rendu par le Premier ministre à Georges Séguy, leader historique de la CGT, mort le 13 août, et enfant du pays. Surtout, la CGT est bien décidée à continuer le combat contre la loi travail.

Manuel Valls n'est pas franchement le bienvenu en Haute-Garonne. Il avait prévu de se rendre le 29 août à une journée militante organisée par le Parti socialiste à Colomiers. La fédération CGT du département souhaite ne pas l'y voir.

Le 16 août, la CGT Haute-Garonne lui a adressé un courrier, révélé par , dans lequel il lui est demandé expressément d'annuler son déplacement, jugé comme "une provocation indécente" par le secrétaire départemental de la CGT 31, Cédric Caubère. La raison avancée ? L'hommage limité rendu par Manuel Valls à Georges Séguy, secrétaire général de la CGT de 1967 à 1982, ancien résistant toulousain, mort ce 13 août. Entre deux tweets félicitant les athlètes olympiques, Manuel Valls avait posté ce seul :

"Décès de Georges Séguy, ancien dirigeant de la CGT : je salue une grande figure du syndicalisme et des luttes sociales dans notre pays."

Pour le secrétaire département de la CGT :

"Georges Séguy était porteur de valeurs aux antipodes de celles du Premier Ministre. Manuel Valls se réclame de Clémenceau, celui qui a fait tirer sur les mineurs de Carmaux (au XIXe siècle), plutôt que de Jaurès qui les a défendu. Au vu de l'hommage rendu, on estime que celui-ci pourrait avoir la décence de choisir une autre destination pour son meeting et de nous laisser en paix." 

La CGT n'a pas dit son dernier mot sur la loi Travail

"Ce meeting serait considéré comme une provocation. La CGT serait contrainte d'agir en fonction."Sur France Info, ce vendredi 19 août, Caubère précise le grief qui l'oppose au chef du gouvernement : "Il a rendu hommage du bout des lèvres et avec parcimonie à notre grand dirigeant confédéral Georges Séguy (....) qui était né à Toulouse, en Haute-Garonne. Le fait de venir ici est une provocation", estime-t-il. Embrayant ensuite sur un terrain bien plus politique : "C'est la seule chose qu'il est capable de faire, de la provocation puisqu'il n'est pas capable de redresser la politique économique, ni la politique sociale du pays. C'est pourquoi nous lui demandons de ne pas venir".

Il menace:

"Si ce meeting avait lieu quand même nous irions jusqu'à organiser un contre meeting. Et je tiens à souligner que seront présentes toutes les organisations qui luttent contre le projet de loi Travail depuis le début".

Plutôt qu'une question d'hommage, la CGT est surtout bien décidée à poursuivre le combat contre la loi Travail. 

Et si Manuel Valls pensait en avoir fini après son passage en force au parlement, force est de constater qu'il se trompe. Avec disséminés partout en France, la CGT a les moyens de ses menaces. "S'il voit le bout du tunnel, c’est qu’il marche à reculons et qu’il confond l’entrée avec la sortie", avait dit Georges Séguy de Jacques Chirac, alors Premier ministre, à la crise en 1995. Une sentence qui sembe défier les âges. 

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Après SFR, c’est le tour de Bouygues

Application de la loi Travail. Suppression des RTT chez Bouygues Telecom

Après SFR, c’est au tour de Bouygues Telecom de profiter des vacances pour « réorganiser » le travail de ses salariés : il prévoit en effet de troquer leurs RTT contre une faible hausse de salaire. Le 15 septembre, nouvelle date de mobilisation contre la loi travail, se profile déjà dans la sphère du télécom.

Manon Véret-Gay

Donne-moi tes RTT, je te donnerai 2% de ton salaire

Il y a quelques semaines, SFR supprimait 5000 emplois, soit un tiers de ses effectifs. Aujourd’hui, Bouygues Telecom veut supprimer les RTT de ses salariés au nom de la réorganisation du temps de travail. L’entreprise troquerait leurs RTT contre une « augmentation » de salaire, plus que symbolique. Les employés pourront ainsi abandonner leurs 23 jours ou 11 jours (selon leur catégorie) pour une hausse de salaire de 2%. Les cadres, quant à eux, peuvent aussi jouir de cette augmentation de salaire, avec une hausse de 1,5% pour deux jours de RTT en moins, sur les quatorze jours qu’ils possèdent.

