SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
WCM : pour préserver les marges des actionnaires...

L’augmentation du résultat net va être mise à profit pour augmenter les dividendes distribués aux actionnaires : les dividendes distribués vont régulièrement progresser pour attendre 3.2 milliards d’€ en 2014 ; ils représentent depuis le début des années 2010 une part croissante du résultat net : 57.8% en 2014.

 

WCM

C'est le bourrage de crâne au quotidien qu'il faut améliorer la productivité du travail pour la seule logique d'optimiser le retour sur investissement.

le but n'est pas d'augmenter les richesses à l'état pur, mais la quote-part qui incombe aux actionnaires !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Ils voudraient faire passer la dernière révélation pour une simple bavure, un simple accroc dans une Union européenne blanc comme neige.

Neelie Kroes a été  commissaire européenne entre 2004 et2009.

A la même époque elle est directrice  de Mint Holdings Limite, une société enregistrée aux Bahamas.

Mint Holdings aurait dû servir à une grosse opération financière qui consistait à racheter plus de 6 milliards de dollars d’actifs à la branche internationale énergie d’Enron, dans le cadre de l’opération « Project Summer ».

Cette opération devait être financée principalement par des investisseurs proches de la famille royale des Emirats arabes unis ainsi que par des hommes d’affaires saoudiens.

Comme par hasard les fonctions de Mme KROES l'ont conduite
à l'époque à oeuvrer à la libéralisation du marché de l'énergie

Comme par hasard, les fonctions de Mme Kroes l’ont conduite à l’époque à œuvrer en faveur de la libéralisation du marché de l’énergie, justement celui dans lequel évoluait Enron et au sein duquel les Emirats arabes unis occupent une place prépondérante, avec des réserves gazières parmi les plus importantes du monde.

Comme on le voit donc Commission européenne et intérêts privés sont totalement imbriqués et ce n'est pas l'idée que Mme Kroes aurait caché ses activité à Bruxelles qui peut faire illusion.

M. Baroso est directement passé de la présidence de la commission européenne au service de Goldman Sachs.

Tandis que l'actuel président, Jean-Claude Juncker a été  Premier ministre du paradis fiscal, le Luxembourg de 1995 à 2013.

Ce n'est donc pas de simples lobby qu'ils s'agit comme ils disent pour masquer le caractère structurel et systémique des dirigeants européens et des grands intérêts privés.

Ils auront donc beaucoup de difficulté à cacher que l'Union européenne et sa commission sont au service exclusif de l'oligarchie et que par conséquent il est formidablement vain d'attendre quelque Europe sociale que ce soit et que l'intérêt des travailleurs est de se débarasser au plutôt du carcan européen!

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
3 questions sur l’extrême droite

Dans la lignée des initiatives que la CGT mène pour combattre l’extrême droite, la Confédération Générale du Travail co-organisait mercredi 21 septembre, avec les éditions de l’Atelier, une soirée de mobilisation à la Bourse du travail de Paris à l’occasion de la parution du livre « En finir avec les idées fausses propagées par l’extrême droite ».

Combattre l’extrême droite, est-ce que cela relève du champ syndical ? Le Front National est-il un parti comme les autres ? Extrême droite : comment agir à l’entreprise ? Pascal Debay, dirigeant de la CGT répond à ces questions.

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LE 27 SEPTEMBRE : RASSEMBLEMENT DEVANT LE TGI DE BOBIGNY à 10h00 POUR ACCOMPAGNER NOS 16 COLLEGUES D'AIR FRANCE TRAINES DEVANT LES TRIBUNAUX PAR LA DIRECTION D'AIR FRANCE ET LE GOUVERNEMENT !

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Les postiers du site « le Havre-aéroport », 31 rue du Capuchet au Havre sont en grève reconductible depuis 9 jours.Ils ont besoin de notre soutien.C’est pourquoi nous invitons un maximum de militants à se rendre sur place pour les soutenir, ce vendredi dès 6h30 sur le piquet, soyons nombreux...

