SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Plus de 600 hauts fonctionnaires gagnent plus de 150 000 euros par an !

C’est l’une des grandes révélations du dernier livre de Vincent Jauvert, « Les intouchables d’Etat », qui liste, après deux années d’enquête, les innombrables privilèges de ce qui s’apparente à une noblesse d’État.

Illustration : Claude Vignon, Crésus, 1629, Musée des Beaux arts de Tours

En 1989, Pierre Bourdieu parlait d’une « Noblesse d’État » pour parler des étudiants des grandes écoles formés pour devenir l’élite économique et politique française. 25 années plus tard, cette noblesse d’État est toujours présente et plus riche que jamais. C’est le journaliste Vincent Jauvert, qui a étudié pendant deux ans les hautes sphères de l’État, qui vient de publier le livre Les intouchables d’État, qui fait ce constat, après avoir enquêté sur les salaires, rémunérations et autres avantages des directeurs de cabinets, ambassadeurs et autres présidents d’organismes publics.

Ils sont 600 à gagner plus que le président de la République, c’est à dire 150 000 euros par an. Le journaliste parle ainsi d’une liste, REM 150, classée confidentielle, une note de la Direction générale des Finances Publiques, qui liste les hauts fonctionnaires qui gagnent plus que 150 000 euros l’année. Et ils sont nombreux ! En 2015, 150 cadres de Bercy avaient des rémunérations supérieures à cela : des fonctionnaires, des conseillers du ministres… un conseiller de Macron aurait gagné 181 000 euros en 2015, au moment où l’actuel président était ministre des finances.

L’autre ministère très dépensier, c’est le Quai d’Orsay, dont de nombreux ambassadeurs, consuls, font partie de cette liste : sur les 600 concernés, 300 sont diplomates. Des privilégiés dans des palais dorés, qui défendent les « intérêts de la France », pour des centaines de milliers d’euros. Depuis très longtemps, ce qui reste de la noblesse française, avec ses titres pompeux et ses noms à rallonge, a considéré la diplomatie comme son pré carré, et si la proportion de nobles a diminué dans la diplomatie française, leurs usages sont restés : salaires pharamineux (l’ambassadeur de France en Afghanistan gagne 29 000 euros par mois), palais luxueux à l’étranger et discrétion absolue.

Finalement, le livre de Vincent Jauvert dénonce aussi ce qu’il appelle des « couples d’État ». Dans son introduction, l’auteur explique que son livre est « une histoire de conflits d’intérêts conjugal » : de nombreux couples ont ainsi un pied dans la haute administration publique et l’autre pied dans les hautes sphères patronales. Des « collaborations » qui permettent d’élaborer des lois avantageuses, de comprendre les failles exploitables, etc. Par exemple, l’actuelle ministre des armées, Florence Parly, est mariée avec Martin Vial, qui est chargé de diriger l’Agence des participations de l’État, avec à son portefeuilles les entreprises de l’armement comme Thales, Safran ou Airbus. Des conflits d’intérêts qui font le beurre des industriels et des politiques, avec des fortunes personnelles qui se constituent sur le dos du contribuable.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Macron invite 140 PDG du monde entier pour leur présenter ses contre-réformes

Quelques jours avant le forum économique de Davos, Emmanuel Macron invite ce lundi à Versailles 140 des plus grands PDG venus des quatre coins de la planète pour vendre la France post-loi travail XXL.

Jupiter invite ses héros sur le toit de l’Olympes : la comparaison a déjà été faite, mais force est de constater qu’on peut difficilement voir les choses autrement. Dans ce sommet qu’il a nommé « Choose France », Emmanuel Macron a invité le gratin du patronat mondial : Goldman Sachs, Coca Cola, Manpower, Axa, BNP Paribas, et des centaines d’autres PDG vont aller à Versailles écouter successivement les ministres français et le président, une journée avant le début du Forum économique de Davos, où le patronat mondial discute des orientations et opportunités économiques au niveau mondial.

