SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Que les journalistes à gage du pouvoir et du monde des affaires se taisent : depuis trente ans, ils ont tout faux

Les économistes et journalistes aux ordres annoncent chaque jour de verts pâturages et le bonheur pour tous

30 ans de libéralisme et de libre marché

Que les journalistes à gage du pouvoir et du monde des affaires se taisent : depuis trente ans, ils ont tout faux

POUR LES UNS LES LINGOTS
POUR LES AUTRES LE PAVE

Vieux, londres, rue pavé, fin, haut. Banque d'Image | k10847620 ...

 

Que les journalistes à gage du pouvoir et du monde des affaires se taisent : depuis trente ans, ils ont tout faux
Acrimed : Au nom du pluralisme, taisez-vous ! :

 

Une déclaration d’Acrimed qui invite les économistes à gages, les chroniqueurs et les éditocrates qui depuis trente ans chantent les louanges du libéralisme, à se taire au nom du pluralisme comme de la décence la plus élémentaire.

Voilà trente ans que les libéraux occupent tout l’espace médiatique, chantent les louanges de la mondialisation heureuse, de l’Europe des marchés, et de la baisse des déficits publics.

Trente années que ces zélateurs zélés du capitalisme nous abreuvent de doctrines libérales qui causent les crises, détruisent les emplois et bouleversent le climat.

Trente années qu’ils braillent contre les dépenses de l’État, appellent à réduire son périmètre, enjoignent d’alléger la pression fiscale, acclament la concurrence et roucoulent dès que l’on réduit le nombre de fonctionnaires.

Trente années qu’ils accompagnent la casse du droit du travail, qu’ils se félicitent des dividendes offerts aux actionnaires, prêchent inlassablement le « mérite » des riches et des rentiers. Trente années qu’ils accablent les travailleurs et les plus démunis, les « tire-au-flanc » et les « privilégiés » dans leurs médias gavés de subventions publiques.

Trente années que ces spécialistes de la pensée jetable se trompent sur tout. Qu’ils célèbrent la finance triomphante à la veille de la crise des subprimes. Qu’ils vantent la « solidarité européenne » quand sont imposées des coupes drastiques aux pays en difficulté. Qu’ils applaudissent, malgré la crise climatique, le capitalisme et le consumérisme effréné dans leurs médias saturés de publicités.

Trente années que les économistes à gages – qui cachetonnent dans les conseils d’administration des grandes entreprises du CAC40 – les chroniqueurs libéraux ou les simples éditocrates cadenassent la parole et monopolisent des plateaux faits par eux et pour eux.

De « l’État obèse » et « boursouflé » fustigé par Laurent Joffrin dans les années 1980 à la « suppression de la cinquième semaine de congés payés » prônée par Christophe Barbier en 2011, en passant par « la mondialisation heureuse » appelée de ses vœux par Alain Minc à la veille des années 2000, ils ont asséné tant de fois le même discours, le même message, qu’il est connu de tous, et par cœur : « Vive l’individualisme et le marché » ; « À bas la solidarité et la puissance publique » !

Aujourd’hui, en pleine crise sanitaire, certains retournent (une nouvelle fois) leur veste : c’est l’État tant honni qui est appelé à la rescousse. Mais alors que le système de santé est à bout de souffle du fait des politiques libérales et des coupes budgétaires, alors que des vies sont en jeu, que penser des sommations à la « baisse des dépenses de santé » d’Éric Le Boucher ? Que penser des prophéties de Nicolas Bouzou en 2014, selon lesquelles « dans 10 ans, nous aurons deux fois trop de lits d’hôpitaux » ? Que penser des cris d’orfraie d’Agnès Verdier-Molinié contre « le taux d’absentéisme très élevé qu’il y a dans nos hôpitaux publics » ? Que penser enfin, en pleine crise du Covid-19, des railleries d’Yves Calvi contre « la pleurniche permanente hospitalière » (12 mars 2020) ?

Aujourd’hui plus que jamais, après ces trente années de captation de l’antenne, il est temps qu’ils se taisent.

Au nom du pluralisme comme au nom de la décence la plus élémentaire, nous demandons à Jacques Attali, Ruth Elkrief, Dominique Seux, Axel de Tarlé, Alain Minc, Jean Quatremer, Christine Ockrent, Jean-Michel Aphatie, Nicolas Baverez, Alain Duhamel, Christophe Barbier, Brice Couturier, Jacques Julliard, Franz-Olivier Giesbert, Arnaud Leparmentier, Éric Le Boucher, Nicolas Beytout, Yves de Kerdel, Élie Cohen, Christian de Boissieu, Raphaël Enthoven, François Lenglet, Daniel Cohen, Patrick Artus, Christian Menanteau, Éric Brunet, Yves Calvi, Laurent Joffrin, David Pujadas, Yves Thréard, François de Closets, Pascal Perri, Nicolas Doze, Jean-Marc Sylvestre, Nicolas Bouzou, Jean-Hervé Lorenzi, Olivier Truchot, Dominique Reynié, Philippe Dessertine, Agnès Verdier-Molinié et consorts, de ne plus prendre la parole dans les médias pendant trente ans.

Nous demandons également aux médias qui les emploient ou qui les invitent – et a fortiori les médias du secteur public – d’en profiter pour laisser la place, et faire entendre d’autres voix (qui ne soient pas leurs clones) pendant trente ans.

Dans trente ans, alors, on pourra débattre à armes égales.

Acrimed

Post-scriptum : Nous ne doutons pas que le Conseil supérieur de l’audiovisuel veillera à ce que le pluralisme soit ainsi strictement respecté.

