SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Après avoir détaillé dans un précédent article comment le gouvernement a tenté de cacher la pénurie de masques, entrainant ainsi la contamination de milliers de soignants, Mediapart revient cette fois ci sur la dernière conférence de presse du premier ministre et sur ses nouvelles tentatives pour camoufler la crise.

Enquête de Mediapart : les nouveaux mensonges du gouvernement à propos des masques

Il y a dix jours, Mediapart avait déjà sorti une enquête détaillée au sujet de la gestion des masques en France. Ils détaillent dans cet article comment la gouvernement avait tenté de cacher la pénurie de masques et comment l’exécutif avait même aggravé la situation en fournissant des masques à des secteurs « non essentiels » comme les entreprises d’Airbus pour que les usines continuent de tourner et de faire du profit. Cette gestion catastrophique et ces mensonges d’Etat ont conduit à une pénurie importante dans les hôpitaux et à ce que des milliers de soignants se fassent contaminés chaque jour en s’occupant des malades.

Après avoir nié la réalité de la pénurie, le gouvernement change maintenant de stratégie comme on a pu le voir lors de la dernière conférence de presse d’Edouard Philippe et comme le montre cette nouvelle enquête de Mediapart. Comme l’explique le journal, la stratégie du gouvernement est maintenant de « noyer les Français sous un déluge de chiffres aussi mirifiques qu’incohérents, et refuser systématiquement de répondre aux questions précises de Mediapart sur le sujet ».

Lors de cette conférence de presse, le premier ministre a entre autres présenté un tableau mettant en avant le nombre de masques que le gouvernement annonce avoir livré au personnel soignant. Comme l’explique Mediapart : « Ce document présenté par Édouard Philippe est en apparence spectaculaire. Depuis l’atterrissage du premier avion du « pont aérien » le 30 mars, la France a importé 178 millions de masques, avec une progression impressionnante : 34 millions la première semaine, puis 63 et 81 millions les semaines suivantes. ».

Pour le gouvernement, le problème des masques semble être résolu puisqu’à un autre moment de la conférence de presse apparaît une liste intitulée « les approvisionnements sanitaires »où le point « masques soignants » est coché en vert. Mais qu’en est-il réellement ?

D’une part ces chiffres sont en contradiction avec ceux annoncés il y a une semaine par le directeur général de la santé, Jérôme Salomon. D’autre part ces chiffres ne correspondent pas non plus aux livraisons recensées par Mediapart : « nos recherches suggèrent que le premier ministre n’a pas recensé les commandes de masques pour l’État (à destination du personnel soignant), mais l’ensemble des importations en incluant les volumes livrés aux entreprises et aux collectivités locales. »

Mediapart a relevé un certain nombre d’incohérences concernant la livraison des masques. Tout d’abord comme expliqué dans l’article, il faut savoir que l’écrasante majorité des masques livrés à l’état sont acheminés dans des avions Antonov-124 pouvant contenir chacun environ 10 millions de masques. Si le 11 avril, les chiffres donné par Jérome Salomon lors de son point presse quotidien (35 millions de masques reçus) coïncidaient avec les chiffres de l’aéroport (quatre atterrissages, soit 9 millions en moyenne par avion), ce n’est plus le cas par la suite.

« Dans le graphique présenté par Édouard Philippe, 34 millions de masques ont été importés du 30 mars au 5 avril. Alors que seulement deux Antonov se sont posés à Vatry au cours de cette période, soit environ 20 millions de masques pour l’État. Même incohérence lors des deux semaines suivantes. Au total, sur trois semaines, Édouard Philippe annonce 178 millions de masques importés, alors que les Antonov du « pont aérien » n’en ont livré qu’environ 90 millions à l’État. » explique Médiapart.

Les chiffres présentés par le gouvernement lors de cette conférence de presse semblent donc être loin de correspondre à la réalité. Sollicité par Mediapart, Matignon et le ministère de la santé sont – sans surprise – restés muets.

Le gouvernement se vante de sa soi-disant « transparence » mais en plus de rester opaque sur ces questions d’intérêt public majeur, on assiste là encore à de nouveaux mensonges de la part de l’exécutif qui n’hésite pas à gonfler les chiffres pour faire croire que la situation est totalement sous contrôle. Les mesures prises sont en réalité loin d’être suffisantes et le gouvernement Macron nous montre une fois de plus son incapacité à résoudre cette crise sanitaire sans que la population en pâtisse.

Aujourd’hui, alors que les soignants et les travailleurs ont subi en première ligne cette gestion catastrophique, parfois le payant de leur vie, il s’agit au-delà de leur demander des comptes de prendre en main nous-mêmes la gestion de la crise. Seuls les soignants, sont capables de déterminer le nombre de masques nécessaires à gérer la crise et de trouver les résolutions qui permettrons d’endiguer le virus. Contre un gouvernement qui cherche à tout prix à nous prouver qu’il faut déconfiner le 11 mai, allant jusqu’à mentir, il s’agit de s’organiser pour reprendre la main.

publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Grande distribution : la vie de plus en plus chère, les profits de plus en plus faramineux

Les capitalistes et leurs relais médiatiques affirment qu'il n'y a pas de hausse des prix, mais entre le prix du caddie et les pénuries, Coronavirus est synonyme de vie plus chère. Pendant ce temps, les les bénéfices du secteur de la grande distribution ont bondi de 22% et ces grandes enseignes rechignent à verser la prime de 1000€ aux salariés en première ligne.

Nos vies, pas leurs profits !

Crédits photo : www.jupiterimages.com

Sur les réseaux sociaux, des milliers de personnes mettent en avant le fait que les montants sur les tickets de caisses ont bondis depuis le début du confinement. « Mon panier de courses a augmenté de 80 euros » indique ainsi une mère de famille de Viry-Châtillon, interrogée par le Parisien ce 20 avril.