Le but d’Emmanuel Macron ? Vendre la France et pousser les investisseurs à choisir l’Hexagone, après une loi El Khomri et une loi travail XXL qui ont beaucoup précarisé la situation de la classe ouvrière. C’est sur cette précarité que le président a envoyé ses fidèles parler aux PDG : c’est Muriel Pénicaud, qui va ouvrir le bal, en expliquant que grâce à ses réformes, la « France des grèves » c’est de l’histoire ancienne. Ensuite, c’est Bruno Le Maire, qui va expliquer ses réformes fiscales et les allègements qu’ils a prévus pour la fiscalité des entreprises. En somme, c’est le service après vente des premières réformes de l’année, qui sera sûrement ponctué d’un peu de « teasing » concernant les prochaines réformes !

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
photo d'illustration (source : agoravox)

photo d'illustration (source : agoravox)

Par Évariste

Du jamais vu : 68 des plus importants spécialistes de médecine d’urgence de toute l’Angleterre et du Pays de Galles ont adressé une lettre ouverte à la première ministre pour dénoncer le « grave et chronique » sous-financement des services d’urgence hospitaliers (A&E), certains soins n’étant plus sûrs dans le royaume1. 10-12 heures d’attente dans les services d’urgence pour trouver un lit. Des patients qui meurent sur les chariots. Dans certains services, plus de 50 personnes attendent en même temps avant de voir quiconque.

 

En fait, les plans d’austérité se succèdent et il est maintenant patent qu’il manque du personnel, des lits et de l’argent pour les soins médicaux.

 

La première ministre Theresa May a suggéré aux journalistes que c’était dû à la grippe. Pour les médecins spécialistes de la médecine d’urgence, c’est une crise à l’échelle du système, provoquée par 7 années d’austérité croissante. Comme le dit le journal « le Guardian », la succession des plans d’austérité ne fabrique pas des lits d’hôpital ni ne crée de nouveaux postes pourvus en médecins et infirmières.

[…]

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(CercleFinance.com) - Selon le quotidien américain The New York Post (NY Post), Unilever a bien failli racheter les crèmes glacées américaines Halo Top. Puis il a brusquement changé d'avis et il n'en serait plus question aujourd'hui. Montant envisagé : près de deux milliards de dollars.

Et pourtant, le géant néerlandais des produits de grande consommation, qui détient les marques Ben & Jerry's et Breyers, était sur le point de terminer les vérifications préalables à l'opération ('due diligence'). Puis il aurait 'soudainement tourné les talons', croit savoir le NY Post, sans qu'on sache pourquoi.

Marque de niche, Halo Top est positionnée sur les glaces riches en protéines, mais pauvres en calories grâce notamment au remplacement du sucre par le stevia. Sa croissance est forte et en septembre, Halo Top revendiquait, dans les magasins américains, des ventes plus élevées en volume que celles de Ben & Jerry's ou de Haagen-Dazs (Nestlé)

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
« Urgent mission interim », un documentaire au cœur du monde du travail temporaire
« Urgent mission interim », un documentaire au cœur du monde du travail temporaire

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Scandale : FO et la CFDT s’apprêtent à valider la suppression de milliers d’emplois à PSA

C'était dans l'air depuis plusieurs jours, c'est désormais officiel. Une dépêche AFP a en effet annoncé que les syndicats FO, CFDT, CFTC et GSEA s’apprêtent à valider ce 18 janvier la suppression de milliers d’emplois chez PSA au travers des ruptures conventionnelles collectives (RCC) de Macron, intégrées à l'accord de compétitivité.

Crédits photo : SEBASTIEN BOZON / AFP

Ce 18 janvier 2018, l’information a été confirmé : le nouveau plan de suppression d’emplois chez PSA, incluant des ruptures conventionnelles collectives est en passe d’être signée ce vendredi par une série de syndicats, représentatif de 58% des voix aux dernières élections professionnelles. Concrètement, ce sont 1300 RCC et 900 départs en pré-retraite, soit un total de 2200 suppression de postes, qui sont en passe d’être validés ce vendredi 19 janvier, à l’occasion d’un comité central d’entreprise. Autant dire que le massacre de l’emploi est bien engagé.
 