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Un inspecteur du travail mis à pied par la Ministre du travail

Il n'y pas si longtemps, l'ex-banquier d'affaires logeant dans un palais présidentiel, déclarait à cor et à cri être en guerre contre le covid-19. Et tous les médias bien pensants de passer en boucle les propos de notre chef de guerre.

En d'autres temps, un certain François Hollande se disait être l'ennemi de la finance. Et tous les médias bien pensants s'en faisaient l'écho. Je ne vous ennuie pas outre mesure avec le bilan anti-social d'un président socialiste de la République qui, de plus, possédait dans sa besace un certain Emmanuel Macron comme dirlo adjoint du palais de l'Elysée, puis comme ministre de l'Economie et des Finances. Le parti à la rose a, semble-t-il, fait table rase de ce passé pas si lointain que ça. Mieux, nombre de ses potes sont ministres d'Emmanuel Macron, le dernier en date étant Olivier Véran en charge des Solidarités et de la Santé(sic).

Pour en revenir au titre de ma chronique, Anthony Smith, inspecteur du travail dans la Marne, est mis à pied à titre conservatoire dans l'attente d'une procédure de sanction à son encontre. Son crime: avoir fait son boulot défini par le Code du travail en écrivant à des entreprises de son secteur qui faisaient bosser leurs salariés sans trop respecter la sécurité au turbin. De ce fait, des courriers auxdites entreprises pour rappel à la réglementation du Travail. D'autant plus que nous sommes en guerre contre le coronavirus selon notre grand manitou et que nous ne sommes plus dans le temps d'Avant pour s'assoir plus qu'il n'en faut sur la santé et la sécurité des travailleurs.

Mais, dans la lutte des classes, qui ne s'est pas arrêtée depuis le début de la pandémie, le capital trouve toujours des commis pour poursuivre l'exploitation du genre humain. Il faut poursuivre l'activité économique à tout prix quel qu'en soit le coût pour les salariés. Même en pleine guerre contre le covid-19.

Et voilà où on en est. Toujours en pleine guerre contre le covid-19:

Un inspecteur du travail mis à pied par la Ministre du travail

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Neuhauser. Le patron menace 1.000 salariés de chômage partiel après avoir fait des stocks

Chez Neuhauser, entreprise de boulangerie industrielle appartenant au groupe Soufflet, plus de 1000 travailleuses et travailleurs viennent d’apprendre que la plupart des sites de France seront impactés par le chômage partiel. En ce temps de crise sanitaire et économique, les patrons cherchent comme d’habitude à socialiser les pertes.

Industrie agroalimentaire

La nouvelle tombait comme une douche froide pour de nombreux salariés. Ces mêmes salariés qui ont pris des risques en venant travailler tous les jours (puisque l’entreprise est considérée comme essentielle) la boule au ventre, car aucune mesure de sécurité n’avait été prise par leur employeur, aujourd’hui se retrouvent face à l’annonce du chômage partiel. Le patron de Neuhauser, Soufflet, bien que milliardaire faisant partie des 100 plus grosses fortunes de France, refuse de prendre en charge intégralement le salaire ni même les 16% de différence, si l’on tient compte des aides versées par l’Etat.

Ce même patron milliardaire considérait, avec le plus grand cynisme, que les salariés ne courraient « aucun risque » venant travailler et ne voulait pas mettre en place des mesures élémentaires d’hygiène et sécurité. Sur certains sites comme celui en Moselle, ce sont les salariés eux-mêmes qui ont dû les imposer. En effet, après avoir entendu qu’un de leurs collègues (avec lequel ils avaient été en contact direct et prolongé) avait été transporté aux urgences pour des symptômes liés au COVID-19, ils ont été forcés de faire valoir massivement leur Droit de Retrait.

En atteste le Droit d’Alerte déposé sur le site de Fürst à Folschviller dans le Grand-Est (épicentre de l’épidémie en France) où ce sont, sur certaines équipes, jusqu’à 100% des salariés (CDI et intérimaires confondus) qui ont, par le biais de l’exercice de leur Droit de Retrait, refusé de reprendre le travail tant que leur sécurité n’était pas assurée.

Pour la direction, leurs profits passent toujours avant nos vies et notre santé !

À l’adage « mieux vaut prévenir que guérir », la Direction a tranché ! Alors que les élus CGT du site (à la demande d’une majorité des salariés) réclamaient la fermeture de l’usine pour respecter, sur un principe de précaution, une période de confinement de 15 jours avec maintien de salaire afin de ne prendre aucun risque supplémentaire, et après avoir refusé de prendre quelque décision que ce soit, la Direction n’a pas hésité à menacer des salariés inquiets pour leur santé et celle de leur familles. Par le biais de courriers recommandés, les travailleuses et les travailleurs se sont vus « priés »de reprendre le travail sans quoi, ils se verraient sanctionnés par des mesures disciplinaires et financières (mise à pieds, absences injustifiées pouvant mener au licenciement pour faute).

À ces menaces, les salariés ont répondu par une vague d’arrêt maladie. La Direction, en représailles et pour compenser le manque de personnel, sous couvert d’une pseudo « Unité Nationale » a décidé de passer les salariés d’un 5x8 (32h payées 35) en 3x8 (soit environ 37h50 semaine) afin de pouvoir produire au maximum.

Les salariés, totalement conscients de l’importance de produire du pain, n’ont jamais refusé de travailler. Mais ils exigeaient simplement et de manière légitime, de pouvoir le faire en sécurité. Car leurs vies valent plus que leurs profits !

