SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

 

image d'illustrattion ( source: France 3 Régions )

Communiqué commun

LDH, confédération CGT et UD CGT de Paris

 

La Ligue des droits de l’Homme (LDH), la CGT et son Union départementale CGT du 75, avec de nombreuses autres organisations (le Syndicat des avocats de France, le Syndicat de la magistrature, l’Unef, l’UNL-SD, et l’Union syndicale solidaires) avaient saisi le Conseil d’État pour faire interdire l’usage des Lanceurs de balle de défense 40 (LBD 40) par les forces de l’ordre pendant les manifestations.

 

Les LBD 40 ont déjà fait 193 blessés dont certains très grièvement. Ces armes ne sont pas appropriées à une utilisation lors de manifestation et mettent les citoyens gravement en danger.

 

En effet, ces armes sont prévues pour être utilisées dans certaines conditions uniquement (cibles non mobiles, pose d’un genou à terre, les tiers à la cible doivent être hors d’atteinte, etc.). Conditions qui ne sont, par définition, presque jamais réunies pendant les manifestations lors desquelles les personnes se déplacent en permanence et en groupes resserrés. Il est donc très difficile de viser précisément une personne en particulier et une partie du corps. C’est ainsi que nous comptons aujourd’hui 189 personnes touchées à la tête, sur les 193 blessés par LBD, alors qu’il est interdit de viser la tête.

 

C’est ce que nos organisations ont soutenu devant le Conseil d’État qui n’a pas retenu notre argumentaire pour interdire l’usage de ces armes. Le Conseil d’État considère, quant à lui, dans son arrêt du 24 juillet 2019, que l’usage de la violence par certains manifestants justifie pleinement l’utilisation des LBD 40. Enfin, son utilisation serait parfaitement proportionnée et les blessures graves relèveraient exclusivement de la responsabilité individuelle des membres de force de l’ordre qui auraient éventuellement mal respecté les conditions d’utilisation.

 

Il renvoie donc les responsabilités à des individus alors que c’est bien la doctrine de maintien de l’ordre prônée par le ministère de l’Intérieur qui pose problème et l’utilisation d’armes dangereuses lors de manifestation.

 

La LDH et la CGT continueront de dénoncer l’usage de toute arme dangereuse qui porte atteinte à l’intégrité physique et à la liberté de manifester et continueront de se battre pour les faire interdire.

 

Paris, le 31 juillet 2019

 

SOURCE:

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PERPIGNAN : le train des primeurs au cimetière des éléphants ! UN SABOTAGE ECONOMIQUE ET ECOLOGIQUE !

SOURCE : https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/val-de-marne/rungis-train-primeurs-va-t-il-finir-casse-1707510.html

 

D'un côté, les syndicats tirent la sonnette d'alarme : le train qui relie Perpignan à Rungis va mourir à petit feu. Mais la SNCF se veut rassurante et assure qu'il va seulement y être examiné. S'il venait à être supprimé, des milliers de camions seraient nécessaires pour le remplacer.

Pour certains, il s'agit d'un enterrement en douce alors que pour d'autres, la procédure est tout à fait normale. Le train des primeurs, qui relie Perpignan au marché de Rungis, est à l'arrêt depuis le 17 juillet dernier.

Depuis ce lundi matin, les premiers wagons (il en existe plus de 80 au total) sont stockés à la gare de triage de Nîmes. "Ils y vont pour être expertisés. Cela nous paraît très bizarre, ils l'ont mis en cale sèche et c'est inquiétant", explique Jean-Marc Biau, cheminot et responsable CGT à Montpelliers.

Car selon ce syndicaliste, cette gare a une signification particulière. C'est notamment dans cet endroit que sont parqués les trains régionaux destinés à la casse. "C'est pour cela que certains l'assimilent à un cimetière. Cela renforce en tout cas notre sentiment d'inquiétude", explique-t-il.
Train des primeurs : 75 wagons au garage, "un convoi de la destruction" d'après les syndicats    Train des primeurs : 75 wagons au garage, "un convoi de la destruction" d'après les syndicats 
 
Coût financier et écologique
Ce train permettait de faire transiter 1.400 tonnes de fruits et légumes quotidiennement vers le plus grand marché d'Europe. Dans un tract, la CGT prévient que supprimer cette liaison ferroviaire reviendrait à mettre 25.000 camions sur les routes chaque année.

