Des trémolos dans la voix, le chien de cirque et de garde qui parade devant la caméra du JT de 13h00 sur FR2 nous dit que l'an dernier, c'était dramatique, 500 débits de tabac avaient baissés définitivement le rideau.
Vous rendez vous compte ? 500 !
30 secondes plus tôt, une fonctionnaire des impôts avait calmement, sans trémolos, annoncé que Le Maire-Philippe- & C° avait supprimé 40 000 postes de fonctionnaires des finances, sans que cela n'émeuve particulièrement l'animal de cirque sus-nommé
Mais là où cela devient -on hésite entre croquignolet ou gratiné- c'est quand le reportage qui encadre le tout nous annonce que maintenant, grâce à Le Maire-Philippe- & C°, il va être possible de sauver PMU et Bureaux de tabac grâce au produits dérivés : après la poste et les billets SNCF (fermeture des gares et des bureau de poste, et donc privatisation du service public) payer ses impôts dans les bureaux de tabac, c'est possiblle !
"Albert tu prend les impôts, tu me donnes un AR Brest Quimper, une boite Chrono post 5 litres et la tournée !"
Donc la suppression de 40 000 postes de fonctionnaires des finances n'aura pas permis d'empêcher la fermeture de 500 débit de Tabac mais on va sauver les débits de tabac en trucidant les emplois de service public.
Où nous atteignons le grandiose, dans le même reportage, la patronne du rad nous fait la démo pratique en glissant un avis d'imposition dans le scanner pour dire comment, combien payer nous annonce fièrement que le scanner est celui du LOTO de ...LA FRANCAISE DES JEUX, privatisée fin 2019 par Le Maire-Philippe- & C°, et qu'il permet de faire le virement.
Et qui gagne à tous les coups ?
Devinez!
A peine privatisé il a fallu mettre en place une direction privée pour payer un CA privé et verser des dividendes à des actionnaires qui le sont tout autant .
Et savez vous qui Le Maire-Philippe- & C° ont choisi ?
C'est Madame Le Gendre, l'épouse du président du groupe LREM à l'Assemblée Nationale qui a été nommée fin 2019 Présidente de la Française des jeux quand LREM à voté sa privatisation. C'est le cas de le dire Le Gendre a une belle mère fort généreuse qui s'apppelle Macronie la Flibustière.
Et qui dit sacro-sainte Constitution, instaurée par le général de Gaulle en 1958, entraîne la légalité de la chose. Quant au peuple souverain et subsidiairement au rôle législatif du Parlement? Du coup, ceci:
Mais plus sérieusement,L'article49 alinéa 3 de la 5eConstitution française, dit"d'engagement de responsabilité", permet au gouvernement, et donc au palais de l'Elysée, de promulguer un texte de loi sans vote du Parlement.
Rappelez-vous, sous François Hollande président, son premier ministre, le très socialiste Manuel Valls, avait fait passer la très controversée Loi-Travail par le biais de l'article 49-3.
Mais revenons à Emmanuel Macron qui fut ministre de l'Economie et des Finances de François Hollande-tout un programme bien socialiste-, avant d'être placé à l'Elysée par le capital et nombre de barons socialistes.
Les médias aux ordres du capitalisme sont bien obligés de reconnaitre, certes à demi-mot, que près de 7 citoyens sur 10 sont opposés à cette attaque contre les retraites découlant des droits conquis par les travailleurs. Le combat de classe contre cette réforme antisociale n'est pas non plus rien dans le pays. Et les godillots de l'Elysée, dans leurs permanences parlementaires, en ont plus que marre d'être décriés, alors qu'ils sont d'un Nouveau monde: la preuve avec le 49-3 constitutionnel qui date de 1958, après le coup d'état instaurant Charles de Gaulle président de la République.
Donc, vive le 49-3!
Du coup, une fois de plus, un dessin:
Au fait, très subsidiairement, vous savez que Manuel Valls a re-franchi les Pyrénées pour se faire élire à droite au conseil municipal de Barcelone. Et madame El Khomry, qui fut ministre du Travail avec Hollande président?
Elle s'est reconvertie dans le domaine du conseil en créant en novembre 2017 un cabinet de conseil aux entreprises,MEK Conseil. Puis en mars 2019, elle intègre le groupe de courtage en assurancesSiaci Saint-Honorécomme directrice du pôle Conseil de sa filiale en conseil et stratégieS2H Consulting.