Face à la polémique qui enfle, les capitalistes et leur relais médiatiques l’affirment : il n’y a pas de hausse générale des prix sur les produits de premières nécessités, selon une étude de l’UFC Que choisir. Toutefois, la journaliste Justine Weyl a précisé, sur le plateau du journal de 13h de France 2 que « c’est vrai, les courses coûtent plus cher depuis le début du confinement. D’où vient ce paradoxe ? Des pénuries qui touchent plusieurs rayons. À cause d’elles, les consommateurs sont obligés de se rabattre sur les seuls ou les derniers produits qui restent en rayon, et ce sont souvent les plus chers […] Cela se traduit sur une hausse de 2,5% en moyenne sur l’ensemble des produits ».

Pourtant, certains produits semblent avoir vu leur prix exploser. Comme l’a indiqué Anasse Kazib, cheminot syndiqué à Sud Rail et militant au NPA/Révolution Permanente sur Twitter, le prix des tomates au kilo a explosé – photo à l’appui.

Dans des propos relayés par France Bleu, Marie, habitante de Thorigny-sur-Oreuse explique elle aussi qu’ « en sept jours de temps, la laitue a pris vingt centimes, un kilo de courgettes 2,99 euros, un chou-fleur 2,39 euros et le poivron 1,20 euros pièce ».

Dans ce même article, Jacques Creyssel, délégué général de la fédération du commerce et de la distribution, avance deux raisons à cette augmentation réelle des prix. « Nous avons fait le choix avec le gouvernement et la filière agricole, de privilégier les produits français, donc les produits français sont un peu plus chers. Sur un concombre par exemple, le prix d’achat aux Pays-Bas est trois fois inférieur à celui d’un concombre en France » explique Creyssel, avant de poursuivre, sur la question du prix des transports qui se répercutent sur les prix des marchandises. « Il n’y a quasiment plus que les transports alimentaires qui fonctionnent. Tout ce qui est non-alimentaire ne fonctionne pas. Or très souvent, les camions partent à plein avec des produits alimentaires et reviennent avec d’autres types de produits. Aujourd’hui, ils reviennent souvent à vide, donc il y a une répercussion sur l’ensemble des coûts du transport ».

Un argumentaire qui vise à nous faire verser quelques larmes si nous ne savions pas que, depuis quatre semaines, les bénéfices du secteur de la grande distribution ont bondi de 22% quand, dans le même temps, les grandes enseignes rechignent à verser la prime de 1000€ aux salariés qui mettent leurs vies en danger. Autrement dit, derrière l’argumentaire visant à démontrer qu’il n’y a pas de hausse générale des prix, les masses populaires voient le prix de leur caddie exploser, tout en voyant les bénéfices des grandes enseignes s’envoler grâce à la crise du Coronavirus.

Dans son Programme de transition publié en 1938, Léon Trotsky semble répondre directement à la situation. « La lutte officielle, bureaucratique, contre la vie chère ne sert qu’à tromper les masses. Les paysans, les artisans, les commerçants peuvent cependant, en tant que consommateurs, main dans la main avec les ouvriers, s’immiscer activement dans la politique des prix. Aux lamentations des capitalistes sur les frais de production, de transport et de commercialisation, les consommateurs répondront : ’’Montrez nous vos livres ; nous exigeons le contrôle sur la politique des prix’’. Des comités de surveillances des prix, formés de délégués d’usines, des syndicats, de coopératives, d’organisations paysannes, de petites gens des villes, de ménagères, etc., doivent se faire les organes d’un tel contrôle ».

Ainsi, la question qui se pose aujourd’hui est celle de qui va payer la crise sanitaire. Il est clair que les enseignes de la grandes distributions entendent faire payer le prix de la crise sanitaire et économique aux les masses populaires, tout en continuant à accumuler toujours plus de profits, et ce alors que les témoignages sur les difficultés à se nourrir pour de nombreuses familles précaires se multiplient. C’est pourquoi il serait nécessaire de reprendre la préconisation de Trotsky, et d’organiser la riposte à la base, par le biais de comités de surveillances des prix rassemblant les organisations du mouvement ouvrier, les consommateurs et l’ensemble des travailleurs du secteur de la grande distribution. Cette mesure devrait s’accompagner d’une indexation des salaires et des pensions sur l’inflation : les pensions de retraite et autres allocations devraient chaque mois augmenter automatiquement au même niveau que l’inflation.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Alea jacta est et c'est le 11 mai, avait proclamé Jupiter du haut de son Olympe. Hier mardi, au garde-à-vous, celui chargé de l'éducation nationale a appliqué l'ordre olympien. Pourquoi en serait-il autrement dans notre république monarchique dont le fonctionnement tout entier est voué au veau d'or qu'est le capital?

Le lundi 11 mai 2020, entrerons dans la danse, pardon en classe, les grandes sections de maternelles, les CP et les CM2. Pourquoi ces élèves-ci et pas les autres classes de l'école primaire? Pourquoi les petites sections de maternelles, mélangées avec les CE1, CE2 et les CM1, ne retrouveront-elles leurs classes que dans la semaine du 25 mai? Dans le secondaire, de la 6e à la terminale, ce sera le 18 mai. Et tout aussi logiquement, les classes de 5e ne reviendront au collège que le 25 mai, tout comme celles des secondes en lycée. Les 5e et les secondes sont-elles plus turbulentes que les autres? En tout cas, cette cuisine élyséenne, pardon, cette volonté affichée pour le bien de la scolarité des enfants, sera exécutée avec un effectif de 15 élèves par classe, pas un de plus ni un de moins.

