SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Toulouse. Altran condamné à verser 10 millions d’euros pour non-paiement d’heures sup’

Il aura fallu près de 9 ans pour que l'entreprise Altran soit condamnée à Toulouse pour le non-paiement d'heures supplémentaires de près de 300 ingénieurs. La facture est salée : 10 millions d'euros.

Crédits photo : ERIC PIERMONT / AFP

Ce mercredi, la CGT a annoncé, via un communiqué, que l’entreprise Altran à Toulouse avait été condamnée pour non-paiement à ses salariés « des heures supplémentaires, des congé payés [et] des primes de vacances ». Une procédure enclenchée en 2009 et qui a conduit l’entreprise de conseil en technologie à verser pour 10 millions d’euros à 300 ingénieurs du groupe.

Un article de la Dépêche nous apprend qu’entre 2015 et 2016, ce sont près de 1000 salariés et ancien salariés qui ont saisi les prud’hommes pour des causes similaires. De plus, plusieurs condamnations sont tombées ces dernières années. Autant dire que cette pratique du non-paiement semble être monnaie courante chez Altran.

Pour esquisser une ébauche de défense, la chargée de communication du groupe, Marine Boulot, a expliqué, toujours à la Dépêche, que « plusieurs décisions contradictoires » avaient été prises dans ce dossier, précisant que « dans six décisions émanant de quatre conseils de prud’hommes, les requérants [avaient] été intégralement déboutés ». Des explications qui peinent à convaincre, car n’abordant pas le caractère répétitif de cette pratique du non-paiement d’heures sup’, de congé payés et autres primes de vacances qui semble être totalement intégrée au mode de fonctionnement d’Altran.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Les constats s'adressant à ses pairs privilégiés :

Cette croissance économique elle est structurellement de moins en moins juste, il y a une concentration sur le 1% le plus riche qui se fait à chaque fois.

Et Il a réclamé un « nouveau contrat mondial » fondé sur la coopération. « On recherche toujours les avantages comparatifs qui nous tirent vers le bas !

Il a ainsi appelé les multinationales à « renoncer à l'optimisation fiscale à tout crin » et affirmé que les gouvernements devraient, eux, avoir des « stratégies fiscales coordonnées au niveau international »
 
Tous ces constats donc qui ont leur poids d'évidence  mais qui dans la bouche de Macron transpirent le cynisme et le mensonge!
Car comment en effet prétendre combattre la recherche de l'optimisation fiscale quand on vient de s'engager dans une baisse massive de l'impôt sur les sociétés pour renforcer l'attractivité française pour les capitalistes, c'est-à-dire précisément en jouant sur la concurrence et la course à celui qui fait les plus beaux cadeaux fiscaux aux grandes entreprises!
Quand on vient par ailleurs de s'attaquer à toutes les garanties collectives et légales des travailleurs afin de les livrer aux licenciements low cost, aux choix de rentabilité du patronat et des multinationales, que Macron s'efforce de séduire et de rassurer en concurrence avec les offres et les cadeaux des autres pays.
 
Mensonge et impossibilité donc que cet affichage du souhait d'une régulation de la mondialisation parce que la mise en concurrence des travailleurs et des peuples sont structurellement constitutifs du mode de fonctionnement du capitalisme dans sa phase de domination du capital financier et dans la crise qui atteint le profit.
 
Et que donc Macron en loyal commis de l'oligarchie inscrit son action et ses décisions dans la logique et les principes de fonctionnement du système capitaliste afin de garder la confiance de ceux qui l'ont porté au pouvoir!

La double besogne

 
Et c'est bien pourquoi la lutte pour la défense de TOUS nos conquis, gravement mis en cause actuellement est inséparable de la lutte pour le changement de société et contre les principes qui organisent l'exploitation!
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Le Figaro le 17 janvier 2018
 
... Il s'agit d'une mesure phare du programme électoral d'Emmanuel Macron. Baisser l'impôt sur les sociétés (IS) de 33,3% à 25% en 2022, et ce pour que la France rejoigne la moyenne européenne. L'enjeu? Développer l'attractivité de la France et soulager nos entreprises qui ploient sous les prélèvements obligatoires.
 
PAR FSC

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2 400 licenciements chez Carrefour : « on nous prend pour des pigeons ! »

Mardi, les salariés et les syndicats de Carrefour ont appris par voie de presse la mise en place d'un plan de licenciement par départ volontaire visant 2 400 salariés. Une pilule qui a du mal à passer dans l'ensemble des secteurs de la multinationale.

Crédit Photo : Photothèque Rouge/MILO.

