SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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Les alstommes entrent en grève !

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COMMENT MACRON ET SON POUVOIR ONT PLOMBÉ LES COMPTES DE LA SÉCU ET S’APPRÊTE À NOUS FAIRE PAYER LA FACTURE

RAPPORTS DE FORCE

Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale présenté lundi 30 septembre prévoit un déficit de 5,4 milliards d’euros en lieu et place de l’équilibre pronostiqué l’an dernier par le gouvernement. Les exonérations de cotisations sociales pèsent lourd dans les comptes de la Sécu. Pour combler le trou, l’exécutif annonce des mesures qui vont affecter les retraités et les dépenses de santé.

 

Quand tu gagnes, tu perds ! C’est ce que révèle le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) à propos des mesures en faveur du pouvoir d’achat, prises en décembre dernier par Emmanuel Macron, pour répondre à la colère sociale s’exprimant au travers du mouvement des gilets jaunes. Les quelques gains immédiats sur les fiches de paye ont été, pour grande partie, pris sur la part moins visible de la rémunération des salariés : le salaire socialisé et différé correspondant à la protection sociale. Un jeu à sommes nulles en quelque sorte.

Le déficit de 5,4 milliards pour 2019 a plusieurs causes, mais les exonérations de cotisations sociales multiples incluses dans les mesures de l’hiver dernier y ont largement contribué. Les 100 euros d’augmentation sur le SMIC, formule-choc du président de la République, ont été en réalité une hausse de +1,8 %. Le SMIC est ainsi passé de 9,88 à 10,03 euros de l’heure, soit environ 20 € de plus par mois. Les 80 € restants proviennent d’une augmentation de prime d’activité. Un coup de pouce pris en charge par la collectivité, à travers l’État, sur lequel aucune cotisation n’est prélevée puisqu’il ne s’agit pas de salaires.

 

Pas de cotisations, pas de Sécurité sociale

 

Une augmentation réelle du SMIC aurait généré, en plus du salaire net perçu immédiatement, un salaire différé pour la santé, les retraites ou le chômage. Autre choix éminemment politique qui déshabille la protection sociale : l’avancement de l’exonération des cotisations sur les heures supplémentaires. Prévue initialement en septembre 2019, l’ancienne mesure à la formule trompeuse de Nicolas Sarkozy du « travailler plus pour gagner plus » est entrée en vigueur au 1er janvier 2019.

En réalité, les salariés n’y gagnent que l’illusion d’une meilleure rétribution. Certes, leurs payes augmentent à la fin du mois, mais aux dépens du reste de leurs rémunérations. Le salaire brut n’est plus versé aux organismes sociaux et la participation des employeurs à ces derniers disparaît. Ce n’est pas parce que cette part est invisible sur les comptes en banque à la fin du mois, qu’une telle mesure ne vous a pas fait les poches. L’air de rien ! Résultat : avec l’avancement au 1er janvier de l’exonération sur les heures supplémentaires, moins 1,3 milliard selon le rapport du mois de septembre des comptes de la Sécurité sociale. Un trou que l’État est sensé compenser, en conformité avec la loi Veil de 1994, mais qui pèse en réalité sur la Sécu.

Autre mesure asséchant encore le budget de la Sécurité sociale sans en avoir l’air : l’incitation faite aux entreprises d’instaurer une prime exceptionnelle en fin d’année dernière. L’incitation étant sous forme d’exonération de cotisations sociales pour les employeurs. À l’objection selon laquelle ces primes n’auraient pas existé sans la décision d’Emmanuel Macron et qu’elle ne représente donc pas un manque à gagner pour la protection sociale, le rapport des comptes de la Sécurité sociale est moins catégorique. Il constate que dans nombre d’entreprises, ces primes ont remplacé des primes de fin d’année préexistantes qui elles étaient chargées en cotisations sociales.