Or, les wagons frigorifiques atteignent leur 40e année de service et ne permettent plus de transporter les marchandises en toute sûreté. Les remplacer a un coût : 30 millions d'euros selon le patron de la SNCF Guillaume Pépy, cité par le Huffington Post. Un coût que l'entreprise ferroviaire ne veut pas supporter seule, ou tout du moins avec des garanties à long terme.

Contactée à propos du déplacement du train, elle répond : "Ce mouvement vers Nîmes est un mouvement technique, logistique. […] Cela ne constitue pas un avancement du dossier et n’hypothèque en aucune manière leur réutilisation, exactement comme l’ont dit l’État et la SNCF à de très nombreuses reprises."
A Rungis, des milliers de camions risquent de remplacer le dernier train de fret de fruits et légumes    A Rungis, des milliers de camions risquent de remplacer le dernier train de fret de fruits et légumes 
 
Quel avenir pour le train ?
Du côté du ministère des Transports, la ligne n'a pas changé : il y aura bien une réouverture de la ligne le 1er novembre prochain. Dans un entretien au Parisien daté du 3 août, la ministre Élisabeth Borne, expliquait : "mon objectif est qu'on continue à avoir un service ferroviaire entre Perpignan et Rungis. Tous les acteurs se sont engagés à travailler pour une reprise de la ligne lors de la saison haute."


Une réalité : suppression du Perpignan Rungis, 25.000 camions sur les routes, 6000 emplois directs et indirects détruits, des millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère ! Voilà le concret de Borne !

Le syndicaliste Jean-Marc Biau a l'impression que chacun se renvoie la balle. Mais il l'admet, il existe bien un entretien des wagons de fret à Nîmes. En attendant, la seule autre solution de remplacement reste de faire circuler des camions.

Publié par FSC

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Sous le vernis de la modernité la récurrence de l'EXPLOITATION CAPITALISTE !

Et la nécessité de mobiliser/syndicaliser le monde du travail précarisé volontairement pour tenter d'entraver et empêcher les luttes !

Les forçats de la logistique !

Publié par FSC

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DECAZEVILLE : les salariés de SAM consultés répondent dans ambiguité !

Les résultats du référendum d'entreprise lancé jeudi par la direction générale de Jinjiang SAM à Viviez sont connus. «327 personnes, soit 83 % du personnel, ont participé au scrutin», indique Stéphane Muccioli, directeur du site (à droite sur notre photo DDM BHSP).


À la première question sur l'organisation du temps de travail pour que l'usine soit ouverte 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 :


- En 5 X 8, les salariés ont répondu non à 88,38 %, oui à 7,65 %, bulletins nuls 3,98 %.

À la sous-question sur les cycles de travail (sans RTT, semaine 40, 40, 32 heures et week-end 16, 16, 24 heures), les salariés ont voté non à 68,20 %, oui à 29,36 % et nuls à 2,45 %. La deuxième question (externalisation nouveau projet usinages) a obtenu 85,63 % de non, 12,54 % de oui et 1,83 % de votes nuls.

«La direction générale prend acte de l'expression et la réponse des salariés», conclut sans autre commentaire Stéphane Muraccioli.

De son côté, le syndicat CGT Jinjiang SAM nous a fait parvenir le communiqué suivant :

«Avec un taux de participation de 82,3 % les salariés ont manifesté une fois de plus un très grand intérêt porté à leur entreprise.

Une très large majorité des salariés s'est exprimée contre les propositions faites par la direction générale avec 88,38 %contre le cycle de travail (sans RTT) et 85,3 % contre l'externalisation de nouveaux projets d'usinage. 
En sachant que les 7,65 % des salariés qui se sont prononcés pour le 5 X 8 et les 29,36 % de salariés qui se sont prononcés pour le cycle de travail (sans RTT) ne sont pas forcément des salariés volontaires, pas forcément des salariés concernés par le changement d'horaire, mais des salariés qui ont répondu uniquement à la question posée sur l'ouverture générale de l'usine en 7 jours sur 7.