Attention, on est en démocratie dans la patrie des Droits de l'Homme et naturellement des enfants. Le docteur Blanquer a précisé que, comme la sécurité sanitaire va bien tout va bien, d'ici les 11 mai, les portes de son cabinet seront ouvertes avec les représentants des parents d'élèves et les syndicats d'enseignants pour savoir si les classes débuteront impérativement à 8h 30 ou 8h 31.

Et les masques, pas pour le carnaval, mais en classe, comme dans les cantines scolaires et les activités péri-scolaires? C'est pourtant bien ce que préconise l'Organisation Mondiale de la Santé, non? L'OMS, ce machin chose de l'ONU pour la santé publique, dont Donald Trump, le patron de la Libre Amérique, du dollar et de la planète, vient de supprimer les crédits? 

- Pardon, docteur Blanquer, et le savon dans les toilettes des écoles, collèges et lycées?

- Vous avez une autre question? Non? Alors, alea jacta est le 11 mai 2020. Parce que l'Etat c'est Macron et après lui le déluge, juste après le covid-19. Et enlevez-moi ce genre de banderoles, ça fait fuir le touriste, nom d'un capital!

Education nationale: Blanquer applique la décision prise par Macron

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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SOURCE : L'Humanité

Le distributeur en ligne américain est confronté à une grève outre-Atlantique. En France, la justice se prononcera le 24 avril sur la restriction de ses activités.

Amazon s’invite une nouvelle fois dans l’actualité mondiale du confinement imposé par la pandémie de Covid-19. C’est à présent aux États-Unis que se joue un nouveau bras de fer entre ce géant de la distribution en ligne et les salariés. Ces derniers, plus de 300, décident d’un débrayage à partir de ce mardi 21 avril afin d’arracher à leur employeur des conditions sanitaires à hauteur des risques encourus, notamment dans les entrepôts. La mobilisation est inédite. Il s’agit de « la plus grande action de masse des travailleurs à ce jour, alors que les frustrations montent autour de la défaillance de l’entreprise à protéger les travailleurs et la santé publique face à l’épidémie de coronavirus », dénonce le regroupement d’associations Athéna (Alliance nationale des sciences humaines et sociales), cité par l’AFP.

« Nous devons chaque jour faire un choix impossible »

Ce mouvement est lancé à trois jours d’une grève en ligne de codeurs et ingénieurs du groupe, rapporte la même source. Selon Athéna, des cas de contamination au coronavirus ont été signalés dans 130 entrepôts, certains enregistrant jusqu’à 30 cas. Pas de quoi alerter outre mesure les dirigeants d’Amazon, plutôt prompts à répondre par des décisions de licenciement des protestataires. Du coup, dans le contexte actuel de la pandémie, les salariés ont le sentiment de subir un chantage. « Nous devons chaque jour faire un choix impossible : nous rendre sur un lieu de travail qui n’est pas sûr ou risquer de perdre un chèque de salaire en plein cœur d’une récession mondiale »,explique un employé de la plateforme Amazon de Romulus, dans le Michigan. Pas question de céder pour autant : « Nous ne serons pas intimidés. Notre santé et celle de tous sont trop importantes », assure-t-il.

Les résultats du groupe comparables à la période de Noël

Amazon affirme, pour sa part, avoir distribué des millions de masques et mis en place des contrôles de température sur tous ses sites américains et européens. Pas de quoi blanchir le groupe dont les démêlés avec la justice française se poursuivent. La cour d’appel de Versailles examinait, mardi, son recours après la décision lui ordonnant de restreindre ses activités. Amazon sera fixé vendredi prochain, à 14 heures. Sa filière française décide de fermer entre-temps tous ses entrepôts jusqu’à cette date. Le groupe surfe en fait sur l’explosion de la demande provoquée par le confinement. Il met en avant la pression de la clientèle sur les entrepôts et centres logistiques pour camoufler les graves insuffisances au plan sanitaire. « Amazon est une société qui est absolument nécessaire à la continuité de la vie de la nation. Elle doit pouvoir continuer ses activités de manière normale, comme d’autres ont pu le faire ! » plaide l’avocat de la firme devant la cour d’appel.

« On a constaté qu’il y avait un problème lié à la santé et à la sécurité des collaborateurs chez Amazon. L’ensemble des organisations syndicales considère que des manquements graves ont été commis »,lui rétorque Jonathan Cadot, avocat des syndicats. La triste réalité dont est en fait coupable le distributeur. Mais pas seulement. « Pendant que les petits libraires sont en train de fermer, Amazon fait des résultats à peu près comparables à la période de Noël, son cours monte en Bourse et son dirigeant, Jeff Bezos, a fait 24 milliards d’euros de rentrée d’argent depuis le début de la pandémie ! » rappelle, par ailleurs, Me Judith Krivine, au nom des syndicats. Les salariés, quant à eux, comptent leurs sous, la peur au ventre. 

par  Nadjib Touaibia ,

 

Publié par FSC

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Et dans la situation actuelle n'oublions pas de sortir les pancartes ...

Pour préparer les luttes à venir !

 

 

 

Publié par FSC

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Les entreprises danoises qui versent des dividendes, rachètent leurs propres actions ou sont enregistrées dans des paradis fiscaux ne seront éligibles à aucun des programmes d’aide du gouvernement.

Au Danemark et en Pologne, l’Etat n’aidera pas les entreprises qui font de l’évasion fiscale

A quelles conditions faut-il aider les entreprises ? Et faut-il leur imposer des contreparties ? Le débat fait rage en France et un peu partout en Europe. Les gouvernements danois et polonais viennent ainsi d’annoncer que les entreprises utilisant des paradis fiscaux ne seront pas éligibles à leurs programmes d’aide.