 

La facture arrive

 

L’objectif d’un équilibre du budget de la Sécurité sociale est reporté par le gouvernement à 2023. L’annulation de l’augmentation d’1,7 point de CSG pour les retraités pour 1,5 milliard d’euros l’an dernier n’est pas remis en cause cette année. Pour autant, l’exécutif compte mettre les retraités à contribution. Il prévoit de sous-indexer les pensions par rapport à l’inflation. Ainsi en 2020, les pensions n’augmenteront que de 0,3 % pour une inflation estimée à 1 %. Une mesure similaire annoncée à la fin de l’été 2018 avait largement contribué à la dégradation de la situation sociale en fin d’année dernière. Probablement la raison pour laquelle le gouvernement a décidé que la mesure ne s’appliquerait pas aux retraites inférieures à 2000€. Prudence oblige. Pour autant, une telle décision à la veille de la réforme des retraites présage du sort qui pourrait être fait à l’évolution de la valeur du point fixé par le gouvernement pour calculer le montant des pensions au-delà de 2025.

Pour compenser le déficit de 5,4 milliards, les dépenses vont être mises à contribution. Dans la catégorie des petites économies, le gouvernement souhaite raboter 145 millions d’euros sur les indemnités journalières en cas d’arrêt-maladie. Mais le gros de l’austérité touchera l’hôpital. L’objectif national de dépenses d’assurance-maladie (Ondam), dont l’augmentation naturelle se situe légèrement au dessus de 4 % pour couvrir la hausse des besoins, n’était déjà que de 2,5 % l’an dernier. Pour l’année à venir, il sera abaissé à 2,3 % et le secteur de la santé devra se passer de 4 milliards d’euros. L’hôpital devra encore se serrer la ceinture en 2020.

Ce, malgré la grève des services d’urgences et un mal-être généralisé dans tous les services. Pour le secteur hospitalier, l’augmentation ne sera que de 2,1 %. Pour assurer ces économies, le gouvernement mise sur le développement de la chirurgie ambulatoire. Mais à force de tirer sur l’ambulance, c’est lui, à la place des malades, que les soignants pourraient renvoyer chez lui.

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Vers un krach boursier d’ampleur : ce que dit l’injection massive de liquidités de la FED

Fin septembre, la banque fédérale américaine (FED) a, dans la panique, injecté près de 300 milliards de dollars en 4 jours... et dans la même semaine. Un signal rouge, qui témoigne de l'instabilité croissante de l'économie mondiale.

Rares sont les économistes, même les plus libéraux, à écarter le scénario d’une crise économique d’ampleur mondiale dans la période à venir. Tout au mieux, les plus optimistes prévoient une année 2020 de maintien d’un « entre-deux » des contradictions, sans s’aventurer à parler d’une stagnation qui se maintiendrait sur un temps long.

Au cœur de l’été, fin juillet, les marchés s’étaient affolés suite à l’annonce surprise de la baisse des taux d’intérêt de la FED, une première depuis plus de 11 ans. Une manœuvre qui en disait long sur la nature de la croissance américaine, qui stagne depuis près d’une décennie aux alentours des 2%, mais aussi européenne (là aussi stagnante, autours des 1,5%) : c’est bien la mise sous perfusion de l’économie depuis des années, pour maintenir artificiellement une croissance même faible, qui atteint ses limites et nécessite, pour éviter la banqueroute, un abaissement des taux d’intérêt pour favoriser l’emprunt.

Une injection de liquidité massive de la FED ... car le secteur financier serait « à sec » !

Fin septembre, c’est au tour de la FED de s’affoler. En quatre jours, ce sont plus de 270 milliards de dollars qui sont injectés en urgence sur les marchés. La raison ? Le marché serait « à sec de cash », ouvrant le scénario d’un krach boursier immédiat. Une situation qui dévoile une grande contradiction, au vu de la quantité de liquidités injectées sur les marchés pour les maintenir à flot depuis la crise de 2008. Pour la seule banque centrale européenne (BCE), de 2011 à 2017, ce sont pas moins de 4 000 milliards d’euros qui ont artificiellement été injectés dans l’économie !