« Un scandale de l’apprendre par la presse ». Les syndicats sont unanimes, l’annonce de 2 400 suppressions de postes ce mardi est une honte. L’entreprise explique que ce seront des départs volontaires, FO craint que ça ne soit que le début d’un plan plus vaste. Carrefour a en effet mis en avant sa volonté de réduire ses coûts de deux milliards d’euros dès 2020. On voit mal comment ils pourront atteindre ce chiffre sans licencier plus que les 2 400 départs soit disant volontaires. Le représentant de FO, Michel Enguelz, l’exprime très bien à l’AFP : « On est sur quelque chose de bien plus vaste que ce qui est annoncé, Carrefour continue d’avancer masqué ».

Selon Philippe Allard de la CGT qui s’est également exprimé, les 273 ex-magasins Dia acquis par Carrefour en 2014 seront en première ligne. Sans repreneur, il y a la « possibilité de licenciements ».

La location-gérance outil patronal

L’annonce de suppressions d’emplois s’est accompagnée de la confirmation du passage de 5 hypermarchés en location gérance, ce qui, pour Michel Enguelz, est « bien une façon déguisée d’éliminer » des effectifs. Le fait de passer en location-gérance permet de céder le fonds de commerce à une personne en échange du paiement d’une redevance, ainsi, les salariés ne sont plus sous les conventions collectives de Carrefour. Il y a une dizaine de jours, ce sont les salariés des supermarchés de Saint-Lô et Flers qui ont appris la mise en location-gérance de leur magasin. La CFDT de l’hypermarché de Château-Thierry dans l’Aisne a appelé à la grève ce mardi justement parce que les salariés sont concernés par ce changement en location-gérance. Elle dénonce de « très lourdes conséquences sur la rémunération et le statut collectif » avec notamment une perte de rémunération estimée à « deux mois par an ».

Mobilisation devant l’hypermarché de Château-Thierry

Devant l’hypermarché Carrefour de Château-Thierry, les salariés ont brûlé des palettes, Une forte colère s’est exprimée de la part des salariés en réaction de ce qu’ils venaient d’apprendre : dans un premier temps, la mise en location-gérance, puis la suppression de 2400 postes. Au micro d’Europe 1, une salariée hôtesse de caisse depuis 15 ans n’y va pas par quatre chemins pour expliquer comment on traite les salariés à Carrefour. « On nous prend pour des pigeons ». Elle dénonce l’excuse de la rentabilité mise en avant par la société : « il ne faut pas dire que Carrefour perd de l’argent partout. Ce n’est pas vrai. On se croyait à l’abri et là on n’y est plus du tout ». En 2017, Carrefour a fait 88,24 milliards de chiffre d’affaires. Une autre salariée qui travaille depuis 18 ans au rayon textile témoigne également de sa colère mais surtout de sa détermination au micro d’Europe 1 « On s’est tous pris une bonne claque. On a du mal à se relever, on est tous solidaires, prêts à sortir pour soutenir notre magasin et d’autres magasins ». Autre exemple de cette détermination, la venue sur le piquet de Dominique et Nabila hôtesses de caisse à Epernay et Thionville : « Je viens soutenir les collègues. Je suis à Carrefour aussi donc quelque part il y a une épée de Damoclès au-dessus de notre tête », explique Dominique. « Personne n’est à l’abri, aussi bien les directeurs qui sont dans nos magasins que les salariés », ajoute Nabila, les salariés ne sont pas dupes face à cette attaque qui s’annonce globale.

Vers la fermeture de plusieurs sièges sociaux

Les syndicats estiment qu’il faut s’attendre de 1 200 à 10 000 suppressions de postes sur les 115 000 salariés dans un avenir proche, et ce, seulement en France. En effet, le groupe qui emploie plus de 380 000 personnes dans le monde n’a pas dévoilé l’impact de sa restructuration dans les autres pays.
Pour l’instant on sait qu’il y a au moins un siège qui sera fermé, celui de Boulogne et que d’autres sont menacés comme à Ivry et Massy, ou encore celui de Mondeville qui semble également sur la sellette. Depuis le début des années 2000, il y a déjà eu déjà trois restructurations. La dernière en date, en 2006, a été particulièrement violente puisqu’elle s’est soldé par 150 suppressions de postes à Mondeville. C’est « l’ensemble des périmètres [qui] vont être touchés par ces suppressions de postes », affirme un représentant national FO sur FR3 du Groupe Carrefour.