Le gouvernement danois, qui vient de prolonger la durée de ses programmes d’aide aux entreprises et d’ajouter de nouvelles mesures pour augmenter les dépenses d’environ 100 milliards de couronnes (soit 15 milliards de dollars), a annoncé que les entreprises qui versent des dividendes, rachètent leurs propres actions ou sont enregistrées dans des paradis fiscaux ne seront éligibles à aucun de ces programmes, explique Bloomberg.

Le ministre des Finances, Nicolai Wammen, a déclaré dans une interview à la chaîne de télévision TV2 que le Danemark prévoyait de financer partiellement de nouvelles mesures de soutien en émettant des obligations d’État. « Nous avons une position plus solide que de nombreux autres pays et nous sommes en mesure d’emprunter de l’argent pour surmonter cette situation de la meilleure façon possible », a-t-il déclaré.

La Pologne veut prévenir les licenciements

De son côté, le gouvernement polonais a fait savoir qu’il était prêt à soutenir les entreprises avec un programme d’aide d’une valeur de 100 milliards de zlotys (soit 22 milliards d’euros). Mais Mateusz Morawiecki, le Premier ministre, a prévenu que pour bénéficier de ces aides, les entreprises devaient répondre à deux conditions : ne procéder à aucun licenciement et payer des impôts en Pologne. « Mettons fin aux paradis fiscaux, qui sont le fléau des économies modernes », a lancé le dirigeant. Le gouvernement estime que ce programme d’aide pourrait sauver entre deux et cinq millions d’emplois.

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Lettre ouverte. « Je suis soignant mais je n’oublie pas. Il y a quelques mois je faisais grève »

Nous relayons ci-dessous la lettre ouverte d’un infirmier anesthésiste aujourd’hui en première ligne de la crise sanitaire. « Je suis soignant mais je n’oublie pas. Il y a quelques mois je faisais grève ».

CRISE SANITAIRE

Je suis soignant

Je suis infirmier anesthésiste à l’hôpital public et depuis plusieurs semaines je suis confronté à notre prise en charge désastreuse du Covid 19. Mais ce qui me fatigue, m’irrite le plus n’est pas le changement de planning permanent, les horaires, ce n’est pas le fait de me retrouver avec des patients en état de souffrance et de côtoyer la mort. Tout cela je le vie depuis des années. Ce qui me fatigue est de rentrer chez moi et d’entendre les pouvoirs publics, notre président se souvenir qu’on existe et tenir un discours qui n’a aucun rapport avec ce que l’on vit.
Je veux dire à mon président que non,
Je suis soignant mais pas en guerre, car je n’aurais jamais accepté de partir en guerre avec un président qui comme ses prédécesseurs et depuis des années à diminuer notre capacité de soins : nous avons moins de lit pour les patients, moins de personnel soignant pour nous en occuper. Nos équipements sont vétustes, notre formation s’est détériorée au niveau pratique, car nous manquons de personnel pour former à la pratique les étudiants infirmiers qui viennent dans nos services.
Je suis soignant mais pas en guerre, car je n’aurais jamais accepté de partir à la guerre sans équipement ; Pas ou peu de masques chirurgicaux, encore moins de masques FFP2, peu de solutions hydroalcooliques, peu de tests, pas de combinaison, pas de respirateur pour tout le monde.

Je suis soignant mais pas en guerre, car je n’aurais jamais accepté de partir à la guerre avec une tel infériorité numérique. On manque de soignant, les vrais, les infirmiers, les aides-soignants, ASH, médecins. Des chefs, sous-chefs et grand-chefs, il y en a plein, confinés dans des bureaux, qui travaillent certes dans d’interminables réunions, à nous pondre des nouveaux protocoles. Mais ceux-ci sont irréalisables car toutes ces personnes sont déconnectées de la réalité du travail des soignants.

Je suis soignant mais pas en guerre, car je n’aurais pas accepté de partir en guerre sans alliés. Où est passée cette belle entente européenne ? Nous avons laissé mourir les italiens, nous les avons regardés dans un désarroi le plus profond en priant pour que cela ne nous arrive pas. Et maintenant les pays européens en viennent à dérober les commandes de matériel des autres pays. Et même au niveau français, la région parisienne et le Grand Est sont à saturation depuis 3 semaines, quand les hôpitaux ailleurs sont remplis à 40 %. Il y a encore une semaine, nous étions nombreux à nous tourner les pouces dans mon hôpital en attendant la « vague », pendant qu’on voyait, impuissants, nos collègues de ces régions saturés. (Et même là, nous ne sommes même pas à 50 % de notre capacité maximale.)
En revanche Mr le Président,
Je suis soignant mais j’ai peur, peur d’aller au travail, de risquer de me contaminer, de contaminer ma femme, mes enfants, et les autres patients. De m’imaginer que la personne qui a des difficultés pour respirer, celle qui ne le peut que grâce au respirateur, ça peut être moi ou ma femme, elle aussi infirmière qui a encore moins accès aux équipements de protection que moi.
Je suis soignant, mais je suis courageux, courageux d’affronter mes peurs, de partir et m’occuper de patients qui vont mal, qui souffrent et qui redoutent le pire. D’appeler les familles pour donner des nouvelles de leur parent hospitalisé.