De « l’entreprise essentielle » au chômage partiel…

Alors que le patron n’hésitait pas à multiplier courriers et autres notes de service, afin de marteler aux salariés qu’il fallait produire au maximum, à pleine cadence pour préserver la pérennité de l’entreprise et traverser la crise sanitaire en évitant les « cadavres économiques », la Direction décide de descendre de sa tour d’ivoire pour leur annoncer une nouvelle importante pour l’entreprise : Les chambres froides et les entrepôts étant désormais pleins, le chômage partiel (sans maintien de salaire, bien entendu) allait enfin pouvoir être mis en place...

L’heure est à la Solidarité et à l’Unité. La Direction l’a bien compris, et dans sa grande mansuétude accompagne son coup de massue d’un projet dégoulinant de compassion fausse et complaisante : Un « Fond Solidaire de Congés ». Un fond, bien entendu, alimenté par les salariés eux-mêmes… Encore un moyen de faire payer la crise aux salariés en leur proposant de financer le maintien de salaire par le sacrifice de leurs propres congés, pour lesquels ils ont si durement travaillé !

Mais la Direction ne s’arrête pas là, bien au contraire. Poussant le vice à l’extrême, histoire de prouver aux ouvriers toute sa bonne foi, elle invite ses cadres à faire don eux aussi, de leurs congés afin de palier au chômage partiel qui ne les affectera peu, voire pas du tout. Puisqu’en effet, le chômage partiel n’est pas synonyme d’équité.

Un tel élan de solidarité réchaufferait le cœur s’il ne s’agissait pas là surtout d’un bon moyen pour la Direction d’économiser encore et toujours plus sur le dos des ouvriers d’en bas. Le congé d’un ouvrier moyen n’ayant bien entendu pas la même valeur financière que celui d’un cadre… Or, si un seul congé d’un membre des hautes sphères de l’entreprise pourrait servir à financer le maintien de salaire d’un bon nombre d’ouvriers, la Direction préfère de loin partir sur la solution la plus rentable pour elle : un congé pour un congé… Un don pour les uns devenant sacrifice pour les autres… Quel bel exemple d’unité et d’équité… La direction n’a de cesse par ailleurs, de parler d’effort et de solidarité. Une belle idée, si ce n’étaient pas toujours les mêmes qui faisaient ces efforts et preuve de solidarité !

Un cynisme sans fin de la part de la direction et un gouvernement au service des grands patrons

Toujours soucieuse de paraître compatissante et bienveillante, la Direction met en place une ligne d’écoute et de soutien psychologique pour les salariés qui vivraient mal leur période de chômage partiel… Une ligne d’écoute qui coûte à elle-seule plusieurs milliers d’euros. Encore des frais engagés pour éviter de maintenir le salaire de ces salariés qui, justement, vivront mal cette période puisqu’ils ne savent pas, à l’heure actuelle comment faire pour remplir leur frigo avec seulement 84% de leur salaire et payer ces factures qui pour la classe ouvrière, ne sont évidemment pas mises en suspend...

Alors que le chômage partiel menace toute la division, la Direction privilégie certains sites au détriment d’autres dans le seul but d’économiser de l’argent et faire du profit. Un site de Bretagne va notamment devoir faire appel à de la sous-traitance pour faire face au surcroît d’activité et de commandes, pour des produits qui jusqu’à l’an dernier, étaient fabriqués sur un site que le groupe SOUFFLET n’a pas hésité à fermer dans le cadre du dernier « Plan de Sauvegarde de l’Emploi » afin d’engranger toujours plus de profit… Le principe du « serpent qui se mord la queue »… Et tout ça avec la bénédiction du gouvernement et des grands actionnaires !

Les capitalistes veulent nous faire payer la crise, c’est aux ouvriers d’apporter les vraies solutions !

Force est de constater, via de telles ingérences de la part du gouvernement et des capitalistes, que c’est à nous de chercher les vraies solutions pour ne pas payer cette crise sanitaire et économique. Personne ne le fera à notre place, et personne n’est mieux placé que nous-mêmes pour savoir comment gérer et orienter la production en fonction des besoins essentiels de la société, tout en respectant les règles de sécurité et hygiène pour que nos vies et celles de nos familles ne soient pas mises en danger. En ce sens, le contrôle des ouvriers sur la production est le seul principe vital à la pérennité de nos emplois et de nos vies... Combien de temps encore allons-nous nous contenter, d’au mieux constater, au pire de laisser faire ? Qui sont-ils pour gérer ainsi la crise sanitaire et nos vies ?

Ils n’hésitent pas à risquer nos vies pour leurs profits et alors que des millions de personnes à travers le monde (y compris en France) n’ont rien à manger ou n’arrivent même plus à joindre les deux bouts. Le patron préfère stocker des millions de tonnes de denrées alimentaires dans l’espoir que quelqu’un, au sortir de la crise, les achète.

Quand cette crise sanitaire impacte physiquement et financièrement ces ouvriers, ces prolétaires, ces classes populaires, celles et ceux qui, durant cette crise, ont su démontrer que sans eux, leur sacro-sainte économie ne tourne plus. Et que ce sont bien ces hommes et ces femmes qui tiennent le monde à bout de bras, avec pour seule reconnaissance, la vision de ces partons et autres politiques, qui non contents de voir leurs dividendes crever les plafonds, voudraient en plus que nous restions muets, dociles et efficaces… L’Histoire se répète, les crises économiques d’un système capitaliste en faillite reviennent encore et toujours, les acteurs ont changé, les décors et les accessoires également, mais le système capitaliste et son exploitation sont toujours là !

