SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
La politique de Macron : la plus terrible attaque contre nos salaires de toute notre histoire [Par Gérard Filoche]

Par Gérard Filoche

En plus des ordonnances pour la casse d'un siècle de droit du travail, Macron, confirmant sa majorité, prépare la plus terrible attaque contre nos salaires de toute l'histoire de notre pays.

 

Du jamais vu.

 

Il va supprimer le salaire brut.

 

Ce n'est pas une politique "du centre" c'est une politique à la Margaret Thatcher qui menace.

 

Les grands médias des 9 milliardaires font mine de nier ou déforment la réalité : comme si seul comptait le salaire net en bas de la feuille de paie.

 

Mais non, c'est le salaire brut qui compte !

 

Réexpliquons-le à nos concitoyens car le pouvoir cherche à supprimer les feuilles de paie papier et à les "simplifier" pour ne pas qu'on voit la manœuvre.

 

Le salaire net c'est pour payer la force de travail.

Le salaire brut c'est pour payer la reproduction de la force de travail.

Le salaire net on vit avec au mois le mois

Le salaire brut on vit avec tout au long de la vie.

Le salaire net vous permet de consommer et de vivre quotidiennement.

Le salaire brut vous permet de faire face à tous les aléas de la vie, quand vous avez besoin de logement, quand vous êtes en charge de famille, quand vous êtes malades, quand vous avez un accident du travail ou une maladie professionnelle, quand vous êtes au chômage, et quand vous êtes en retraite.

 

Les cotisations ne sont pas des impôts, elles sont obligatoirement pré-affectées à ce pourquoi elles sont collectées, elles ne vont pas aux caisses publiques, car les différentes caisses de Sécurité sociale sont de droit privé (et devraient être gérées par les cotisants, les représentants des salariés normalement élus comme cela l'était à l'origine de la "Sécu". Allez revoir le film "La sociale" de Gilles Perret).

 

Le salaire brut ce n'est pas une "charge" comme ils le disent, c'est un bonheur.

 

C'est une partie du salaire mutualisée et redistribuée à chacun selon ses besoins, c'est ce qu'il y a de plus beau dans notre pays.

 

Le salaire brut vous est redonné en "temps différé" quand vous êtes malades, en "temps indirect" pour le logement, mais aussi en "temps réel" quand vous êtes en retraite (car dans ce cas il va en direct, de ceux qui travaillent à ceux qui sont en retraite, la retraite par répartition n'est pas une épargne !).

 

C'est le capital, l'actionnaire, l'employeur qui paient votre protection sociale, le salaire brut, chaque mois, en même temps que votre salaire.

 

Macron a déjà supprimé les cotisations familiales, il a baissé les cotisations parfois jusqu'à 1,6 ou 1,9 fois le smic. Là, il supprime et remplace tout par l'impôt.

 

C'est nous, par nos impôts, qui paieront dorénavant à la place de notre patron. Un hold-up de 470 milliards contre nous ! Un cadeau géant de 470 milliards pour le Medef.

 

Pour tenter de masquer ça, ils vont augmenter de quelques euros votre salaire net mais baisser de centaines d'euros votre salaire brut.

 

Ils baissent le haut de la feuille de paie en faisant croire qu'ils augmentent le bas de celle-ci. C'est un coup de bonneteau.

 

Et c'est pourquoi Macron diffère le prélèvement de l'impôt à la source initialement prévu fin janvier 2018, purement pour manipuler, cacher cette énorme arnaque.

 

SOURCE:

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La CGT a décliné l'invitation du Premier ministre à la réunion conclusive sur l'apprentissage prévue vendredi 9 février, le même jour que la négociation interprofessionnelle en cours.

Cette opération de communication gouvernementale percute, en effet, de plein fouet la liberté de négocier puisque le Premier ministre compte, par une conférence de presse, rendre des arbitrages alors que l'avenir de l'apprentissage est à l'ordre du jour de la négociation.

Le texte patronal a d'ailleurs été retoqué par les organisations syndicales qui ont demandé au patronat de revoir sa copie.

