Après la publication la semaine dernière des chiffres du chômage faisant état d’une baisse de 0,2 % par rapport au début de l’année, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, s’est répandue dans tous les médias : « On est au taux de chômage le plus bas depuis 10 ans. Nos réformes portent leurs fruits. »
Que cette ministre, ex-DRH de Danone, affiche une telle satisfaction pour un résultat pour le moins dérisoire, cela souligne à quel point elle appartient au monde du grand patronat et des riches.
Le nombre de chômeurs officiellement recensés diminue peut-être mais le chômage pèse plus que jamais sur la vie des travailleurs. Au mois de juillet, il ne s’est pas passé une semaine sans que soit annoncé un nouveau plan de suppressions d’emplois, chez Tati, Carrefour, General Electric Belfort… Dans ces entreprises et dans bien d’autres qui n’ont pas fait les grands titres des médias, des milliers de travailleurs sont menacés de licenciement dans les semaines qui viennent. Plusieurs millions de femmes et d’hommes sont toujours privés d’un véritable emploi, contraints de vivre dans l’insécurité permanente en enchaînant les missions d’intérim, les CDD, les petits boulots de toute sorte sans pour autant gagner de quoi vivre correctement.
Le gouvernement parle de la lutte contre le chômage, mais il n’a aucunement l’intention de faire quoi que ce soit pour mettre un coup d’arrêt aux suppressions d’emplois. Au contraire, dans la continuité de leurs prédécesseurs, Macron et ses ministres se sont attachés à permettre au patronat de licencier plus facilement et à moindre frais.
L’État lui-même supprime des emplois dans les services publics, dans l’éducation... Dans les Ehpad et les hôpitaux, en raison du manque de personnel, la situation est de plus en plus catastrophique. Le nombre de services d’urgence en grève pour revendiquer des moyens supplémentaires continue d’augmenter.
Faute de vouloir agir sur le chômage, le gouvernement s’attaque aux chômeurs ! Pressions et tracasseries administratives ont été multipliées. D’après Pôle emploi, 45 000 personnes ont été radiées des listes du chômage en juillet dernier, soit une augmentation par rapport au trimestre précédent de 12, 8 %.
La « réforme » de l’assurance chômage imposée cet été aura pour conséquence de diminuer, voire de supprimer, les indemnisations de ceux qui connaissent les situations les plus précaires. Au travers de ces mesures, il s’agit non seulement d’économiser des centaines de millions sur le dos des chômeurs, mais aussi de les obliger à accepter des emplois toujours plus mal payés.
Comme ceux de ces cyclistes livreurs de repas de Deliveroo, dont plusieurs centaines sont mobilisés depuis plus d’une semaine contre la baisse de leurs rémunérations. Tous autoentrepreneurs, ils sont privés de couverture sociale et totalement dépendants de cette plateforme, qui fixe ses tarifs et peut les changer à son gré. Victimes elles aussi de la rapacité patronale, les femmes de chambre de l'hôtel Ibis Clichy-Batignolles à Paris sont en grève depuis un mois pour dénoncer leurs conditions de travail et leurs salaires, imposés par la société sous-traitante auquel a recours le groupe Accor, géant de l’hôtellerie et de la restauration.
Avec la complicité des gouvernements qui se sont succédé ces dernières années, la classe capitaliste a aggravé l’exploitation, supprimé et précarisé massivement les emplois afin de s’assurer des augmentations faramineuses de profit dans un contexte de marasme des affaires et de saturation des marchés. Ce sont les licenciements et les bas salaires imposés aux travailleurs qui ont permis l’enrichissement d’une minorité de milliardaires : Arnault, PDG de LVMH et actionnaire de Carrefour, Bettencourt Meyers, héritière de l’Oréal, Mulliez propriétaire des enseignes Auchan, Décathlon…
L’ensemble de la société paye de plus en plus chèrement l’avidité de la classe capitaliste qui domine l’économie. Les travailleurs, qui représentent ceux qui font vivre et tourner toute la société, constituent la seule force capable de renverser le pouvoir de la bourgeoisie et de réorganiser l’économie sur des bases collectives.