Depuis peu, les différents syndicats de l’entreprise ont décidé d’innover et de faire preuve d’une réelle solidarité. En effet, de manière régulière, des visioconférences se teindront avec les salariés et les syndicats, afin de coordonner une riposte collective de la part de tous les sites de l’entreprise en France. Ces Assemblées Générales virtuelles se tiendront tous les mercredis et jusqu’à nouvel ordre, avec un maximum de salariés afin de décider ensemble et de faire prendre de l’ampleur à ce mouvement. Il paraît que « Nous sommes en guerre », que la guerre des classes commence alors ! Ce n’est pas à notre classe, encore une fois, de payer leur crise !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

On pourrait en rire si n'était pas en jeu la santé des femmes et des hommes à bord de notre porte-avions nucléaire. Pour le moment, plus de 1 000 marins sont testés positifs. Quant aux équipages de l'escorte, frégates de défense aérienne, pétrolier, etc, qui accompagnait le Charles de Gaulle?

"Covid-19: le commandement du «Charles-de-Gaulle» a été dépassé par l’épidémie", affirme Médiapart dans son enquête. Il poursuit: "Les 1 750 marins du porte-avions Charles-de-Gaulle ont débarqué à Toulon, dimanche, après que leur mission a été écourtée par une épidémie de Covid-19. Le ministère des armées assure que toutes les précautions ont été prises à bord afin de limiter la propagation du virus, et notamment que tous les marins présentant des symptômes ont été isolés de l’équipage. Selon les informations de Mediapart, ce n’est pas le cas.

Les marins du Charles-de-Gaulle ne le savent que trop bien : encore plus qu’ailleurs dans l’armée, la parole de ceux qui travaillent sur le porte-avions est contrôlée. Car en plus d’être un navire aux missions hautement stratégiques – c’est de son pont que les Rafale français décollent pour aller bombarder les positions de l’État islamique en Syrie et en Irak –, le porte-avions est un bateau éminemment « politique » ; une fierté de l’armée française dont les faits d’armes servent aussi d’outil de communication. (...)"

Sur France bleu, un marin, testé positif, témoigne anonymement pour ne pas être punie par la Grande muette. Selon lui, le commandant du porte-avions aurait proposé d'interrompre la mission quand le Charles de Gaulle était en escale à Brest, entre le 13 et 16 mars. À ces dates, dit-il, plusieurs marins présentaient déjà les symptômes du Covid-19 et le Pacha aurait souhaité confiner immédiatement son équipage. Toujours selon le marin, cette proposition aurait été refusée par le ministère des Armées.

Ben oui, Emmanuel Macron est le chef de guerre de l'armée française. Il peut envoyer des troupes, à pied, en bateau ou en aéronef partout dans le monde et sans déclarer la guerre ni rendre de comptes au Parlement.

Dites,  vous de la Grande muette, avec cette pandémie mondiale du coronavirus, combien de militaires français sont confinés et dans quelles conditions, parce que testés positifs, hors de la patrie en opérations dites "extérieures" par le ministère de la défense? 

Mais chut...

Le porte-avions Charles de Gaulle, navire amiral de la marine française, touché coulé par le covid-19

Mais peut-être qu'après tout personne ne savait qu'un épidémie s'activait en Chine et que ce pays en a averti le monde dès le 31 décembre 2019.

C'était trop tard disent les USA et leurs supplétifs au sein du capitalisme international, dont notre président de la République. Sous entendu, sinon, nous aurions pris des dispositions. Avec des lits en moins et des personnels hospitaliers  en sous-effectif comme en France?

Bon, pas de polémique me rabâchent les éditocrates à la télé.

Et c'est vrai que du 21 janvier au 24 janvier 2020, tout le gratin de ceux qui décident du sort de notre planète était à Davos, siège annuel du Forum économique international avec:

Donald Trump, Président des États-Unis d'Amérique ; Han Zheng, Vice-Premier Ministre de la République Populaire de Chine ; Angela Merkel, Chancelière fédérale d'Allemagne ; Giuseppe Conte, Premier Ministre d'Italie ; S.A.R. Le Prince de Galles  fils de sa mèreUrsula von der Leyen, Présidente de la Commission européenne ; Pedro Sanchez, Premier Ministre d'Espagne ; Simonetta Sommaruga, Présidente de la Confédération suisse ;Mohammad Ashraf Ghani, Président de la République islamique d'Afghanistan ; Sebastian Kurz, Chancelier fédéral d'Autriche ; Ivan Duque, président de la Colombie ; Felix Tshisekedi, Président de la République démocratique du Congo ; Lenin Moreno Garcés, Président de l'Équateur ; Sanna Marin, Premier Ministre de la Finlande ; Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président de la République du Ghana ;Kyriakos Mitsotakis, Premier Ministre de la Grèce ; Barham Salih, Président de l'Irak ; Leo Varadkar, Taoiseach(?) d'Irlande ; Omar Al Razzaz, Premier Ministre de Jordanie ; Khaltmaagiin Battulga, Président de Mongolie ; Mark Rutte, Premier Ministre des Pays-Bas ;Erna Solberg, Premier Ministre de Norvège ; Imran Khan, Premier Ministre du Pakistan ; Mohammad Ibrahim Shtayyeh, Premier ministre de l'Autorité nationale palestinienne ; Andrzej Duda, Président de la Pologne ;Maxim Oreshkin, Ministre du développement économique de la Fédération de Russie ; Macky Sall, Président du Sénégal ; Lee Hsien Loong, Premier Ministre de Singapour ; Kais Saied, Président de la Tunisie ; Volodymyr Zelenskyy, Président de l'Ukraine.

