SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Le PORTUGAL en gilets jaunes le 21 décembre 2018

Par Joël Perichaud, secrétaire national du Parti de la démondialisation chargé des relations internationales
Le 15 décembre 2018

 

Le gouvernement socialiste portugais a partiellement tenu sa promesse de mettre fin à l'austérité et de faire baisser le chômage. Partiellement... Car il est confronté, ce mois-ci, à des grèves en série, nourries par les attentes qu'il a suscitées et qu’il ne peut pas tenir.

Enseignants, cheminots, infirmiers, juges, pompiers ou gardiens de prison: la liste des fonctionnaires qui se sont mis en grève est longue et témoigne d'une frustration grandissante vis-à-vis d'un gouvernement soutenu au Parlement par la gauche radicale. 
L'équipe au pouvoir, depuis fin 2015, avait profité de l'embellie économique pour réduire le déficit tout en revenant sur les coupes budgétaires. Il s’est offert ainsi une belle cote de popularité tant au Portugal qu’a l’extérieur. 
Les déçus de Tsipras, après l’avoir longuement soutenu, ont crié victoire. La démonstration de ce qu’ils croyaient (et croient encore) possible était faite : On pouvait rester dans l’UE, accepter ses règles et enchanter le peuple.
Pour preuve définitive, le gouvernement Portugais a même fait voter un budget 2019 qui desserre un peu plus la ceinture des ménages, grâce à un allègement de l'impôt sur le revenu, la poursuite du dégel des promotions dans l'administration ou une augmentation des retraites les plus modestes.

Mais rien n’y fait. Le « climat social » est particulièrement tendu. Les infirmiers, par exemple, en sont à neuf mois de grèves partielles et une dizaine de jours d'arrêt complet depuis le début de l'année. Un mouvement prévu pour tout le mois de décembre dans les principaux hôpitaux publics du pays provoque chaque jour le report d'environ 500 opérations chirurgicales.

Les professionnels de santé réclament notamment des revalorisations salariales et l'application généralisée du régime des 35 heures de travail hebdomadaire.

Tout en se disant ouvert à la négociation, le gouvernement ne lâche rien sur le front budgétaire. Il est vrai que Mario Centeno, le ministre des Finances, est depuis décembre 2017, le président de l'Eurogroupe...

Tandis que les partis traditionnels de « gauche » sont (tous) englués dans le leurre que l’on peut faire une politique sociale dans l’Union européenne et dans l’euro (avec Mario Centeno !), des appels à des actions le 21 décembre, semblables à celles des gilets jaunes français, circulent sur les réseaux sociaux.

Le gouvernement portugais et ses soutiens européens se trouvent confrontés à la réalité : au Portugal, comme ailleurs, la sortie unilatérale de l’UE et de l’euro est le préalable incontournable à toute politique anti-austéritaire et à toute satisfaction des justes revendications populaires.

source: 

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Pour déconstruire l’image trop souvent déformée des syndicalistes, Daniel Bouy fait le portraits de cinq d’entre eux dans Va voir le délégué, un documentaire filmé à hauteur d’homme. Fantasmés, critiqués, méconnus, ces militants de la solidarité méritent d’être mieux connus. D’autant plus à l’heure de l’exigence sociale et économique des gilets jaunes.
La diffusion Le documentaire sera diffusé le 20/12 à 00h30, le 23/12 à 18h00, le 01/01/19 à 9h30. Il sera par ailleurs disponible en Replay sur le site d'LCP à partir du 21/12 et en DVD début février avec notamment un entretien du chercheur et sociologue Julian Mischi en bonus.
Le bon de commande du DVD (PDF)

Nathalie, Victorien, Marie-Christine, Sébastien, Olivier n’ont pas tous la même carte mais sont tous des délégués syndicaux. Qu’ils soient de la CFTC, de la CFDT, de la CGT, de Sud ou de FO, ces « militants de la solidarité » consacrent tous du temps et de l’énergie à défendre les conditions de travail, les salaires et les métiers de leurs collègues sur leur lieux de travail.