En juillet 2019, la ministre des Solidarités et de la Santé, dame Agnès Buzyn, la nomme patronne d’une mission sur l’attractivité des métiers du grand âge, avec pour objectif de lutter contre la pénurie de personnel dans ce secteur. Sans rire du tout.
Comme quoi, pas si subsidiairement que ça, le 49-3 mène à tout.
L'importance que prend l'épidémie du coronavirus, les questions profondes auxquelles elle touche,, (pendémie, mondialisation, relations internationales, systèmes de santé, rôle des médias ...) les campagnes médiatiques dont elle est l'objet nous concernent directement, concernent le monde du travail et le positionnement des organisations syndicales.
Dans la mesure aussi où incontestablement les médias occidentaux, ses journalistes système ont affiché globalement une forme de racisme anti-chinois et ... anti-communiste (pour eux en tout cas le "régime" chinois n'est pas conforme à la concurrence libre et non faussée du capitalisme) trace persistante de l'esprit colonial-civilisationnel et des ressorts de la guerre froide.
Pour s'en tenir à un seul exemple le vocabulaire employé pour décrire le même confinement des populations afin de contenir l'épidémie, s'agissant d'un côté de la Chine et plus récemment de l'Italie est profondément marqué par le deux poids deux mesures :
pour la Chine il s'agit de parias, de pestiférés
le correspondant de France Inter à Wuhan parle lui de ville fantôme, fait allusion à la peste de Camus tandis que le géopolitologue de service de France Inter Pierre Haski parle lui de gestion autoritaire de l'épidémie de coronavirus en Chine pour mieux l'opposer à ce qui serait une gestion "démocratique" de la crise dans les pays capitalistes.
pour l'Italie les mêmes mesures de confinement sont décrites sous des mots nettement plus doux : habitants sous cloche, confinement sans que jamais soit établi un rapport entre la situation et le système économique, le capitalisme, l'Union européenne.
Réflexion de Danielle BLEITRACH sur son site :
ce que devrait nous apprendre l’épidémie de coronavirus
La première leçon devrait être le caractère contre-productif de la xénophobie.
Il ne suffit pas de dire que le racisme, la xénophobie c’est moralement inacceptable, que cela a conduit aux pires expériences des siècles derniers… Ou encore que “le plus jamais ça” était une nécessité et que l’on a trop tendance à l’oublier au fur et à mesure que les faits historiques s’éloignent de nous.Quand fait rage la manipulation des mémoires, celle qui confond non seulement victimes et bourreaux, mais cause et effet. Visiblement à défaut d’un peuple conscient, nous avons les ingrédients habituels d’un peuple que l’on transforme en pitre ivre pour mieux l’opprimer et on appelle cette grande peur du déclassement: le populisme , un peuple exhibé pour la grande satisfaction des “élites”. Bon il est trop tard passons à un autre niveau, celui des dangers réels.
On voit aujourd’hui un racisme, entretenu par nos médias et par l’alliance atlantique, par le complexe industrialo militaire qui en France a la particularité de posséder une partie de la presse, avoir des effets dangereux en matière de réponse à l’épidémie: où mène la haine des masses, l’inculture, les nouveaux ingrédients de la guerre froide?
Les effets économiques de la manière dont on a prétendu en finir avec la Chine et sa croissance, parce que c’était bien de cela qu’il s’agissait, sont dévastateurs pour l’économie mondiale, pour la France en particulier dont le tourisme a déjà baissé de 30%, mais il y a aussi les produits de luxe ; la mise en sommeil du marché chinois alors même que Trump a décidé de surtaxer par exemple nos vins n’a pas fini d’impacter notre économie déjà en crise.
Mais il y a pire, alors que la Chine adoptait une attitude de transparence et de communication des faits à toute la communauté scientifique dont nos propres scientifiques, en particulier ceux qui comme l’institut pasteur œuvrent dans le domaine public, ne cessent de se féliciter, les rumeurs politiciennes et l’anticommunisme, le péril rouge venu en renfort du péril jaune sont allés à contrario de ce qu’il fallait faire.