Si le gouvernement voulait faire pression pour appuyer les régressions patronales il ne s'y prendrait pas autrement !

La CGT est une organisation syndicale responsable et ne veut pas servir d'alibi pour que le gouvernement s'appuie sur un consensus qui n'existe pas à l'issue de la concertation apprentissage menée par Sylvie Brunet sous l'égide de France Stratégie.

Au contraire, la CGT fidèle à sa démarche d'aller chercher en négociation des conquêtes sociales, va s'assoir à la table de négociation vendredi 9 février 2018 pour faire gagner les jeunes, les travailleurs et les privés d'emploi.

Elle portera le renforcement du droit à congé rémunéré de reconversion et d'évolution professionnelle qu'est le CIF, l'amélioration de l'accès de toutes et tous à une formation continue qualifiante et la garantie d'un renforcement de la formation initiale professionnelle scolaire, universitaire et par apprentissage.

Montreuil, le 8 février 2018

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SOURCE : le site de la CFDT 

Première réaction d'Yvan Ricordeau, secrétaire national de la CFDT, à la sortie de Matignon

 

   

« La moitié des mesures annoncées visent à améliorer le statut de l’apprenti » se réjouit la CFDT qui a poussé dans ce sens tout au long de la concertation qui s’est achevée le 30 janvier. Si la revalorisation des grilles de rémunération - augmentation de 30 euros nets pour les jeunes apprentis de 16 à 20 ans, rémunération au moins égale au Smic pour les jeunes de plus de 26 ans - et l’aide de 500 euros aux apprentis de plus de 18 ans pour passer le permis de conduire sont des mesures satisfaisantes, « il sera indispensable de les compléter par un pack d’aides au logement, au transport et à l’achat de matériel », précise la CFDT. Autre nouveauté, l’embauche des apprentis pourra se faire tout au long de l’année scolaire et l’apprentissage sera ouvert aux jeunes jusqu’à 30 ans.

PAR FSC

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Une illustration de l'affrontement de classe au plan international et de l'intervention de l'état impérialiste en chef dans le champ syndical visant à entraver l'influence grandissante du syndicalisme international de classe incarné par la FSM et son secrétaire général Georges Mavrikos.

Les ressorts de la guerre froide ne sont pas derrière nous!

Un cuisant démenti au récent dénigrement de la FSM de la part de l'ex dirigeant de la fédération CFDT des finances Jean-Marie Pernot inquiet de l'attrait de la FSM en particulier au sein de la CGT : La FSM existe, elle progresse, elle attire et elle inquiète fortement tous les tenants d'un syndicalisme d'accompagnement du capitalisme et des guerres d'agression occidentales semeuses de chaos!

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En tant que Fédération Syndicale Mondiale, nous dénonçons le gouvernement des États-Unis qui a refusé de délivrer un visa d’entrée aux États-Unis au Secrétaire Général de la FSM, George Mavrikos.

Le Secrétaire Général de la FSM a prévu une visite aux États-Unis en mars 2018 pour assister à un événement des Nations Unies à New York, où il est représentant permanent de la FSM, et pour participer en tant que orateur principal à la réunion annuelle des Organisations Syndicales membres et amis de la FSM qui se déroulera le même mois à Los Angeles, États-Unis.

Nous avons suivi la procédure de l’ESTA mais malheureusement la réponse persistante des autorités étatiques compétentes des États-Unis était négative.

Cette position du Département d’Etat américain est antidémocratique et vise à empêcher l’action syndicale libre et le renforcement du mouvement syndical militant des travailleurs aux Etats-Unis. En même temps, c’est une discrimination intentionnelle contre la FSM et contre son droit à remplir son rôle au sein des Nations Unies, un rôle qu’elle a depuis 1945. Les gouvernements des États-Unis n’aiment pas la ferme ligne anti-impérialiste, antimonopoliste de la FSM et ils croient que, par des interdictions antidémocratiques, ils mettront un terme à notre action internationaliste en faveur des peuples luttant pour décider par eux-mêmes, de manière libre et démocratique, de leur présent et de leur avenir. Mais ils n’y parviendront jamais, peu importe combien de discriminations anti-démocratiques et racistes ils font contre le mouvement syndical international.