Dans l’article La crise financière qui vient paru dans Les Echos ce 4 octobre, Olivier Klein et Eric Lombard expliquent : « On peut identifier aujourd’hui très clairement les signes annonciateurs d’un cycle financier qui mûrit, conduisant tôt ou tard au retour d’une potentielle crise systémique. En effet, l’installation de taux trop bas - des taux d’intérêt nominaux largement inférieurs aux taux de croissance nominaux - sur une trop longue durée crée un cercle vicieux. Les acteurs économiques sont, de ce fait, incités à encore plus s’endetter au lieu de se désendetter, ce qui rend de plus en plus difficile la remontée des taux ».

Non sans ironie, ce sont donc les très faibles taux d’intérêt permettant, dans une forme d’entre deux instable, d’éviter temporairement la banqueroute, qui aggrave la situation sur le plus long terme. En effet, l’instabilité est telle que, pour accroître leurs profits, les agents financiers se tournent vers l’emprunt, dans des « paris » sans cesse plus risqués, reproduisant de ce fait le scénario pré-2008. L’effet pervers, c’est que la quasi-totalité de la monnaie injectée est, de fait, placée sur des actifs financiers et dans des montages rappelant les fameux CDO de la crise des subprimes, retirés des marchés de « l’économie réelle » pour alimenter la sphère financière.

Les bulles spéculatives sont là ... et l’explosion est proche !

Dans ce contexte, le scénario de formation de nouvelles bulles spéculatives s’est démultiplié, et n’a jamais vraiment cessé depuis la crise de 2008. On retrouve ainsi de nouvelles bulles (à nouveau...) dans le secteur de l’immobilier, mais aussi dans d’autres secteurs. Ainsi, la part grandissante de l’insolvabilité des prêts étudiants aux États-Unis nourrit les inquiétudes. La politique de Trump de baisse des impôts et de rachats d’actions a aussi exacerbé la déconnexion entre l’économie réelle et les marchés financiers. Selon un article de Capital paru en février dernier, « près de 500 milliards de dollars de trésorerie reviennent sur le sol américain en 2018. Et les entreprises se mettent à racheter leurs propres actions - à l’instar d’Apple - ce qui a pour effet d’augmenter les bénéfices par action et de soutenir les cours », le tout sous-tendu, toujours, par une économie sous perfusion.

Olivier Klein et Eric Lombard s’interrogent : « Quels seraient alors les facteurs qui pourraient faire éclater la bulle ? » Et d’apporter dans la foulée des éléments de réponse : « Un ralentissement fort de la croissance, dû au cycle de l’investissement ou à des crises géopolitiques, provoquerait une baisse des recettes, privées ou publiques, donc rendrait plus difficile le remboursement de la dette et compromettrait la valeur des placements ». Et aujourd’hui, le « décalage » entre économie réelle et marché financier est quasiment... le double qu’en 2008, ce qui donne une idée de l’ampleur qu’aurait une nouvelle crise qui semble de plus en plus probable.

Les éléments d’instabilités géopolitiques ayant des impacts immédiats sur la situation économique sont par ailleurs déjà présents. Prenons deux exemples récents. La défaite de Macri, candidat du FMI et de Washington aux élections présidentielles à venir en Argentine, aura eu un impact immédiat sur l’économie du pays, qui est au bord de la débâcle. Plus récemment encore, le raid Houstis, groupe rebelle yemenite allié de l’Iran, sur les installations pétrolières saoudiennes, allié des Etats-Unis, mi-septembre n’aura pas manqué d’avoir des impacts immédiats sur le marché des énergies fossiles, et de susciter une forte inquiétude sur l’ensemble des marchés.

Refuser la « socialisation des pertes » et l’explosion des dettes publiques : La nécessité d’une alternative de classe à leur monde de crises et de misères

Le scénario d’une nouvelle crise supérieure à 2008 peut-il amener à une récession généralisée ? Rien ne permet, aujourd’hui, de valider ou d’invalider cette hypothèse. Ce qui apparaît comme de plus en plus inéluctable, c’est bel et bien qu’une nouvelle crise financière et économique va éclater dans la période à venir, sans doute à court terme.