Les syndicats prévoient une grève le 8 février prochain. Les salariés semblent déterminés face à une attaque d’envergure. Le groupe carrefour supprime ¼ des effectifs du siège, promet un avenir incertain aux 273 magasins ex-Dia. Tous les salariés seront impactés par ce nouveau plan social qui n’a pour seul but de remplir toujours plus les poches des actionnaires. Après l’annonce des 2400 suppressions de postes, l’action Carrefour a fait un bond de 6% à la Bourse de Paris et ne cesse de grimper. Les vautours sont de sortie pour se repaître des charognes des salariés. C’est Nabila, l’hôtesse de caisse de Thionville qui le dit elle-même : « Rien pour les salariés, tout pour les actionnaires ».

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Flicage des salariés : la sécu donne les causes des arrêts maladie à des employeurs

Comme le dévoile L’Express-L’Entreprise, l’assurance maladie s’est lancée, en novembre dernier, dans une expérimentation de contrôle des salariés et de réduction des arrêts-maladie au service des entreprises. Grâce à ce nouveau dispositif, la CPAM peut décider de rendre visite à certains employeurs, lorsqu’elle juge les taux d’absentéisme supérieurs à la moyenne et leur divulguer les motifs des arrêts de travail. Renforcement du contrôle social, viol du secret médical, la démarche n’est pas seulement éthiquement irresponsable, elle est également dangereuses pour la santé des salariés. Maladie réelle, situation de harcèlement, burn-out, cadences infernales ou management agressif, l’arrêt de travail constitue bien souvent un des derniers recours des salariés pour pouvoir préserver sa santé mentale et physique. Après le flicage de « chômeurs », voici la traque des salariés.

Une volonté affichée de « rendre service » aux entreprises qui maltraitent particulièrement leurs salariés

La CPAM l’affirme, l’objectif n’est pas de contrôler les entreprises. Son objectif est de faire prendre conscience à l’employeur de ses écarts en matière d’absentéisme (par rapport aux entreprises du secteur) et de lui donner, dans un franc esprit d’entraide, des clés pour améliorer la situation. La prise de contact avec l’employeur se fait donc par l’intermédiaire des directeurs de caisse afin que le patron se trouve « en face de quelqu’un qui, potentiellement, connait les mêmes problématiques de gestions des ressources humaines », confie Laurent Bailly, responsable du département de service aux assurés et en charge du programme, dans son entretien à l’Express.

Solidarité professionnelle et esprit d’indulgence. Les employeurs concernés sont pourtant à la tête d’entreprises dont le nombre d’heures d’arrêt de travail est trois à quatre fois supérieur à la moyenne de leur secteur ! Ignorance et maladresse probablement… L’heure n’est donc pas aux sanctions ni même à l’inspection de l’entreprise. Le biais que choisit la CPAM pour aider ces entreprises à « revenir dans le droit chemin » est la divulgation des caractéristiques des pathologies liées à des troubles musculo-squelettique ou des risques psycho-sociaux qui motivent les arrêts de travail. Pour endiguer l’absentéisme, prétendument dans l’intérêt des salariés, la CPAM a opté pour une méthode bien singulière : elle informe le malheureux employeur de ses écarts anormaux tout en lui divulguant la nature des pathologies liées au travail qui affectent ses salariés et, afin que tout soit très efficace et crédible, elle contrôle systématiquement ceux-ci au préalable. Résultat des courses, les salariés épuisés par les cadences ou harcelés par le corps managérial se voient contrôlés plus systématiquement (alors même qu’ils travaillent dans les pires entreprises) et exposés auprès de leurs employeurs qui connaissent désormais la nature et la proportion des arrêts dus aux conditions de travail.

Contrôle des salariés et brèche ouverte dans le secret médical

Si la divulgation reste anonyme, néanmoins, il est clair qu’elle met en danger l’emploi des salariés. Etre affecté d’un trouble musculo-squelettique, a fortiori dans les entreprises où la pression est la plus forte, met en sursis l’emploi de la personne concernée. Or il est hypocrite de dire qu’une telle divulgation ne constitue pas une violation du secret médical sous prétexte de son anonymat. Les managers n’habitent pas de l’autre côté du globe, il est donc très facile pour eux de savoir précisément ce qui motive l’arrêt de tel ou tel salarié. De plus la CPAM reconnaît réfléchir pour, « à l’avenir, indiquer (pour les autres motifs) s’il s’agit de causes pouvant disparaitre en agissant sur la qualité de vie au travail, ou s’il s’agit juste de grippes et autres virus ». Qu’est ce que de telles informations vont devenir entre les mains des patrons ? Le secret médical est bien souvent la dernière protection des salariés poussés à bout par des patrons, qui, n’en déplaise à l’assurance maladie, sont parfaitement conscients de ce qu’ils font subir aux travailleurs pour leurs profits.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Goodyear : quand les patrons licencient à tour de bras, la « justice » condamne les sept salariés !