Nous avons également adressé à l’ambassade des États-Unis à Athènes sans recevoir une réponse positive.

Le Ministre des Affaires Étrangères de Grèce a également été informé, mais le gouvernement de coalition de SYRIZA et d’ANEL de l’extrême droite, ni veut ni peut assurer le droit de libre circulation des citoyens de la Grèce aux États-Unis.

En même temps, des Organisations Syndicales aux États-Unis ont envoyé une lettre de protestation au Secrétaire d’État américain, M. Tillerson, mais jusqu’à présent aucune solution n’a été trouvée.

La réponse des autorités compétentes des États-Unis à toutes ces actions légales auxquelles nous avons procédé pour la délivrance de visa, était que nous devions solliciter d’être exonérés du « Terrorist Travel System ».

Ces actions sont provocatrices et inacceptables. La FSM est une organisation syndicale internationale massive de classe, avec 92 millions de membres dans 126 pays du monde. Depuis sa fondation, en octobre 1945 jusqu’à aujourd’hui, son histoire est publique et bien connue. Il n’a jamais été servile envers les impérialistes ou les multinationales. Maintenant elle ne vendra pas non plus son histoire.

En même temps, l’interdiction d’entrée du Secrétaire Général de la FSM aux États-Unis soulève une autre question. Comment les organisations internationales peuvent-elles opérer aux États-Unis, puisque leur gouvernement établit de façon arbitraire des règles antidémocratiques et des restrictions arbitraires en matière de délivrance de visas? Nous attendons avec intérêt la position des services compétents des Nations Unies sur ce sujet, puisque les Etats-Unis interdisent l’entrée du représentant légal de la FSM dans le pays où se trouve le Siège des Nations Unies.

Sur la base de cette situation, nous demandons qu’un visa légal soit accordé au Secrétaire Général de la FSM et que toutes ces discriminations contre les cadres de la FSM s’arrêtent.

Nous assurons les travailleurs des États-Unis que, quelles que soient les difficultés et les obstacles, la FSM sera à leurs côtés dans leurs justes luttes. L’internationalisme et la solidarité sont les armes invincibles des travailleurs et des peuples.

LE SECRÉTARIAT

PAR FSC

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Unilever a annoncé vendredi que la société allemande de produits alimentaires Dr. Oetker avait soumis une offre contraignante d'un montant non précisé sur sa marque de desserts Alsa, intégrant l'unité de production en France.

Le groupe anglo-néerlandais, qui avait acheté Alsa en 2000, s'emploie à rationnaliser sa structure sous la pression d'actionnaires qui le pressent de créer de plus de valeur.

Depuis l'échec de l'OPA de Kraft-Heinz en 2017, Unilever s'est employé à racheter des actions, s'est fixé un objectif de marge et a passé un accord pour réduire la voilure dans la margarine et les produits à tartiner.

Le groupe veut enfin mettre un terme à sa structure duale. (Radhika Rukmangadhan et Rahub B Wilfrid Exbrayat pour le service français)

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Ce jeudi, les habitants du Bassin minier peuvent faire tourner les machines à laver à plein régime : l'électricité va leur être facturée au prix de la nuit, suite à une action de la CGT dans le cadre d'une journée nationale chez Enedis.

Un piquet de grève a lieu à la centrale électrique de Lucy par la CGT après que l'électricité est passée en heures creuses toute la journée. Photo Maéva PINEL-PLUYAUT

Ce jeudi 8 février, les foyers du Bassin minier peuvent faire tourner leurs machines à laver et autres lave-vaisselles à plein tube : l'électricité leur sera facturée au tarif heures creuses (comme la nuit). Ce n'est pas dû à un dysfonctionnement du fournisseur d'électricité mais à une action des militants de la CGT.