La très large majorité qui a voté en faveur du non a surtout exprimé un manque de confiance envers l'investisseur, ainsi qu'à son manque de transparence et l'absence de perspective d'avenir et de pérennité du site. Nous ne doutons pas que l'esprit d'ouverture dont fait apparemment preuve M. Xu lui permettra de tenir compte de cette expression démocratique et qu'il respecte enfin les engagements pris devant le tribunal de commerce de Paris le 22 décembre 2017 pour permettre aux salariés de travailler enfin dans la sérénité.

Les élus CGT et les salariés de SAM qui se sont battus de longs mois pour la survie de leur entreprise sont convaincus et réaffirment que cette usine a un énorme potentiel mais qu'elle souffre d'un manque d'investissement et de stratégie industrielle.»

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Parce que personne ne veux répondre à cette interpellation

Avant de revenir

sur les pratiques policières,

Parce que ces dernières

servent à maintenir cela :

Cadeaux au capital ? En 2017 pour qui votais-tu ?

Toute la puissance des moteurs de l'état au service du capital, c'est la norme.

Ce courrier rendu public par Mediapart devrait faire rugir les parlementaires et les partis se disant de gauche.

L'occasion pour ceux qui se sont fourvoyer à faire voter pour le choléra en escarpin bleu pour dire non à la peste brune en bottes cloutées de faire amende honorable.

Et bien non ils restent dans le dénit et s'étonne de ne pas être crédible.

 

Rédigé par Canaille le Rouge

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Le roi et son joker ou son poker
Le roi et son joker ou son poker
Le roi et son joker ou son poker

Le roi et son joker ou son poker

Certes même au 20e ils savaient obéir aux ordres pour cogner, mais au  21e l'espèce "sauvetage au bord de l'eau " sont "bonnes adresses du passé"

Certes même au 20e ils savaient obéir aux ordres pour cogner, mais au 21e l'espèce "sauvetage au bord de l'eau " sont "bonnes adresses du passé"

Il fut un temps où la vue de CRS au bord des plages et rivières était garant de baignade sécurisée. Maintenant c'est un risque de noyade. 

Et pour couvrir son crime le préfet de Loire Atlantique enfonce le clou :

Le communiqué est plein de morgue et de suffisance :

« afin de garantir l’ordre public »« Un dispositif de sécurité adapté, réactif et mobile, sera déployé pour prévenir les violences, protéger le centre-ville et procéder, le cas échéant, aux interpellations des fauteurs de troubles »

Celui qui commande les forces de répression responsable de la mort de Steve ainsi décide de bâillonner le droit de manifester au nom des risques que ses provocations et ses réalisateurs auxiliaires font courir à ceux qui refusent de voir s'établir ce qui tend chaque jour à devenir une état policier donc une dictature.

Un peu comme Papon faisant cogner à Charonne ceux qui dénonçaient les tueurs de l'OAS.

Nous sommes clairement devant une violence d'Etat dont tout démontre qu'elle est planifiés et orientée pour que le parti de la peur puisse administrativement voir législativement supprimer les libertés constitutionnelles. Dans les entreprises (droit de grève), dans la cité (droit de manifester et de se assembler), liberté de la presse encagée par le capital et sommée de ne pas déplaire pour pouvoir survivre avec à la clé les intimidations des journalistes.

En 2019, demander des explications aux élus qui injurient le peuple, ont déserté leur terre d'élection  pour hanter les ors de la monarchie d'état ses homard et grands crus est assimilé à des attentats par le Paponicule liberticide qui occupe la place Beauveau.

Qui pilote ce navire fou et garde un émule de Thiers et Sérol à la machinerie ?

En France en 2019, un tiers des membres du gouvernement est millionnaire, plus de la moitié à eu des déboires judiciaires pour raison de fraudes fiscales voire pour certain pénale.

En France le ministre de  police est issue des tables de poker, les grands commis de l'état sont détachés pour se gaver et brader le patrimoine industriel.

En France en 2019 plus de 250 tués au travail sans compter les suicidés sont au passif de ce pouvoir.