Pour déconstruire l’image souvent déformée des syndicalistes, le documentariste Daniel Bouy, déjà auteur en 2008 de Je veux apprendre la France, revient avec cinq portraits de syndicalistes dans Va voir le délégué, qui sera programmé sur LCP ce soir mercredi 19 décembre à minuit puis à trois autres reprises, ainsi qu’en « replay »,  sur le site de la chaîne parlementaire.

Les coûts et satisfactions du militantisme

Nathalie, mère de famille, a été discriminée dans son déroulement de carrière professionnelle, mais ne regrette rien car son mandat à la CFTC correspond à ses valeurs de solidarité et de justice.

Victorien, jeune marié et militant homosexuel, milite pour le développement de la CFDT au sein d’un public jeune et s’interroge sur l’expérience à acquérir pour prendre des responsabilités en tant que permanent. Marie-Christine, sénégalaise, milite à l’union locale CGT de Montreuil et défend aux prud’hommes des ouvriers exploités et laissés sur le carreau de leur chantier, son code du travail à la main.

Sébastien, jeune facteur et militant de Syd, révolutionnaire dans l’âme, milite pour la défense du service public et la démocratie dans l’entreprise. Olivier, délégué FO reconnaît avoir été manipulé par la direction en acceptant une automatisation qui devait améliorer les conditions de travail mais qui a permis de supprimer deux emplois.

En phase avec l’actualité

Qui sont ces militants ? Pourquoi se sont-ils engagés dans cette voix généralement tortueuse ? Comment sont-ils perçus par leurs familles, leurs collègues, leur hiérarchie ? Ces questions guident Daniel Bouy dans son entreprise de vulgarisation empathique. En filmant ces hommes et femmes dans l’exercice de leur mandat au quotidien, il donne à voir ses multiples facettes, ses obstacles et sa fraternité. Diffusé en plein mouvement social des gilets jaunes, ce documentaire pose des enjeux qui dépassent les trajectoires individuelles.

Quid de l’unité syndicale, de l’éloignement entre les têtes des centrales syndicales et la réalité des militants de base sur le terrain, des liens entre stratégie syndicale et action politique, des formes de mobilisation traditionnelles telles que les manifestations de rue qui n’ont pas réussi à s’opposer aux lois El Khomri, Macron, ou à la réforme ferroviaire?

19 décembre 2018 | Mise à jour le 20 décembre 2018

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Le plafonnement des indemnités prud’homales à nouveau invalidé !
Un jugement du Conseil de prud'hommes de Troyes est tombé le 13 décembre 2018! Il écarte les dispositions du Code du travail limitant l'indemnisation prud'homale à laquelle a droit un salarié abusivement licencié, et ce au profit du droit international.

En introduisant un plafonnement des indemnités pour licenciement sans cause réelle et sérieuse pouvant être accordées par les juges, l'article du Code du travail français (Art. L. 1235-3 du C. trav.) ne permet pas à ceux-ci d'apprécier les situations individuelles des salariés injustement licenciés et de réparer de manière juste le préjudice qu'ils ont subi. C'est en ces termes que le Conseil de prud'hommes de Troyes vient d'écarter l'application des barèmes d'indemnisation introduits par les ordonnances Macron et a octroyé à un salarié des dommages-intérêts correspondant au préjudice réellement subi par ce dernier.

De plus, selon le CPH de Troyes, ce barème d'indemnisation ne permet pas non plus de dissuader les employeurs qui souhaiteraient licencier sans cause réelle et sérieuse un salarié. C'est pourquoi ils sécurisent plus les employeurs fautifs que les salariés victimes et doivent être déclarés inéquitables.

Le CPH juge alors que le droit français viole :

Pour conclure, les barèmes prévus à l'article L. 1235-3 du Code du travail sont déclarés inconventionnels.

