SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
ITALIE, COMMISSION EUROPÉENNE, MÉLENCHON : Voilà comment les medias manipulent l'information...

Ce matin, Jean-Michel Aphatie a fait un nouveau numéro de bashing anti-Mélenchon. Il l'a comparé à Marine Le Pen et même... à Mussolini ! 

 

Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
leparisien.fr |Marc Lomazzi et Vincent Vérier|24 octobre 2018, 
 
La grogne des automobilistes pourrait déboucher sur des manifestations dans toute la France. LP/Frédéric Dugit
Très actifs sur Internet, les automobilistes hostiles à la hausse des prix des carburants pourraient manifester le 17 novembre. Et les professionnels, pénalisés par la flambée du gazole, s’agitent eux aussi.

Elle prend de l’ampleur ! La colère des automobilistes contre la hausse des prix à la pompe, et en particulier du diesel, ne cesse d’enfler. La preuve : la pétition d’une conductrice de Seine-et-Marnea passé ce mardi le cap des 136 000 signatures. C’est dix fois plus qu’il y a deux jours ! Le mouvement de grogne relayé sur les réseaux sociaux a rebondi sur le terrain politique. L’ancienne ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, a dénoncé ainsi un « matraquage fiscal ».

Droit dans ses bottes, le Premier ministre, Édouard Philippe, a défendu une « décision courageuse » de relèvement des taxes -7 centimes de plus sur le diesel et 4 centimes sur l’essence en 2018- qui va se poursuivre jusqu’à la fin du quinquennat. Pour les conducteurs, le choc est rude : en un an, le gazole a grimpé de 23 % et l’essence de 14 %.

Conscient du problème, le gouvernement réfléchit à rendre la prime à la conversion plus généreuse. Pas de quoi, à ce stade, apaiser la colère des automobilistes. « En 2007, au moment du Grenelle de l’environnement, on les avait encouragés à acheter du diesel », rappelle Pierre Chasseray, délégué général de 40 Millions d’Automobilistes. Dix ans plus tard, pour les 24 millions de conducteurs roulant au diesel, c’est la double peine : ils payent leur plein plus cher et la valeur de leurs véhicules dégringole sur le marché de l’occasion.

Mobilisation des routiers

Même si le prix des carburants a très légèrement reflué -le diesel a perdu 1 centime par rapport à la semaine précédente, à 1,522 euro le litre en moyenne, et l’essence 1,70 centime, à 1,530 euro- leur grogne ne risque pas de fléchir. Elle pourrait même déboucher le 17 novembre prochain sur des manifestations dans toute la France. Et le mouvement risque de s’étendre aux professionnels de la route.

Motif : le gouvernement réfléchit à rogner leur avantage fiscal sur le gazole pour récupérer 500 millions d’euros par an. Auditionnée ce mardi à l’Assemblée, la ministre des Transports, Élisabeth Borne, a été claire : « Au moment où chacun assume une fiscalité écologique, il paraît plus que jamais raisonnable de demander aux secteurs du transport routier de participer aux financements des infrastructures. »

Un tel scénario provoque la colère des routiers : « Il faut arrêter de nous prendre pour des vaches à lait, s’agace Jean-Marc Rivera, secrétaire général de l’OTRE (Organisation des transporteurs routiers européens). Entre nous et les automobilistes l’État prélève déjà 40 milliards d’euros de taxes et prélèvements divers, sans compter la TVA et les péages. Mais seulement 13,3 milliards servent à financer la route. »

Le secteur des travaux publics et les taxis aussi

Le sujet est suffisamment explosif pour amener les routiers à se mobiliser. D’autant qu’ils ne sont pas seuls. Le secteur des travaux publics s’agite après avoir découvert que son litre gazole non routier passerait de 1 à 1,50 euro au 1er janvier. Une manifestation a déjà été organisée cette semaine en Franche-Comté.