Avant sa signature, cet accord doit être consulté par les instances représentatives du personnel à la rentrée. La CFDT Bouygues dit s’opposer à ce projet car y voit la mise en difficulté de la gestion des équipes, puisque tous les employés n’auraient pas le même nombre de jours de récupération. Pourtant d’ici la rentrée, elle souhaite bien obtenir une amélioration du projet, preuve que la CFDT, dont la centrale a été le principal appui à la loi Travail, n’est pas radicalement opposée à son application chez Bouygues, à travers l’accord prévu par la direction.

Suppression des RTT, suppression d’emplois

Ce troc de RTT contre une moindre augmentation de salaire se ferait déjà sur la base du volontariat, pour les personnes qui sont employées à ce jour chez Bouygues, mais deviendrait imposé aux personnes nouvellement employées. Par conséquent, cela mènerait sur un plus long terme à une augmentation généralisée du temps de travail pour toutes et tous, les gels de salaire faisant fondre comme peau de chagrin la pseudo-augmentation pour les personnes déjà en poste. Selon Azzam Ahbad sur Bbox Actus, délégué syndical central CFDT, « les services dédiés à la relation client sont les plus menacés par la mise en place de ces accords, qui se traduiraient par le non-remplacement des départs. ». Après la suppression de 1400 postes en 2014, Bouygues souhaite continuer à massacrer l’emploi, sur fond d’intensification et d’automatisation du travail, et de hausse du temps de travail pour les salariés.

En effet, un employé dans un centre d’appels, ayant gardé l’anonymat, explique qu’ils ont « été informés d’une révision à la baisse des volumes d’appels à traiter dans les trois prochaines années. ». Les relations clients tendent à être de plus en plus « digitalisées ». L’opérateur Free par exemple, utilise déjà un système robotique capable de communiquer avec ses clients. Le besoin toujours amoindri de répondre physiquement au téléphone pour un client implique, de fait, de nouvelles suppressions d’emplois.

Bouygues, SFR et tous les autres : même combat

Le 15 septembre est la prochaine date de mobilisation contre la loi Travail. La CGT SFR y appelle déjà afin de lier leurs revendications à celle de l’abrogation de la loi travail. C’est donc une date dont les travailleurs des entreprises télécoms, comme nous tous, doivent se saisir pour dénoncer cette politique de suppression d’emplois et affirmer leurs revendications. Contre la loi des patrons, abrogation de la loi travail et de tous ses avatars !

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La loi El Kohmri a été adoptée mais la CGT ne décolère pas. Une opération escargot est programmée ce vendredi, à partir de 13 heures, au départ de la place d’Armes et jusqu’à la gare de Cambrai où l’arrivée est prévue en fin d’après-midi après des distributions de tracts dans les villages.

La loi El Khomri (ou loi Travail) a été publiée au Journal officiel du 9 août 2016, après sa validation par le Conseil constitutionnel. Mais ça n’empêche pas la CGT et d’autres syndicats, comme SUD et FO, d’être vent debout contre cette loi.

Depuis des mois, la CGT bat le pavé et est même allée jusqu’à bloquer le dépôt pétrolier d’Haulchin. Dans cette torpeur estivale, la CGT a décidé de mener une nouvelle action différente des précédentes. La CGT donne rendez-vous ce vendredi, à 13 heures, place d’Armes d’où sera donné le départ d’une opération escargot qui les mènera jusqu’à la gare de Cambrai (la place étant occupé par les manèges de la fête foraine). Les manifestants, à moto et en voiture, vont se rendre jusqu’à la capitale de la bêtise par la RD630 en faisant des haltes sur les places des villages pour des distributions de tracts.