PSA, Carrefour, Pimkie, et bien d’autres. Les plans de licenciement pleuvent en France et des milliers de salariés sont menacés de se retrouver sur le carreau, sans plus de procès pour leurs patrons criminels. Et ce mercredi, la Cour de cassation a confirmé les peines d'emprisonnement avec sursis à l'encontre des sept ex-salariés de Goodyear Amiens poursuivis pour "séquestration" de deux directeurs de leur usine en 2014. Alors même que ces derniers ont retiré leur plainte, c’est le parquet, soit l’Etat, qui a décidé de confirmer les peines prononcées en janvier 2017.

"La cour de cassation ne casse pas le jugement pour les 7 Goodyear....

Nous venons d’apprendre que la cour de cassation, malgré une position du procureur de valider notre démarche de recours et appuyant notre démarche de casser le jugement d’Amiens du 11 janvier 2017, celle-ci confirme le jugement.

Ce qui veut dire que les condamnations débutent ce jour. Les condamnations à de la prison avec sursis et 5 ans de mise à l’épreuve et casier B2 s’imposent aux condamnés.

Rien ne peut expliquer une telle décision, notre avocat à la cour était pourtant confiant .... Nous étudions un recours devant la cour européenne des droits de l’homme ... Cette confirmation du jugement de 2017 confirme surtout l’acharnement contre ceux qui luttent et s’opposent à la finance.

Nous sommes déçus mais pas KO, la mise à l’épreuve de 5 ans est un vrai problème pour les militants que nous sommes ....La CGT doit se dresser comme jamais au niveau nationale pour exiger l’arrêt de toutes les poursuites et en faire un combat nationale Avec la création d’une fédération de La Défense des militants avec des moyens humains et financiers à la hauteur des attaques !!!

Cette condamnation effective est un coup très dur porté à notre avenir professionnel, c’est aussi cela qu’ils cherchent en voulant nous détruire ... Vive la lutte, nous sommes aussi victimes du manque cruel d’unité, nous allons aller devant la cour européenne car jamais nous ne lâcherons, nous espérons que les instances vont prendre la mesure de ce que nous subissons et vont nous contacter pour nous aider à financer la procédure européenne ....

WAMEN Mickael
Un des 7 condamnés"

Telle est la réaction à chaud de Mickael Wamen, l’un des sept condamnés de l’usine Goodyear Amiens, suite à l’annonce du jugement de la Cour de cassation tombé ce mercredi 24 janvier.

Le 11 janvier 2017 dernier, réunis devant le tribunal d’Amiens, on apprenait aux côtés des 8 ex-salariés de Goodyear le verdict du jugement en appel : de 2 à 12 mois de prisons avec sursis requis pour 7 d’entre eux, la relaxe pour le huitième. Des peines moins lourdes que la menace de prison ferme qui planait au dessus de leur tête. Moins lourdes mais toujours extrêmement dures à l’encontre de ces salariés qui n’ont pour seul "tort" que de s’être battu contre la fermeture de leur usine, pour garder leur emploi pour eux et leurs familles.

Suite à la condamnation à de la prison avec sursis, à laquelle s’ajoutait 5 ans de mise à l’épreuve et l’inscription de leur peine au casier B2 (impossible après de retrouver un emploi), les salariés et leurs avocats ont décidé de se pourvoir en cassation pour obtenir la relaxe. Depuis janvier dernier, les salariés Goodyear sont donc repartis dans la bataille, médiatisant leur combat et déterminés à mener une lutte acharnée contre la justice et le gouvernement.

D’autant plus déterminés qu’il n’existe plus aucun plaignant : Goodyear comme les deux dirigeants "séquestrés" ont depuis retiré leur plainte. Mais la Cour de cassation a décidé de rejeter le pourvoi et de confirmer le jugement en appel : la condamnation est donc définitive. Les 7 Goodyear devront donc désormais purger leur peine et sont également condamnés au chômage : la double peine. Une condamnation hautement symbolique et politique à l’encontre de ces ex-salariés et grévistes, militants syndicaux de la CGT, devenus des symboles de la lutte contre les licenciements et les fermetures d’usines.

Aujourd’hui, alors que Macron compte poursuivre la politique de ces prédécesseurs en multipliant les plans de licenciement, cette condamnation sonne comme un avertissement pour celles et ceux qui osent relever la tête contre les licenciements d’autant plus facilités depuis le passage de la loi travail et des ordonnances.