Il y avait même le directeur général de l'OMS et en guest star le secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats dans l'UE du capital.

Bon, c'est vrai que Macron avait piscine pour Davos, mais "Muriel Pénicaud (Travail), s’y rend pour faire avancer des dossiers. et en deux jours, Bruno Le Maire (Économie) a calé une douzaine de rendez-vous, " Lu dans la presse et liste prise dans  le blog de Canaille le rouge.

Du coup, ce dessin:

Le porte-avions Charles de Gaulle, navire amiral de la marine française, touché coulé par le covid-19

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

Une vidéo qui montre bien la sous-estimation, les mensonges et les dénis à la fois du pouvoir et des chiens de garde médiatiques dès le départ de la pandémie.

On comprend aussi pourquoi à présent pour masquer ces profondes dérives, ils s'en prennent à la Chine dérivant dans un complotisme qu'ils ne cessent par ailleurs de dénoncer ... chez les autres!

Plus de 10 millions de vues !

Échantillons de commentaires de la vidéo :

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Une tranche crue de témoignage d'une soignante

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
11,7 milliards d’économies en 10 ans : comment l’Etat a dépouillé l’hôpital
Les hôpitaux ont subi près de 12 milliards d’euros de coupes budgétaires dans la dernière décennie, planifiées par les différents gouvernements d’année en année. Des moyens qui font aujourd’hui défaut pour faire face à l’épidémie de coronavirus.

Une longue saignée avant la crise. Les plans d’économies se sont succédé ces dernières années dans les hôpitaux publics et privés, afin de répondre aux objectifs de dépenses fixés par le gouvernement d’année en année. Au total, les établissements de santé ont subi près de 12 milliards d’euros de coupes budgétaires en dix ans. Cette cure d’austérité s’est fortement intensifiée sous le quinquennat de François Hollande, et s’est maintenue à un niveau élevé depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron. Autant de moyens qui manquent aujourd’hui pour faire face à l’épidémie de coronavirus, alors que les soignants sont confrontés depuis des années à un manque de lits et de personnels.

L’austérité dans les hôpitaux est planifiée à travers un instrument budgétaire dédié : l’Objectif national de dépenses d’assurance maladie, ou Ondam, un acronyme omniprésent dans les revendications des soignants. Créé en 1996 par le gouvernement Juppé, cet indicateur est fixé chaque année par la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) élaborée par l’exécutif. Il sert de cadre à la politique de santé, en définissant le montant des dépenses que la collectivité doit prendre en charge. Mais sans établir une enveloppe bloquée : les remboursements de l’Assurance maladie ne sont pas coupés s’ils dépassent l’objectif. « L’Ondam a été créé pour contenir les dépenses de santé, rappelle Rachel Bocher, psychiatre et présidente de l’Intersyndicat national des praticiens hospitaliers (INPH). Il correspond à un raisonnement budgétaire primaire, plutôt qu’à une logique de soin« . L’Ondam est subdivisé en sous-objectifs par secteurs, dont un pour les hôpitaux.

HAUSSE SOUS CONTRAINTE

L’Ondam augmente chaque année, d’une LFSS à l’autre. Mais moins que l’évolution « naturelle » des dépenses des hôpitaux, qui s’accroissent pour suivre les besoins de santé de la population. « Cette progression est liée à la hausse de la population et de la part des personnes de plus de 65 ans, ainsi qu’à l’explosion des maladies chroniques depuis 30 ans« , détaille Rachel Bocher. La hausse des charges des hôpitaux qui se produirait en l’absence de mesures nouvelles d’économies est calculée dans chaque LFSS, et tourne autour de 3,5% par an. « Et c’est une estimation basse« , pointe Rachel Bocher. Or, la hausse de l’Ondam fixée chaque année est bien inférieure, à 2,3% en moyenne sur la dernière décennie.

Publié par anti-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Dans le public et le privé, ils s’attaquent à nos droits pour nous faire payer la crise

Une ordonnance gouvernementale permet d’amputer 10 jours de RTT aux agents de la fonction publique. Il est temps de préparer la riposte.

Aux capitalistes de payer

Crédits photo : LUDOVIC MARIN / AFP

L’état d’urgence sanitaire décrété au début du confinement et permettant au gouvernement de légiférer par ordonnances a été accompagné d’un ensemble de mesures. De véritables attaques faites aux travailleurs et aux couches les plus populaires de la population, qui s’articulent autour de 2 volets : la restriction des libertés individuelles d’une part, visant à faire respecter le confinement de manière autoritaire ; d’importantes attaques au droit du travail et une extension du pouvoir patronal d’autre part, pour limiter la perte de profits des capitalistes.

La loi relative à l’état d’urgence sanitaire vise à faire payer la crise aux travailleurs

En d’autres termes, il s’agit pour le gouvernement, aux côtés des grands patrons, de faire payer les deux aspects de la crise – sanitaire et économique – aux travailleurs. La logique de cette loi d’urgence sanitaire était clairement affiché par Edouard Philippe lui-même lorsqu’elle a été adoptée, le 22 mars dernier : il s’agissait de mettre en place « un dispositif inédit et massif pour protéger les compétences des entreprises »

Malgré l’illusoire promesse de Pénicaud d’en faire des mesures provisoires, le caractère temporaire des mesures mise en œuvre pour l’état d’urgence sanitaire n’est pas inscrit dans le projet de loi. Les mesures visant à faire peser sur les travailleurs les conséquences de la crise représentent ainsi un important cadeau au patronat : attaques des congés payés, limitation du temps de travail…

Pour justifier cet « effort » à sens unique imposé aux salariés, le gouvernement s’est fendu d’un discours appelant à l’unité nationale, à l’effort commun. C’était notamment le sens de l’intervention de Gérald Darmanin au micro de Radio Classique peu après l’adoption du projet de loi : « Lorsqu’on peut prendre des jours de congés pour pouvoir refaire vivre notre pays […] au lendemain de cette crise […], je pense que ce sera une pierre à l’édifice que chacun doit avoir ». Un effort de guerre à sens unique puisqu’à l’heure où le gouvernement fait un don de 45 milliards d’euros aux entreprises, le sous-traitant aéronautique Daher supprime 3000 emplois.