Cela veut-il dire que « l’effondrement total » du système est à l’ordre du jour ? L’Histoire, y compris récente, nous indique clairement que non. Selon la doctrine « privatisation des profits, socialisation des pertes », il est clair que tout sera mis en œuvre pour sauvegarder le système bancaire, monétaire et, plus largement, l’ensemble du système économique. La conséquence directe, comme en 2008, se matérialisera par une explosion de la dette publique, ce qui amènera à une nouvelle cure d’austérité, de licenciements massifs, de privatisation des services publics et d’attaques en tout genre contre les travailleurs, la jeunesse et les classes populaires pour payer la crise.

Face à ce monde de crises et de misères qui nous est promis, c’est sur le terrain de la lutte des classes qu’il est possible de changer la donne, en exigeant la préservation des emplois et de l’ensemble des épargnes, la réduction du temps de travail jusqu’à éradication du chômage, l’augmentation générale des salaires et des pensions ou bien encore le maintien du système des retraites, avec départ à 60 ans sans annuités (et à 55ans pour les ouvriers). Un tel programme, porté par un mouvement de masse, pourrait ouvrir la voie à une alternative de société, contre toute forme d’exploitation, d’oppression et dans le respect de l’environnement, porté par l’ensemble des exploités et des opprimés.

Crédit photo : Shutterstock/economiematin

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Vaste opération de manipulation.

 

Au moment où des dizaines de milliers de travailleurs décident d’engager la lutte comme à la RATP, EDF, chez les cheminots, dans de nombreux secteurs d’industrie, chez les retraités en action le 8 octobre, le gouvernement engage une vaste opération avec l’aide de tous ses outils de propagande pour justifier le bien-fondé des « réformes » en cours ou à venir dont le but est de supprimer tous repères collectifs, toute solidarité contenue dans les accords et acquis sociaux comme la retraite, la Sécurité Sociale, la santé, les salaires et pensions, les indemnités chômage, le logement, le code du travail…

 

C’est à une véritable transformation de la société (réclamée par le Medef) à laquelle Macron s’attelle.
Cela ne se fait pas sans résistance, l’exercice est difficile car les luttes, le mécontentement ne faiblissent pas, au contraire l’idée de faire converger, d’unifier ces luttes commence à grandir.


Pour tenter d’éviter cette possible convergence, le pouvoir engage toutes ses forces dans une vaste opération de manipulation de l’opinion afin de faire croire qu’il n’y a pas d’autre solution à la situation présente.


Déclarer que la réforme de la santé consiste à « préserver l’hôpital public » est une vaste fumisterie, dire que la réforme de la retraite c’est mettre les retraités « sur le même pied d’égalité » en est une autre, idem pour ce qui concerne la Sécurité Sociale dont la réforme consiste selon Macron à « garantir le système social français ».


Le pouvoir ne peut nier ou dévoyer très longtemps la situation concrète vécue par la population : accès à la santé, salaires et pensions bloqués, accès au logement, à la retraite, aux services publics, à un véritable emploi garanti, aux allocations sociales rendues de plus en plus difficile…


Les discours et les « grands débats » initiés par Macron et toute sa clique ne suffisent pas à masquer les difficultés.


D’autant que cette politique ne va pas s’arrêter :


Buzyn insiste sur la nécessité de réaliser de nouvelles « économies » sur la santé, autrement dit, continuer à supprimer des services, des lits d’hôpitaux, pour rentabiliser la santé devenue marchandise et donc source de profits nouveaux. Tout cela s’accompagne évidemment d’une privatisation larvée de l’ensemble des services de santé.


EDF vient d’annoncer des coûts supplémentaires liés à la fabrication de l’EPR de Flamanville, l’origine de ces difficultés n’est pas évoquée, par contre la campagne menée vise à masquer l’abandon de la filière nucléaire et l’augmentation du prix de l’électricité qui va exploser. La lutte importante des travailleurs d’EDF empêche pour l’instant le démantèlement de l’entreprise, comme c’est le cas à la SNCF ou à La Poste.


Cette politique de vise qu’une chose, satisfaire les exigences capitalistes : faire du profit, toujours plus et toujours plus vite. Pour y parvenir, il faut soumettre tous les secteurs de la vie économique et sociale à ce but.