En France en 2019 aller écouter de la musique danser au bord de l'eau justifie la charge des CRS.

 NB : Et toujours pas un mot de la part de ceux qui ont appelé à voter pour la macroncratie ne serait-ce que pour s'excuser des injures qu'ils ont alors proférées envers ceux qui refusaient de les suivre, allant jusqu'à les accuser de faire le lit du fascisme. On voit aujourd'hui qui a fourni la literie et a bordé la couche.

Rédigé par Canaille le Rouge

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Prime à la conversion : le gouvernement tente de bluffer les ménages modestes

Le gouvernement a annoncé un changement dans le barème de la prime de conversion de véhicule : durcir les conditions d’accès pour faire des économies, rendant la prime accessible aux plus aisés seulement.

Écologie

Le gouvernement l’a annoncé, à partir du mois d’août les critères d’attribution de la prime de conversion pour les véhicules neufs va changer. Cette prime est une aide pour l’achat de véhicule neuf ou d’occasion peu polluant contre la mise à la casse d’un véhicule ancien. L’objectif avoué du gouvernement est de réduire le nombre de véhicule éligible car la prime est beaucoup plus demandée qu’attendu à sa création. Pour cela, le ministère de l’écologie va jouer sur deux critères.

Tout d’abord, le plafond de prix des véhicules éligible a été abaissé de 65 000 euros à 60 000 euros. Le fait que le gouvernement espère abaisser le nombre de dossier déposer en passant le plafond à 60 000 euros indique clairement quel type de véhicules étaient concerné par la prime : les véhicules hauts voir très haut de gamme.

Un autre paramètre sur lequel a décidé de jouer le gouvernement est le taux d’émission de CO2 passant d’un taux de 130g/km à un taux de 122g/km. Ce changement aura certainement un impact sur les travailleurs qui auraient acheté un véhicule sensiblement moins polluant que leur voiture actuelle sans cependant être aux normes les plus exigeantes.

Le dernier point sur lequel joue le gouvernement et certainement le plus gros coup de bluff concerne la prétention de réservé cette prime aux revenus modestes. En effet, pour toucher l’intégralité de la prime (autour de 5000 euros), il faut un revenu fiscal de moins 13 489 euros pour une personne seule ou 26 978 euros pour un couple. Cette modification est contradictoire avec les deux points précédents, qui cible eux ciblent les ménages plus aisés !

De plus, cette prime repose sur une vision individualiste de la lutte contre le réchauffement climatique qui favorise les plus aisés qui peuvent s’acheter un véhicule électrique (prix d’entrée autour de 20 000 euros) ou bien des véhicules haut de gamme satisfaisant les normes les plus exigeante. Il s’agit aussi de maintenir les profits des groupes automobiles en favorisant le renouvellement du parc automobile. Il faut noter que le patronat automobile, pour sa part, ne se gêne pas pour licencier comme à Ford Blanquefort , détruire ses sous-traitant comme GM&S et plus généralement se goinfrer comme lors de la soirée d’anniversaire de Carlos Ghosn qui a coûté plus de 630.000 euros. Pendant que de l’autre côté, les plus pauvres subissent des injonctions à devenir écolo, lorsqu’ils ne sont pas tout bonnement interdit de passage dans les grandes villes à partir du moment où ils n’ont pas les moyens de s’acheter un véhicule neuf pour aller travailler. Cela a été apr exemple le cas avec la décision d’interdire d’accès à Paris aux voitures diesels d’avant 2001. Et dans le même genre on pourrait également citer la taxe sur les carburants qui a provoqué la colère à juste tire des Gilets jaunes au mois de novembre dernier, puisque c’est sur les plus précaires obligés de se rendre au travail en voiture – conséquence de la casse du service de transport public – que le gouvernement a voulu faire payer la crise écologique.