Pour justifier ce coup de poignard dans le dos des travailleurs de PSA, les syndicats signataires ont grandement œuvré à publiciser et « dédramatiser » les ruptures conventionnelles collectives. Pour FO, il ne s’agit que d’une « tempête dans un verre d’eau ». Même son de cloche du côté de la CFDT, qui parle de « beaucoup de bruit pour rien ». En effet, ces syndicats s’appuient sur la promesse du groupe d’embaucher 1300 CDI et 2000 jeunes en alternance. Sauf que, selon les nouveaux textes de lois, rien n’oblige PSA à communiquer de chiffre en terme d’embauche, ni à préciser sur quel site et dans quel secteur. En d’autres termes, signer un tel accord n’est ni plus ni moins qu’un chèque en blanc donné à Tavares, le PDG du groupe, et ouvre la voie à la fermeture de sites de production qui sont en « décroissance pilotée », c’est à dire en fermeture planifiée, comme par exemple à Saint Ouen. En définitive, au niveau du secteur de la fabrication, l’effet de cette trahison, qui sera officialisée vendredi, sera irrémédiablement une hausse des embauches en contrats précaires (alors que, sur l’ensemble des usines PSA, ce sont déjà 8000 intérimaires qui sont embauchés dans ce secteur !), et ce alors que le groupe a enregistré 4,147 milliards d’euros de bénéfices entre 2014 et 2016 !
 
La signature d’un tel accord chez PSA, avec comme base la rupture conventionnelle collective, est un signal pour tous les grands groupes désireux de réaliser des plans de licenciements massifs sans motif... sauf celui de faire toujours plus de profit. En effet, il s’agit d’une brèche à exploiter pour l’ensemble du patronat, qui pourra à l’avenir s’appuyer sur le précèdent PSA pour généraliser les RCC.

Ce plan de licenciement est aussi une opération profondément politique. Tavares joue la carte du premier de cordée, en lançant un plan de licenciement « dernier cri », dans l’un des secteurs clés de l’industrie hexagonale : la métallurgie. C’est pourquoi les composantes de l’Union des industries et métiers de la métallurgie, plus grande fédération patronale du secteur, a les yeux rivés sur le plan en cours d’exécution à PSA, afin de généraliser sur l’ensemble d’un secteur déjà sinistré et soumis à une importante exploitation, des cadences infernales et une énorme souffrance au travail
 
En soi, il s’agit d’un boulevard de massacres des emplois qui s’ouvre pour le patronat. C’est bien pour cette raison que les résistances de toutes la classe ouvrière, contre les RCC et pour l’embauche en CDI de tous les précaires, est primordiale pour stopper l’offensive en cours, et qui ne peut que s’accentuer dans les semaines et mois à venir.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Marseille. Fliqués, les agents municipaux devront désormais pointer !

"Pour avoir des agents efficaces, il faut d'abord les écouter et les impliquer dans leur travail", note le président du groupe municipal PS Benoît Payan. La mairie de Jean-Claude Gaudin (LR), a une toute autre vision puisqu'elle a fait le choix de faire pointer les 12 000 agents de la ville, ainsi que ceux de la métropole et de la collecte... ou quand l’administration publique devient l’usine…

Crédits photos : Gérald Bloncourt

La mairie de Marseille a beau faire passer « officiellement » le système de pointeuse comme un banal dispositif de sécurité, personne n’est dupe. Même Jean-Claude Gondard, secrétaire général de la Ville se doit de l’admettre, l’utilisation obligatoire des cartes à piste magnétique pour les fonctionnaires municipaux (élus compris) "renseigne utilement sur la présence des agents dans les bâtiments et les bureaux". Autrement dit, la ville de Marseille se dote d’un dispositif de flicage, en bonne et due forme de ses agents. Sous couvert « d’objectif de sécurité », la ville de Marseille met la logique de « rentabilité » à l’ordre du jour. L’agent municipal n’est plus que considéré comme une ligne de chiffres (ses heures de travail) sur un tableau Excel. Pour l’humain, on repassera.