Le budget 2020 prévoit 13 milliards de baisses d’impôts pour les entreprises d’ici la fin du quinquenat. C’est un budget construit uniquement pour satisfaire les appétits capitalistes.


La lutte des classes n’est pas une vue d’esprit, c’est une réalité à laquelle il faut prendre part sans retenue. C’est notre raison d’être.

 

SOURCE:

 

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Michelin : menteurs comme des capitalistes
BRÈVE  11/10/2019

À l’annonce de la fermeture de l’usine Michelin, les travailleurs de la Roche-sur-Yon ont dénoncé les mensonges de leur direction qui leur avait imposé en 2016 un « pacte d’avenir ». En échange d’une hausse de la productivité et du travail le week-end, le patron avait alors promis de maintenir les emplois, voire d’en créer. Michelin n’est pas le premier capitaliste à promettre cela en échange de sacrifices, on l’a vu chez Smart en Moselle, chez Continental à Compiègne…

Les capitalistes utilisent la peur du chômage pour faire accepter des dégradations de conditions de travail, d’horaires ou des baisses de salaires. La loi Macron a légalisé de tels chantages. L’exemple de Michelin montre une nouvelle fois que céder au chantage est un piège : les promesses de patrons n’ont pas plus de valeur que leur première chemise.

Publié par anti-K

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General Electric. 4ème jour de grève illimitée contre le plan de massacre des emplois

A Belfort en Bourgogne, les travailleurs de General Electric poursuivent leur mouvement de grève illimitée suite aux annonces du PDG concernant ''l'allègement'' du plan de restructuration, passant de 800 à 650 suppressions d'emplois.

Belfort

Les salariés du site de General Electric de Belfort sont en grève depuis le 8 octobre suite à l’annonce du PDG Henry Lawrence de ne maintenir que 150 emplois à Belfort sur 800 dans l’atelier des turbines. Sur l’ensemble du site de Belfort, 4300 personnes travaillent. Les premières annonces de suppressions concernaient 1050 postes. La direction met en place un accord de compétitivité qui va littéralement massacrer les acquis qui ont été obtenus par le passé, et se plonger le secteur dans la flexibilité à outrance comme chez PSA et Renault.

Avec ce lot de reculs immenses, le site de Bourgogne est également parti en grève suite aux récentes annonces qui ont provoqué la colère des salariés, exigeant des syndicats de partir en grève de façon illimitée pour imposer le maintien des emplois et le refus du plan de compétitivité.

Une rupture avec la dynamique antérieure du mouvement

Les salariés reviennent de loin, depuis les manifestations « dans l’unité », allant des syndicats, au Medef, en passant par les députés LR. Les discussions avec les instances et autres politiques pour imposer une alternative sont finalement mises de côté. Le patronat et les politiques - qui pensaient que le salariés allaient accepter le licenciement de plus de moitié de l’effectif de l’usine et un accord de compétitivité - se trompaient !

La mobilisation fait le bilan d’une confiance accordée aux ennemis des travailleurs : cela est une bonne école, une forme de leçon suite aux alliances contre nature qui ont pu être faites. A présent, il faut penser les alliances avec d’autres secteurs qui sont également en lutte, notamment ceux qui subissent les mêmes logiques de suppressions d’emplois. En somme, organiser la solidarité par la lutte et imposer le "tous ensemble" contre les licenciements et les fermetures d’usines.

Une grève qui peut créer les condition d’une lutte d’ensemble

La colère de General Electric est légitime, tout comme leur grève. C’est la seule solution pour gagner contre l’appétit des multinationales. Au-delà de l’affrontement avec son patron, il faut créer des solidarités au-delà du seul secteur de l’énergie. Isolés, les salariés sont plus faibles. Il faut combattre ensemble. Faire céder General Electric est possible.

De l’argent, il y en a ! Avec un groupe qui fait un chiffre d’affaires de 125 milliards de dollars et plus de 6 milliards de résultats opérationnels, on est loin d’une entreprise au bord du dépôt de bilan.