Même chose chez les chauffeurs de taxi : « On s’attend à ce que notre remboursement de la taxe sur le gazole soit rogné aussi, s’inquiète David Bauer de la Fédération nationale du taxi, Et ça c’est inacceptable. Sur les réseaux sociaux, beaucoup de chauffeurs sont prêts à manifester le 17 novembre. »

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BUDGET AUTO : TOUT AUGMENTE

Les automobilistes ont consacré l’an dernier, en moyenne, un peu plus de 6 000 euros à leur voiture. Un budget en hausse de 3 à 4,6 % selon l’Automobile club association (ACA). La facture varie de 4 424 euros pour une Clio essence à 6 408 euros pour une 308 diesel.

Parmi les plus gros postes de dépenses, le plein de carburant pèse de plus en plus lourd. En un an, le litre de gazole a pris 23 % et celui de l’essence 14 %. Pour une famille avec deux enfants effectuant un kilométrage moyen, faire le plein de diesel aurait coûté 576 euros de plus sur un an.

De son côté, le coût de l’entretien a grimpé l’an dernier entre 3 % et 3,9 % et les primes d’assurance de 1,6 %. Les assurances auto devraient encore augmenter en 2019 de 1 % à 2 % selon le cabinet Facts & Figures. En cause notamment : le coût croissant de l’indemnisation des personnes blessées dans les accidents de la route.

Enfin, il faut signaler la hausse du coût moyen des réparations (514 euros en 2017, soit + 2,4 %, selon CarGarantie) et du contrôle technique des véhicules, rendu plus sévère depuis le 20 mai. La multiplication des points de contrôles a entraîné, en effet, un plus grand nombre de contre-visites.

Publié par anti-k.org

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Les chiffres trimestriels du chômage publiés ce jeudi par Pôle emploi ne sont pas bons:+ 0,6%. Pire, ils sont en augmentation par rapport à la même période en 2017, période estivale où le travail saisonnier prend plus d'ampleur.

Mais avec un pouvoir d'achat en dégringolade, en juillet, août et septembre 2018, le chômage des personnes sans aucune activité (catégorie A) a augmenté de 0,5 %. La catégorie B, exerçant une activité réduite de  78h maxi, l'augmentation est de 2,1%. Pour la catégorie C, dite activité réduite longue de plus de 78h, l'augmentation est de 0,8%.

Les créations d'emplois marquent le pas en 2018 avec 129 000 créations nettes contre 342 000 en 2017 selon l'Insee.

Mais Muriel Pénicaud, sinistre du Travail, persiste et signe: le chômage baissera avant la fin du quinquennat de son patron, président des riches et du patronat.

Chacun comprend alors que la négociation "entre partenaires sociaux", à partir du 9 novembre prochain, sur l'Assurance chômage, ne sera qu'un coup anti-social de plus, pour truquer les chiffres et abaisser les droits des sans-emploi.

Du coup, cet image ci-dessous n'est vraiment pas ma tasse de thé!

Chômage en hausse et pouvoir d'achat en dégringolade

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Benalla dit mériter une « médaille » : « je suis fier de ce que j’ai fait »

Le Monde a pu consulter l’interrogatoire d’Alexandre Benalla du 5 octobre. On y apprend notamment que face aux juges Benalla se dit « fier » de ce qu'il a fait, qualifiant les violences qu'il a commises de « chamaillerie », et estime même mériter une « médaille » pour son « acte citoyen. »

Crédit photo : Bertrand GUAY / AFP

Dans un article paru ce jour le Monde dévoile des extraits de l’interrogatoire de Benalla face aux juges. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Alexandre Benalla était plutôt confiant au cours de son audition. Il justifie sa violence en déclarant : « C’était la guerre civile. » Trois cendriers qui volent et des manifestants non armés, voilà la guerre civile pour Benalla !
Heureusement, le « bon citoyen » Benalla, qui a déclaré aux juges qu’il méritait une « médaille », n’écoute que son instinct : « J’ai fait mon devoir de citoyen...Si c’était à refaire, je le referais de la même façon. Je suis fier de ce que j’ai fait. » .