« Moi-même, à partir du moment où j’entre dans le parking, je suis tracé six fois jusqu’à mon bureau », admet le même Jean-Caude Gondard qui ne trouve rien à redire à ce big brother des temps modernes qui observera les moindres faits et gestes des agents de la ville. C’est déjà le cas pour entrer au sein de l’hôtel de ville, dans les locaux du service des sports et patrimoine à l’îlot Allar (15ème arrondissement), ou au pavillon Daviel. Si le terme de « pointage » est habilement esquivé du côté de la mairie, d’après Jean-Pierre Zanlucca, secrétaire FSU-territoriaux, « c’est en tout cas ce que ressentent les agents ». Il dénonce par ailleurs une « stigmatisation des personnels ».

Un flicage absurde soutenu par la CFDT

A terme, les badges seront distribués non seulement aux 12 000 agents de la ville, mais aussi à ceux de la Métropole. Les agents de la collecte, qui avaient pour habitude de quitter leur poste une fois le travail accompli (normal, on a envie de dire), devront aussi s’y coller. Autrement dit, quand bien même la collecte du jour A, est terminée, ils devront patienter dans les locaux, pour pointer à l’heure voulue. Qu’en sera-t-il si la collecte du jour B n’est pas finie, à l’heure initialement prévue ? Ils continueront certainement leurs jobs par pure conscience professionnelle comme ils l’ont toujours fait, n’ayant que faire du calcul entre le temps prétendument gagné le jour A et celui perdu le jour B. Vous l’aurez compris, pointer à des horaires strictes alors que l’amplitude horaire peut varier selon la journée de travail relève de l’absurde. D’autant que la capitale provençale l’admet elle-même, il y a une "spécificité des conditions de travail à Marseille", comme "l’insécurité urbaine", "la prise en charge de publics en difficulté", ou encore "la complexité et la diversité du milieu urbain marseillais".

Notons enfin que la CFDT se positionne une nouvelle fois - dans sa logique de collaboration de classe-, en faveur du principe des badgeuses.

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Selon une étude, les réformes de Macron bénéficient aux 5 % des ménages les plus riches

L’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) vient de publier une étude qui confirme que Macron est le président des riches : 42 % des gains liés à ses réformes bénéficient uniquement à 5 % des ménages les plus aisés.

L’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) a publié une étude ce lundi 15 janvier, qui analyse les réformes socio-fiscales adoptées par le gouvernement et leur impact prévu sur le pouvoir d’achat des Français pour les deux premières années du quinquennat de Macron.

« Les choix fiscaux du budget 2018 sont marqués par la réduction de la fiscalité du capital (réforme de l’ISF et mise en place du Prélèvement forfaitaire unique, PFU) et par la poursuite de la baisse de la fiscalité pour les entreprises entamée sous François Hollande (baisse de l’IS et hausse du taux de CICE). A contrario, hors fiscalité du capital, les autres prélèvements nets sur les ménages seront accrus, les mesures fiscales visant à redonner du pouvoir d’achat aux ménages (baisse de la taxe d’habitation et des cotisations sociales, crédit d’impôt sur les services à la personne...) ne suffisant pas à compenser l’effet négatif de la hausse de la fiscalité indirecte (tabac et écologie) et de la CSG » peut-on lire dans l’introduction.

Et les chiffres qui suivent sont sans appel. En 2018, l’ensemble des réformes votées bénéficieront en grande majorité à la couche la plus riche de la population : 5 % de la population la plus pauvre verra son niveau de vie baisser, avec une baisse de 60 euros en moins en moyenne. Dans le même temps, les 5 % les plus riches bénéficieront d’une augmentation de 1730 euros en moyenne.