Il sera alors possible d’utiliser les richesses et les progrès techniques en garantissant à chacun un travail et des conditions de vie dignes des moyens dont on dispose au 21e siècle.
Les adorateurs de l'espace de concurrence libre et non faussé mettant bas le masque pour accueillir ses hommes liges des places financières pour décider de comment plus exploiter les peuples et les empêcher de se révolter.
Car c'est bien de cela qu'il s'agit.
Même si nombreux autres piaffent à la porte du saloon, ce sont bien les sept mercenaires principaux du capital qui mettent Biarritz en état de siège.
CIA, FBI DGSE et tous leurs alter ego d'autres ailleurs concernés qui transforment la campagne basque en une sorte de camp du drap d'or.
10 000 personnes certaines en tenue de bourgeois, de casseurs ou en uniforme toutes en armes sophistiquées qui vont interdire les plages (perso, Canaille le Rouge n'a rien cirer des casinos).
Le 7e de cavalerie mondialisé mobilisé pour sécuriser le congrès des Dalton de la planète.
Circulation contrôlée pour aller de chez soi au travail de chez soi au stade, pas de cinéma de théâtre ni de plage pour les gamins, au mois d'août.
Rages de dents, blessures domestique ou autres interdites.
Et le mutilé des neurones de la place Beauvau qui annonce que quiconque sera dans la rue sans son ausweiss sera "neutralisé" (sic). A-t-il installé des nid de mitrailleuse pour hausmanniser les avenue en enfilade ?
A-t-il installé des nids de mitrailleuse pour Thiersiser les avenues en enfilade ? Les rues de Biarritz transformées en parcours de LDB 18 trous ? Trump va aimer.
Interdit de dire qu'on n'est pas d'accord.
Le credo de la Touthenmacronapartocratie, : comme nous sommes en DDDDDémocratie, encore le droit de penser mais plus de le dire.
Les dictatures de la péninsule arabique n'ont pas été invitées à ce buffet des marchands de canons. Cela permet à ce que ces grands démocrates soient à l'autre bout du pays pour flamber à la vente des Yearling à Deauville autre face de cette monnaie de singe. à 250 kg du jeune cheval , à 1.2 millions d'€ l'unité cela met le steak à 4800€ le kg cuir, os et déchets compris... le kg brut de yearling à 4 SMIC net.
Des millions d'argents publics dépensés à Biarritz pour défendre les intérêts privés et la rente, des millions d'argents extrait du sang et de la sueur des peuples réprimés et spoliés pour se payer les moyens de leur cavalerie répressive à Deauville.
Au fait, au prix d'immense sacrifice, il y a 75 ans, les peuples se libéraient du fascisme et se préparaient à faire adopter la charte des Nations Unies.
Pourtant en 2019 avec la casse générale des conquis sociaux, la situation à l'hôpital, les contre-réformes poursuivies par le pouvoir macronien, les privatisations et la liquidation de nos biens publics, TOUT objectivement concourt à une situation qui nécessite des luttes de très haut niveau pour bloquer cette entreprise et la CONVERGENCE avec TOUTES les forces qui ces derniers mois ont déjà engagé le fer.
Notamment les gilets jaunes!
Malgré la dispersion des mouvements et des dates travaillons donc dès à présent au TOUS ENSEMBLE tant craint par l'oligarchie orfèvre en divisions et en manoeuvres d 'enfumage!
En déjouant par ailleurs les trahisons notamment d'une CFDT prête à tous les abandons!
Alors que le gouvernement doit s'attaquer à plusieurs dossiers potentiellement inflammables à la rentrée, de nombreux appels à la grève ont d'ores et déjà été lancés par les syndicats.
Marquée par le début des négociations sur l’assurance chômage, la refonte des finances publiques ou encore la réforme des retraites, la rentrée 2019 s’annonce mouvementée pour le gouvernement. Face aux différents chantiers sensibles entamés par l’exécutif, les syndicats ont d’ores et déjà annoncé plusieurs mobilisations qui s’étaleront sur tout le mois de septembre.