Je suis soignant mais je suis humble, car en étant délocalisé dans des services de réanimation ou soins intensifs que je ne connais pas, même muni d’un niveau d’étude supérieur aux infirmiers déjà en place, je me retrouve en grandes difficultés quasiment comme quand j’étais étudiant. J’apprends de mes nouveaux collègues.
Je suis soignant mais je suis fatigué. Je cumule la fatigue physique et psychologique de mon travail. J’enchaine les heures, les jours et les nuits, puis j’enchaine à la maison avec mes enfants. Ils me redonnent de l’énergie, par leur joie et insouciance, mais aussi qu’est-ce que j’aimerais pouvoir me poser plus.

Je suis soignant et heureux. Heureux de voir celle solidarité entre le personnel hospitalier. Ces collègues, ami(e)s qui se dévouent pour soulager celui craque. Cette solidarité aussi avec la population, qui nous applaudit, qui nous fait parvenir de la nourriture au travail.

Je suis soignant mais je relativise., j’ai un jardin et un salaire qui tombe tous les mois. Aussi difficile qu’est ma vie actuellement, je n’échangerais pas ma place avec celle d’un commerçant, d’un auto entrepreneur, un artisan. Toutes ces gens qui vivent sur le revenu de leur travail qu’ils n’ont plus. Je n’échangerais pas mal place non plus avec ceux qui sont confinés dans un appartement de 40 m2 avec femme et enfants. Ma fatigue et mes peurs, ne sont rien comparés à ce qu’ils vivent.

Je suis soignant mais je n’oublie pas. Il y a encore quelques mois, je faisais grève. Les soignants tirés la sonnette d’alarme sur le déclin du système hospitalier. Mais nous n’avons pas été entendu. Bien sûr que j’aimerais un salaire plus élevé, j’ai 20 ans d’ancienneté, un bac +5 et touche 2300 euros/mois. Mais nos revendications bien plus que le salaire, sont pour avoir plus de personnel soignant. Des soignants, pas des cadres, sur-cadres et sous-cadres, pas d’administratifs avec leur tableau Excel qui nous disent comment travailler. Mais des soignants qui sont aux contacts des patients. Qui sont là quand le patient souffre, se pose des questions, a besoin d’être lavé, changé, rasé, accompagné, rassuré, écouté et pas seulement médicamenté. Tout ce temps de travail qui n’est pas pris en compte dans les tableaux Excel, car pour eux il faut « optimiser les soins. »
Toutes ces grèves, nous soignants, mais aussi les autres mouvements de grève, les transports, les gilets jaunes, n’ont eu comme réponse qu’une fin de non-recevoir, car l’Etat doit économiser. Austérité, austérité. J’aimerais bien savoir combien l’Etat aura « économiser » après tout ça.

Vous parlez maintenant du déconfinement. Il faut déjà admettre que le confinement ne s’est pas fait par choix, mais par obligation. Comme les tests et les masques n’étaient pas disponibles en quantité suffisante pour contenir l’épidémie, le confinement est devenu la seule alternative pour éviter un nombre de morts exponentiel. Et maintenant vous avez posé la date du 11 mai pour sortir du confinement. Avons-nous les masques suffisants ? Avons-nous les tests et quels tests ? Sérologique ou virologique ? Car les mêmes manques aboutiront malheureusement aux mêmes conséquences.
J’espère que vous ne prenez pas le risque de sortir du confinement et donc celui de revoir les hôpitaux se remplir, de peur que d’un crise sanitaire actuelle, ne s’ajoute une crise sociale et économique.
Tout comme le Covid a révélé les lacunes de notre système de santé, le confinement révèle les lacunes de notre système social et économique.

Crédits photo : Marin Driguez

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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SOURCE : le site Rapport de Force

Alors que le pays est désormais le plus touché par la pandémie de Covid-19, avec plus de 23 000 morts le 14 avril, les États-Unis connaissent une série de grèves depuis près d’un mois, pour beaucoup sauvages, liées à la situation sanitaire. Le site d’information paydayreport.com en recense pas moins de 73 sur une carte interactive, dans un contexte où l’absence de droits sociaux surexpose les travailleurs en première ligne.

 

« Si on va bosser malades, vous le serez aussi ! ». C’est l’un des slogans qui résonne dans les rues de New York, le vendredi 6 mars 2020. Pourtant, le président Donald Trump continue à assurer, trois jours plus tard, que tout est parfaitement sous contrôle et que la vie, ainsi que l’économie, doivent se poursuivre comme à l’ordinaire. Business as usual.

Mais les salariés new-yorkais de Chiptotle, une importante chaîne de fast-food américaine, s’attendent déjà au pire. C’est l’une des raisons qui poussent une quarantaine de ces travailleurs, d’un secteur pourtant peu habitué aux mouvements sociaux, à installer un piquet de grève devant leur restaurant, pour la quatrième journée consécutive, afin de réclamer que leur entreprise se plie aux lois de New York concernant les congés payés.

Peu de droit de grève, mais pas de droits sans grève

En effet, aux États-Unis, il n’existe presque pas de lois fédérales, s’appliquant à l’ensemble du territoire national, qui régissent le droit du travail. La loi fédérale ne garantit ainsi le droit ni aux congés payés, ni au congé maternité, ni même aux congés maladie. Ainsi, plus d’un tiers des travailleurs américains n’ont aucun droit à s’absenter de leur travail parce que malades. Ils ne peuvent que prendre sur les quelques jours de congés, le plus souvent non payés, auxquels ils ont droit. Et parmi ceux qui ont la chance de bénéficier de congés maladie payés, la moyenne est de 7 jours par an, et nombreux sont ceux qui ne peuvent s’absenter plus de trois ou quatre jours par an pour cette raison.