CGT du Havre

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Chiffres à l’appui, le syndicat du constructeur au losange a tenu à démonter point par point les bienfaits supposés de l’accord de compétitivité conclu en 2013 alors que Renault entend bien obtenir un deuxième accord du même type.
A la veille de l’ouverture de négociations d’un nouvel accord de compétitivité chez Renault, le bilan que tire la CGT du premier plan de flexibilité conclu en 2013 est sans appel. Non seulement les 7500 suppressions d’emplois ont largement été dépassées, les salaires quasi-gelés et les conditions de travail détériorées, mais même du point de vue strict de la compétitivité, l’accord s’est révélé contre-productif, a dénoncé ce matin le syndicat lors d’une conférence de presse au siège de la CGT à Montreuil. A des années-lumière du ton triomphant qu’emploie le constructeur dans ses communiqués, où le DRH France du groupe Tristan Lormeau affirme que « l’accord 2013-2016 a montré l’efficacité du dialogue social pour faire progresser l’entreprise » et que « grâce à l’effort de tous, Renault est aujourd’hui plus fort en France ». 
 
Une hausse de la production en trompe-l’œil
 
Point par point, le coordinateur national CGT de Renault Fabien Gâche s’est appliqué à démonter les soi-disant contreparties brandies par le constructeur automobile pour faire accepter aux salariés l’allongement de leur temps de travail. Si Renault a respecté son engagement à ne pas fermer de sites de production en France et à tenir un plan de charge de 700 000 véhicules par an, c’est « parce que les investissements avaient déjà été décrétés et mis en œuvre avant la signature de l’accord », rappelle Fabien Gâche, qui qualifie d’ « imposture » et de « supercherie » le document paraphé par la CFE-CGC, la CFDT et FO il y a trois ans. Renault se targue d’avoir augmenté les volumes de production de 50%, mais pour la CGT, « cette hausse correspond seulement à l’évolution du marché ».
 
Si en apparence, l’accord de compétitivité du constructeur semble être un succès, c’est parce que les bénéfices sont passés de 586 millions d’euros en 2013 à 2,96 milliards d’euros en 2015 et les dividendes de 509 à 710 millions d’euros. « La seule référence qui vaille est le résultat financier », assène le responsable CGT.
 
Les effectifs en CDI ont fondu, l’intérim a explosé
 
Mais pour le syndicat, derrière cette belle façade, la nouvelle organisation du travail et la saignée dans les effectifs a fait des ravages. « A fin 2016, ce sont 8723 postes qui auront été supprimés au lieu des 7500 annoncés », précise Fabien Gâche. Avec un volume de production en hausse à assurer, le recours à l’intérim a « augmenté de 180% entre 2012 et 2015 » et certaines équipes tourneraient même « avec 80% d’intérimaires ». Une précarisation massive qui n’épargne pas les ingénieurs puisque du côté des technocentres, l’utilisation de prestataires extérieurs a également crû. « Hors externalisation, le coût des prestations est passé de 146 à 186 millions d’euros entre 2013 et 2016 », rapporte le coordinateur CGT. Ce recours aux salariés précaires aurait même coûté plus cher à l’entreprise que de garder ses effectifs d’origine en CDI, explique la CGT, qui observe que « la masse salariale de Renault SAS a diminué de 116 millions d’euros quand le coût des sociétés intérimaires a augmenté de 152 millions d’euros » entre 2013 et 2016.
 
Pour les salariés en CDI, l’allongement du temps de travail a été supérieur à ce qui était annoncé par el constructeur, qui prétendait vouloir harmoniser la durée annuelle de travail à 1603 heures dans tous les sites. « A Flins, c’est 1776 heures qui ont été travaillées en 2015 ! », explique Fabien Gâche. Une « surintensification » qui a évidemment un coût humain, puisque le syndicat explique que même les médecins des usines craignent une recrudescence des troubles musculo-squelettiques.
 
Des sacrifices contre-productifs
 
Pour la CGT, ces sacrifices sont d’autant plus absurdes qu’ils entraînent de lourds dysfonctionnements dans le processus de production. Les malfaçons et retouches se multiplieraient à tel point que les délais de livraison s’allongent considérablement. « En juin, on a eu une perte de 800 véhicules à Flins, cela a coûté 2,4 millions d’euros ! Et ce genre de problème est récurrent », affirme Fabien Gâche. « Le client n’a pas profité de cet accord de compétitivité, d’autant que les prix de vente ont augmenté de 22% sur un modèle comme la Clio IV par rapport à 2012 alors qu’elle n’a rien en plus ! ».
 