Hôpitaux
Cinq mois après le début du mouvement, près de 220 services d’urgences sont toujours en grève en France. Malgré une enveloppe de 70 millions d’euros accordée en juin par la ministre de la Santé Agnès Buzyn pour financer une prime de risque versée à tous les personnels (hors médecins), le collectif Inter-urgences estime que le gouvernement doit encore faire des efforts pour améliorer les conditions de travail et la prise en charge des patients.
De leur côté, les syndicats espèrent étendre le mouvement à l’ensemble du monde hospitalier à la rentrée. La CGT Santé a déposé un préavis de grève pour le 11 septembre. Elle réclame, entre autres, le retrait immédiat du projet de loi de transformation de la fonction publique, du projet de loi santé et s’oppose à la réforme systémique des systèmes de santé et de l’hôpital.
Retraites
Dans les transports, l’UNSA-RATP et quatre autres syndicats ont appelé à la grève le 13 septembre pour protester contre la réforme des retraites qui prévoit la suppression des régimes spéciaux. "Notre régime de retraite est la seule vraie compensation aux contraintes du service public que nous subissons quotidiennement", indique le syndicat. L’UNSA prévient que "le 13 est une mise en garde" qui devra être "puissante pour être utile".
Trois jours plus tard, ce sera au tour des avocats et autres professions libérales de battre le pavé pour défendre leur régime de retraites. Le Conseil national des barreaux (CNB) dit craindre une augmentation des cotisations de la profession de 14 à 28% en voyant leur régime intégré au régime universel des retraites. Le syndicat Convergence infirmière a également appelé à rejoindre la mobilisation du 16 septembre. "Si cette réforme va au bout en l’état […] il y aura de gros dégâts. Des cabinets infirmiers devront purement et simplement fermer", a affirmé Ghislaine Sicre, présidente du syndicat.
Enfin, Force ouvrière appelle à un "rassemblement d’ampleur nationale" le 21 septembre pour faire plier le gouvernement sur la réforme des retraites. Le syndicat dénonce aussi la réforme de l'assurance chômage qui s'inscrit selon lui dans une "politique globale de dumping social". Cette mobilisation sera suivie le 24 septembre par une grève, toujours contre la réforme des retraites, cette fois à l’appel de la CGT. Le syndicat SUD-Rail manifestera aux côtés de la Confédération en protestera également contre des "projets de liquidation des services publics et de dumping social dans la branche ferroviaire".
Finances publiques
La refonte des finances publiques qui doit aboutir en 2022 au regroupement des services publics et à la suppression de certaines trésoreries fera aussi l’objet d’une mobilisation le 16 septembre. Si les concertations avec les élus doivent s’achever à l’automne, la réforme cristallise déjà la colère des syndicats.
La CGT DGFiP dénonce une "attaque globale" des fonctionnaires. "La publication, encore incomplète, des cartographies revisitées a suscité de très nombreuses réactions de la part des personnels. Les mobilisations de toutes natures se succèdent et réunissent de plus en plus d’agents. Les pouvoirs publics veulent se débarrasser massivement des fonctionnaires, notamment de la DGFiP", assure le syndicat.
EDF
Un appel à la grève unitaire (CGT, CFDT, FO et CFE-CGC) a été lancé aux salariés d’EDF pour le 19 septembre. Les syndicats dénoncent le projet "Hercule" qui vise à isoler l’activité nucléaire, plombée par les retards considérables du chantier de l’EPR de Flamanville, et à regrouper la partie commercialisation dans une filiale à 65%.
Les syndicats majoritaires d'EDF s'opposent à cette séparation de la production et de la commercialisation, qualifiée de "meccano capitalistique". Ils demandent au gouvernement de "donner à EDF les moyens d’investir dans la transition énergétique et le service public et de renoncer à toute désintégration-privatisation".
En dépit de la décélération de l’économie mondiale au 2e trimestre, les dividendes versés aux actionnaires continuent de progresser.