Le droit de grève est lui aussi très relatif. Dans ce système judiciaire de common law, basé sur la jurisprudence, le droit de grève n’est reconnu au niveau fédéral que par une seule décision de la Cour Suprême, de 1923, et reste bien fragile. Ainsi, dans la très grande majorité des états, un employeur peut procéder à un licenciement at will, c’est-à-dire sans avoir à fournir la moindre justification. Pour qu’une action de grève soit jugée légale, cependant, elle doit, elle, avoir des revendications qui rentrent dans le cadre restreint de celles autorisées par le ministère du Travail. De plus, la loi protège le droit des employeurs de remplacer leur salariés grévistes, et de conserver ces nouveaux salariés à leur poste une fois la grève finie. Mais les employeurs ont également le droit de supprimer des « avantages » aux salariés grévistes, par exemple leur assurance santé. Il est donc assez exceptionnel que ceux-ci se mettent en grève quand ils ne sont pas soutenus par un syndicat suffisamment puissant pour les protéger de représailles.

La restauration en première ligne

A Portland, les travailleurs de la chaîne de fast-food Burgerville ont cessé le travail le 22 mars. Ils demandent une prime de risque de 2 dollars, le droit à 2 semaines de congés et une prime de licenciement de 2 semaines de salaire pour ceux d’entre eux qui étaient renvoyés. En plus, bien sûr, de conditions de travail leur permettant d’assurer leur sécurité sanitaire. Ces salariés-là n’en sont pas à leur coup d’essai. En 2019, ils étaient les premiers employés de restauration rapide à former un syndicat.

En Caroline du Nord, une centaine d’employés de la restauration et du commerce alimentaire se sont mis en grève le 27 mars, notamment chez McDonald’s et Walmart. Tous syndiqués, ils ont organisé une manifestation en ligne pour protester contre l’absence de mesure et de matériel de protection sanitaire. En cause également : la réduction de leurs heures de travail et du salaire qui va avec. Des employés de McDonald’s ont aussi dénoncé l’interdiction qui leur a été faite de porter les masques qu’ils s’étaient procurés. Leur hiérarchie craignant que cela effraye les clients. Les employés de la restauration se trouvent pourtant surexposés aux risques de contamination. Mais bien que parmi les plus précaires du pays, nombreux sont ceux qui ont engagé un bras de fer avec leur employeur alors que la pandémie se rependait dans le pays.

Amazon : international cluster

Autre secteur mobilisé, celui de la livraison. Dans plusieurs entrepôts de la multinationale Amazon, des salariés se sont mis en grève, alors même que le nombre de commandes de l’entreprise explose suite au confinement de nombre d’Américains. Leurs revendications sont simples : du matériel de protection individuel, des conditions de travail permettant le respect des gestes barrières, un chômage partiel payé le temps de la désinfectiondes entrepôts et une extension du nombre de jours de congé maladie payés pour les employés présentant des symptômes du COVID-19. Et ce dans un contexte où, sur l’ensemble du territoire, des salariés ont été testés positifs dans plus de 50 entrepôts, alors que l’entreprise recrute massivement : 80 000 personnes sur un objectif total de 100 000.

Ainsi, le 30 mars, entre 50 et 200 de salariés de l’entrepôt JFK8 de Staten Island, à New York, ont quitté leur poste en milieu de journée pour demander des conditions de travail plus sûres. En représailles, l’un des organisateurs de cette action, Christian Smalls, a été licencié. Le 2 avril, un article de Vice révèle que l’entreprise se préparait à mener une campagne de dénigrement contre ce syndicaliste, pour donner une image négative du mouvement. Leur argument était que Smalls n’aurait pas eu le droit de se rendre sur son lieu de travail, après avoir été en contact avec un collègue testé positif au Covid-19, collègue qui avait travaillé en contact rapproché avec de nombreux salariés pourtant autorisés, eux, à être présents sur le site. L’objectif était de détourner l’attention des mesures prises, et surtout non prises, par l’entreprise en insistant sur la responsabilité individuelle des travailleurs.

En dehors d’Amazon, Instacart, le Uber de la livraison de courses à domicile, à aussi été confronté à un conflit social. Le 30 mars, des milliers de « travailleurs indépendants » d’Instacart ont cessé le travail pour demander du gel hydroalcoolique, des lingettes désinfectantes et une prime de risque. Leurs revendications mettent aussi en avant une autre particularité du système social américain : puisqu’ils ne sont pas salariés, ils ne bénéficient pas d’une couverture santé employeur, la seule façon pour une majorité d’Américains de se voir rembourser leurs frais médicaux.

Cheap protection sociale

Aux États-Unis, il existe bien quelques systèmes d’assurance médicale publics pour les citoyens les plus âgés, les plus pauvres, ou pour les vétérans. Mais ils sont payants. En réalité, la très grande majorité de la population dépend de son employeur pour avoir une assurance santé, pour laquelle elle paye d’ailleurs des fortunes. Chaque année, plus d’un demi-million de foyers américains se retrouvent en état de faillite personnelle en raison d’une ou plusieurs dettes médicales, souvent des factures d’hôpital. Une étude datant de 2009 montrait que chaque année, ce sont 45 000 Américains qui meurent de n’avoir pas d’assurance santé. En 2018, près de 28 millions des habitants du pays n’étaient pas assurés.

Parallèlement, le taux de chômage du pays atteint des sommets, dépassant largement ceux de la crise de 2008. Plus de 6,6 millions de résidents des USA se sont inscrits au chômage en une semaine. Un chiffre qui, comme en France, sous-estime largement le nombre réel de personnes privées d’un emploi rémunéré. Et nombre d’entre eux ont perdu, pour eux et leur famille, en même temps que leur travail, l’assurance santé qui était liée à celui-ci. En pleine crise sanitaire d’ampleur planétaire.