Deux syndicats ont lancé un procès contre l’État français et General Electric pour non respect des accords de 2014 (autour de la loi PÄC), suite au rachat de l’usine d’Alstom, durant lesquels l’entreprise s’était engagée à la création de 1000 emplois. Aujourd’hui alors qu’ils n’ont rien créé, ils suppriment 1000 emplois ! Mais ce procès ne va pas régler tous les problèmes des salariés. Le blocage du site est, lui, une option déterminante. Ce blocage a d’ailleurs été élargi à d’autres ateliers de l’usine, une preuve que les salariés sont déterminés à poursuivre la mobilisation et l’amplifier, puisque la lutte des General Electric est la lutte de toute la classe ouvrière.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Lubrizol. 50 millions et 3 ministres sur place : le gouvernement voudrait éteindre l’incendie

Ce vendredi, 3 ministres se sont déplacés à Rouen, confirmant l’annonce d’un fond de 50 millions pour dédommager certains agriculteurs. Le gouvernement cherche désespérément à apaiser la colère suite à l’incendie et ses conséquences.

Exigeons la vérité !

Deux semaines après l’incendie de l’usine Lubrizol, c’est une importante délégation gouvernementale qui s’est rendue à Rouen ce vendredi : Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture ; Agnès Buzyn, ministre de la Santé ; et Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique. Ils ont cherché à montrer que le gouvernement maîtrisait la situation. Plusieurs annonces étaient déjà dans les tuyaux. La plus attendue : l’indemnisation des agriculteurs qui ont dû, suite à la pollution produite par l’incendie, jeter leur production de lait.

Concrètement, depuis l’incendie, ce sont plus de 700 000 litres de laits qui sont jetés chaque jour. Les pertes sont estimés à 3 millions d’euros durant les 10 jours suivant la catastrophe. Un désastre pour le secteur agricole déjà en grande difficulté.

Ce vendredi, les différents ministres sont venus confirmer que des indemnisations auront bien lieu, pour 453 éleveurs de 6 départements. L’argent sera versé par Lubrizol. 50 millions d’euros, attribués à la FMSE (Fonds de mutualisation et de gestion des risques sanitaires et environnementaux). Par ailleurs, l’interprofessionnelle laitière avait de son côté déjà versé un million d’euros pour pallier aux premiers jours de pertes.

Alors que le dirigeant de la FMSE annonce de son côté que 3600 agriculteurs sont touchés et qu’un suivi sera fait dans le temps, de nombreuses questions restent en suspens. Un enjeu important réside aujourd’hui dans les analyses des productions agricoles et plus généralement des sols concernés par les retombés de l’incendie.

Différentes agences sanitaires pointent la nécessité d’élargir le panel de substances surveillées. les résultats seront déterminants pour les agriculteurs. Dans tous les cas, un processus d’expertise est actuellement lancé pour déterminer qui aura le droit à des dédommagements. Concernant les retombés à long terme, les inquiétudes subsistent également. Le gouvernement se montre très fier d’annoncer cette levée de fonds par l’usine responsable de la catastrophe. Lubrizol a, certes, lâché 50 millions pour calmer la colère, mais si les dommages sont plus élevés, rien n’est pour l’instant garanti.

De plus, si l’entreprise a délivré cette somme, ce n’est ni par générosité ou solidarité, mais bien pour temporiser suite à une catastrophe industrielle dont ils sont responsables. Le scandale causé par l’incendie s’est suivi d’un certains nombres de mobilisations et d’indignations qui ont très certainement pesé sur « l’accord trouvé » entre l’État et Lubrizol. Les mesures prises sont donc davantage le fruit d’un rapport entre une population en colère sur cette catastrophe en particulier et sur la crise écologique en général – et un gouvernement affaibli de tous les côtés, forcé de reconnaître sa responsabilité et d’agir a minima pour tenter de colmater la brèche.

Aucune confiance en ce gouvernement et ces industriels ! Exigeons toute la vérité

En plus de cette somme allouée aux agriculteurs, le trio ministériel a annoncé la création d’un « comité pour la transparence et le dialogue ». Cette proposition vient compléter les deux instances parlementaires lancées dans la semaine, une ‘’mission d’information’’ à l’Assemblée nationale et une ‘’commission d’enquête’’ au Sénat. Pendant ce temps, le gouvernement continue de cacher une partie des conséquences de cette catastrophe.