Les dividendes versés aux actionnaires dans le monde ont progressé de 1,1% au deuxième trimestre comparé à un an plus tôt, et ont battu un nouveau record en atteignant les 513,8 milliards de dollars, selon l’étude de Janus Henderson Investors.
« Mais le taux de croissance a été le plus faible en plus de deux ans », la décélération de l’économie mondiale ayant « commencé à se faire sentir sur les dividendes », tempère la société de gestion, qui est l’une des principales dans le monde avec 316 milliards d’euros d’actifs gérés.
Fort ralentissement économique mondial…
L’Europe « est particulièrement touchée » par cette décélération économique, souligne l’étude. Les dividendes y ont reculé de 5,3% à 169,5 milliards de dollars, en raison notamment de la faiblesse de l’euro. Plusieurs constructeurs automobiles allemands, BMW et Daimler, dont les bénéfices sont affectés par la morosité du secteur, ont par exemple réduit leur distribution de dividendes.
« Le ralentissement économique mondial est particulièrement notable en Europe, ce qui a une incidence sur les bénéfices des sociétés européenne et de leurs actionnaires »Janus Henderson
Idem pour la région Asie-Pacifique, qui a fait moins bien que l’an passé (-2,9% à 43,2 milliards de dollars). « Un quart des sociétés de Hong Kong de notre indice ont réduit leurs dividendes, dont China Mobile. Il s’agit là d’un pourcentage bien plus important que sur les autres principaux marchés, reflétant le ralentissement de l’économie chinoise », observe Ben Lofthouse, directeur de la gestion actions internationales à fort rendement chez Janus Henderson
… mais les actionnaires français n’en pâtissent pas
Les actionnaires français tirent en revanche leur épingle du jeu, les entreprises tricolores s’étant montrées à nouveau très généreuses avec eux. La France est « de loin le plus grand payeur de dividendes en Europe » (+3,1% à 51 milliards de dollars).
C’est l’un des seuls pays, avec le Japon, mais aussi le Canada et l’Indonésie sont les seuls pays à avoir battu des records au cours du deuxième trimestre, selon l’étude.
Daniel Bertone, secrétaire général CGT d’Aéroports de Paris nous détaille 4 raisons qui justifient de s’opposer à la privatisation du groupe ADP. La question n’est pas de savoir si on est pour ou contre mais bien d’ouvrir le débat sur le service public aéroportuaire aux citoyens, souligne-t-il.
Faste, luxe et répression : ce qui nous attend pour le G7
Lors des journées du 24, 25, et 26 aout, dans la cité balnéaire de Biarritz le sommet des 7 pays les plus riches au monde aura lieu. La France, pays d'accueil, a la présidence cette année et, comme le souhaite le protocole, sera chargée de l’organisation et de l’agenda de la rencontre. Pour cela tous les moyens sont mis à disposition, autant en ce qui concerne le luxe que la répression. Biarritz et ses alentours sont ainsi en état de siège pour que les grandes puissances puissent se concerter pour mieux pour continuer à spolier les richesses autour du globe.
C’est à l’hôtel du Palais que les chefs d’états des sept puissances les plus riches au monde seront accueillis dans le luxe à la française. Petit souvenir : le palais fut construit sous ordres de Napoléon III en 1854 pour satisfaire les désirs de sa femme Eugénie de Montijo de se rapprocher de sa terre natale, l’Espagne. Comme quoi les caprices des puissants ne sont pas nouveaux. Aujourd’hui un autre caprice voit le jour, Jupiter (déchu) a voulu éblouir ses riches invité en transformant le bâtiment.
Près de 60 millions d’euros déboursés pour remodeler le bâtiment qui surplombe la grande plage face à l’océan Atlantique. Le palais appartient officiellement au groupe hôtelier Hyatt, grâce à un bail signé avec la mairie de Biarritz pour une durée de 75 années. La somme à été versée par l’entreprise Socomix, dans laquelle la mairie de Biarritz est actionnaire majoritaire à 55%. Le site historique est doté d’un restaurant gastronomique dirigé par un chef réputé, d’un sauna et spa de charme, de chambres et salons confortables d’une autre époque, le tout accompagné d’un service hôtelier de très haut niveau.