Face à la crise écologique, qui sert à alimenter les carnets de commande du patronat est clairement insuffisante voir contre-productive. Parmi les mesures qui auraient une véritable efficacité, en premier lieu, il faudrait favoriser le recours aux transports en commun, tout d’abord en les rendant gratuit, ensuite en garantissant qu’ils soient adéquats avec les besoins de tous en les mettant sous le contrôle des travailleurs du secteur et des utilisateurs. Cette mesure concernerait les transports urbains mais aussi la SNCF, en particulier pour le fret, à l’opposé de la politique du gouvernement qui a par exemple laisser faire la suppression du train des primeurs de Perpignan à Rungis. Ensuite, concernant l’industrie automobile, il est vital que les constructeurs soient placés sous le contrôle de toutes les travailleuses et tous les travailleurs. En effet, afin d’éviter le gâchis de la surproduction, mais aussi pour faire en sorte de produire l’avancement technologique nécessaire afin de fabriquer des véhicules les moins polluants possible en fonction des besoins et des impératifs de la crise écologique et non des profits de quelques-uns.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Retraites : Stoppons le projet de régression sociale !

Le projet gouvernemental confié depuis près de 2 ans à Jean Paul Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites, prend forme. Ce dernier fait des annonces au cœur de la période estivale, après un simulacre de concertations orchestré pour détourner l’attention de la population sur les vraies raisons de cette nouvelle réforme régressive.

Au nom de « l’équité » personne ne sera épargné, actifs comme retraités toutes et tous perdants !

Le système Macron par points est injuste
Il est destiné à faire des économies sur le dos des salariés en accélérant la baisse de leurs pensions et en reculant l’âge d’accès à une retraite pleine et entière. La mise en place de nouvelles décotes recule l’âge réel de la retraite à 64 ans voire 65 ans.
Le retraité partant à l’âge légal de 62 ans, même avec une carrière complète (43 ans) verra sa pension amputée d’une décote de 10%.

C’est la fin de notre système de retraite calculé en trimestres et des mécanismes de solidarité.

Aujourd’hui, 15 millions de retraités (sur les 16 que compte le pays) bénéficient d’au moins un dispositif de solidarité !

Dans un système à points, il n’y a pas de périodes retenues mais non cotisées comme dans un système par annuité. Tous les aléas de la vie professionnelle ont un impact sur la retraite et nécessitent d’être compensés, avec le risque que la compensation soit insuffisante. Par exemple avant de pouvoir bénéficier de points retraite couvrant les périodes de maladie, d’invalidité… Il faudra décompter une période de carence plus ou moins longue : 30 jours perdus pour un arrêt maladie.

Petits boulots = petits salaires = petites retraites !

Avec les points, les pensions vont chuter de 10 à 30% : les mauvaises années vont être comptabilisées (les plus petits salaires, le temps partiel subi, les périodes de chômage ou de précarité…), en lieu et place des meilleures années actuellement.
C’est donc bien une double peine pour les femmes, les malades ou invalides, les jeunes précaires ou les privés d’emploi !

Le régime universel par points, c’est la disparition des 42 régimes de bases et complémentaires existants, qui prennent en compte toutes les spécificités professionnelles et réparent les inégalités ou les contraintes particulières des différents métiers.

C’est surtout la suppression des dispositifs de départ anticipés liés à la pénibilité pour de nombreux travailleurs. Avec ce système, la retraite redeviendra l’antichambre de la mort pour celles et ceux dont l’espérance de vie est réduite par leurs métiers.

Un système par points au service de la finance au détriment des retraités

Ce système de retraite s’inscrit dans un projet de société construit sur le modèle libéral : il met en place un mécanisme purement gestionnaire et comptable de la retraite. Les points acquis pendant la vie professionnelle ne garantiront pas un niveau de pension suffisant.

La valeur du point au moment de la retraite sera tributaire de la conjoncture économique ou démographique, et sera-t-elle décidée à Bercy ou à Bruxelles ?

Cela peut changer et donc baisser chaque année

Les pensions ne seront plus déterminées en référence aux salaires, mais dépendront de la situation économique du pays. En cas de récession économique ou d’explosion du nombre de départs à la retraite, le point baissera et la pension sera plus faible.

En Allemagne ou en Suède où un tel système existe, le montant des retraites a baissé fortement et rapidement (92% des suédoises ont déjà perdu).