Ce jugement se situe dans la continuité de celui rendu par le Conseil de prud'hommes de Nîmes le 5 février. 2018 (no F14/01160), précurseur en la matière. Nous en espérions une large diffusion dans notre article publié le 28 septembre 2018, Pour obtenir plus aux prud'hommes!… C'est chose faite!

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"Le Figaro" : Avec le gel des tarifs bancaires, les clients économiseront… 90 centimes

La réalité des concessions de Macron - Philipe :

Le Figaro .fr

Priées par l'Élysée de faire un geste en faveur du pouvoir d'achat des Français, les banques se sont engagées à n'appliquer «aucune hausse de tarifs pour les particuliers» en 2019.

Mais ceux-ci ne devaient augmenter que de 0,5 %...

Un présent modeste pour la plupart des clients. Priées par l'Élysée de faire un geste en faveur du pouvoir d'achat des Français, les banques se sont engagées à n'appliquer «aucune hausse de tarifs pour les particuliers» en 2019. Les frais d'incidents bancaires seront aussi plafonnés pour 3,6 millions de personnes fragiles, à 25 euros par mois. Une bonne nouvelle pour les clients des banques, même si l'économie réalisée par un client au profil «classique» sera faible. Selon le comparateur Panorabanques, qui a passé au crible pour LeFigaro les tarifs des 70 banques qui ont déjà publié leurs grilles de prix, ceux-ci ne devaient augmenter que de 0,5 %, soit 90 centimes.

«La hausse prévue par les banques était très modérée. Elles savent que leurs tarifs sont scrutés avec beaucoup d'attention et que de nouveaux acteurs les concurrencent.»

Laure Prenat, directrice de Panorabanques.

«La hausse prévue par les banques était très modérée. Elles savent que leurs tarifs sont scrutés avec beaucoup d'attention et que de nouveaux acteurs les concurrencent», explique Laure Prenat, directrice de Panorabanques. Les banques devaient surtout utiliser l'arme tarifaire pour décourager leurs clients de se rendre en agence pour des opérations simples, comme un virement occasionnel (+2,5%) ou permanent (+1,6%). Le coût de la carte classique à débit immédiat aurait aussi dû progresser (+1,6%), comme les années précédentes, car elles souhaitent encourager l'usage des cartes à débit différé, qui leur rapportent plus (il était prévu que leur prix baisse de 30 centimes en moyenne en 2019). Les baisses de tarifs prévues seront-elles maintenues? Chaque banque devrait décider au cas par cas. Le gel des tarifs bancaires et le plafonnement des frais d'incidents de paiement devraient représenter au total environ un milliard d'euros de manque à gagner pour l'ensemble des réseaux. Ce qui tombe assez mal pour eux, alors que les taux d'intérêt bas pèsent toujours sur les marges de l'activité de banque de détail.

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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8 morts et 1407 blessés parmi les Gilets Jaunes, victimes du gouvernement Macron

Victimes de violences policières ou d’accidents de la route, ils sont nombreux à avoir payé le prix fort pour leur engagement au sein des Gilets Jaunes. En effet entre le début des manifestations le 17 novembre 2018, et l’acte IV des mobilisations le 8 décembre, huit personnes dont deux gilets jaunes ont trouvé la mort et environ 1407 gilets jaunes ont été blessés au cours des mobilisations à travers la France.

Où est la violence ?

Depuis le début du mouvement, le gouvernement a choisi une stratégie ultra répressive, comme en témoigne la réapparition des unités à moto (interdites depuis 32 ans car ayant causé la mort de Malik Oussekine en 1986), ou encore l’utilisation de grenades de désencerclement.

Des méthodes ultra violentes en ultime recours, pour faire taire le mouvement de contestation, quand les mesures annoncées (suppression de la hausse de taxes carburantes, activation de la prime d’activité de 100 euros pour 55% des salariés au Smic) et la démonisation des casseurs ne parviennent pas à amadouer les manifestants.

Toutefois, le nombre de morts et de blessés, font douter de la proportionnalité, voire tout bonnement de la légalité de l’action que mène l’Elysée. Une enquête publiée par Amnesty International ce 17 décembre révèle que le droit à manifester, tel que prévu dans la Constitution est largement bafoué, et que les arrestations menées par la police (3300 après l’acte IV) sont tout bonnement arbitraires..