C’est dans ce lieu que les principaux dirigeants du monde vont séjourner. Alors qu’en France, une grande partie des travailleurs ne peuvent se permettre de de partir en vacances et peinent à arriver à la fin du mois et après 6 mois de mobilisation des Gilets Jaunes, qui a donné lieu à une répression policière jamais vue, ces « leaders » du monde se vautreront dans le luxe vulgaire comme si de rien n’était.
Un dispositif répressif aux proportions dantesques
L’arrivée des dirigeants des sept plus grandes puissances mondiales à Biarritz a déclenché un dispositif sécuritaire et judiciaire impressionnant. A vrai dire quand il s’agit de réprimer, le gouvernement à toujours déployé les moyens qu’il jugeait nécessaire pour, à minima, essayer de maintenir le contrôle de la situation. Des structures temporaires de type « algeco » avec des barreaux ont ainsi été installées sur le parking du palais de justice à Bayonne. Ils serviront comme dépôt pour les personnes jugées en comparution immédiate.
La ville de Biarritz, sous un quasi couvre-feu, sera délimitée en deux zones ; La première dite de sécurité renforcée, zone qui concerne les points "algides" de rencontres officielles : le casino Bellevue, le casino municipal, l’hôtel de ville, l’hôtel du Palais ainsi que le terrain de golf (utilisé pour l’atterrissage des hélicoptères). Une zone qui concerne toute la bande littorale, depuis le port des Pêcheurs jusqu’au plateau du Phare et où des frégates de la Marine nationale, ainsi que des missiles sol-air ont mêmes été installés !
Ensuite, la deuxième zone ? dite de « protection », concerne l’ensemble de la ville et s’étend jusqu’au principaux axes routiers. Des badges seront mis à disposition pour les professionnels ainsi que pour les habitants pour permettre la circulation entre les deux zones.
Enfin 15 000 membres des forces de l’ordre ont été mobilisés pour prévenir les débordements qui pourraient avoir lieu en marge du sommet lors des contre-manifestations qui sont prévues, notamment à Hendaye.
Voici comme on fait respecter les droits démocratiques dans le pays « des droits de l’Homme et du citoyen » : à grand renfort de prisons préfabriquées, de LBD, de grenades et de matraques. A quelques semaines seulement de la mort de Steve suite à une charge policière à Nantes, le gouvernement est prêt à tout pour mater la colère en nous matraquant impitoyablement. Une colère pourtant légitime, qui n’est autre que le résultat des années de mépris, de misère et d’exploitation.
15 AOÛT 2019 Rédigé par Union Locale CGT Alès et publié depuis Overblog
Gouvernement est tout fier de nous annoncer une baisse du chômage. En fait c’est d’une baisse des inscrits à Pôle Emploi qu’il s’agit car ce Gouvernement ne lutte pas contre le chômage mais contre les demandeurs d’emplois..
Certes les chiffres des demandeurs d’emplois inscrits à Pôle Emploi ont diminué mais à la fois par le fait de la réforme mise en place qui a fortement durci les conditions d’inscriptions (Le gouvernement a déjà mis en place depuis janvier la suspension des allocations chômage après 2 refus d’une offre d’emploi, y compris si les emplois proposés étaient à un salaire bien inférieur à celui perçu antérieurement et très éloignés géographiquement) mais aussi par les radiations massives. Donc cette baisse n’est pas due au retour à l’emploi mais bien à la non prise en compte de certains demandeurs d’emplois dans les chiffres.
Enfin il est bon de savoir que près d’un demandeur d’emploi sur deux n’est plus indemnisé.
Alors que le grand patronat se voit gratifier d’un « droit à l’erreur » en même temps que des milliards d’euros d’argent public et des lois pour faciliter les licenciements (bref le costume trois pièces quoi), les revenus les plus modestes sont sans cesse suspectés de frauder. Et oui, il est normal de suspecter quelqu’un qui, seul avec l’aide au logement, toucherait 480,02 € n’a qu’une seule idée en tête, blanchir un partie de son argent…
Pour remédier à ce terrible fléau qui plombe les comptes de l’État, rien à voir avec l’évasion fiscale qui coûte chaque année 60 à 80 milliards d’euros à la France, soit un montant plus ou moins équivalent au budget de l’Education nationale (68,4 milliards d’euros en 2017), le gouvernement prévoit de mettre tout en œuvre pour faire la chasse aux fraudeurs de Pôle Emploi.