Comme l’a écrit Mickael Wamen, il s’agit désormais d’organiser une riposte nationale contre cette condamnation et de continuer à réclamer la relaxe pour l’ensemble des condamnés, des militants syndicaux et de toutes les victimes de la répression patronale. Il s’agit également de garder le meilleur de la lutte qu’ont mené ces ex-salariés de Goodyear Amiens contre la fermeture de leur usine pour préparer celles à venir.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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MACRON admet que le FREXIT est probablement majoritaire dans l’opinion publique en France

Le 21 janvier 2018

M. Macron a donné un entretien à la BBC sur sa vision du « Brexit » lorsqu’il était à Sandhurst cette semaine, entretien qui a été diffusé ce dimanche.

 

Plusieurs médias britanniques, notamment le Daily Mail et le magazine « Express », ont été stupéfaits par un passage au cours duquel M. Macron explique que les Français voteraient probablement pour le « Frexit » si la question leur était posée, comme elle l’a été aux Britanniques, par référendum, s’agissant du « Brexit ».

 

Se rendant compte de l’aveu qu’il fait, M. Macron s’empresse de tempérer son propos, après quelques secondes de flottement, en expliquant que le contexte français serait, cependant, très différent du contexte britannique : on se demande bien en quoi, sauf s’il veut rappeler que l’économie britannique va bien mieux que l’économie française avec un taux de chômage au plus bas depuis 1975 !

 

M. Macron révèle donc au grand jour qu’il assume parfaitement de conduire une politique ultra-européiste qu’il sait être contraire aux souhaits profonds des Français. 

 

[…]

 

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Précarité durable ? Non merci !

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Comme le dénonce la CGT depuis longtemps, la montée des emplois précaires est la donnée majeure des chiffres du chômage 2017.

Les demandeurs d’emploi en catégorie A (chômage total) sont au nombre de 3.451.400 soit une baisse légère de 0.5 % sur un an, de 0.7 % sur trois mois et de 0.1 % sur un mois.
Les catégories B (personnes ayant travaillé moins de 78 heures dans le mois) et C (personnes ayant travaillé plus de 78 heures dans le mois), avec 2.160.900 travailleurs précaires, sont en augmentation de 8.2 % sur un an. Cela se traduit par + 4 %, plus précisément pour la catégorie B et + 10.6 % pour la catégorie C.
La catégorie D (entrée en formation) quant à elle est toujours en baisse de 18.3 % sur un an pour concerner aujourd’hui 277.400 personnes et la catégorie E baisse de 8 % sur un an.
Le total ABCDE se porte à 6.278.000 inscrits à Pôle Emploi, soit + 0.8% sur an… chiffre inquiétant !
La tendance est bien à l’amplification de la précarité : la faible « reprise » ne se faisant qu’au travers des CDD, l’intérim, etc.
D’une part, les nouvelles dispositions favorables aux employeurs leur ont permis de transformer des licenciements économiques en ruptures conventionnelles individuelles ou collectives. Le regain d’activité dans l’industrie se fait clairement en accroissant le recours déjà exorbitant à l’intérim. Dans la grande distribution, le développement des emplois précaires ne suffit pas au patronat, place aux suppressions de postes massives pour augmenter les bénéfices.
Les enjeux de la structuration de l’emploi comme des négociations portant sur l’assurance chômage appellent, plus que jamais, à lutter contre la précarité et notamment contre le développement et le fractionnement des contrats courts.
Le patronat, par ses pratiques, porte dans la situation de l’emploi, en France, une lourde responsabilité, avec la complicité du gouvernement qui accroît la flexibilité des plus bas salaires et des plus précaires ; telles les sanctions contre les chômeurs que la ministre du travail veut durcir.
La CGT revendique le droit à un emploi stable et des prestations d’assurance chômage assurant un revenu de remplacement pour toutes et tous.

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En 2017: 82 % de la RICHESSE MONDIALE a profité aux 1% les plus riches [OXFAM-France]

Contre les INÉGALITÉS, pesons de tout notre poids !

Le 18 janvier 2018

Aujourd’hui, Oxfam publie un chiffre choc : en 2017, 82 % de la richesse a profité aux 1% les plus riches,  alors que les plus pauvres n’ont eu que des miettes.  Dans le même temps, la fortune des milliardaires a augmenté de 762 milliards, soit sept fois le montant nécessaire par an, pour sortir de l’extrême pauvreté les personnes qui en sont touchées.

 

A la veille du Sommet économique de Davos, Oxfam révèle dans son rapport "Partager la richesse avec celles et ceux qui la produisent" que loin de s'être réduit, le fossé entre les plus riches et les plus pauvres se creuse. Oxfam révèle également comment le système économique mondial permet à une minorité fortunée d’accumuler d’immenses richesses, tandis que l’immense majorité des travailleurs ne touche pas sa juste part qui lui permette d’accéder à un niveau de vie décent. L’écart entre les 1 % les plus riches et les 99 % est insoutenable et menace aujourd'hui la cohésion de nos sociétés, et à terme, la prospérité de tous.