Les services publics en lutte

Ces dernières semaines, les travailleurs des services publics ont eux aussi mené de nombreuses actions. Le mardi 17 mars, les conducteurs de bus syndiqués de la ville de Detroit se sont mis en grève. Ici aussi les mesures de protection sont au cœur du conflit. L’un d’entre eux, qui avait dénoncé ses conditions de travail, est mort le 13 avril du Covid-19. La liste des grèves est longue.

Des égoutiers de la banlieue de Cleavland, le 20 mars. Des travailleurs sociaux de Philadelphie, le 27 mars. Des infirmières à l’hôpital ou en maison de retraite : en Californie le 30 mars, à Pittsburgh le 2 avril, à Detroit le 6 avril. À chaque fois, des demandes de moyens humains et matériels pour elles comme pour leurs patients. Il y a aussi le cas des éboueurs de Pittsburgh qui réclament matériel de protection et prime de risque, pointant du doigt leur assurance santé qui ne les couvre que très peu, et le risque financier que représente donc pour eux le fait de tomber malade.

Dans l’industrie aussi

Pendant ce temps, au niveau tant fédéral que des différents états, la réponse politique du président et de sa majorité est de dénoncer l’impact économique des mesures sanitaires comme étant plus grave que la pandémie elle-même. Et d’inciter les Américains à retourner au travail coûte que coûte. Le 23 mars, le lieutenant gouverneur du Texas, Dan Patrick, un républicain, déclarait ainsi que les grands-parents devraient être prêts à sacrifier leur vie pour la santé économique du pays de leurs petits enfants. Mais dans le secteur industriel, les travailleurs ne sont pas du même avis.

Le 3 avril, en réponse au gouverneur républicain du Massachusetts qui refusait de suspendre l’activité des chantiers de construction, le syndicat des ouvriers du bâtiment de l’état a demandé à ses 13 000 membres de se mettre en grève. Le 30 mars, des salariés de General Electric des usines de Lynn et de Boston ont également organisé des manifestations – en respectant une distance de sécurité de 2 mètres entre chaque participant – pour protester contre la décision de leur entreprise de licencier 2 600 employés de la branche aviation. À la place des licenciements, ils réclament de participer à la production de ventilateurs sur les chaînes de production de la branche médicale du groupe.

Des exemples de ce type se multiplient à travers le pays, notamment dans l’industrie automobile, l’aviation, les secteurs naval et portuaire, traditionnellement fortement syndiqués. Mais encore dans des usines alimentaires, comme en Virginie et dans l’Illinois le 3 avril, où des salariés non syndiqués se sont mis en grève, suivant les actions similaires de salariés de Georgie et du Colorado. Là, plus de 1 000 travailleurs migrants d’une usine d’emballage de viande s’étaient mis en grève. Au cœur de leurs revendications : des conditions de travail plus sûres et le droit à des congés maladie rémunérés.

Alors que la situation tant sanitaire qu’économique ne fait que s’aggraver et que les mesures politiques restent tièdes et ambivalentes, avec un président qui assume privilégier la santé économique du pays à celle, physique, de ses concitoyens, les tensions sociales déjà très fortes aux États-Unis pourraient encore s’exacerber dans les prochaines semaines.

 

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ANNULATION de la

DETTE

Dans les arrière-cours du système, là où se concoctent les véritables choix politiques et économiques, les paroles mielleuses et de circonstance de la communication présidentielle n'ont pas lieu de se manifester!

Au " pas de limite " et aux  déclarations d'empathie pour les soignants, les handicapés, les pensionnaires des EHPAD ... se substitue " les eaux glacées du calcul égoïste".

C'est ainsi que le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau a entendu à rappeler que si l'Etat " protecteur" s'est substitué aux défaillances évidentes du marché en aggravant la dette ... IL VA FALLOIR PAYER !

Il va falloir restaurer la CONFIANCE ... des fameux marchés (anonymat garanti !)

Bien compris monsieur le gouverneur !

C'est au peuple que vous vous apprêtez à présenter la facture pour rectifier vos propres turpitudes financières, votre sabotage des services publics et de celui de la santé en particulier!

Mais il n'est pas du tout sûr cette fois que le peuple y consente, monsieur le gouverneur !

__________________________

SOURCE : JDD, BFM

 

Sur BFM-TV Dimanche 19 avril 2020

“La France va sortir de ce choc avec une dette publique accrue d’au moins 15 points de PIB, à 115 %”, prévoit François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France. Dans un entretien au Journal du Dimanche, le banquier des banquiers se veut réaliste.

"Dans la durée, il faudra rembourser cet argent."

François Villeroy de Galhau évoque plusieurs pistes. Rembourser la dette liée au coronavirus "dans plus longtemps" mais aussi, réduire les dépenses. "Pour le même modèle social que nos voisins, nous dépensons beaucoup plus", argue le gouverneur de la Banque de France. Un problème antérieur à la crise sanitaire.

"Il faudra viser une gestion plus efficace, d’autant que les Français ne souhaitent pas payer plus d’impôts. L’Allemagne peut répondre massivement au choc actuel parce qu’elle a su diminuer sa dette quand cela allait mieux", analyse François Villeroy de Galhau.

Restaurer la confiance 


Pour accélérer la reprise économique, il faut selon lui "restaurer la confiance", afin "que les ménages consomment et que les entreprises continuent d’investir et d’embaucher comme elles le faisaient depuis quatre ans".

"Un des accélérateurs de croissance passerait par des programmes d’investissement public européens. Cela permettrait d’augmenter nos capacités de production et de renouer avec nos priorités de long terme comme la lutte contre le changement climatique", affirme François Villeroy de Galhau.