Pour 2019, « les ménages les plus aisés devraient rester les premiers bénéficiaires des réformes entamées. À eux seuls, les 5 % de ménages les plus aisés, et au sein d’eux, nous l’avons vu, les 2 % les plus riches, capteraient 42 % des gains à attendre de la mise en place des mesures » explique le rapport.

Des inégalités qui se creusent, favorisées par la politique ultra-libérale de Macron, qui nous rappelle chaque fois un peu plus que son camp, c’est celui des patrons.

Crédit photo - Olivier Monge

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100 000 flacons de médicament anticancéreux périmés, falsifiés et vendus entre 2007 et 2011

D’après le journal suisse Le Matin, le laboratoire Alkopharma a vendu des flacons périmés de Thiotepa, un médicament qui permet de lutter contre les cancers de l’ovaire, de la vessie et du sein.

Cette affaire date de 2011, mais de nouvelles informations sont tombées. En effet, ce dimanche, le journal suisse Le Matin révèle que le laboratoire Alkopharma a modifié les dates de péremption de 98 820 flacons vendus en France pour un prix de 3 278 425 euros et de 2119 flacons en Suisse pour 207 573 francs. Ainsi plus de 100 000 flacons d’un médicament périmé, utilisé pour traiter des cancers, auraient été administrés à des patients suisses et français. La durée de vie de ce médicament est, théoriquement, de 18 mois mais à cause de la falsification des étiquettes, certains de ces médicaments ont été vendu sept ans plus tard.
D’après Le Matin, lorsque le médicament dépasse le délai de 18 mois, cela provoque une diminution de la concentration du principe actif, ce qui rend le médicament moins efficace. Ainsi, les analyses effectuées sur les flacons saisis dans les hôpitaux par les autorités de surveillance françaises et suisses indiquent alors que leur teneur en principe actif est inférieure aux normes en vigueur : 86 % alors que le minimum est de 95 %.

La cause de cette fraude est le fait que la société Alkopharma, en 2007, n’arrivait plus à écouler ces stocks et a donc décidé d’imprimer des étiquettes avec de fausses dates de péremptions, jouant avec la vie de centaines de personnes souffrant d’un cancer.

La difficulté à distinguer les conséquences de ce sous-dosage sur les patients est grande. A titre d’exemple, dans un hôpital de Berne où vingt-trois patients avaient été traités avec du Thiotepa périmé, trois sont morts. Pour le responsable du service d’oncologie, le docteur Martin Fey, il n’est pas possible d’établir une correlation claire entre ces décès et le traitement : « Personne ne peut dire que, si le dosage d’un agent avait été supérieur de 20%, le patient X aurait survécu », a-t-il déclaré au journal Le Matin.

En dépit du scandale provoqué par cette affaire, les quatre anciens responsables d’Alkopharma n’ont été condamnés qu’à des peines dérisoires en 2016 (quelques milliers de francs suisses). Mais le plus grave est bien le fait que le fonctionnement des secteurs de la santé et de l’industrie pharmaceutique privatisés reposent uniquement sur une logique de rentabilité, assujetissant nos vies à leurs profits. Les patients deviennent des clients, et leurs vies ne sont que des variables d’ajustements pour la courbe du chiffre d’affaires de ces entreprises.

Crédit photo : DR

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MACRON met fin à l'assurance chômage - Quelles conséquences pour les travailleurs ?

On ne peut pas reprocher à notre banquier de président de manquer de cohérence. 
Macron, en mettant fin au régime assurantiel socialisé de la protection contre le chômage, dont la cotisation est basée sur le salaire, sait très bien ce qu'il fait.
Il est dans la ligne droite de la politique pro-riches et anti-travailleurs qu'il a mise en œuvre jusqu'à maintenant : 

 

-Ratification d'accords internationaux calamiteux pour les travailleurs et l'environnement (CETA)

 

-Déconnexion du contrôle juridique de l'action de la police, via l'état d'urgence permanent

 

-Disparition de nombreux garde-fous contre les patrons voyous, avec la "loi travail XXL » : Disparition du comité hygiène, sécurité et conditions de travail, casse des droits liés au licenciement économique, facilitation des licenciements, exonération de l'obligation pour les patrons de respecter le droit du travail, dérogations pour permettre aux patrons d'imposer le "travailler plus pour gagner moins" en entreprise.