 

[…]

 

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(vu sur le blog du Front Syndical de Classe)

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photo d'illustration (source: l'humanité)

photo d'illustration (source: l'humanité)

Le 23 janvier 2018 

Pendant qu’Emmanuel Macron s’étend sur les 700 emplois créés par le groupe Toyota en France, on ne l’entend pas sur les 2400 suppressions d’emploi à Carrefour. Pourtant, 700 créations pour 2400 suppressions équivalent bien à 1700 suppressions ! Ce plan social d’ampleur a été préparé dans le plus grand secret par la direction de Carrefour, sans inclure à aucun moment les représentants des salariés, et annoncé brusquement mardi 23 janvier. Les trois grands syndicats, CGT, CFDT et FO, ont protesté contre cette annonce réservée en avant-première à la presse ! Il y a une volonté de la direction d’empêcher les syndicats de préparer et discuter un contre-projet.

 

De quoi s’agit-il à Carrefour ? Nous faisons face à « plan de départs volontaires », concernant 2400 postes sur les 10.000 de l’administration du groupe. Soit un sur quatre ! Cette réduction des effectifs accompagne une stratégie de centralisation et rationalisation administrative du groupe. Jusqu’alors présent sur plusieurs sites, donc assurant de l’emploi à plusieurs endroits, il sera maintenant centralisé. Le chômage va encore toucher les mêmes territoires : le siège de Boulogne et le projet de nouveau siège dans l’Essonne sont sacrifiés. Cette suppression n’est que la face émergée de l’iceberg. En même temps, le groupe réduit de 100.000 m² la surface de ventes des hypermarchés, et veut céder les supermarchés Dia (273 magasins). Sans repreneurs, ces derniers vont également fermer. Il y a donc en réalité un second plan social déguisé. Au total, d’après la CGT, ce sont 10.000 emplois qui sont menacés.

 

L’offensive est tout azimut à Carrefour. Des sites sont déjà en grève aujourd’hui (par exemple à Château-Thierry) contre leur basculement en statut de location-gérance. Grâce à ce statut, Carrefour exclut ses salariés des avantages liés aux accords d’entreprise, en les plaçant formellement sous la direction d’un nouvel employeur. D’après les premières estimations, la perte de salaire atteindrait 2 mois par an ! Cela concerne pour l’instant cinq sitesmais quarante sont visés.

Ce plan social est notamment lié à la montée dans l’actionnariat de nouveaux porteurs. Les actionnaires historiques sont de moins en moins nombreux, et les banques étasuniennes Bank of America ou JP Morgan détiennent désormais 12% du capital. C’est-à-dire que pour 1 euro d’achat redistribué en bénéfice aux actionnaires, 12 centimes filent directement dans les caisses de ces groupes financiers. Et ces acteurs font pression pour accroître encore leur rendement, au prix des emplois. Cela s’ajoute aux pratiques d’optimisations fiscales du groupe Carrefour, qui vole ainsi les contribuables français.

 

Les syndicats ont appelé à une journée de grève le 8 février. Mais depuis l’annonce ce matin, l’action Carrefour en Bourse a pris 6%. Entre deux sommets « choose France » où il glorifie des prédateurs de la finance et des évadés fiscaux, le président de la République compte-t-il agir concrètement pour sauver les emplois ?

SOURCE :

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Action Urgente de l' UITA

Coca-Cola et son goût zéro droits présents aux Jeux olympiques d’hiver 2018

Coca-Cola est l’un des principaux sponsors des Jeux olympiques d’hiver de cette année, une occasion rêvée pour la plus importante société mondiale des boissons de doper ses ventes et de promouvoir son image et ses marques. Mais depuis mars 2015, Coca-Cola Amatil (CCA), l’embouteilleur exclusif de Coca-Cola pour l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Pacifique-Sud, mène une offensive antisyndicale déterminée. Le régime zéro droits ne devrait pas avoir sa place aux Jeux olympiques.

Depuis 2015, les travailleurs-ses des opérations indonésiennes de Coca-Cola Amatil tentent de former des syndicats indépendants. Lorsque les travailleurs-ses des opérations de CCA du centre de l’île de Java ont formé et officiellement enregistré un syndicat, la direction a suspendu le président du syndicat Atra Narwanto, qui a été par la suite licencié et empêché de se réunir avec les membres du syndicat. Et lorsque les travailleurs-ses d’un autre site dans l’ouest de l’île de Java ont formé et enregistré un syndicat en février 2017, la société a transféré, puis suspendu et formellement licencié le président du syndicat Lutfi Ariyanto à la fin 2017. Des pressions sont exercées sur les travailleurs-ses pour qu’ils et elles retirent leur soutien à leurs organisations syndicales, qui sont par ailleurs exclues du processus de négociation collective.