Dans le cadre d'une journée nationale de mobilisation, la CGT Enédis va décidé de basculer 35 000 foyers du Bassin minier en heures creuses jusqu'à ce soir, en agissant sur les postes de Lucy et de Michelin. Une manière pour eux d'affirmer leurs revendications pour la défense de leur statut et pour des revalorisations salariales. Le perte à gagner d'Enedis se chiffrerait en millions d'euros

Une conférence de presse ce jeudi matin

Les militants CGT ont tenu une conférence de presse ce jeudi à 11 heures au cours de laquelle ils ont présenté leurs actions et leurs revendications.
Le passage en heures creuses a été fait à l'échelle nationale. Cette action a lieu pendant une nouvelle commission paritaire a lieu actuellement à Paris. Des négociations avec le patronat ont début fin d'année 2017.
Par les revendications, les syndicats souhaitent une réévaluation de leurs salaires. Les représentants de CGT Mines énergies de Saône-et-Loire se "battent aussi pour le maintien des dix postes de la centrale électrique de Lucy que la société UNIPER", explique Laurence Casasreales, secrétaire générale du syndicat CGT Mines Energies de Saône-et-Loire

Une chose est sûre : pour les habitants du Bassin minier, l'électricité coûte moins cher aujourd'hui et cette forme de mobilisation sera sans doute plus appréciée de la population qu'une coupure de courant !

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Deux constats d'huissier et une plainte déposée.

L'entreprise UNIPER, qui dirige la centrale électrique, a fait appel à un huissier pour constater l'effraction des représentants syndicaux. Un représentant de la direction de Enedis est venue sur avec un autre huissier afin de constater la fermeture des accès aux installations. Une plainte contre X pour être rentré dans les installations a été déposée.

PAR lejsl.com

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295 milliards débloqués pour renforcer l’arsenal militaire français

Ce jeudi 8 février, l'annonce est tombée. Pour les sept prochaines années, les investissements militaires vont être conséquents : 295 milliards sont en effet prévus, dont 110 pour les industriels et 25 à 37 pour l'arsenal nucléaire.

Crédits photo : Reuters

23%. C’est l’augmentation des dotations pour l’armée qui ont été annoncées pour la période 2019/2023. Un budget conséquent donc, qui doit permettre la modernisation des matériels de l’armée de terre. Bien évidemment ce sont de juteux contrats en perspective pour les grands industriels de l’armement français. Il est prévu de créer 6000 postes, de commander quatre nouveaux pétroliers pour la Marine ou bien encore 8 avions légers, ainsi qu’une modernisation de la flotte, pour l’armée de l’air. Un investissement qui va renforcer l’arsenal militaire de l’armée française, impliquée dans des conflits aux quatre coins du globe, et qui veille à la défense des intérêts économiques français, notamment en Afrique.

En ce qui concerne le nucléaire, les chiffres varient. Entre 25 et 37 milliards lui seront consacrés, afin de renouveler l’arsenal et surtout l’amplifier, emboîtant ainsi le pas à Donald Trump outre-Atlantique qui a décidé de relancer la course à l’armement nucléaire il y a quelques mois.

Si 198 milliards sont prévus pour la période 2019-2023, la somme totale d’investissement pour l’armée atteindra la somme de 295 milliards sur la période 2019/2025.

Cet investissement correspondra à 2% du PIB alors que la part du PIB investie dans le budget de l’armée était jusqu’à présent de 1,7%. Des mesures qui visent à calmer les voix dissonantes au sein de l’armée qui critiquaient jusqu’à présent les positions trop fébriles de Macron vis à vis de la défense du territoire.

D’ailleurs, la question de la lutte anti-terroriste est bien évidemment mise en avant pour justifier de tels investissements. « Les victimes des attentats de 2015 et de 2016 ne seront pas mortes pour rien » affirme ainsi un responsable militaire dans les colonnes du Monde. Une déclaration qui en dit long sur l’état d’esprit qui anime les hautes sphères de l’armée, et qui est, chiffres à l’appui, partagé par le gouvernement. Pour lutter contre le terrorisme, la solution serait donc de renforcer l’arsenal militaire afin de multiplier les interventions armées dans les conflits qui secouent le globe, notamment au Proche et Moyen-Orient. Une hérésie lorsque l’on sait que le développement des groupuscules et organisations terroristes est directement lié à l’interventionnisme des puissances impérialistes, semant la mort et la misère.