 

-Suppression des contrats aidés, alors qu'il aurait fallu les titulariser.

 

-Étrangler financièrement les collectivités locales, la sécurité sociale, les hôpitaux, déjà exsangues.

 

-Suppression du caractère automatique des critères de pénibilité pour raccourcir les carrières des travailleurs travaillant dans la chimie, le port de charges lourdes, les vibrations mécaniques, les postures pénibles.

 

-Hausse de la CSG, la taxe la plus injuste.

 

-Suppression de l'ISF, qui ne concernait que les riches.

 

-Sélection à l'entrée de l'université, ce qui revient à fermer les portes des facs à de nombreux jeunes issus des milieux populaires.

 

-Stigmatisation des manifestants, des SDF, des demandeurs d'asiles.

 

-Stigmatisation des salariés privés d'emploi, via la sempiternelle "chasse aux fraudeurs", alors même que la fraude sociale est dérisoire au regard de la fraude fiscale des riches, et que ce sont bien les actionnaires et les banquiers qui sont responsables de la crise sociale actuelle [...]

 

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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C'est hier qu'avait lieu au siège de la CGT à Montreuil un débat à propos de  l'institutionnalisation du syndicalisme de quoi parle -t- on ? ".

Animé par Sophie BEROUD politiste de l'université de Lyon 2 et Gilbert GARREL ex secrétaire général de la fédération CGT des cheminots et à présent président de l'Institut d'Histoire sociale de la CGT.

Dans l'introduction au débat il s'agissait de faire état des travaux d'un colloque antérieur à Lyon sur le sujet réparti en 5 séances.

Au travers d'une relation historique,

de la diversité des positionnements syndicaux (périodisation de Stéphane SIROT de 1884 à 1945, multiplication de lieux institutionnels après 1945 avec les comités d'entreprise, la mise en place de la Sécurité sociale ...),

de l'évolution de la CGT après 1995 faisant référence à l'appréciation de Maryse DUMAS (éviter à la fois le risque d'intégration ET le risque de marginalisation),

du rôle chez les fonctionnaires de structures comme les Commission Administratives Paritaires (CAP), de l'expérience dans la métallurgie de l'usage de la loi de 1950 (comité de gestion des entreprises et expérience toulousaine)

comme à l'échelle internationale de l'expérience au sein de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) .

On pourrait résumer la conclusion des animateurs de la réunion aux point suivants :

les processus d'institutionnalisation des syndicats sont complexes et ambivalents et l'institutionnalisation peut être un élément constitutif du progrès social.

Le débat avec la salle allait faire apparaître des positions beaucoup plus tranchées,.

Notre camarade Roger Silvain faisant état de sa propre expérience comme administrateur à la Régie Renault et concluant que pour l'essentiel dans le cadre du capitalisme ça ne sert à pratiquement rien de siéger dans les conseils.

Il insiste : aucun acquis ne peut être durable dans le régime capitaliste repris en cela par plusieurs intervenants!

REMARQUES :

A plusieurs reprises dans la discussion il a été question de la période 1945-46 et de la mise en place des institutions de la sécurité sociale et de la participation plus que positive des travailleurs et de la CGT à ces instances.

MAIS précisément la question de la participation syndicale aux institutions de la gestion sociale est étroitement dépendante du contexte et du rapport de forces :

En 1945, au sortir de la résistance la CGT est forte de 5 millions d'adhérents et le Parti communiste frise les 30%, tandis que le patronat et la bourgeoisie sont considérablement affaiblis par leur attitude sous l'occupation. Les réformes et notamment celle de la sécurité sociale ont un contenu révolutionnaire (voir Bernard FRIOT) en soustrayant au marché les sommes considérables de la protection sociale et en confiant aux travailleurs et à leurs représentants  la gestion des caisses.