Cette épidémie demeure encore une inconnue et il y a toute chance qu’elle soit relativement bénigne mais il est évident que nous allons connaitre d’autres épidémies dont certaines risquent d’avoir des effets plus dévastateurs et s’y préparer en créant d’abord les conditions de collaboration entre scientifiques est indispensable, c’est ce qui s’est mis en place et l’on a pu mesurer à cette occasion le rôle irremplaçable d’un secteur de recherche et d’un système de santé hors du profit. J’ajouterai que le système chinois qui combine une dynamique capitaliste désignée comme le marché et l’encouragement à l’initiative individuelle avec une organisation collective très forte, a dans cette occasion activé la deuxième caractéristique et mis en sommeil la première. La crise d’anti-totalitarisme de nos médias est donc une imbécillité supplémentaire.
La xénophobie est simplement l’art de créer des paniques stupides, le contraire de ce qu’il faut faire. Le cas le plus évident est celui de ce bateau de tourisme laissé en rade du japon, dans les pires conditions et où l’épidémie est rapidement passé de 10 à 630, c’est la politique de l’autruche.
En effet, les mesures de confinement prises à Wuhan avaient surtout pour vocation d’empêcher les gens de se ruer vers des hôpitaux publics où les conditions n’étaient plus maîtrisées et qui devenaient les pires foyers de contamination pour la population mais aussi pour le personnel soignant. Donc il a fallu créer les conditions d’une maîtrise à ce niveau-là. L’apprentissage des gestes comptant également. Les gens devaient attendre en cas de symptômes d’être pris en charge par une ambulance équipée et conduits dans des lieux adaptés, construits en quelques jours.
Et enfin, il y a un problème dans cette épidémie comme souvent dans les cas viraux, on ignore le dénominateur réel des porteurs de virus. Des décès, des maladies peuvent ne pas être comptabilisées pendant un temps et simplement se révéler seulement quand l’épidémie est officiellement détectée, cela semble le cas de l’Italie, mais aussi de la Chine et bien d’autres pays. Donc il faut attendre beaucoup d’informations pour savoir la dangerosité réelle. Paradoxalement plus il y a d’infections, plus le nombre de morts devient limité avec la dangerosité, mais plus le traitement s’avère se compliquer. Donc il faut arrêter d’interpréter ce que les scientifiques eux-mêmes tentent de mettre à jour pour y faire face et étudier ensemble ce qui est efficace et ce qui ne l’est pas, les sources et les moyens.
La seconde leçon est le caractère indépassable de la mondialisation.
Un des danger des futures épidémies réside dans les pays qui n’ont pas les moyens sanitaires de détecter et de soigner les épidémies. On ne fera pas face à ce danger par la fermeture des frontières, c’est une illusion. Les Chinois expliquent que le principal geste de soin à apprendre est celui de se débarrasser des vêtements de protection en sortant des chambres de décontamination. Ils ont aidé à cet apprentissage en répandant de la farine sur les combinaisons. L’analogie est juste, un virus a la volatilité de la farine et celui-ci y compris véhiculé par des porteurs sains est déjà partout y compris en France.
Donc la seule réponse juste est dans la lutte contre le sous-développement partout et chacun mesure bien à quel point la xénophobie va a contrario de cet objectif.
Mais il y a plus, cette épidémie risque de nous confronter au caractère artificiel de l’économie telle que l’impulsent les Etats-Unis. Pour faire simple, cette économie vit des dépenses militaires et de sa capacité à produire de la monnaie, le tout sans rapport avec une production effective. Le symptôme en est l’impossibilité de relever les taux d’intérêt et une masse financière de capitaux énormes est à la recherche d’effets spéculatifs. La Chine était le seul contrepoids à cette économie d’une fragilité extrême.
Cette épidémie peut avoir des effets momentanés, si elle s’arrête, les effets de cet arrêt seront rapidement compensés comme cela s’est passé dans d’autres cas. Si elle se poursuit, nous risquons à cause de ce qu’est l’économie financiarisée dominante un effondrement proche de ce qui s’est passé dans les années trente et qui a engendré on le sait la deuxième guerre mondiale. L’apparition d’économies socialistes y compris l’URSS ayant été un facteur de régulation qui a maintenu “l’impérialisme stade suprême du capitalisme” en état de survie.
L’imbécillité des effets de panique et des rumeurs sur une telle situation n’est évidement pas à démontrer.
La troisième leçon est la nécessité de lutter contre un autre aspect de ces formes de régression intellectuelle qui malheureusement vont avec la montée de l’extrême-droite, il faut que nous ayons une vision progressiste de l’écologie.
si la préoccupation écologique est essentielle celle-ci doit arrêter de nous conduire à la régression et à la haine de l’humanité. Il y a deux facteurs qui doivent être intégrés à l’écologie ce sont l’humanisme, la compréhension des relations humaines, des sociétés et surtout la science.