Face à cette course kafkaïenne au profit, la CGT exige plus de 14000 embauches en CDI, dont les 6700 travailleurs actuellement en intérim dans le groupe. Le syndicat appelle également à une réduction du temps de travail à 32 heures, le retour des augmentations générale de salaires, et une meilleure répartition des volumes de production entre usines dans le monde.
 
Loan Nguyen Mercredi, 21 Septembre, 2016 Humanite.fr

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Les personnels de l' UFR de Psychologie de l' Université Toulouse - Jean Jaurès sont en grève reconductible depuis hier, Lundi 19 Septembre 2016, 

contre le manque de moyens humains et financiers, la dégradation des conditions de travail  des personnels et la dégradation des conditions d'étude et de vie des 5200 étudiants  de l' UFR de psychologie.

 

En grève depuis 2 jours, les personnels de l' UFR de Psychologie (5200 étudiants, 100 enseignants et 24 BIATSS) ont voté à l'unanimité la reconduction de la grève jusqu'au

Vendredi 23 Septembre 2016.

 

Une nouvelle AG des personnels aura lieu le Vendredi 23 Septembre 2016 à 12h30 pour décider des suites de la mobilisation .

 

Une AG des étudiants de l' UFR de Psychologie de l' Université Toulouse - Jean Jaurès aura également lieu le Vendredi 23 Septembre 2016 à 14h.

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Le géant néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques Unilever a annoncé aujourd'hui le rachat de la marque américaine Seventh Generation, qui propose à la vente des produits d'hygiène domestique et personnelle présentés comme respectueux de l'environnement et sans produits chimiques inutiles.

asé dans l'état du Vermont, à l'est des Etats-Unis, "Seventh Generation est un pionnier pour la responsabilité des entreprises et pour les innovations de produits durables, dont les lessives à base de plantes", a affirmé Unilever dans un communiqué. Le chiffre d'affaires du groupe américain s'est établi à 200 millions de dollars (179 millions d'euros) en 2015, a souligné Unilever, précisant que sa croissance avait augmenté "de deux chiffres" chaque année depuis dix ans.

Seventh Generation, qui vend notamment des langes ou des serviettes hygiéniques "durables", permettra à Unilever de répondre à la demande pour des "produits de bonne qualité qui remplissent un objectif", selon Nitin Paranjpe, le président de la branche hygiène domestique chez Unilever, cité dans le communiqué. Actif dans plus de 190 pays et fondé en 1930, Unilever commercialise notamment les thés Lipton, les soupes Knorr, l'huile d'olive Bertolli et les déodorants Rexona. Il emploie quelque 169.000 personnes à travers le monde.

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« Tant que mes chefs font comme si je gagnais beaucoup, Je fais comme si je travaillais beaucoup. »

« Le manager trop mou et le manager trop dur sont deux catastrophes. »

« Les deux choses les plus importantes n’apparaissent pas au bilan de l’entreprise : sa réputation et ses hommes. »

“Vous devez traiter vos employés exactement comme vous leur demandez de traiter vos meilleurs clients”

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Gros plan sur les lobbys européens derrière le projet d’accord de libre-échange Tafta

par Olivier Petitjean

 

Le prix « Démocratie à vendre » entend mettre sous les feux de projecteurs les lobbys économiques qui, à Bruxelles comme à Washington, poussent le projet d’accord de libre-échange transatlantique. De grandes associations professionnelles peu connues du grand public, porte-voix des multinationales, que la Commission européenne a étroitement associé, dès le début, aux négociations.

Mais qui pousse réellement l’accord de libre-échange entre Europe et États-Unis ? Les citoyens européens, chaque fois qu’on leur en donne la chance, ne manquent pas d’exprimer leurs réticences, sinon carrément leur opposition, face à un projet qui ne semble devoir bénéficier qu’aux grandes entreprises. D’un autre côté, de nombreux dirigeants politiques du continent, particulièrement en France ces derniers temps, se sont empressés plus ou moins hypocritement de déclarer que le Tafta était mort. Pourtant, du point de vue de la Commission européenne, rien ne semble avoir changé, et les négociations suivent leur cours. Signe que le projet d’accord de commerce et d’investissement transatlantique est aussi et surtout porté par d’autres forces, hors de la sphère publique, qui imposent leur agenda aux gouvernements et aux citoyens.