La retraite de demain se construit dès aujourd’hui

Pour la CGT, il faut au contraire préserver et améliorer notre modèle social. Pour gagner de meilleures retraites, il faut augmenter les financements assis sur les cotisations sociales, part de notre salaire socialisé. Ensemble, nous devons exiger :

  • Des droits garantissant dans tous les secteurs professionnels la possibilité d’un départ dès 60 ans,
  • Une pension d’au moins 75 % du revenu net d’activité (pour une carrière complète) sans que celle-ci ne puisse être inférieure au SMIC.
  • La ré indexation des retraites sur le salaire annuel moyen et non sur l’inflation, facteur de décrochage de pouvoir d’achat entre les actifs et les retraités.
  • La reconnaissance de la pénibilité au travail cette dernière ne devant pas être une fatalité. L’aménagement des fins de carrières avec un droit à un départ anticipé à la retraite à taux plein à 55 ans voire 50 ans pour les métiers les plus pénibles est la garantie d’une espérance de vie en bonne santé pour toutes et tous.
  • La prise en compte pour les jeunes des années d’études, de formation et de recherche du 1er emploi.
  • La suppression des exonérations de cotisations sociales (dont la transformation du CICE en exonérations) pour dégager 20 milliards d’euros supplémentaires pour le financement des retraites
  • L’égalité salariale entre les femmes et les hommes c’est 6,5 milliards d’euros pour les retraites.
Pour gagner de meilleures retraites, de meilleurs salaires, des services publics pour tous et partout, mobilisons nous le 24 septembre.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Le combat continue donc pour la réitégratio du militant de la CGT !

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SOURCE :https://www.estrepublicain.fr/edition-de-nancy-ville/2019/08/02/jean-michel-dieudonne-deboute-par-les-prud-hommes

 

Radié de la SNCF en juillet 2018, le syndicaliste CGT Jean-Michel Dieudonné a été débouté de ses demandes par le conseil des prud’hommes de Nancy. La formation de référé reconnaît que son licenciement est injustifié mais se déclare incompétent. Le syndicaliste va faire appel.


L’affaire Jean-Michel Dieudonné n’a pas fini de rebondir. Ce cheminot syndicaliste à la CGT avait été radié de la SNCF en juillet 2018 , la société des chemins de fer étant alors en plein conflit social. La direction l’accuse d’avoir eu une attitude violente à la gare de l’Est avec une cadre de SNCF mobilités. Des faits que le cheminot de 53 ans conteste. Le 24 juin, entouré de ses camarades syndicalistes, il s’est rendu devant le conseil des prud’hommes de Nancy pour demander sa réintégration.

Jugement de Salomon [ ou TARTUFERIE]

Son avocat, Me Chalon, avait souhaité démontrer la nullité de la procédure de radiation de son client. La représentante de SNCF mobilités avait quant à elle plaidé l’incompétence de la formation de référé du conseil des prud’hommes. Ce dernier a finalement fait un jugement de Salomon. Il reconnaît d’une part que « la procédure disciplinaire dont la régularité n’est pas remise en cause, ne fait pas mention de ce que cette radiation intervient pour faute lourde, ni pour aucun autre motif d’ailleurs » et constate que « la lettre de notification fait état de deux manquements ». Mais il se déclare également incompétent pour juger cette affaire et déboute par la même Jean-Michel Dieudonné de sa demande de réintégration.

Direction la cour d’appel

Un partout, balle au centre. Pour Jean-Michel Dieudonné et ses soutiens, le combat doit donc continuer. « De fait, devant la liste des incohérences et griefs non fondés, l’appel de cette ordonnance s’impose à Jean-Michel qui maintient l’intégralité de ses demandes. Il reviendra donc à la chambre sociale de la cour d’appel de Nancy de dire le droit », a déclaré Patrick Hatzig, le secrétaire du comité de soutien, qui juge l’ordonnance « contradictoire » : « En effet, chacun peut constater le contresens, voire l’incohérence, consistant à faire droit au salarié de sa bonne foi, de son innocence des accusations portées contre lui par une cadre d’astreinte et en même temps à reconnaître le droit à la SNCF de licencier sur la base d’une seule dénonciation mensongère. »

Publié par FSC

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« Un chien est écrasé, on dit affaire d’Etat » : un patron dérape sur la mort de Steve

Soutien du gouvernement habitué des polémiques, un des chroniqueurs des Grandes Gueules a comparé de façon scandaleuse la mort de Steve à une affaire de "chien écrasé".