Celui qui a participé à plusieurs réunions au FMI et au G20 ces derniers jours a indiqué que "la réaction de tous les pays avancés, dont la France, avait été saluée". Mais il rappelle que "les défis et les risques restent extrêmement forts, et nécessitent plus de solidarité: le gouvernement américain actuel a donné un mauvais signal en suspendant sa contribution à l’OMS, et en s’opposant à des droits de tirages spéciaux supplémentaires pour le FMI".

Pauline Dumonteil

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Le MEDEF,

les macronistes,

les éditocrates système,

le gouverneur de la banque de France,

sont ultra pressés de renvoyer les salariés au travail.

Pour eux c'est priorité au profit sous le masque de l'intérêt de l'emploi et des PME.

Pour nous c'est priorité à la santé !

Choix de société, choix de civilisation !

 

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Source : la page facebook de S. Sirot

 

Merci Edouard Philippe de nous avoir confirmé lors de cette pitoyable conférence de presse que les politiques libérales ont bien rendu exsangue l'hôpital public. 85 à 90 % de taux d'occupation des lits en réanimation serait le chiffre moyen en vitesse de croisière, expliquez-vous.

Donc, il s'agit bien d'une politique de flux tendu qui nous a placés à la merci du moindre grain de sable et nous a mis en danger face à une pandémie comme celle que nous connaissons. Il en est allé de même en termes de politique d'équipements médicaux. Alors cessez de vous gargariser des exploits réalisés par les personnels de santé, un peu comme si c'était à mettre à votre actif !! Ces exploits, ils ne les doivent qu'à eux-mêmes et surtout pas à vous, qui les avez envoyés non pas au front, mais au casse-pipe !!

A vous qui les avez empêchés, comme cela remonte de toutes parts, d'exercer convenablement leurs missions. Tout comme vous l'avez fait et le faites pour l'ensemble des fonctionnaires et des services publics.
Maintenant, au tour d'un ancien socialiste de nous parler... Olivier Véran... comme s'il fallait nous rappeler que tant les politiques publiques développées par les gouvernements sociaux-démocrates que celles déployées par ceux de la droite dite républicaine se sont révélées les deux faces d'une même médaille, une folle course de relais libérale qui nous a conduits jusqu'à un mur contre lequel nous nous fracassons brutalement. A commencer par les plus anciens, laissés à l'abandon dans les EHPAD.


Si cette fois encore, le plus grand nombre n'ouvre pas les yeux pour balayer ces politiques qui ne profitent qu'à une minorité de plus en plus infime, ce serait à désespérer.
Alors merci aux organisations d'émancipation de cesser leurs querelles picrocholines et aux syndicats qui seraient encore tentés de s'y perdre, de rompre avec le "dialogue social" vers lequel, on le voit bien, sera transférée la responsabilité de réduire les droits sociaux au nom du "redressement du pays", appuyé sur une union nationale vers laquelle quelques pathétiques ambitieux s'apprêtent à se précipiter pour un mauvais plat de lentilles.

Pardon, mais ces conférences de presse me rendent nerveux !

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La campagne de déclaration des impôts sur le revenu débute ce 20 avril et devrait se terminer en juin. CGT et Solidaires réclament son report. PHOTO A.B.
 
800 000 euros, c'est le montant que plusieurs entreprises du département n'ont pas reversé aux services des Finances Publiques, pour le mois de mars, via le prélèvement des impôts à la source. La CGT dénonce un « détournement ».
> Depuis le 1er janvier 2019, les impôts des salariés sont prélevés par l'employeur au titre du prélèvement à la source. Concrètement : « le montant de l'impôt est prélevé chaque mois sur le bulletin de paie ». Une somme est ensuite reversée aux services des Finances Publiques (anciennement Trésor Public) des collectivités locales.

> Mais ces derniers ont constaté que 800 000 euros n'avaient pas été reversés à leur administration pour le mois de mars dans les Bouches-du-Rhône : « 800 000 euros de révocation de mandat ». « C'est le montant que les entreprises n'ont pas reversé à nos services et donc aux collectivités », explique Philippe Laget, cosecrétaire de la CGT des Finances Publiques 13. L'organisation dénonce « une forme de détournement ». Car les conséquences sont doubles : « D'une part, cet argent appartient aux collectivités, d'autre part les contribuables ont bien payé leurs impôts ! ».

Une des explications de cette pratique serait la situation financière tendue, notamment le manque de trésorerie, de certaines boîtes dans la période. « En clair, les entreprises se font de la trésorerie sur le dos des salariés », analyse le syndicat. La CGT des Finances Publiques du 13 prédit que le schéma sera similaire en avril et potentiellement en juin.

 « Privatisation de l'impôt »

« Multipliez ça par le nombre de départements, ça donne une somme considérable qu'il manque à l'état dans cette période », tonne Philippe Laget. Pire : « On a le même problème pour la TVA ». Mais le syndicat n'a pas encore procédé au calcul du manque à gagner pour cet impôt-là. Une situation « qu'on aurait pu éviter si les entreprises n'étaient pas devenues collectrices de l'impôt sur le revenu ».

C'était une des critiques formulée par l'organisation syndicale à l'époque où le prélèvement à la source était encore en débat. « En voulant mettre à tout prix en place cette privatisation de l'impôt, on met les services en difficulté », explique Philippe Laget. Notamment ceux des services des impôts des entreprises (SIE) qui doivent déjà gérer les remboursements de dettes fiscales.

Si les noms des entreprises ayant recours à cette pratique ne sont pas communiqués par les agents, tenus à la déontologie, beaucoup sont bien connus et « ont pignon sur rue dans les 6e et 8e arrondissements de Marseille par exemple ».

Le tout sur fond de début de la campagne de déclaration des impôts sur le revenu qui débute ce 20 avril.

Amaury Baqué

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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