Qui ne mesure à quel point les campagnes anti-vaccins, obscurantistes inspirées par des rumeurs complotistes sont des dangers. On a justement dit que la grippe tuait plus que le coronavirus, oui mais les effets se surajoutent. Alors si nos compatriotes reprenaient le chemin des vaccins se serait une protection parce que plus il y a de personnes vaccinées plus une population est protégée.
Mais il y a plus, le fantasme d’une nature vierge que l’homme détruirait est une imbécilité, ce que l’on appelle la nature est tout aussi fabriquée par l’intervention humaine que nos villes et un des problèmes auxquels nous sommes confrontés est l’abandon autant que les pratiques désastreuses sur ce jardin entretenu et développé depuis des millénaires. Les forêts réellement vierges sont invivables, elles contiennent des potentiels épidémiques monstrueux.
La quatrième leçon que nous devrions méditer est qu’en France le principal danger auquel nous sommes confrontés est la destruction systématique qui a été opérée contre notre hôpital public. Donc la conscience de la mondialisation des problèmes doit s’accompagner de politiques nationales de développement de soins et de recherche.
Déjà les urgences n’arrivent plus à accueillir l’ordinaire des malades, imaginons une épidémie et la panique provoquée par cette information de la rumeur… C’est là le véritable problème et Patrick Pelloux a bien raison de nous mettre en garde.
Ce n’est pas au niveau de l’UE et de son alignement des services publics sur le bas que l’on résoudra les problèmes de la lutte contre les épidémies, même si une coordination des informations est utile. Il en est de cette question comme celle de l’écologie, le refus de la régression ne doit pas ignorer que beaucoup de problèmes exigent un traitement très localisé, à l’échelle communale comme à celui de la nation.
La dernière leçon est que les communistes devraient retrouver le solide bon sens de l’intérêt public, de la confiance dans la science, dans le refus imbécile des a-priori contre les autres peuples sous couvert de “démocratie” et se battre pour le socialisme.
Danielle Bleitrach
L’article Ce que devrait nous apprendre l’épidémie … est apparu en premier sur Histoire et société
Et encore:"Beaucoup des professionnels croisés au Salon de l’agriculture sont outrés après les révélations concernant les rémunérations des hauts dirigeants de la direction."
Du coup, ce dessin qui n'est pas de la FNSEA, le syndicat patronal de l'Agriculture:
En revanche, dans le journal catholiqueLa Croix, cette capture d'écran lorsque notre révérendissime président de la République coupe le ruban inaugural de ce Salon de l'Agriculture.
Si vous ne le saviez pas, la dame, tenant le ruban, qui se tient à côté d'un ex-banquier d'affaires, promu à l'Elysée par le capital, n'est autre que la patronne de la FNSEA. Mais après tout, peut-être que le dit Salon fait la part belle aux industriels de l'agriculture au détriment de la nature et des petits oiseaux. Non?
On aurait tendance à oublier la droite sarkozyste dans le combat de classes contre la droite macroniste. Pourtant, le premier ministre de Nicolas Sarkozy comparait ce lundi devant un tribunal correctionnel. Lui et son épouse encourent 10 ans de taule et la bricole de plus d'un million d'euros d'amende.
La capture d'écran ci-dessus explique les inculpations par 3 juges d'instruction. Pardon, la formulation judiciaire a été changée en "mise en examen", ça fait mieux lorsque des cols blancs franchissent les marches d'un palais de justice.
Et drapé par la présomption d'innocence, le héros de la droite sarkozyste est venu le 30 janvier dernier sur France 2, dans l'émission Vous avez la parole, se montrer plus blanc que blanc dans cette affaire. Ben oui, selon que vous serez grand ou petit, une téloche dite publique vous offre un temps d'antenne ou pas.
Dame Pénélope Fillon devra se défendre d'une autre casserole à ses basques. Celle d'avoir rempli un emploi de "pure complaisance" comme conseillère littéraire de la Revue des deux Mondes, propriété du milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière, ami intime du couple Fillon. Ledit Ladreit de Lacharrière a déjà avoué la chose à la justice et accepté la procédure du "plaider-coupable". Et bonne fille, la justice dite du peuple souverain ne l'a condamné qu'à 8 mois de taule avec sursis et à 375 000 euros d'amende.