Ce sont ces forces – « les pouvoirs cachés qui co-écrivent le Tafta » – qu’ont voulu mettre en lumière quatre ONG européennes [1] en organisant le « prix Démocratie à vendre », dans le cadre duquel les internautes sont invités à voter pour le pire lobby pro-Tafta. Contrairement à d’autres « prix de la honte » similaires, celui-ci ne vise pas directement des multinationales, mais leurs associations professionnelles à l’échelle européenne : EFPIA pour la pharmacie, Cefic pour la chimie, ESF pour les services, Acea pour l’automobile... Sans oublier BusinessEurope, le Medef européen, pour chapeauter le tout. Nettement moins bien connues du grand public, ces associations ont joué dès le début, un rôle central dans l’élaboration du projet de traité et dans les négociations. Interlocutrices privilégiées par la Commission, disposant de budget énormes, elles servent de paravent aux multinationales pour pousser leurs intérêts et promouvoir l’orthodoxie néolibérale et libre-échangiste, en prétendant parler au nom de secteurs économiques entiers. Ce sont elles qui défendent les aspects les plus controversés du Tafta, comme le système des tribunaux arbitraux privés pour protéger les « investisseurs » contre les États, ou encore l’harmonisation par le bas des réglementations.

Influence au quotidien

Le lobbying, à Bruxelles ou ailleurs, est souvent abordé de manière caricaturale ; on imagine des députés acceptant de défendre des amendements pré-rédigés en échange d’une mallette d’argent ou de dîners bien arrosés. De telles pratiques existent. Mais pour les organisateurs des prix « Démocratie à vendre », la « triste réalité », concernant le Tafta, est qu’elles ne sont même pas nécessaires : « Les lobbyistes ont eu un siège à la table des négociations, en co-rédigeant le projet d’accord, et ce dès le départ ».

Pas de scandale retentissant, donc, mais l’étroite imbrication au quotidien de la machine européenne et des intérêts des grandes entreprises, rendue d’autant plus fluide que les lobbyistes sont souvent d’anciens fonctionnaires de la Commission et vice-versa : consultation très en amont et invitation à transmettre des « listes de souhaits » que l’on retrouve souvent textuellement dans les propositions de la Commission, rendez-vous réguliers pour faire le point sur les négociations, participation des entreprises et de leurs lobbys aux groupes d’experts, coordination informelle en matière de « communication » vis-à-vis de l’extérieur… Le tableau – dont on peut retrouver le détail sur le site des prix Démocratie à vendre - est le même quelque soit le secteur [2] Inutile de préciser que les organisations de la société civile et les autres voix discordantes sont soigneusement tenues à l’écart. Jamais peut-être la consubstantialité de la Commission et de ses lobbys n’aura été aussi manifeste que dans le processus du Tafta.

Autre point commun : malgré toute la rhétorique sur la défense de l’industrie européenne, toutes ces associations professionnelles sont déjà, de fait, euro-américaines. Non seulement chacune d’elles a son pendant de l’autre côté de l’Atlantique, avec lequel il collabore étroitement pour influencer les négociations, mais les membres des lobbys européens et américains sont souvent exactement les mêmes. On retrouve par exemple AstraZeneca, Sanofi, GSK, Pfizer, Novartis et d’autres aussi bien au conseil d’administration de l’EFPIA, côté européen, qu’à celui de son homologue états-unienne, PhRMA. Le président de l’EFPIA, Joseph Jimenez de Novartis, est même le trésorier de PhRMA ! De même pour le Cefic et son homologue l’American Chemistry Council, qui regroupent tous deux aussi bien les géants européens de la chimie (Bayer, BASF…) que les américains (DuPont, Dow…).

Alors, qui veut vraiment le Tafta ? Les votes en ligne sont ouverts jusqu’au 12 octobre.

Olivier Petitjean

 

[1Amis de la Terre Europe, Corporate Europe Observatory, WeMove.Eu et LobbyControl. [2On notera que manquent à l’appel sur le site des prix « Démocratie à vendre » le lobby de l’agrobusiness et celui des marchés et services publics, alors qu’il s’agit des deux secteurs clés par lesquels la Commission, et la France en particulier, justifient l’intérêt économique du Tafta, tout comme de son cousin le Ceta, l’accord de libre-échange entre Europe et Canada.

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Nouveau cadeau au secteur privé des autoroutes.

Nouveau scandale.