Un rapport a été présenté à la CGT, ce rapport traite des radiations ce qui sous-entend une assimilation entre radiations et fraudeurs or cela est totalement dépourvu de fondement.
Le fait est que la « soi-disant » fraude à l’assurance chômage ne représente que 0.4% des prestations d’assurance chômage (sur 35 Milliards de prestations) ce qui fait que ce nouveau dispositif est une mesure d’affichage, pire une mesure idéologique. (Pour rappel, la fraude fiscale, optimisation des plus aisés, c’est 21 milliards d’euros).
La CGT, dont les syndicats de Pôle Emploi, critique donc à juste titre ces contrôles sans que les demandeurs d’emploi soient prévenus.
Radiation ne signifie pas fraude.
L’étude réalisée à partir de l’expérimentation du nouveau corps des contrôleurs apporte des arguments pour contrer le credo chômeurs = fainéants.
Il nous est précisé que sur 100 demandeurs d’emploi contrôlés, seulement 14 sont radiés. C’est dans ce cadre qu’a été effectuée une enquête par Pôle emploi, Sur les 14 %, 97 % des radiations sont prononcées pour quinze jours.
Parmi les 14 % de radiés
41 % sont indemnisés par l’assurance chômage.
23 % sont indemnisés par le régime de solidarité (RSA).
36 % ne sont pas indemnisés.
Parmi le 14 % de radiés 68 % se réinscrivent
Autrement dit, seulement 4.5 % du total des contrôlés ne se réinscrivent pas, dont :
71 % des indemnisés par l’assurance chômage.
82 % des indemnisés par le régime de solidarité (RSA).
60 % des non indemnisés.
Si 60% des non indemnisés se réinscrivent on voit bien que la réinscription n’est pas liée à l’indemnisation, mais à la recherche d’un accompagnement vers l’emploi.
Pôle Emploi lui-même reconnaît que la question n’est pas d’obliger les demandeurs d’emploi à accepter les offres dites « raisonnables », mais d’empêcher les gens de décrocher…
Sont radiées, des personnes qui ne touchent aucune indemnisation, il ne peut donc pas y avoir de fraude concernant ces personnes. (Dans l’étude de Pôle Emploi, 36 % des radiés n’étaient pas indemnisés).
La radiation intervient le plus souvent en l’absence d’actualisation (contrôle mensuel) c’est un oubli du demandeur d’emploi, ou en l’absence de recherche active d’emploi prouvée par le demandeur d’emploi. Un demandeur d’emploi qui passe trois heures par jour à consulter les offres d’emploi ne peut en apporter la preuve.
Il y a fraude seulement lorsque le Juge l’a constaté.
Il y a aussi évidemment la dématérialisation qui accentue les radiations. Nous avons reçu à la permanence juridique une personne de près de 60 ans à qui on avait supprimé son allocation. Après vérification, il nous a été répondu qu’elle était radiée car ne se rendait pas aux convocations reçues par e-mail de la part de Pôle Emploi… Lors de son inscription, à la question avez-vous une adresse mail, cette dame avait répondu par la positive car ses enfants lui en avaient créé une… Le problème, c’est qu’elle ne savait même pas ouvrir un ordinateur… Cette radiation et la perte d’indemnisation était donc abusive et a mis la personne dans une très grande précarité…
De nombreux contrôles existent déjà.
1) Le demandeur d’emploi à un contrôle obligatoire mensuel appelé « actualisation »
2) Le demandeur d’emploi doit répondre à chaque courrier de Pôle Emploi et à chaque fois que Pôle Emploi lui fait un signe par sms, par mail ou par téléphone (ce qui n’est pas réciproque).