#JusticePourSteve

C’est la polémique honteuse du jour, sur le plateau de l’émission des Grandes Gueules, un des chroniqueurs des plus réactionnaire, Johnny Blanc, a comparé la polémique sur la mort de Steve avec celle qui concernerait un "chien écrasé" sur la route.

Il est connu dans l’émission, depuis plus de 10 ans, pour être patron de l’entreprise de fromagerie Blanc dans les Deux-Sevres, fidèle partisan du pouvoir en place et de l’ordre établi. Le chef d’entreprise réactionnaire, a une fois encore montré tout son mépris vis-à-vis d’un nouvel épisode de violence policière qui a conduit à la mort d’un jeune homme.

Il n’aura pas fallu longtemps aux internautes pour récupérer le moment ou Jhonny Blanc compare la mort de Steve avec celle d’un chien écrasé sur la route. Les propos honteux tenus par ce personnage, ont été rapidement supprimés du Twitter officiel des Grandes Gueules et coupés par la production au montage de la rediffusion de l’émission.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Baisse des taux de la FED : le spectre d’une crise supérieure à 2008 ressurgit

Pour la première fois depuis 11 ans, la Réserve fédérale américaine (FED) a baissé ses taux d'intérêt, de 0,25%, ce mercredi 31 juillet. Une décision qui ne manque pas d'affoler les marchés, et ravive le spectre d'une nouvelle crise économique.

Sur fond d'instabilité
Tous les signaux sont au rouge

Il n’a échappé à personne que, plus d’une décennie après la crise des subprimes de 2007/2009, l’économie mondiale est loin d’avoir renoué avec une forte croissance. La reprise n’est pas là, contrairement à ce que les économistes convertis à la sacro-sainte idéologie du « cycle économique » et de la « main invisible » régulatrice des marchés avaient prédit. Tout au contraire, la décennie qui nous sépare de l’explosion de la crise économique et financière de 2008 a vu se tarir les différents « leviers » de relance massive de l’économie, sans que les mesures néo-libérales et antisociales d’austérité aient eu les effets escomptés.

Dans la situation actuelle, les fameux pays « émergents », en particulier la Chine, et leur croissance à deux chiffres ne sont qu’un lointain souvenir. Si selon Pekin la croissance de la Chine devrait être « officiellement » de 6% en 2020, les chiffres réels devraient plutôt se situer autour de 2 à 3%. Loin des 14,2% de 2007 et au plus bas depuis 30 ans, la croissance chinoise ne pourra donc jouer le même rôle « d’Eldorado » qu’en 2008, et absorber en partie les secousses de la crise mondiale.

Dans le même temps, la reprise, extrêmement faible en Europe et aux Etats-Unis, demeure en trompe-l’oeil. L’exemple de la première puissance économique mondiale est en ce sens frappant. Si les Etats-Unis dépassent depuis 2011 les 2% de croissance quasiment chaque trimestre, ces chiffres sont à la fois dus à la politique protectionniste et de relocalisation industrielle dont les effets devraient s’estomper dès 2020, mais surtout à la mise sous perfusion de l’économie et l’injection massive de liquidité sur les marchés. Cette stratégie de la planche à billets a été appliquée mondialement, permettant au passage de faire payer la crise aux classes populaires et aux travailleurs, sans avoir les effets attendus, amenant une série d’économistes à reprendre la définition d’Alvin Hansen de « stagnation séculaire », à savoir une période d’activité économique anémique.

De même, les chiffres « historiques » de 3,6% de chômage annoncé aux Etats-Unis sont là aussi un trompe-l’œil. Ces derniers sont surtout dus à un mécanisme excluant une large part des travailleurs américains sans emploi. La réalité reste que le taux de chômage est au plus haut dans les principales puissances capitalistes du globe, un frein considérable à une relance suffisante de la consommation.