PAR REVOLUTION PERMANENTE

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Anicet Le Pors, a été, sous le gouvernement Mauroy, ministre délégué auprès du Premier ministre (1981-1983) puis secrétaire d’État (1983-1984) chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives.

Anicet Le Pors, a été, sous le gouvernement Mauroy, ministre délégué auprès du Premier ministre (1981-1983) puis secrétaire d’État (1983-1984) chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives.

Anicet Le Pors a été, sous le gouvernement Mauroy, ministre délégué auprès du Premier ministre (1981-1983) puis secrétaire d’État (1983-1984) chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives. Cet économiste de formation, qui n’a jamais été un homme d’appareil, reste un électron libre de la politique française. Il continue de s’exprimer assidûment sur son blog et de sillonner la France pour évoquer les sujets qui lui sont chers : la fonction publique et le droit d’asile.

 

Propos recueillis par Ella Micheletti et Pierre-Henri Paulet.

 

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Voix de l’Hexagone : Les EHPAD étaient en grève mardi pour protester notamment contre le manque de personnel et l’alignement progressif des dotations du public sur le privé. Les hôpitaux sont à bout de souffle et manquent de moyens. Du côté des services pénitentiaires, les gardiens de prison dénoncent leurs conditions de travail. La gestion de la SNCF fait quant à elle l’objet de vives critiques depuis quelques semaines. Assiste-t-on à une crise paroxystique des services publics ?

 

Anicet Le Pors Ce n’est pas une crise objective, c’est comme ça parce que des puissants le veulent. Ce n’est pas une fatalité. Laurent Berger qui était mardi matin sur France inter a dit des choses banales mais justes : « Il y a un budget de l’État français, où va l’argent ? » S’il ne veut pas le mettre dans les EHPAD, s’il ne veut pas le mettre dans les prisons, bien évidemment ça crée une crise. C’est une question de volonté politique, c’est incontestable. On peut arguer de la dette, il n’en reste pas moins que la France consacre un effort important au service public, en comparaison d’autres pays. Lors de la crise de 2008, les journalistes ont parlé « d’amortisseur social », s’agissant du service public en raison de sa dimension (sa masse salariale, l’emploi garanti, la protection sociale, les retraites). C’est effectivement un amortisseur social. Il y a à la fois en France un effort qui résulte de l’histoire, d’une tradition, de services publics importants, d’un appareil d’État important, d’une vie locale importante et de socialisation des services hospitaliers grâce à l’Église qui, jusqu’à la moitié du XIXe siècle, avait la main sur ces services-là comme c’est toujours le cas en Allemagne. L’Église y a créé des associations avec lesquelles l’État passe contrat : il n’y a donc pas de prélèvements obligatoires correspondant à cet effort des associations, qui trouvent leurs ressources directement… C’est pour cela que le taux de prélèvements allemand est bien plus bas qu’en France.

 

[…]

 

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« La crise du SERVICE PUBLIC n’est pas une fatalité, mais une question de volonté politique » – UN ENTRETIEN avec Anicet LE PORS
PAR EL DIABLO

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L'Humanité du 6 février 2018

source : Facebook

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Face au refus de tout dialogue chez Amazon, les syndicats européens coordonnent leurs actions

par

Luttes sociales

Chez Amazon, le « dialogue social » a du plomb dans l’aile, et n’a même jamais décollé. En Allemagne comme en France, les syndicats luttent bec et ongle pour obtenir l’application de la convention collective, des revalorisations salariales ou la préservation de la santé au travail. Ils se heurtent systématiquement à une fin de non recevoir de la direction. Le conflit se durcit, et les grèves se multiplient. Tout en cherchant à consolider leur implantation sur le terrain, les syndicats commencent à coordonner des actions entre les différents pays.