Une demande de renvoi du procès va être formulée par les avocats des époux Fillon. "En soutien au mouvement de grève contre la réforme des retraites". Sans rire du tout.
La lutte contre le projet de RETRAITES toujours là !
Le procès FILLON reporté face à l'action des avocats même si BELOUBET et MACRON ... ne veulent pas :)
Car le pouvoir à l'Assemblée comme vis-à-vis des avocats est toujours sourd et aveugle !
Et contrairement à ce que les médias colportent il s'agit d'un mouvement qui se bat pour le RETRAIT de la contre-réforme donc comme un élément du mouvement d'ensemble !
Un intéressant témoignage syndical de la CGT sur la manière dont l'information est contrôlée sur le service public où par exemple seuls les rédacteurs en chef qui décident de la hiérarchie de l'information.
Un véritable système de contrôle et d'information orientée avec par exemple une censure complète sur la 2 de la grève à RADIO FRANCE qui a pourtant duré plusieurs semaines !
Mélenchon DÉGOMME la retraite à points (avec humour) !
En meeting à Toulouse avec Manuel Bompard le 20 février 2020, Jean-Luc Mélenchon a littéralement dégommé la retraite à points voulu par Emmanuel Macron. Il a expliqué combien le plan du président de la République était bancal : rien n’est connu dans la retraite à points ! Ni la valeur d’achat du point, ni celle de sa revente. Avec humour, il a détaillé le caractère absurde de la situation et a expliqué qu’au final, ce serait le gouvernement qui déciderait de tout avec un unique objectif : l’équilibre financier !
Montpellier. Un ouvrier de 20 ans mort sur un chantier
Un ouvrier âgé de 20 ans est mort écrasé sous la chute d'une plaque de coffrage pesant plus de trois tonnes ce jeudi matin sur un chantier dans le nord de Montpellier. Loin d'être un « accident » du travail isolé, cette tragédie s'inscrit dans un longue liste de travailleurs morts ou blessés gravement, souvent invisibilisés et classés au rang de « fait divers ».
C’est à 9h du matin que le drame est survenu. Sur un chantier en construction dans la rue de Georges-Denizot, un jeune ouvrier est mort, un de plus... Mort sous l’effondrement d’une énorme plaque de coffrage pesant plus de trois tonnes. Un choc tellement violent que ce dernier est décédé avant même que les secours arrivent.
Ce drame ne peut être réduit à un simple accident du travail. On le sait, les conditions de travail dans le bâtiment, en plus de dégrader progressivement la santé des travailleurs (poussière, bruit, charges lourdes, tâches répétitives, produits nocifs etc...) les mettent très souvent en situation de danger direct (travail en hauteur, risques d’effondrements etc...). Malgré les multiples normes et outils « sécurisés » imposés aux ouvriers, particulièrement à ceux du bâtiment, le travail n’en reste pas moins dangereux et pour certains mortel. Le secteur du BTP reste le plus touché avec 42 % des travailleurs de la construction qui déclarent avoir déjà été victime d’un accident du travail.
Plus globalement en France, un travailleur sur quatre s’est déjà blessé sur son lieu de travail. Selon des statistiques publiées en 2017 par Solidaires (prenant en compte les accidents du travail, les maladies professionnelles et les accidents liés au trajet) le travail a fait plus de 20 000 morts en France depuis l’année 2000.
Hormis ces quelques statistiques, il reste cependant très dur de se faire une idée précise et réelle sur les accidents et la mortalité au travail. Comme l’affirmait un article du journalLe Monde en juillet 2019 : « Il n’existe aucune donnée précise pour rendre compte du nombre global d’accidents mortels du travail en France ». Il existerait seulement « les chiffres de l’Assurance-maladie (qui) ne rendent compte ni des accidents du travail dans la fonction publique, ni de ceux qui surviennent aux travailleurs indépendants ou ubérisés. »
Face à cette absence de données sur la question, des initiatives comme
la page « Accident du travail : silence des ouvriers meurent » tentent de recenser à partir de différents articles de presse régionale les nombreux morts au travail. Un récent tweet de leur part dresse un bilan du recensement de l’année 2019 : 412 morts, 644 blessés graves, 1056 victimes recensées en tout. Mais c’est encore sans compter les nombreux suicides directement reliés aux conditions de travail. Pour ce dernier cas, c’est d’autant plus dur d’avoir des chiffres précis, car la plupart ne sont pas reconnus comme accident du travail, même dans certains cas plutôt explicites. Pourtant on le sait bien, deFrance télécomàLaPosteen passant par laSNCF, des centaines de suicides sont directement reliés aux méthodes managériales, sans pour autant qu’elles soient toutes reconnues comme accident du travail.