Des ordonnances permettant aux patrons de s’attaquer aux RTT et aux congés payés

Certaines boîtes, par le biais d’accords de branche et d’entreprise, ont déjà commencé à s’attaquer aux jours de repos et aux congés payés de leurs employés. La SNCF par exemple a déjà pris des dispositions pour faire payer la crise aux cheminots, en ayant la possibilité de leur imposer durant le confinement jusqu’à 5 jours de « repos » décomptés de leurs congés annuels.

Une attaque au droit du travail permise par les ordonnances gouvernementales, qui va également peser sur les plus précaires. Durant leurs congés, les travailleurs au statut ou en CDI sont habituellement remplacés par des travailleurs en contrat court. L’amputation de leurs jours de repos ou de congés aura donc aussi un impact à large échelle sur l’offre d’emploi, puisqu’il y aura moins de travailleurs en congé à remplacer.

L’injustice de telles mesures est largement dénoncée parmi les travailleurs concernés : « Alors je me tape, le ménage, la bouffe, les cours des enfants et les courses en mode scaphandrier ; je suis confinée à la maison toute la journée, craignant pour ma santé et celle de mes proches et au final j’apprends que mon patron me considère en vacances ! »

Une attaque étendue à la fonction publique

Le gouvernement a décidé d’étendre ce type d’attaques à l’ensemble des fonctionnaires d’État qui ont bénéficié d’une autorisation spéciale d’absence (ASA) s’ils étaient dans l’impossibilité de télétravailler où s’ils devaient garder leurs enfants de moins de 16 ans. Une disposition permise par une ordonnance passée en conseil des ministres ce mercredi 15 avril.

Il s’agit d’une mesure rétroactive : 5 jours de RTT seront décomptés du solde des fonctionnaires sur le mois de confinement écoulé, et 5 jours de plus seront imposés dans le mois à venir. Si les agents de la fonction publique concernés ne disposent pas assez de RTT, ils pourront voir jusqu’à 6 journées décomptées de leurs congés annuels.

Au total, il s’agit donc de 10 jours de repos enlevés de force aux salariés, dans l’objectif clair qu’ils travaillent deux fois plus à l’issue du confinement : « Une fois la crise passée, aux côtés des salariés du secteur privé placés comme eux en situation de confinement, les agents publics auront un rôle important à jouer pour relancer l’activité dans notre pays et cela nécessitera la mobilisation et l’implication de l’ensemble des agents. Il convient donc d’anticiper dès à présent cette sortie pour garantir la continuité des services publics en évitant toute désorganisation » explique le rapport de présentation de l’ordonnance.

Les organisations ouvrières restent l’arme au pied

L’ensemble de ces attaques d’ampleur visant à faire peser sur les travailleurs les conséquences de la crise méritent une riposte à la hauteur et coordonnée. Mais ces mesures, sous couvert de « dialogue social » et « d’unité nationale », ne provoquent pas grand bruit du côté des directions syndicales.

Pire, elles ont même été accompagnées par certains syndicats comme la CFDT. Berger, en tête de file, accepte de négocier la régression sociale plutôt que de la combattre, en demandant seulement que ces attaques soient « sur une période la plus limitée possible correspondant à une nécessité ou urgence absolue de production pour assurer la sécurité de la Nation et assurer la continuité de la vie économique et sociale ». Une prise de position qui s’aligne clairement sur la logique d’unité nationale, comme si les travailleurs avaient les mêmes intérêts et la même responsabilité que le patronat et le gouvernement face à la crise.

Du côté des syndicats plus contestataires même si certaines revendications portées par la CGT sont justes, la confédération n’a apporté que très peu de soutien aux salariés qui se battaient localement pour faire fermer leurs entreprises, qui exerçaient massivement leur droit de retrait dès le début du confinement. Une attitude passive, d’adaptation à l’unité nationale, de la part des directions syndicales, à l’heure où il faudrait au contraire préparer la riposte face aux]attaques que le gouvernement et le MEDEF nous préparent.

Dans ces coordonnées, les travailleurs, ne disposant d’aucune garantie quant aux conditions de reprise du travail, en première ligne face à la crise – notamment dans la santé et la grande distribution – et qui en subissent déjà les conséquences, à l’instar des 3000 salariés de Daher menacés de licenciement, doivent se préparer à l’affrontement. Une lutte qui doit passer par un refus catégorique de l’unité nationale, par une préparation et une coordination du monde travail qui refuse toute forme de corporatisme et de division par secteur ou par entreprise, et par l’exigence des directions du mouvement ouvrier qu’elles préparent un plan de bataille à la hauteur de la situation.

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Les soignants ne veulent pas de primes mais une réelle revalorisation des salaires !

En lieu et place de la prime de 500 à 1500 euros promise aux soignants au travers du « plan d’urgence économique », ces derniers revendiquent la revalorisation de leurs salaires !