Et donc dans ce cas il ne s'agit pas de paritarisme : au départ les syndicats, seuls (sans le patronat), désignent les membres des conseils d'administration. C'est cela qui ne sera jamais accepté par la classe dominante et par de Gaulle et les ordonnances de 1967 outre la séparation des risques instaurent un mode de gestion paritaire entre représentants des assurés et des employeurs.

Et tout sera fait pour que dans le cadre de ce paritarisme l'influence de la CGT soit de plus en plus minorée en jouant en particulier sur les divisions syndicales (pendant longtemps rôle de FO puis de la CFDT).

Autrement dit la classe dominante, les représentants de l'oligarchie n'admettent la participation des syndicats et des travailleurs aux instances de gestion qu'à condition que ne soit pas menacée leur hégémonie sur la conduite de l'économie et de l'état, que la loi du profit ne soit pas remise en cause et que ne soit pas contesté leur monopole de décision sur les questions stratégiques et les choix décisifs : dans l'entreprise comme dans les structures globales de gestion.

Bien sûr, la question n'est pas de déserter toutes les instances dites mensongèrement de "dialogue social", à condition de ne pas cultiver d'illusion chez les travailleurs, d'utiliser ces instances comme lieu d'information et de tribune, voire de concertation intersyndicale.

Sans jamais perdre de vue que comme le souligne Stéphane SIROT " la République a toujours voulu faire des syndicats une béquille de l'état " ... et de la politique de ses grands commis et que la double besogne d'un mouvement syndical digne de ce nom consiste aussi à se battre pour le renversement du capitalisme et de ses rapports d'exploitation et d'aliénation.

Ce qui sépare ceux qui acceptent le cadre dessiné, structuré, défendu, justifié par les classes dominantes et ses chiens de garde, qui acceptent la domination de classe et cantonnent l'intervention des travailleurs à l'adaptation aux exigences du capital sous couvert de modernisation et ceux qui refusent cette soumission est plus que jamais actuel.

Que dire par exemple du rôle d'une CFDT aussi fortement partisane de la "concertation" et du "dialogue" avec le MEDEF et avec l'état et acceptant toutes les contre-réformes en échange des miettes concédées par un soit-disant donnant-donnant qui laisse sur le carreau tous les conquis issus de luttes séculaires?

Le réformisme syndical de l'acceptation de l'Union sacrée en 1914 à la participation active à toutes les scissions pour affaiblir et isoler le courant révolutionnaire ayant toujours accompagné toutes les régressions sociales!

A l'heure de la crise systémique du capitalisme et de la contre-révolution macronienne l'heure est plus que jamais à la défense des conquis de la Libération ET à la construction d'une alternative politique durable qui place les travailleurs aux commandes de la société à l'envers des mirages d'un partenariat raisonnable avec les bénéficiaires du système existant!

VOIR également l'article sur le site du Front Syndical de Classe :

http://www.frontsyndical-classe.org/-1

PAR FSC

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http://extremecentre.org/wp-content/uploads/2017/03/voltaire-politique.jpg
 
Dans la vie, il existe deux types de voleurs :

1. Le voleur ordinaire :
c’est celui qui vous vole votre argent, votre portefeuille,
votre montre, votre téléphone, etc.

2-Le voleur politique :
c’est celui qui vous vole votre avenir, vos rêves, votre savoir, votre salaire,
votre éducation, votre santé, votre force, votre sourire, etc.

Une grande différence entre ces deux types de voleurs,
*c'est que le voleur ordinaire vous choisit pour vous voler votre bien,
*tandis que le voleur politique, c’est vous qui le choisissez pour qu’il vous vole.

Et l’autre grande différence, qui n’est pas des moindres,
*c'est que le voleur ordinaire est traqué par la police,
*tandis que le voleur politique est le plus souvent protégé par un convoi de police.

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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