Le résultat de cette stratégie du gouvernement, ce sont donc de nombreuses victimes, dont huit morts et parmi eux deux gilets jaunes, qui ont perdu la vie ou bien sur les barrages, dans des accidents de la circulation, ou bien directement aux mains de la police, comme Zineb Redouane, 80 ans, touchée à la tête par une grenade lacrymogène.

Parmi les gilets jaunes, la plus jeune victime, Denis David, avait 23 ans et s’est fait renverser par un automobiliste qui pris de panique, a cru à une agression. On compte aussi Chantal Mazet, 63 ans, qui s’est faite percuter par une automobiliste qui emmenait sa fille chez le médecin.

Le nombre de blessés grave chez les manifestants est également alarmant. Révolution Permanente publiait déjà le 26 novembre les témoignages de quatre victimes graves de violences policières. Il y a deux jours, c’est Amnesty International révélait, dans son enquête, qu’on compte au moins 46 manifestants blessés grièvement depuis le début des manifestations.


Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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L’ENTOURLOUPE des annonces de MACRON
L’ENTOURLOUPE des annonces de MACRON

Le texte projet de loi portant sur les mesures d’urgence économiques et sociales confirme le jugement déjà porté par la CGT sur ces annonces : ces dernières sont, pour l’essentiel, une entourloupe et ne répondent en rien aux exigences sur le pouvoir d’achat portées par les salariés et les retraités depuis un mois. La mesure concernant la revalorisation du pouvoir d’achat pour les salariés au Smic ne figure même pas dans le projet de loi...

 

Le texte projet de loi portant sur les mesures d’urgence économiques et sociales confirme le jugement déjà porté par la CGT sur ces annonces : ces dernières sont, pour l’essentiel, une entourloupe et ne répondent en rien aux exigences sur le pouvoir d’achat portées par les salariés et les retraités depuis un mois.


La mesure concernant la revalorisation du pouvoir d’achat pour les salariés au Smic ne figure même pas dans le projet de loi.

 
Les annonces du Premier Ministre dans Les Échos confirment qu’il n’y aura aucune revalorisation du Smic, au-delà du minimum légal.


La seule mesure nouvelle concernerait uniquement l’anticipation de la hausse de la prime d’activité à hauteur de 40 euros pour une personne seule rémunérée au Smic, revalorisation qui figurait déjà à l’article 82 du Projet de loi de finances pour 2019 et qui devait initialement être étalée jusqu’en 2021.


Dans la pratique et compte tenu du mécanisme de calcul de la prime d’activité qui n’est pas du salaire (mais une prestation sociale sous conditions de ressources tenant compte de l’ensemble des revenus du ménage), cette mesure ne bénéficierait, d’après Les Échos, qu’à 55% maximum des salariés au Smic. Elle ne comptera pas pour les retraites.


Pour le reste, le projet de loi ne fait que préciser le détail technique des mesures :


- la prime de fin d’année, défiscalisée et exonérée de cotisations sociales jusqu’à l’équivalent de 3 Smic (donc n’étant pas prise en compte dans le calcul de la retraite), sera versée selon le bon vouloir de l’employeur. Elle sera mise en place, au gré de l’employeur, soit par accord collectif, soit par décision unilatérale.


- l’exonération, dès le 1er janvier 2019 (*), et la défiscalisation des heures supplémentaires, auront, ainsi que le reconnaissent de nombreux économistes, un effet négatif sur l’emploi. L’OFCE évalue le nombre d’emplois détruits entre 20 000 et 45 000. Cette mesure représentera, en outre, une perte de recettes de l’ordre d’1,3 milliard d’euros pour la seule Sécurité sociale.