RAPPELS :

La privatisation des autoroutes initiée, en 2002, par le gouvernement Chirac-Jospin, bouclée en 2005-2006 par Chirac-Villepin .

depuis Vinci, Eiffage ... s'en sont mis plein les poches à notre détriment,

A présent c''est à nouveau l'usager de devoir financer les travaux d'entretien!. Pour le plan présenté dimanche par Alain Vidalies , iil s'agit d'une augmentation du tarif des péages, qui sera comprise entre 0,3% et 0,4% par an entre 2018 et 2020.

 

Le pactole des autoroutes : 3,2 milliards de travaux ; 14,7 milliards de recettes.

Vous avez aimé la rentabilité des autoroutes depuis leur privatisation en 2006 ? Vous aimerez celle prévue en cas de prolongation de la durée des concessions. Selon un document que nous avons pu consulter, ce sont 14,7 Mds€ qu'empocheraient les autoroutiers durant les deux, trois, voire quatre ans de rab que l'Etat s'apprête à leur accorder. Un chiffrage que semblent partager plusieurs experts et élus suivant de près ce dossier. Là où Vinci, Eiffage, Abertis et consorts investiraient 1 €, ils en récolteraient en moyenne 4,5.

 

Autoroutes. Le double scandale de la privatisation.

Philippe Jérôme Mardi, 13 Août, 2013 L'Humanité

Depuis la privatisation, les actionnaires de Vinci, Eiffage et Abertis se partagent un milliard d’euros de dividendes. À Nice, 253 millions de voitures empruntent chaque année les barrières de péages Escota dont les tarifs ont explosé.

Nice (Alpes-Maritimes), envoyé spécial.

Incompétence de Bercy ? Sans doute pas. Nouvelle magouille politico-financière ? Jamais démontrée. Complicité idéologique entre gouvernants et patrons du BTP ? Plutôt vraisemblable sinon comment expliquer que 7 000 kilomètres d’autoroutes françaises, dont la plupart étaient largement amortis, aient été concédés, en 2005, à trois multinationales du béton et du transport (Vinci,
Eiffage et la société espagnole Abertis) pour la somme vraiment modique de 14,8 milliards d’euros ? Soit, pour l’État, un manque à gagner, estimé par la Cour des comptes de 10 milliards d’euros !Cette privatisation des autoroutes initiée, en 2002, par le gouvernement Chirac-Jospin, bouclée en 2005-2006 par Chirac-Villepin avait suscité, parmi les parlementaires, nombre d’oppositions à gauche, et quelques réticences à droite. Mais le ministre des Finances de l’époque, Thierry
Breton, s’était montré rassurant : « Ne craignez rien (sic) car c’est l’État qui contrôlera et qui fixera les tarifs (des péages). » Dans un rapport publié le 28 juillet dernier, la Cour des comptes juge, au contraire, que l’État n’a, depuis, jamais fait le poids : « La négociation des avenants aux contrats de concession et le suivi par le concédant (le ministère des Transports)se caractérisent par un déséquilibre au bénéfice des sociétés autoroutières. » Et les experts-comptables de l’État de souligner un point crucial : « Le décret de 1995 garantit aux sociétés concessionnaires une hausse annuelle minimale des tarifs de 70 % de l’inflation […] Mais les hausses observées sont nettement supérieures à ce seuil, notamment chez SAPN, ASF et Escota. » Pour cette dernière société concessionnaire, l’augmentation des tarifs, à coups insidieux de dix centimes comme en février dernier, a été en moyenne, ces dernières années, de 2,2 %, toujours au-dessus de l’inflation, à l’exception de 2007 et 2010.

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Pour les travailleurs, pour les hôpitaux, pour les services publics de manière générale il n'y a jamais les moyens.

Et on invoque les déficits.

Et on accuse le peuple d'avoir vécu au-dessus des moyens du pays.

Et on invoque l'intérêt général!

MENTEURS!

En réalité tout ce beau monde, pouvoir socialiste en bonne place est au service de l'oligarchie, du secteur privé et c'est pour cela que les politiques d'austérité pratiquées dans toute l'union européenne sont appliquées.

Pas d'autre chemin que la lutte pour faire triompher et nos légitimes revendications et le véritable intérêt général.

Pas de place ici pour le "dialogue social" et l'acceptation des réformes!

 

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Certains vont se reconnaître !!!

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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