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Dans une lettre ouverte adressée à Manuel Valls, au Premier fédéral du PS 31, à la présidente du Conseil régional, au président du Conseil départemental, à la maire de Colomiers et aux élus haut-garonnais de la majorité présidentielle, Cédric Caubère, secrétaire général de la CGT 31, considère le déplacement du Premier ministre et d'une partie du gouvernement prévu le lundi 29 août à Colomiers, "terre natale de Georges Séguy, comme une provocation indécente". Le responsable syndical met d'ailleurs en garde tous ceux, élus départementaux de la majorité présidentielle en particulier, qui " participeront à l'offense en prenant part à ce rendez-vous politique". Si ce meeting est maintenu, "la CGT sera contrainte d'agir en fonction", menace Cédric Caubère, sans plus de précision. 

Les raisons de cette charge syndicale? "La promulgation de la loi El Khomri en pleine période estivale et sans aucun vote, la politique du gouvernement qui tente de casser tout ce pour quoi a combattu Georges Séguy, et les hommages du bout des lèvres de Manuel Valls et Myriam El Khomri à l'ancien secrétaire général de la CGTdécédé le 13 août dernier", peut-on lire dans le courrier du syndicaliste.

Faute d'université d'été qui aurait pu constituer, fin août à Nantes, une cible pour les opposants à la loi El Khomri et à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, c'est à Colomiers que les réformistes du Parti socialiste ont en effet prévu de se réunir le lundi 29 août pour une journée de travail sur le thème: "L'essentiel, c'est la République". Une semaine après la reprise du Conseil des ministres, c'est donc depuis la banlieue toulousaine que Manuel Valls sonnera le tocsin de la rentrée politique avec, en ligne de mire, l'élection Présidentielle de 2017. Sur ces terres historiquement socialistes et dont la maire, Karine Traval-Michelet, est connue pour être un soutien de l'éxécutif, le Premier ministre fera le déplacement accompagné du ban et de l'arrière ban des "Hollandais" du gouvernement et du PS: Marisol Touraine, Najat Vallaud-Belkacem, Audrey Azoulay, Guillaume Bachelay, Claude Bartolone, Pervenche Bérès, Jean-Christophe Cambadélis, Emmanuelle Cosse, Stéphane Le Foll,  Bruno Le Roux, François Rebsamen, Johanna Rolland et Didier Rolland doivent faire partie de la délégation qui sera accueillie par Carole Delga, la présidente de la région Occitanie. 

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La justice du Luxembourg, visiblement sous pression des multinationales, a décidé de faire appel des récentes condamnations (juin 2016) des lanceurs d’alerte Antoine Deltour et Raphaël Halet à respectivement 12 et 9 mois de prison avec sursis et une amende de 1500€ et 1000€ pour leurs révélations dans l’affaire Luxleaks sur l’évasion fiscale.

Le SNJ-CGT avait jugé scandaleuse cette décision qui, avions-nous dit, « ne peut que renforcer l’impunité des multinationales ».

Mais là, le scandale est à son comble puisque clairement le parquet n’a pas digéré l’acquittement du journaliste Edouard Perrin dont l’enquête pour Cash investigation sur France 2 avait révélé les arrangements fiscaux au profit des multinationales, négociés avec l’administration fiscale luxembourgeoise par le cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC).

Il y a volonté du Luxembourg de faire condamner Edouard Perrin et de mettre un terme aux révélations des lanceurs d’alerte. Car c’est effectivement grâce à Antoine Deltour et Raphaël Halet que notre confrère a pu mettre au jour ces pratiques que tout le monde dénonce aujourd’hui.

La justice veut cette fois une pleine application du code pénal du Grand-Duché qui prohibe le viol du secret des affaires et qui prévoit même une peine maximale de 5 ans d’emprisonnement pour ce délit.

La commission européenne et le Parlement européen avaient donné en la matière un mauvais signal en adoptant en avril la directive sur le secret des affaires, une véritable menace contre la liberté d’informer. Il est urgent d’amplifier la lutte contre les effets de cette directive en influant fortement sur sa transcription dans les Etats membres de l’Union.

Le SNJ-CGT appelle d’ores et déjà la profession et les syndicats européens à se mobiliser contre un nouveau coup au détriment de l’information des citoyens et du fonctionnement sain de la démocratie.

Montreuil, le 08/08/2016

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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