On est loin des solutions concrètes qui devrait s’instaurer sur ce type de situation. Une commission d’enquête oui, mais indépendante, composées de spécialistes, des victimes, des travailleurs et des syndicats, des habitants de Rouen…

Il faut mettre fin au secret industriel, c’est-à-dire une transparence complète sur la production : qui produit, où, comment et dans quel but. Exigeons la vérité sur les produits chimiques qui ont brûlé lors de l’incendie et sur les effets sur la population. Lubrizol appartient à Warren Buffet, l’une des premières fortunes mondiales. En plus des documents relatifs aux produits sur le site, ce sont les comptes financiers de Lubrizol et de toutes les autres entreprises qui doivent être rendus publics, afin de faire la lumière sur cette catastrophe. Les vrais responsables doivent payer pour les dégâts commis, et pas seulement les indemnisations pour les agriculteurs mais pour toute la population touchée, à court et à long terme.

Crédit photo : LOU BENOIST/AFP

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RESTER pour continuer à être au service des travailleurs et de la population!ment de bibliothèques.

 

SOURCE : https://www.ladepeche.fr/2019/10/11/foix-lunion-locale-cgt-va-rester-dans-ses-locaux-malgre-lavis-dexpulsion,8473707.php

 


L'union locale CGT de Foix a annoncé, ce vendredi soir, qu'elle allait rester dans ses locaux de la rue Roger, et ce malgré un ordre d'expulsion qui court à partir de ce samedi 12 octobre, et une astreinte judiciaire de 200 euros par jour.

"L'union locale CGT a décidé, à l'unanimité de ses 22 syndicats, de rester dans ses locaux." Maryse Gomes, secrétaire de l'organisation, a été on ne peut plus claire, ce vendredi. Le syndicat ne quittera pas le premier étage du bâtiment de la rue Roger malgré une expulsion judiciaire qui doit entrer en vigueur ce samedi 12 octobre.


"Partir, c'est entraîner la disparition de l'activité de l'union locale au soutien des salariés des secteurs publics et privés, surtout ceux qui ne bénéficient pas d'une présence syndicale...

__________________

 

POUR RAPPEL, les bourses du travail assurent un rôle d'intérêt général comme le reconnaît l'article de Wikipédia :

 

C'est devenu par la suite un lieu, présent dans la majorité des grandes villes où sont réunis les différents syndicats de salariés, plus connus en Europe sous le nom de « Maisons du peuple » ou « Maisons des travailleurs ».

Ce lieu partagé permet aux syndicats de posséder des locaux pour exercer leurs activités : organiser un soutien aux ouvriers malades ou au chômage et à ceux qui sont en lutte (notamment par l’organisation de caisses de grève ou de réunions publiques). Les bourses du travail participent également au mouvement d’éducation populaire par des cours professionnels ou généraux et le développe

ET

Sans être une obligation légale, les municipalités ont mis à disposition du mouvement ouvrier un simple local appelé "bourse du travail". Ces structures ont servi à la fin du xixe siècle à aider les syndicats à s'organiser. La première d'entre elles est fondée à Paris et ouvre ses portes le 3 février 18872. La bourse du travail de Saint Etienne, est née à l'initiative de Girodet, le maire radical. Inaugurée en 1888, elle débuta son fonctionnement en 1889 autour d'un service de statistique ouvrière et de cours professionnels.3

Le mouvement syndical organisé dans la CGT s'est alors emparé de ces locaux pour en faire des véritables forteresses ouvrières et organiser les travailleurs. Des mairies fermèrent temporairement certaines bourses pour casser la dynamique syndicaliste.

 

A présent effectivement nous sommes en pleine période de réaction contre le mouvement syndical et la CGT en particulier pour la priver des moyens de défense du monde du travail, des chômeurs, des précaires, des sans papiers et réister à cette offensive est devenu l'affaire de tous !

Publié par FSC

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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