Amazon vient d’annoncer avoir conclu un accord à l’amiable avec l’administration de Bercy, alors qu’elle était sous le coup d’une procédure de redressement fiscal dépassant les 200 millions d’euros. Le géant du commerce en ligne a également été sanctionnée au niveau européen pour ses pratiques d’optimisation fiscale via son siège régional installé au Luxembourg. Une certaine propension à fuir l’impôt et sa contribution à l’intérêt général n’est pas la seule marque de fabrique d’Amazon. En matière de « dialogue social », la multinationale dirigée par l’ultra-libéral Jeff Bezos semble avoir aussi bien des progrès à réaliser. Mais en Allemagne, en France et ailleurs en Europe, syndicalistes et salariés ne se laissent pas impressionner.

« Le conflit social le plus triste d’Allemagne » : voici comment le quotidien de gauche allemand la Taz qualifie fin décembre la mobilisation des travailleurs d’Amazon qui dure maintenant depuis cinq ans outre-Rhin ! La multinationale y emploie au moins 12 000 personnes, soit deux fois plus qu’en France. Un chiffre qui peut doubler au moment des pics de commandes, comme lors de Noël [1]. Amazon vient d’ouvrir un neuvième site en Allemagne. Six autres sont en construction.

En Allemagne, bras de fer autour de la convention collective

« Il y a des grèves depuis 2013 », précise Thomas Voss, coordinateur de la lutte des salariés d’Amazon Allemagne au sein de la puissante fédération syndicale des services Verdi. Depuis cinq ans, le syndicat demande à Amazon une chose pourtant simple : reconnaître que son activité relève de la convention collective du commerce de détail et de la vente à distance, et par conséquent d’en respecter les règles. En Allemagne, les entreprises ne sont pas de facto soumises aux conventions collectives, sauf décision du ministère du Travail qui peut déclarer telle ou telle convention collective valable pour toute une branche, sans exception. Si tel n’est pas le cas, c’est aux entreprises d’accepter de s’y plier.

Ce qu’Amazon refuse catégoriquement. Une reconnaissance de la convention collective signifierait des hausses de salaires immédiates. « Amazon tire les salaires vers le bas dans la branche », observe le syndicat Verdi. Depuis cinq ans, malgré des grèves répétées, l’entreprise ne semble pas avoir la moindre intention de céder. Plutôt que d’entamer des discussions avec ses salariés, Amazon vient de déposer aux États-Unis des brevets destinés à développer un bracelet électronique qui traquerait le moindre mouvement de ses travailleurs [2] au sein de ses gigantesques entrepôts.

« Au début, nous misions avant tout sur l’effet des grèves sur l’opinion publique. Nous les organisions au moment des fêtes de Noël, sur le plus de sites possibles. Mais Amazon embauchait des intérimaires, et affirmait que les grèves n’avaient aucun effet, explique Thomas Voss. Entretemps, nous avons changé de stratégie. Les grèves sont dorénavant décidées directement sur place, sur les différents sites. Les responsables syndicaux locaux regardent quels jours les absences pour congés ou maladies sont le plus nombreuses, et organisent une grève à ce moment. Parfois, ils viennent informer les travailleurs à leur poste de travail, et les salariés se déclarent en grève à ce moment là, sans préavis. Nous testons aussi les grèves de deux heures. Amazon prétend que cela n’a pas d’effet. C’est faux : cela met l’organisation du travail sens dessus dessous. » Pour autant, l’entreprise n’a toujours pas accepté d’ouvrir des négociations sur la convention collective.