Opération de com' ratée !

Crédits photo : Corentin Fohlen pour Libération

On veut la revalorisation des salaires infirmiers et pas l’aumône !

Lors de la présentation du « plan d’urgence économique » visant à « sauver l’économie » face à la crise sanitaire et économique qui se profile, le gouvernement a insisté sur le volet social pour tenter de masquer la réalité de leur politique. A savoir verser des milliards aux entreprises pour préserver les profits du patronat et donner des miettes aux travailleurs aujourd’hui en première ligne. Ainsi, au cœur de leurs annonces, une prime allant de 500 à 1500 euros qui sera versée au personnel hospitalier.

Derrière les effets d’annonces, cette prime est évidemment insuffisante et loin de répondre à l’une des revendications centrale pour laquelle le personnel hospitalier s’est battu pendant plus d’un an : une revalorisation nette de l’ensemble des salaires. C’est une « revalorisation du salaire infirmier et pas l’aumône » dont on a besoin, a déclaré Thierry Amoureux, porte-parole du syndicat national des professionnels infirmiers.

Si le gouvernement a tenté à travers ces annonces de calmer la gronde qui existe au sein du personnel soignant qui se retrouve, après des années de casse de l’hôpital public, dépourvu de moyens suffisants pour faire face à la pandémie, l’opération est un échec. Apporter comme seule réponse à la crise en cours une prime qui sera reversée de manière inégalitaire entre les soignants, est, et apparaît, aux yeux de tous comme largement insuffisant. En effet nombre de soignants, collectifs et syndicats, ont dénoncé l’insuffisance de ces mesures et le budget toujours aussi dérisoire alloué à la santé.

Le « plan d’urgence économique » initial, mis en place par le gouvernement à la mi-mars, allouait déjà un budget dérisoire à la santé, à savoir 2 milliards d’euros contre 43 milliards pour l’économie. La tendance reste la même aujourd’hui. Si le budget de ce plan a fortement augmenté, ce n’est effectivement pas le cas du budget alloué à la santé. Les primes annoncées, qui coûteront au total 1,3 milliards d’euros, sont les seules miettes, avec la revalorisation de 50% des heures supplémentaires, lâchées au personnel hospitalier.

« On continue à payer des aides-soignantes au SMIC alors qu’elles ont une place indispensable dans le système de soins »

Face à ces annonces, les réactions de personnels de la santé ont été nombreuses sur les réseaux sociaux. A l’instar du docteur Marty qui, dans une vidéo sur Cnews, met lui aussi en avant la nécessité de revaloriser les salaires, tout en augmentant les moyens pour l’ensemble des hôpitaux : « On continue à payer des aides soignantes au SMIC, alors qu’elles ont une place indispensable dans le système de soins. Que leur métier est le plus difficile. Et on continue à filer des primes. C’est une mascarade, excusez-moi mais franchement c’est indécent ».

Concernant les salaires, ces derniers sont en effet très précaires au vu du travail effectué par le personnel hospitalier. Une aide soignante à l’échelon 1, touche en début de carrière, un salaire brut de 1541,70 euros. Un infirmier en soin généraux touche quant à lui 1827,55 euros brut en début de carrière. La dernière revalorisation du salaire infirmier remonte à 2010, au moment de la réforme Bachelot. Une augmentation de 150 euros brut par mois, qui était d’ailleurs une concession faite uniquement dans le but d’imposer en échange l’allongement de l’âge de départ à la retraite. Passé à ce moment-là de 55 à 62 ans.

« Ce qu’on veut, c’est une revalorisation du point d’indice, on attend le président au tournant »

Face à ce gel du point d’indice, une infirmière du CHU de Nantes déclare, dans le journal Le Monde : « Ce qu’on veut, c’est une revalorisation du point d’indice. On attend le président au tournant, car une prime, ça ne compte pas pour notre retraite ».

Les collectifs inter-urgences et inter-hôpitaux ont également réagit, dans un communiqué commun sorti ce mercredi 15 avril aux annonces du gouvernement : « On réaffirme les revendications portées depuis plus d’un an par les personnels hospitaliers, syndicats et collectif : une augmentation du nombre de lits et de structure, un recrutement massif de personnel et une revalorisation de salaire de 300 euros net pour rendre effectif ce recrutement ». Ajoutant que l’objet de cette prime « vise à atténuer la dette du gouvernement pour carences fautives dans la protection de ses employés, ayant conduit à des situations traumatisantes de contaminations en série des personnels et de leurs familles ».

Face à une prime qui divise les soignants, la nécessité de revaloriser l’ensemble des salaires

Ce qui est également décrié chez le personnel hospitalier, c’est le versement inégalitaire de ces primes, le « tri » effectué dans le versement, selon les mots de Thierry Amoureux du Syndicat nationale des infirmiers. Affirmant garder en mémoire « la prime de 800 euros par an accordée lors du plan Hôpital » en novembre 2019, qui « n’a concerné que 4 départements sur 100 et seulement 11 % des infirmiers des hôpitaux, ceux du premier échelon ». Une politique qui divise les soignants et qui avait été à l’époque fortement dénoncée.

La prime promise par le gouvernement réponds à cette même logique. Seuls les personnels des départements les plus touchés par l’épidémie et ceux des services qui ont accueilli des malades du coronavirus toucheront la prime de 1500 euros. Les personnels des autres centres moins affectés toucheront une prime de 500 euros.