Près de vingt ans après la chute de la dictature militaire répressive en Indonésie, les travailleurs-ses des opérations indonésiennes de Coca-Cola attendent encore de pouvoir exercer leurs droits sur les lieux de travail.

CLIQUEZ ICI pour envoyer un message à The Coca-Cola Company aux États-Unis et à Coca-Cola Amatil en Australie, leur demandant de respecter les droits, de réintégrer les responsables syndicaux licenciés et de négocier de bonne foi.
 

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Avant le Théâtre de Belleville en mars prochain, la Maison des Métallos accueillait Philippe Durand venu porter la parole des Fralib. Il retrace le long combat qui les a opposés au géant européen Unilever et fait de ces salariés unis, armés de leur seul courage leur permettant de rester debout face à la multinationale, des héros de notre temps qui ouvrent la voie de tous les possibles.

Philippe Durand, 1336 (paroles de Fralib), Comédie de Saint-Etienne © Comédie de Saitn-Etienne

Philippe Durand, 1336 (paroles de Fralib), Comédie de Saint-Etienne © Comédie de Saitn-Etienne

1336 correspond au nombre de jours qui séparent la fermeture de l'usine de Gémenos près de Marseille, à la fin du conflit avec Unilever. 1336 jours, quatre années de lutte pendant lesquelles les salariés du groupe anglo-néerlandais, attachés à leur travail et leur savoir-faire, vont occuper l'usine et, contre toute attente, faire plier leur puissant employeur. Déjouant toutes les logiques d'un capitalisme mondialisé qui délocalise en permanence afin de trouver la main d'œuvre la moins chère permettant de réaliser un maximum de profits, ces femmes et ces hommes sont devenus des héros pour leurs contemporains en montrant que l'utopie peut parfois devenir la réalité. Gémenos rappelle ce petit village gaulois d'Armorique qui seul a tenu tête à nombre d'armées romaines, à ceci près que Gémenos n'est pas une fiction. Seul et attablé face au public, le comédien Philippe Durand va porter la voix des Fralib. Pas de décor, ni de costume ici, il partage avec les spectateurs installés en arc-de-cercle face à lui sur la grande scène de la Maison des Métallos, une lecture mise en voix. L'espace en gradin habituellement dévolu au public est délibérément condamné, abolissant la distance qui sépare traditionnellement ceux qui performent de ceux qui regardent, amenant ces derniers au plus près du récit. De surcroît, l'occupation de la scène permet sa disparition en effaçant l'effet de surélévation de l'orateur par rapport à l'auditeur et rappelle sans doute la configuration des assemblées participatives où se prenaient les décisions collectives pendant les 1336 jours du conflit. Durant plus de quatre-vingt-dix minutes, Philippe Durand va donner corps à la lecture des témoignages des salariés de Gémenos avec pour seul artifice l'accent du sud comme unique indication géographique. Le projet théâtral est né de sa rencontre en mai 2015 avec les ouvriers de l'usine provençale au moment où, après avoir sauvé leur outil de production ils font le choix, quarante ans après les Lip, de l'autogestion d'entreprise. 1336 est désormais aussi le nom de la nouvelle marque de thé qu'ils produisent. Ce nombre emblématique remplace le célèbre pachyderme de la marque Eléphant. Ce symbole du patrimoine local, fabriqué à Gémenos depuis sa création, a quitté la Provence en même temps qu'Unilever qui n'a jamais voulu le restituer.

 