En France, un préavis de grève en cours depuis plus d’un an

En Allemagne, plus d’un tiers des salariés d’Amazon sont syndiqués, selon Verdi. En France, c’est beaucoup moins. « Il est difficile de s’organiser », admet Alain Jeault, délégué de la CGT à Chalon-sur Saône. Le géant de commerce en ligne exploite cinq plateformes dans l’hexagone, et y emploie 6000 salariés. En France aussi, négocier avec la direction est une gageure : « Les négociations sur les salaires de 2016 n’ont pas abouti. Un échec complet. Pour celles de 2017, c’est pareil », rappelle le délégué syndical. Résultat : « Depuis un an et demi, nous sommes sous le coup d’un préavis de grève à durée indéterminée. » Ce qui permet d’organiser des grèves locales au coup par coup. Comme à Chalon-sur-Saône, « lorsqu’il a été décidé, pour des équipes travaillant en journée, de passer aux trois huit », le matin, l’après-midi ou la nuit.

Comme en Allemagne, la raison principale du conflit est l’application de la convention collective, dont relève l’entreprise, celle du commerce de détail non alimentaire. En France, les conventions collectives – lorsqu’elles sont dites « étendues » – s’imposent à toutes les entreprises du secteur. Pourtant, Amazon peine à l’appliquer réellement lorsqu’il s’agit des salaires, selon les syndicats.

« Nous menons des procédures aux Prud’hommes depuis plus de six mois, pour une vingtaine de salariés, afin qu’Amazon fasse réellement appliquer la convention collective, rapporte l’avocat des salariés concernés, Lionel Thomasson. En terme de rémunération, la convention collective classe, par exemple, un cariste au même niveau qu’un technicien. Or, Amazon les paie différemment. » La CFDT est elle-aussi en conflit avec la direction sur ce sujet. En novembre, le syndicat a posé une question à la Commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation de la convention collective de la branche. En cause toujours : la rémunération des salariés.

« Les salaires sont plus élevés sur les sites où il y a le plus de grèves »

« Dès lors que le salarié excède 24 mois de présence dans l’entreprise, les différences de salaires (...) ne sont corrélées qu’à des conditions d’ancienneté, et non de compétences », écrit la CFDT dans son courrier. Ce qui peut sembler un détail a un effet direct sur les fiches de paie et sur les perspectives d’évolution. La réponse, apportée le 20 décembre 2017, est claire : la commission paritaire, où siègent patronat et syndicats, considère que « la société Amazon ne respecte en aucun cas les dispositions légales et conventionnelles en vigueur, dès lors que l’ensemble des employés et ouvriers est indistinctement réuni au sein d’un seul et même niveau, ce qui prive ces derniers de perspectives d’évolution, pourtant garanties par la convention collective. » Et de conclure : « La société Amazon ne respecte ni la lettre, ni l’esprit des dispositions de la convention collective. » L’entreprise a-t-elle obtempérée ? « Chez Amazon, ils font la sourde oreille », constate l’avocat Lionel Thomasson. Mais ailleurs en Europe, le rapport de force commence à payer.

Un salarié qui intègre Amazon en France est payé dix euros bruts de l’heure, soit très légèrement plus que le Smic horaire, fixé à 9,88 euros bruts. En Allemagne, « les salaires varient de 10,5 à 12 euros bruts de l’heure, selon les sites, signale Thomas Voss. Depuis cinq ans et le début des grèves, il y a des augmentations tous les ans. Ce n’était pas le cas avant. Et les salaires sont plus élevés sur les sites où il y a le plus de grèves, se réjouit-il. Verdi voit donc, en fin de compte, des effets positifs de la confrontation en cours depuis 2013. Et ne veut pas lâcher.

En Pologne, des salariés payés moins de cinq euros de l’heure

Le syndicat allemand a même ajouté une nouvelle revendication à la reconnaissance de la convention collective. « Nous voulons un accord d’entreprise spécial concernant la santé des travailleurs, précise Thomas Voss. Entre les cadences et le port de charges, le travail dans un dépôt logistique d’Amazon est physiquement exténuant [3]. « Le taux de maladie est trois fois supérieur chez Amazon par rapport au reste de l’économie allemande. Mais sur ce sujet également, Amazon refuse de discuter. »