Et quant aux violences commises envers les manifestants ? Une « chamaillerie » selon Benalla !Il n’aurait pas frappé le manifestant mais l’aurait simplement « tenu fermement » – bien que les vidéos prouvent le contraire.
Certes, mais les coups portés, qu’on voit sur la vidéo ? Sa main serait juste « arrivée comme ça et elle a atterri entre son oreille et son épaule (du manifestant). Mon but était de le saisir, pas de lui mettre un coup ».
Bon, bon, mais quid du coup de pied dans le ventre sur le manifestant à terre qu’on voit sur la vidéo ? « J’ai trébuché sur lui » déclare Benalla. Ah, décidément quel maladroit ce pauvre Benalla, à glisser sur des manifestants ! Il affirme avoir simplement « effleuré » le torse du manifestant « avec la pointe de (son) pied » - on imagine que c’était pour détendre l’homme à terre en lui faisant quelques chatouilles.

Quant aux multiples vidéos qui font état des violences commises par Benalla, ce dernier déclare avec aplomb : « Apparemment des vidéastes se sont pris de passion pour Alexandre Benalla ce 1er mai. »

Une chose est certaine, la « passion pour Alexandre Benalla » n’est pas près de se terminer.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

À mesure que les prix des carburants montent, la colère des automobilistes se fait de plus en plus visible. Depuis quelques jours, les initiatives demandant au gouvernement de changer de politique se multiplient.

La hausse des prix du carburant sucitent la grogne des automobilistes. Ce poste pèse déjà lourd dans la balance budgétaire des ménages: selon l'Insee, ces derniers dépensent déjà 1700 euros par an en carburant, un poids qui devrait continuer à augmenter.

En effet, Elisabeth Borne, la ministre des Transports, a indiqué que la hausse des prix du carburant allait se poursuivre dans les prochains mois. En septembre dernier, la ministre des Transports avait ainsi annoncé un «rattrapage qui continue entre le diesel et l'essence», ajoutant que la taxe sur le diesel allait être augmentée de «7 centimes» tandis que l'essence allait augmenter «de 4 centimes». Ces hausses ont été décidées dans le cadre du plan du gouvernement pour «tenir compte de la pollution des carburants fossiles».

[…]

LA SUITE EN LIEN CI-DESSOUS :

Prix des carburants : 5 chiffres pour comprendre le ras-le-bol actuel

Les prix à la pompe ne cessent d'augmenter, notamment pour le diesel. Une politique fiscale assumée par le gouvernement mardi 23 octobre 2018.

VOIR LE LIEN  CI-DESSOUS :

Pour une Baisse des Prix du Carburant à la Pompe !

LA PÉTITION EN LIGNE EN LIEN CI-DESSOUS :

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Macron avait promis que les patrons du CAC 40 crouleraient sous les milliards. C’est chose faite !

Selon une étude de Proxinvest, le cabinet vient expliquer, que la rémunération des grands patrons français a explosé en 2017. Les PDG du CAC 40 ont touché en moyenne 5,1 millions d’euros, soit un bond de 14 %, et cela sans parler des Stocks option, et primes en tous genres comme une prime de performance, ou encore de parachute doré suite a leur « prise de risques ». En 2016, les rémunérations des PDG vedettes avaient reculé de 9 %. Avec l’embellie économique et la hausse des marchés boursiers, bien aidé par les réformes Macron pour les plus riches, elles sont nettement reparties à la hausse en 2017.

