RÉINTÉGRÉE !
Notre camarade Stéphanie (prénom d’emprunt), injustement licenciée par Auchan City à la fin du mois dernier, a été réintégrée à son poste !
C’est une grande satisfaction pour nous tous.
Cette victoire contre un mastodonte du Capital, c’est certes, a priori, une victoire individuelle. En vérité, c’est une victoire pour tous les salariés. La lutte paie ! La résignation et le défaitisme sont des armes retournées contre nous !
Cette victoire, nous la devons à la combativité de notre section syndicale dans l’entreprise, aux militants de notre Union Locale, aux 6000 signataires de la pétition, à toutes celles et tous ceux qui se sont manifestés contre l’injustice criante de cette situation.
Mais la première responsable de cette victoire c’est Stéphanie elle-même ! Syndiquée CGT, elle a eu ce réflexe de classe : se tourner vers les siens pour défendre son intérêt immédiat. C’est ce même réflexe qui nous a conduits à mener sans répit et avec détermination le combat pour sa réintégration.
Ce combat a mis en évidence ceci :
⦁ Notre Union Locale est bien le lieu de résistance adéquat pour les travailleurs de notre territoire. Ce n’est pas Darmanin qui a défendu une administrée, c’est la CGT qui a défendu une travailleuse ! Il est temps que soit reconnu le rôle éminemment social de notre organisation sur le territoire tourquennois. Si Darmanin prétend toujours nous chasser (via un loyer exorbitant) de nos locaux et de notre ville, nous nous engageons à lui transmettre tous les dossiers que nous traitons concernant ses administrés, pour qu’il s’en occupe lui-même. Car « l’affaire Stéphanie » n’est que la face visible d’un travail quotidien qui, dans une ville comme la nôtre, est considérable !
⦁ Au niveau de notre section syndicale Auchan City : il est grand temps que la direction fasse un bilan du dialogue social dans le magasin depuis son ouverture, accepte enfin que des évolutions aient lieu, en termes de salaires, d’embauches, de stabilité du personnel.
Notre Union Locale donne rendez-vous à tous dans la rue le 15 septembre prochain, pour l’abrogation de la loi des patrons, laquelle leur permettrait, entre autres, de « licencier plus facilement ».
En mémoire de notre camarade Georges Séguy,
Tourcoing, le 16 août 2016