Pour le responsable syndical, « il s’agit d’une lutte de principe : il faut qu’Amazon accepte enfin de négocier avec les représentants du personnel. Je pense qu’à la fin, la direction ne pourra pas faire autrement que de s’asseoir à la table des négociations. Surtout si nous continuons à faire pression en Allemagne et ailleurs en Europe. »

Amazon construit de nouveau sites un peu partout sur le continent, y compris dans des pays où les salaires sont bien moins élevés qu’en Allemagne ou en France. En Pologne, Amazon compte cinq sites logistiques et y emploie 10 000 personnes, sans compter les intérimaires. « Le salaire moyen dans les sites polonais d’Amazon varie de 3,86 à 4,34 euros de l’heure, rapporte Grzegorz Cisoń, délégué du syndicat polonais Solidarność. Amazon n’est pas disposé à négocier sur les salaire, et agit conter la loi polonaise », ajoute-t-il.

Ébauche d’une coordination européenne des syndicats d’Amazon

Les salariés d’Amazon à travers toute l’Europe se coordonnent face à la multinationale. Les représentants syndicaux en Allemagne, en France, en Grande Bretagne, en Pologne, en Italie, aux USA, en République tchèque, se réunissent plusieurs fois par an. En novembre, une grève commune a même été organisée en Allemagne et en Italie lors du Black Friday, journée de soldes hyper-agressives importée des États-Unis. C’était la première grève des salariés italiens d’Amazon. En mars, c’est justement à Rome que leurs représentants de toute l’Europe se retrouveront pour coordonner leurs actions.

Une récente nouvelle peut donner de l’espoir aux syndicats européens en lutte face à l’inflexible direction d’Amazon. Une autre entreprise connue pour sa fermeture à tout dialogue a finalement cédé : fin janvier, la compagnie aérienne low cost Ryanair, qui fait travailler une partie de ses pilotes sous statut d’indépendant (voir notre article), a enfin reconnu un syndicat de pilotes comme une instance représentative [4]. Instance avec laquelle la direction va, au moins, commencer à discuter.

Rachel Knaebel

Photo : CC Laurence Vagner

PAR bastamag.net

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Agnès Buzyn est celle qu'Emmanuel Macron a nommé au ministère de la Santé. En même temps, le même Macron veut supprimer 120 000 postes dans la fonction publique. Où ça? Dans les hôpitaux, à la DGCCRF qui permet à Lactalis de passer à travers les mailles de la santé publique ou bien dans les EHPAD où l'on cache les vieux qu'on ne saurait voir?

La grogne a été majoritaire ce 30 janvier dans les EHPAD parmi le personnel mais également chez les familles des pensionnaires qui trouvent l'addition salée chaque mois. Et bien madame Buzyn, dans son extrême bonté, accorde 50 millions d'euros: une goutte dans un océan de conditions de travail infâmes et de peu de respect envers les personnes âgées dépendantes! Parce que si vous ne le saviez pas, la France a 7 258 EHPAD sur son territoire. Et donc notre pays parmi les plus riches au monde ne se fend que de 50 millions d'euros pour 557 648 lits.

Je viens de sortir des urgences de l'hôpital de Mantes-la-Jolie. Avec le désert médical qui s'étend dans cette sous-préfecture des Yvelines, ce fut mon unique solution. J'ai pu donc apprécier sur le tas un personnel de santé débordé, mais pour autant professionnel et empli de sollicitudes. Par contre, l'Assemblée nationale vient de refuser, et madame Buzyn en premier, que le burn out soit reconnu comme maladie professionnelle.

Mais c'est vrai que ladite ministre de la Santé des riches ne fréquentera jamais une urgence hospitalière, sauf pour faire coucou à la caméra. Tout comme, lorsqu'elle prendra un grand âge, les EHPAD ne seront pas pour elle. Avec plus de 2 millions d'euros de biens immobiliers et de compte divers, elle se dénombre parmi les millionnaires qui nous gouvernent. CQFD.

Agnès Buzyn: 50 millions d'euros et puis s'en va
PAR le-blog-de-roger-colombier

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