Le décès de ce jeune ouvrier de 20 ans est loin d’être un cas isolé. Ce n’est pas une inattention ou une erreur personnelle qui en est à l’origine, mais bien l’organisation et les conditions dangereuses de travail.
Toutes nos condoléances aux proches et à la famille de ce jeune ouvrier.
A part Procter & Gamble, la majorité des grands groupes ont vu leur chiffre d'affaires diminuer en 2019 au rayon entretien au profit des petites marques écologiques. C'est Unilever qui accuse les plus fortes pertes. LSA vous dévoile les gagnants et les perdants du rayon par groupe et par marques.
En 2019, c'est l'offre écologique qui a séduit les consommateurs au rayon des produits ménagers. Ainsi, en cumul annuel mobile (CAM) à P12 2019, selonIri, le chiffre d'affaires de l'entretien écologique était en hausse de 18% alors que les produits "conventionnels" voyaient leurs ventes baisser de 2,3%. Et cela se reflète évidemment dans les résultats des principaux acteurs du rayon. A partProcter & Gamblequi réalise une excellente année grâce notamment à ses marques de soins du linge (Dash,Arielet Lenor), la grande majorité des grands groupes ont vu leur chiffre d'affaires baisser. La plus forte chute est enregistrée parUnilever: -21,7 millions d'euros. Ce mauvais résultat est principalement dû au recul des grandes marques d'entretien d'Unilever : Sun (-8,5 M d'euros), Cif (-2,9 M d'euros) et Skip (-2 M d'euros). Malgré les bons résultats de sa lessive Le Chat et des blocs WC Bref,Henkel(-11,9 M d'euros) pâtit du fort recul de X-Tra et de Mir. A l'opposé, tous les spécialistes de l'entretien écologique sont en croissance. Rainett (Werner & Mertz) est la marque qui a réalisé la plus forte croissance du rayon entretien en 2019. LSA vous dévoile les gains et les pertes de chiffre d'affaires des principaux groupes et des principales marques en 2019.
Le classement selon les gains et les pertes de chiffre d'affaires des principaux groupes:
Les gagnants et les perdants du rayon entretien en 2019 par groupes
Dans les mois précédant le débarquement allié en Normandie, le Conseil national de la Résistance s'était adressé ainsi à la police française.
La reconstruction nationale, la nécessité d'affirmer face à ses alliés l'aptitude de l'Etat républicain "rentré chez lui" à gouverner et à rétablir l'ordre, la guerre qui n'est pas encore terminée invitent à passer sous silence les épisodes les moins glorieux de cette histoire durant l'Occupation et le régime collaborationniste de Pétain. Effacée, par exemple, la rafle du Vél d'Hiv de 1942 (13 152 interpellations de personnes de "race juive"). Oubliées les brigades spéciales de la Préfecture de police comme les sections des affaires politiques (SAP) de la Sûreté nationale constituées en partie par les policiers des brigades mobiles de police judiciaire et bien d'autres exactions criminelles de la police française.
Dans son édition du 19 août 1999, l'Express révèle des documents inédits qui réveillent la mémoire de cette époque. Ils donnent de l'histoire de la police française, et parisienne, durant cette période dramatique une vision qui permet de dépasser les légendes - roses ou noires - qui ont cours à son sujet. Il s'agit de près de 15 000 dossiers d'épuration comprenant les comptes rendus des commissions et les enquêtes judiciaires engagées contre les policiers collaborateurs.
En conclusion, l'Express écrit: "Finalement, ces archives révèlent quelques vérités gênantes dont l'une est méconnue, sinon occultée: la répression antijuive et anti-résistants n'a pas été le seul fait de brebis galeuses, notamment des brigades spéciales, mais tous les services de police y ont peu ou prou participé. Et, au sein des services traditionnels, le zèle de certains fonctionnaires «ordinaires» a causé plus de victimes que les services «spéciaux». A l'inverse, certains policiers ont sauvé l'honneur en créant, plus tôt qu'on ne le croit généralement, des réseaux de résistance. "
Le 25 août 1944: à l'Hôtel de Ville, les dirigeants du Conseil national de la Résistance (CNR) attendent l'arrivée du général de Gaulle. La soirée est déjà bien avancée dans la capitale ...
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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