L’autre marqueur de la situation actuelle, source d’instabilité économique, est la politique de guerre commerciale engagée à l’égard de la Chine et de l’Europe par le gouvernement Trump. Indispensable pour le protectionnisme libéral américain, cette politique agressive produit déjà ses effets néfastes, en particulier au sein des pays de la zone d’influence nord-américaine en Amérique Centrale et du Sud. L’exemple argentin, sous pression du FMI, est ainsi explicite, avec une forte dépression de la monnaie et une situation de crise économique profonde qui font office de signe précurseurs à l’échelle mondiale.

En d’autres termes, les politiques néo-libérales de « solution à la crise » n’ont fait que masquer le problème, et préparer le terrain non pas à une nouvelle phase du cycle économique (une reprise forte) mais à une nouvelle crise qui pourrait être d’une ampleur supérieure à celle de 2008. Selon Olivier Passet, directeur des synthèses Xerfi, une conjonction de signaux défavorables « voudraient que l’économie mondiale bascule dans une récession franche ». Si Passet se rassure comme il peut, misant sur un maintien de la situation d’entre-deux contradictoire qui caractérise l’économie mondiale depuis 10 ans, ce dernier occulte de son raisonnement l’ensemble des effets « masquant » cités plus haut, et se garde bien d’élargir sa prédiction de maintien du statu quo au-delà de 2020.

Il n’en demeure pas moins qu’effectivement, les signaux négatifs s’accumulent et que le spectre de la récession franche est bien là. Sauf que « l’amortisseur » chinois n’est plus, que les marchés sont d’ores et déjà inondés de liquidités, et par conséquent que les Etats ne pourront réussir à prolonger à un niveau supérieur leurs méthodes permettant de mettre l’économie sous perfusion.

De nouvelles bulles spéculatives en formation

C’est dans ce contexte général que l’on peut comprendre que l’annonce de cette faible baisse des taux d’intérêt de la FED ait provoqué un tel vent de panique, éphémère mais réel, à Wall Street, avec la chute de l’indice Dow Jones (-1,23%) et S&P-500 (-1,09%). Si la situation s’est stabilisée ce jeudi, cette convulsion est éclairante sur la santé précaire de l’économie mondiale.

Dans son éditorial du Jeudi 1er aout, Le Monde s’interroge : « Cette baisse des taux vise à soutenir l’activité économique des Etats-Unis et à tenter de prolonger la plus longue période de croissance de leur histoire contemporaine. Pourquoi redonner du tonus à une économie qui n’en manque pas ? ». Et apporte des éléments de réponses : « l’inflation reste atone. Malgré l’apport de tombereaux de liquidités, la surchauffe n’est toujours pas en vue. Plus d’assouplissement monétaire aura-t-il un effet différent ? On peut en douter […] A force de laxisme monétaire pour prévenir une récession qui interviendra tôt ou tard, on est en train de créer les conditions d’une crise qui peut se révéler encore plus dévastatrice que la précédente. En rendant l’argent gratuit pour éteindre l’incendie de 2008, le système financier a fini par donner l’illusion que le risque est devenu marginal et a provoqué une hausse artificielle de la valeur des actifs, à commencer par l’immobilier et les actions. Des bulles spéculatives sont en cours de formation. Les agents économiques s’endettent de façon inconsidérée. La déconnexion avec l’économie réelle se généralise ».

Avec une économie mondialement sous perfusion, la formation de nouvelles bulles spéculatives rendent la situation particulièrement explosive et les effets d’une potentielle « explosion » des dites bulles dévastatrices. Dans ce cadre, la tendance ne peut aller qu’à l’approfondissement des politiques austéritaires et des phénomènes de guerre commerciale, voire à la réémergence de conflits militaires, comme il en est aujourd’hui potentiellement question au Venezuela ou autour des tensions avec l’Iran. L’hypothèse de conflits armés, y compris entre les grandes puissances, n’est donc pas à écarter.

Toutefois, l’évolution des conflits sur le terrain de la lutte des classes - avec une nouvelle vigueur donnée à la fois par le mouvement des Gilets Jaunes en France, mais aussi par les mouvements en Algérie, au Soudan et les convulsions qui agitent une série de pays à travers le globe -, peut ouvrir une toute autre perspective à échelle mondiale.

Crédit photo : REUTERS/Brendan McDermid.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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