Le vol organisé par le système capitaliste, est mortifère avec le sang et la sueur des salariés qui sont les victimes du rouleau ultra libéral patronal

Les salaires des grands groupes augmentent, ceux qui touchent 240 fois un SMIC, ou le PDG qui touche en une heure l’équivalent du mois de salaires d’un intérimaire qui trime sur une ligne de montage de l’automobile. Les médias au service du capital nous parlent d’embellie économique, alors qu’en réalité, tous ces milliards sont le fruit de l’exploitation et des fermetures d’usines et des plans de licenciements. Ces milliards permettent aussi de développer des méthodes qui impose des gains de productivité et un temps record. Aucun profit ne se fait sans que les entreprises en fassent un gain énorme, et que le droit d’entreprendre marche sur celui des travailleurs. Pourtant ce sont eux seuls qui peuvent faire tourner la société. Le travailleur étant créateur de plus-value, les salariés sont devenus l’objet de l’esclavage salarial : les dirigeants ne font que mettre en place un massacre des ouvriers, et c’est cela que le système glorifie. Le nombre de suppression d’emplois fait gonfler les actions en bourse, et le rachat d’une entreprise se réalise avec le licenciement de la moitié des salariés, ce qui constitue pour eux une victoire et donne droit à des millions de primes.

Un système où le vol organisé est la règle, et l’assistanat patronal la pierre angulaire

Au-delà des sommes gigantesques qui sont attribuées aux dirigeants et autres patrons, notre plan contre l’exploitation doit aussi, être à la hauteur en organisant la lutte avec des syndicats de lutte de classe et anti-bureaucratique, afin de rompre le dialogue social qui n’est rien d’autre que la collaboration avec l’ennemi historique de la classe des travailleurs.

Crédits photos : BENOIT TESSIER / REUTERS

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Fouilles systématiques, 15 000 euros d’amendes, le Sénat veut limiter notre droit à manifester

Ce mardi, le Sénat a adopté en première lecture un texte visant à restreindre le droit démocratique à manifester. Des fouilles systématiques à l’entrée des cortèges de manifestants, généralisation des interdictions à manifester, le risque d’un an de prison et de 15 000 euros d’amendes pour dissimulation de visage, fusées d’artifice et matériel considéré comme un port d’arme passible de 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende, création d’un fichier national des personnes interdites de manifestations…

image : manifestation contre la loi travail du 15 septembre (photo d’illustration) - CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Sous prétexte de s’attaquer au « black block », le chef de file des sénateurs Les Républicains, Bruno Retailleau a grillé la priorité à La République En Marche en faisant voter ce projet de loi en première lecture à l’initiative du Sénat avec les voix LR, centristes, et indépendants. Pour ne pas voter de concert avec LR, largement majoritaire au Sénat, LREM a voté contre le texte, en défendant d’un rejet « en bloc » du projet de loi de LR au travers le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez. Il a néanmoins affirmé son souhait d’arriver à un texte plus abouti, autrement dit avec la touche de la majorité parlementaire, rappelant par la même qu’un groupe de travail commun aux ministères de la Justice et de l’Intérieur avait déjà en préparation le même type de travaux et « rendra ses conclusions le 15 janvier ».

Si le Parti Socialiste a voté contre le texte, il reprend, en définitive, un certain nombre de dispositions expérimentées par François Hollande et Manuel Valls pendant le mouvement contre la loi El Khomri en 2016. A majorité communiste, le groupe Communiste, Républicain, Citoyen et Ecologiste a voté contre en dénonçant une « proposition de loi [qui] rogne clairement sur les libertés publiques, notamment sur liberté de manifester ». Esther Benbassa a vivement contesté la création d’un fichier national des personnes interdites de manifestations.

Reprenant la logique du texte « anti-casseur » de 1970, abrogé par François Mitterrand dès son élection en 1981, la proposition de loi des sénateurs Les Républicains peine à dissimuler les velléités répressives de ses auteurs contre l’ensemble du mouvement social. Ainsi, « dissimuler son visage » en manifestation sera, si cette loi est adoptée, passible d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende. Le port de matériel pyrotechnique, comme les fumigènes par exemple, et de fusées d’artifice pourrait coûter jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende. « Bien davantage que de casseurs de vitrines, il s’agit en fait de briseurs de République », a affirmé Retailleau pour défendre son texte. « Eh bien la République doit briser ces groupes », a-t-il ajouté, jugeant qu’« aujourd’hui la loi est trop faible ».