-    enfin et contrairement à ce que prétend le Gouvernement, la baisse de la CSG de 8,3% à 6,6% sera loin de bénéficier à l’ensemble des retraités percevant une pension de moins de 2 000 euros par mois. Par exemple, sur un couple de retraités gagnant 1 450 euros par mois chacun, soit 2 900 euros à eux deux, aucun des deux n’en bénéficiera car le revenu du ménage est supérieur au plafond. En outre, le montant pris en compte inclura les revenus de l’épargne ou les revenus fonciers (loyers, par exemple).


La faiblesse de ces mesures est à rapprocher des 40 milliards d’euros de cadeaux aux entreprises versés en 2019 (20 milliards d’euros au titre du CICE dus au titre de l’année 2018 et 20 autres milliards en baisses de cotisations sociales en 2019), la baisse de l’impôt sur les sociétés n’étant, quant à elle, que reportée.


Pour la CGT, plus que jamais, l’heure est à la mobilisation de toutes et tous dans toutes les entreprises et administrations.

Montreuil, le 17 décembre 2018

(*) Non le 1er septembre comme le prévoyait le PLFSS 2019 adopté par le Parlement mais non encore validé par le Conseil constitutionnel.

SOURCE

Publié par EL DIABLO

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Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Unilever acquiert De Vegetarische Slager

Unilever acquiert le producteur de préparations végétariennes De Vegetarische Slager. Une opération qui ne s'inscrit pas seulement dans la perspective de la demande en hausse pour des produits alimentaires végétaux, mais qui représente aussi un pas important dans l'élargissement du portefeuille végétarien du groupe.  

De Vegetarische Slager, une marque fondée en 2007 par Jaap Korterweg, est reprise par Unilever pour un montant qui n'a pas été communiqué. Unilever reprend concrètement à la fois l'usine de Breda, l'organisation sales & marketing basée à Utrecht, et le restaurant de La Haye. Les 90 collaborateurs restent en fonction. L'acquisition devrait, selon l'entreprise, être finalisée avant la fin de l'année.

De Vegetarische Slager s'est imposée au fil des années comme une valeur sûre dans le secteur de l'alimentation végétale. Son réseau de vente couvre plus de 4.000 points de vente dans 17 pays. Jaap Korterweg considère que l'acquisition correspond à l'ambition de croissance de son entreprise, voulant devenir "le plus grand boucher au monde, et rendre superflue l'industrie bio". Et l'opération intervient selon lui au bon moment. "Nous voulons poser le pas suivant, atteindre l'échelle mondiale. Notre mission est de faire de la viande végétale le standard. C'est formidable que ces ambitions coïncident avec une accélération grâce à l'arrivée d'Unilever", tout en soulignant combien la présence d'Unilever dans 190 pays ouvre d'opportunités.

La reprise permet aussi à Unilever d'élargir son portefeuille végétarien, qui compte aujourd'hui en Europe 700 produits différents, sous des marques telles que Unox, Knorr, Hellmann's, Conimex ou Ben & Jerry’s.

Nitin Paranjpe, President Foods & Refreshment chez Unilever, commente l'acquisition: "Nous voyons que nos ‘brands with a purpose’  ont une croissance plus soutenue, se connectent aux attentes des consommateurs et ont un impact sociétal. De Vegetarische Slager a une mission très claire, de nombreux et fidèles ambassadeurs et une position forte sur le marché et sur les media sociaux. Avec cette collaboration, nous offrons à la marque et à sa mission la possibilité de se développer à l'échelle mondiale, et nous accélérons notre inflexion stratégique vers une une alimentation d'origine plus végétale." 

Unilever et De Vegetarische Slager collaborent déjà depuis 2016; ils avaient notamment déjà développé sous la marque Unox un produit en co-branding, des "Boulettes végétariennes à la sauce aux cacahouètes et tomates."

Publié par gondola.be

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A ceux qui font la fine bouche ...

LA pensées de ces jours ci

Publié par FSC

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SALAIRE MINIMUM : Augmenter le SMIC, c’est nécessaire et c’est maintenant !