 Le pot de thé contre le pot de fer

 L'entreprise d'importation et de vente de thé créée à Marseille par deux frères en 1892 prend le nom de Société des thés de l'Eléphant en 1927. En 1975, elle est rachetée par Unilever qui deux ans plus tard crée une filiale, la Française d’Alimentation et de Boissons (Fralib) afin de regrouper les sociétés Lipton et Eléphant. Tous les produits de la marque au pachyderme étaient entièrement fabriqués dans l'usine de Gémenos. Le célèbre thé Lipton Yellow était quant à lui fabriqué dans l'usine du Havre jusqu'à sa fermeture en 1998, provoquant le redéploiement d'une partie du personnel en Provence. Le 28 septembre 2010, Unilever annonce la fermeture du site dont la production se fera dans leur usine de Pologne. Cette annonce entraine la mobilisation des salariés qui vont occuper l'usine à partir de l'été 2011. La multinationale, pour qui cette fermeture devait être une simple formalité, ne s'attend pas à une telle résistance. Jouant la montre, elle laisse la situation se dégrader, persuadée que les ouvriers partiront d'eux même. La justice s'en mêle en rejetant par trois fois les plans de sauvegarde de la filiale d'Unilever et en obligeant l'entreprise à reprendre la procédure depuis le début avec l'ensemble des salariés. Pour eux, le choc de l'annonce de la fermeture et l'occupation de l'usine marquent une terrible rupture de leur mode de vie, due notamment à l'incertitude de l'avenir. Etonnamment, c'est aussi un évènement fondateur puisqu'il va transformer irrémédiablement leur rapport aux autres, implanter la fierté d'avoir tenu tête à la multinationale, donner l'espoir de tous les possibles, montrer la solidarité créée entre les Fralib mais aussi avec une partie de la population de tout un pays qui leur apporte aide et soutien.  

Un théâtre militant

A la naissance du projet, il y a une lecture, celle par Philippe Durand du Parlement des invisibles de Pierre Rosanvallon qui décrit le besoin de réappropriation de vies ordinaires dans une époque troublée par une crise de la représentation et de la compréhension de la société. Se réapproprier ces vies permet de se réapproprier la nôtre et ainsi de la valoriser. Le comédien part à la rencontre des Fralib, récoltant leur parole à la faveur d'entretiens menés dans l'usine, sur leur temps de travail. Ils vont composer autant de récits qui, mis bout à bout, racontent l'incroyable aventure humaine de ces 1336 jours. Le comédien retranscrit et met en scène "ces trésors populaires" en restant au plus près de la parole reçue, gardant les répétitions, la syntaxe hétérodoxe... afin d'en conserver l'oralité. En public, la voix de Philippe Durand devient le transmetteur de celles des ouvriers de Gémenos, racontant une "histoire populaire" du conflit, pour reprendre le titre du célèbre ouvrage de l'historien américain Howard Zinn. Cette histoire est celle de cette France qui se lève tôt, des petits, des sans-grades, de ceux qui ne sont pas écoutés, pas entendus mais qui, à Gémenos, sont restés debout et n'ont pas voulu céder face aux puissants ici incarnés par Unilever et ses moyens illimités qui devaient mettre à genoux les Fralib. Ces derniers illustrent la condition des travailleurs contemporains, simples marionnettes de multinationales mondialisées, ils sont ballotés en fonction de l'avidité des profits des actionnaires et de leurs serviteurs. Dans un geste désespéré, les femmes et les hommes de l'usine de Gémenos tentent par tous les moyens de conserver leurs emplois et deviennent un exemple pour tous les salariés qui se retrouvent dans la même situation, montrant qu'il est possible de contrecarrer la logique d'un monde des affaires devenu si avide qu'il en est déshumanisé. Les Fralib sont un espoir pour l'humanité. Philippe Durand n'est pas un simple interprète, il raconte leur histoire pour les faire connaitre: "Le pari qu’ils ont fait de reprendre cette usine n’est pas une petite affaire. Unilever n’a pas voulu leur céder la marque marseillaise Élephant. Ils ont donc lancé une nouvelle marque, sans budget de publicité, en s’appuyant seulement sur le réseau militant et leur exemplarité. C’est un sacré défi, un nouveau combat à venir. Mon travail participe aussi à les faire connaître." Alors, les boites de thé et autres infusions de la marque 1336 forment une pyramide sur la petite table installée derrière le comédien qu'il met en vente lui-même au profit de la SCOP à l'issue de la représentation, tout comme le texte des entretiens publié aux Éditions d’ores et déjà. Bien plus qu'un simple passeur de paroles, Philippe Durand s’est fait militant engagé, ambassadeur nécessaire de ces gens d'exception qui tentent, sans exposition médiatique, de faire vivre leur usine. Ces portraits d'ouvriers, qui sont autant de héros ordinaires, incarnent une source d'inspiration pour tous ceux qui se battent chaque jour pour conserver ou se réapproprier leurs outils de production et redonner un visage humain à un monde, celui de l'entreprise, qui semble l'avoir totalement perdu.

AUTEUR DE L'ARTICLE GUILLAUME LASSERRE

 

1336 (PAROLE DE FRALIBS)
une aventure sociale racontée par Philippe Durand
production La Comédie de Saint-Étienne – Centre dramatique national
Maison des Métallos du 9 au 13 janvier 2018
Théâtre de Belleville du 7 mars au 31 mai 2018

PAR MEDIAPART

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