Prenant le prétexte des incidents du 1er mai, le projet de loi, voté en première lecture, n’en reste pas là. Ainsi, il propose aussi la possibilité pour le préfet d’autoriser l’instauration de périmètres durant les manifestations, afin de procéder à des fouilles systématiques, avant de pouvoir rejoindre un cortège. Une mesure corrélée à la création d’un fichier national des interdits de manifestation qui permettront aux préfets, à l’instar des interdictions administratives de stades, d’interdire quiconque de manifester par le biais d’un simple arrêté. Ces mesures visent à généraliser et à renforcer des mesures qui cherchent à restreindre plus encore le droit à manifester et à criminaliser l’expression démocratique de l’opposition du mouvement social.

A l’initiative de la droite, cette fois-ci, ce texte de loi passera prochainement en seconde lecture à l’Assemblée Nationale. Il est par ailleurs déjà inscrit que le gouvernement compte bien amender ce texte de loi, comme l’explique le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur en affirmant que que ce « sera pour le gouvernement l’occasion d’avoir un échange technique ». Face à ce nouveau texte de loi visant à restreindre toujours plus le droit à manifester ainsi que le droit à s’opposer aux contre-réformes sociales, il s’agit de s’opposer et dénoncer fermement cette nouvelle offensive contre les droits démocratiques, par nos méthodes de luttes les grèves et manifestations. Contre cette nouvelle offensive autoritaire et liberticide, c’est dans la rue qu’il va falloir défendre notre droit démocratique à manifester et à s’opposer aux contre-réformes du gouvernement.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Monsanto en procès : la justice réduit amplement la somme due au jardinier Dewayne Johnson

Jugé coupable d’avoir agi avec « malveillance » pour avoir caché la nocivité de ses herbicides responsables de cancer, Monsanto avait été condamné à verser 289 millions de dollars de dommages et intérêt par le jury de San Francisco. Pourtant, quelques mois plus tard, la juge en charge des débats est revenue sur la sentence et a décidé de réduire l’indemnisation à 78 millions de dollars.

Crédits photo : JOSH EDELSON / AP

Depuis le mois de juillet, Dewayne Johnson, jardinier étasunien, est engagé dans une lutte judiciaire contre Monsanto, le géant multinational de l’agrochimie, célèbre pour avoir inventé l’agent orange et pour les scandales sanitaires à répétition à l’échelle internationale dont il est responsable. Atteint d’un cancer en phase terminale, Dewayne Johnson avait imputé sa maladie à l’utilisation massive du RangerPro, la version professionnelle du RoundUp, l’herbicide produit par Monsanto. Le jury de San Francisco, lui avait donné raison en août et avait condamné Monsanto à lui verser 289 millions de dollars de dommage et intérêts. Pourtant, ce lundi 22 octobre, la juge en charge de l’affaire a reconsidéré la sommes et a décidé de la réduire à 78 millions de dollars.

Le cas de Dewayne Johnson n’est pas isolé. Des centaines d’accusations de maladies de la peau et de cancers liés à l’utilisation de glyphosate (la molécule qui compose le Round Up), sont répertoriés dans le monde entier, notamment chez les agriculteurs. Des milliers d’autres plaintes contre Monsanto sont en cours de traitement, plus de 5000 seulement pour les États-Unis. Si cette fois-ci le géant de l’agrochimie a été traîné devant les tribunaux états-uniens c’est parce que la loi californienne oblige la justice à organiser le procès avant le décès du plaignant.