La politique sociale et économique du gouvernement favorise les plus riches. Les inégalités sociales sont de plus en plus fortes, alors que le pays n’a jamais créé autant de richesses par le travail. Ces richesses n’ont jamais été aussi mal réparties entre les entreprises et les salariés, entre les « premiers de cordée » et le reste de la population...

 

La politique sociale et économique du gouvernement favorise les plus riches.


Les inégalités sociales sont de plus en plus fortes, alors que le pays n’a jamais créé autant de richesses par le travail. Ces richesses n’ont jamais été aussi mal réparties entre les entreprises et les salariés, entre les « premiers de cordée » et le reste de la population.


Est-il besoin de rappeler que la France est sur le podium mondial en matière de redistribution de dividendes aux actionnaires ? Chaque année, les scores explosent!


Il est temps de gouverner pour les 99% et non pas pour les 1% les plus riches.
Le SMIC doit augmenter de manière significative. L’heure n’est pas aux tours de passe-passe, aux escroqueries, aux fausses augmentations et autres combines malhonnêtes dont l’objectif final consiste à ne pas augmenter le SMIC et les salaires en général, dans le but de satisfaire les revendications et caprices du patronat.


Pour cela, la CGT propose que le montant du SMIC brut, pour 35 heures, soit revalorisé à 1 800 euros par mois, dès le 1er janvier 2019. Cette augmentation de 300 euros environ répond tout simplement aux besoins des salariés au SMIC pour vivre un peu mieux et satisfaire leurs besoins les plus fondamentaux : se loger, se soigner, s’éduquer, s’alimenter, se reposer, communiquer, sortir, etc.


Lorsque le SMIC augmente, cela ne provoque pas l’augmentation automatique ou mécanique de l’ensemble des minima dans les branches professionnelles, ni les salaires dans les entreprises et ni le point d’indice des fonctionnaires.


Ceci est d’autant plus vrai quand, en réalité, le gouvernement décide d’augmenter la prime d’activité de 100 euros et non pas le montant du SMIC.


Raconter des inepties, faire des tours de passe-passe en supprimant des cotisations sociales indispensables au financement de la Sécurité sociale, pour augmenter seulement le net à payer, est scandaleux.


Il est aussi faux de dire que l’augmentation du SMIC supprime des emplois. Le SMIC n’est pas responsable des suppressions d’emplois.


C’est, au contraire, la financiarisation des grands groupes industriels, leur absence de stratégie de développement, les reculs des capacités de production et d’innovation, le manque d’investissements, la réduction des moyens pour les Services publics, le recul de l’âge de départ à la retraite, la réalisation des millions d’heures supplémentaires désocialisées et défiscalisées qui sont responsables de la disparition de milliers d’emplois.


La CGT exige une augmentation immédiate du SMIC pour le porter à 1 800 euros, que s’ouvrent des négociations salariales dans les branches, les entreprises et les administrations.


Il est urgent et indispensable d’entendre la colère de milliers de citoyens qui n’arrivent plus à boucler les fins de mois. Ceci est particulièrement vrai pour les femmes seules ou avec des enfants, c’est un véritable parcours du combattant pour survivre avec le SMIC ou avec un emploi à temps partiel. Ces témoignages ne sont jamais entendus dans les salons feutrés des ministères ou dans les réunions des conseils d’administrations des entreprises du CAC40.


Ce sont des millions de personnes dans le pays qui sont en situation de pauvreté et  d’exclusion sociale.


Il est maintenant temps d’agir par l’action politique pour éradiquer la pauvreté et faire que chacun puisse vivre dignement de son travail.


La CGT invite le Gouvernement à prendre l’exemple de l’Espagne où le gouvernement vient de décider d’augmenter le salaire minimum de 22%.


Il faut un changement profond de la politique salariale dans les entreprises et les administrations.


Compte tenu de l’absence de réponse de la ministre du Travail, la CGT a quitté la réunion plénière de la CNNC (commission nationale de la négociation collective) et appelle à poursuivre les  mobilisations en cours.

 

Montreuil, le 17 décembre 2018

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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