3) S’il doit s’absenter, le demandeur d’emploi devra remplir un document sur internet dans : déclarer mon changement de situation. Où il lui est précisé qu’il a droit à 35 jours calendaires d’absence par an. C’est donc dans cette rubrique qu’il pourra informer qu’il est en vacances, qu’il est aux obsèques d’un proche, qu’il accompagne son enfant à l’hôpital, qu’il est dans une formation (décidée de lui-même), qu’il défend et représente les chômeurs dans son organisation syndicale ou son association de chômeurs, qu’il fait du bénévolat dans une association, qu’il va prospecter le marché du travail dans une autre région. Ces 35 jours de « liberté » d’organisation, sont-ils du vol ou du bon sens ?
4) Le demandeur d’emploi est à la merci d’un contrôle à tout moment, suite à un choix aléatoire des 200 contrôleurs de Pôle Emploi.
La réalité des chiffres sur la fraude (0.4 %) contredit le besoin d’un nouveau dispositif
Fraude à l’assurance chômage : 0.4% soit 140 millions sur les 35 milliards de prestations assurance chômage (source défenseur des droits).
Fraude fiscale : 21.2 Milliards.
Fraude aux cotisations sociales : 497.2 millions d’euros.
Des contrôles supplémentaires des chômeurs ne permettront pas de récupérer les 21 milliards de la fraude fiscale.
Chercher la fraude là où elle n’est pas, n’aura aucun effet sur les comptes de l’état.
Ce n’est pas en voulant faire apparaître le chômeur comme étant un fraudeur que nous verrons le chômage baisser. La stigmatisation des privés d’emploi dans le seul but de faire baisser les chiffres du chômage, ne donnera pas un emploi à chacun. Assimiler tous les chômeurs à des tricheurs est une insulte, destinée à les sanctionner financièrement et à les forcer à accepter des emplois précaires, en CDD ou sans rapport avec leurs qualifications et leurs besoins, voire à perdre leurs droits de salariés, en les forçant à devenir micro entrepreneur, faussement indépendant.
Autres chiffres seulement 46% des chômeurs sont indemnisés.
En réalité, ce que nous à la CGT nous appelons les privés d’emploi, servent à maintenir les salariés dans la plus grande précarité. Le gouvernement ne travaille pas réellement au retour à l’emploi mais seulement à la baisse des chiffres du chômage pour valoriser leur politique de casse du droit du travail.
Maintenir un nombre élevé de chômeurs permet de laisser les travailleurs dans une grande précarité et de rejeter toutes les revendication d’avancées sociales comme la hausse des salaires entre autre, mais bien sur celle qui est la plus importante aujourd’hui et qui permettrait vraiment de réduire le chômage, l’application des 32h pour tous.
D’ailleurs combien de salariés ont déjà entendu le sempiternel : « Si t’est pas content y’a des centaines de chômeurs qui veulent ta place ».
Faut-il s'en féliciter ? Canaille le Rouge vous laisse seul juge, mais au bout d'un semestre d'expérience, de l'avis des experts et constats faits sur le terrain, la France reste sur la première marche du podium.
En Chine, en Russie, en Grèce, de Hong-Kong, à Khartoum ou Port au Prince, voire même à Caracas malgré tous les efforts des chercheurs de traces éventuelles, aucune personne d'éborgnée ou mutilée, pas de noyé ou de polytraumatisé par les forces de police ailleurs que dans le Macronland et ses castaners cogne's band
Alliot Marie peut se féliciter, son école a su reprendre la tête du peloton, il va y avoir du matériel et du savoir faire à exporter.
Lu dans Francebleu: La permanence du député Lrem du Cher Loïc Kervran dégradée à Bourges
Merdre, c'est pas normal.
Avec 7 239,91 € d'indemnité parlementaire brute et mensuelle, plus des frais de mandat et de secrétariat chaque mois de l'ordre de 5 373 €, avoir une telle permanence!
Peut-être alors que la peinturlure en rouge sur la façade, bien tristounette de ladite permanence, n'était que pour lui rendre un air plus gai. Non?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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