Si les avocats de Johnson ont célébré le maintien du verdict sur le fond, jusqu’au 7 décembre le plaignant pourra s’il le souhaite refuser la décision de la juge. Dans ce cas, une nouvelle date sera fixée pour revenir sur le montant des dommages réclamés à Monsanto. L’enjeu du procès consiste notamment à ce que la nocivité du Round’Up soit reconnue, afin que le cas de Johnson puisse faire jurisprudence. Cela permettrait à d’autres victimes d’obtenir gain de cause. C’est pourquoi Monsanto-Bayer a l’intention de faire appel et de mettre en avant les résultats des recherches, que la firme en cause à elle-même financées et qui nient en bloc la dangerosité du glyphosate. Ils cherchent ainsi à sauver leur image déjà ternie par tous les témoignages dénonçant la nocivité de leurs produits.

Dans ce sens, la décision de la juge visant à réduire presque de 3/4 la somme des dommages et intérêts, au prétexte qu’elle est excessive – pour une multinationale qui a fait 1,46 milliard de dollars de profits depuis le début de l’année 2018 ! – n’est qu’un moyen pour la justice de protéger l’image de ce géant états-unien.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

A méditer dans les temps de doute !

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Cette intervention est intervenue les 6 et 7 décembre 2014 dans le cadre des Entretiens de l'Abbaye de Royaumont qui regroupe le gratin politique et patronal.

Entre eux donc se formule la pensée profonde de l'oligarchie sans fard et sans faux semblant comme ils s'y évertuent en temps ordinaire dans les médias en particulier.

L'intervention de l'ancien PDG d'Air France, Alexandre de Juniac, portait en particulier sur les "acquis sociaux" dans notre pays dans laquelle il précise :

 

Pas chez nous regrette manifestement Monsieur de Juniac!

Encore que ces derniers temps en particulier la répression contre les militants, les sanctions, les licenciements, la traduction devant les tribunaux, les mise à pied se sont considérablement aggravé comme on peut le constater chez nos camarades cheminots par exemple!

Vous avez dit "dialogue social" !

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Les salariés de Mc Donald's manifestent ce 23 octobre devant le siège français de la chaîne de restauration rapide. Les syndicats dénoncent des conditions de travail inhumaines, ils réclament une revalorisation des salaires et la fin des temps partiels subis.

Nous sommes soumis à des cadences infernales, forcés de rester debout, sans pause, jusqu'à cinq heures d'affilée.
Nous sommes soumis à des cadences infernales, forcés de rester debout, sans pause, jusqu'à cinq heures d'affilée. © Maxppp / Nicolas Kovarik

Léo* a 27 ans et déjà huit ans de carrière chez Mc Do, un job étudiant devenu son métier. Titulaire d'une licence en sciences de l'éducation, il a abandonné ses études, devenues inconciliables avec cet emploi, même à temps partiel.

Nous sommes soumis à des cadences infernales, forcés de rester debout, sans pause, jusqu'à cinq heures d'affilée. L'ambiance est très agressive, les managers nous crient dessus devant les clients, avec parfois des mots très durs comme "je vais te mettre une cartouche",  "je vais le tuer"...

Sans compter les clients agressifs, à qui les managers donnent systématiquement raison selon Léo. Le jeune homme a de plus en plus de mal à subir ces pressions, ils s'estime "usé" physiquement et psychologiquement, par ce travail qu'il a du mal à quitter.

Avec huit ans d'ancienneté, j'ai quelques avantages et une certaine sécurité, que je ne retrouverai pas ailleurs. Et j'ai besoin de Mc Do pour vivre. Mais d'année en année, les conditions de travail se détériorent. On nous en demande toujours plus.

Représentant syndical, Léo milite pour une revalorisation du salaire de base, jusqu'à 13€ de l'heure, le tarif minimal selon lui pour pouvoir concilier études et temps partiel, la seule option possible pour les équipiers du bas de l'échelle, les temps pleins étant réservés aux postes à responsabilité. 

De son côté Mc Donald's se dit très attachée au dialogue social. L'enseigne rappelle qu'elle s’apprête à créer "à nouveau" 2.000 emplois sur l'ensemble du territoire. La chaîne est en tête du palmarès des entreprises qui recrutent en France, en CDI dans 80% des cas.

Publié par franceinter.fr

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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