« Notre pays, aujourd’hui, tient tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies reconnaissent si mal »

Ces déclarations de Macron tenues lundi soir, sous un air de repentance, sont cruellement vraies. La crise sanitaire met à nu de manière criante le fait que les travailleurs des secteurs essentiels sont indispensables au bon fonctionnement de la société, à l’instar des soignants, des caissières, des travailleurs du transport, du nettoyage, mais qu’ils sont aussi ceux qui sont le plus méprisés et précarisés par le gouvernement et le patronat.

Mais si le gouvernement ne cesse de rendre hommage à ces travailleurs en première ligne, ce dernier n’est absolument pas prêt, au-delà des mots, a leur lâcher autre chose que des miettes. Au contraire, avec la crise économique qui se profile, tout tend à montrer qu’ils se donnent les moyens de nous la faire payer. Loi d’urgence sanitaire qui instaure l’allongement de la semaine de travail à 60 heures et la possibilité de supprimer les congés, « plan d’urgence économique » qui alloue des milliards aux grandes entreprises pour sauver leurs intérêts économiques et rien pour les travailleurs.

Certaines entreprises, comme Daher, mettent déjà en place des plans de licenciements massifs. Face à ça, il est central de s’organiser et de revendiquer, entre autres, l’interdiction des licenciements, la revalorisation des salaires, l’embauche en CDI de tous les intérimaires, qui sont les premières variables d’ajustement quand il s’agit de faire payer la crise à notre camp.

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Menaces et chantage à l’emploi : pour Amazon, plutôt fermer que réduire son activité

Condamné en justice à limiter ses activités aux produits essentiels, Amazon a décidé de fermer temporairement plutôt que de perdre en rentabilité. L’entreprise accuse l’action syndicale de cet arrêt et en a profité pour faire du chantage à l’emploi à demi-mots.

Covid-19

Crédits photo : INA FASSBENDER / AFP

Mardi, Amazon a été contraint par le tribunal de Nanterre de ne plus livrer que des articles “essentiels”, sous peine d’une amende d’un million d’euros par jour, le temps d’assurer des conditions sanitaires qui protègent la santé des salariés. Cette décision fait suite à une action en justice intentée par l’union syndicale Solidaires (Sud) ; le tribunal a jugé que le maintien de l’activité normale d’Amazon mettait ses salariés en danger, puisqu’elle ne permettait pas de respecter les distances de sécurité entre les travailleurs. Le personnel mobilisé avait plusieurs fois dénoncé les mesures de protection insuffisante mises en place par Amazon, et plusieurs appels à la grève et au droit de retrait avaient été lancés. L’entreprise a fait appel.

Fermeture temporaire d’Amazon : le festival des larmes de crocodile

Mais elle ne s’est pas contentée de réduire son activité aux 10 % de son activité que représentent les ventes de produits essentiels. Amazon a décidé de complètement cesser ses activités, plutôt que de suivre les recommandations du tribunal. « Je le regrette beaucoup, déclare Frédéric Duval, directeur général d’Amazon France, à franceinfo. Évidemment nous faisons appel de la décision. L’action syndicale qui a conduit à ce résultat aura des conséquences. De nombreuses personnes en France pourront ne plus pouvoir, comme vous le disiez, recevoir des colis dans cette période de confinement et puis des milliers de salariés et de collaborateurs vont devoir rester chez eux ». Traduisons : nous préférons fermer plutôt que de risquer de ne pas être rentable, et ce sont nos employés qui vont payer la facture.

Rappelons que le géant américain a systématiquement refusé les droits de retraits des salariés, les qualifiant d’absences non-justifiées, et donc non payées. Quand les salariés refusent de mettre leur santé en danger, Amazon a recours massivement aux intérimaires dans ses entrepôts, travailleurs si précarisés qu’ils ne peuvent se permettre de refuser des offres d’emploi, peu importe les conditions.

Selon Le Monde diplomatique, « en France, durant la semaine du 2 au 8 mars, la croissance des ventes en ligne a été quatre fois supérieure à celle des commerces physiques, pourtant pris d’assaut. Depuis, la tendance s’accentue et Amazon, qui capte habituellement 20 % des achats en ligne des Français, se taille la part du lion ».

Et cette hausse de l’activité ne concerne pas que la France. Car pendant que les employés se battent pour être protégés au travail, le confinement semble être une aubaine pour Amazon et notamment pour son principal actionnaire Jeff Bezos, plus riche milliardaire du monde, qui a vu sa fortune augmenter de 24 milliards de dollars grâce à cette hausse d’activité.

Chantage à l’emploi et menaces

« L’action syndicale qui a conduit à ce résultat aura des conséquences » : cette phrase est sans équivoque. Fidèle à ses bonnes vieilles traditions anti-syndicales, Amazon rejette la responsabilité de la fermeture sur la mobilisation des travailleurs, et les menace de répression. « Cette semaine, nous demanderons aux employés de nos centres de distribution de rester chez eux. À plus long terme, nous évaluons l’impact de cette décision pour eux et notre réseau logistique français. » Comprenez : parce que vous avez osé protester, vous allez payer.

Aux États-Unis, Chris Smalls, un employé d’Amazon, a été renvoyé après avoir organisé un débrayage pour dénoncer le manque de mesures de précautions et de protection dans les entrepôts. L’entreprise de Jeff Bezos est une habituée de ce genre de pratiques. Des notes internes ayant fuité évoquent des stratégies pour salir l’image du militant : « Il n’est pas très intelligent et il ne sait pas s’exprimer. […] La première étape de notre riposte devra consister à expliquer en détail pourquoi la conduite de l’instigateur était immorale, inadmissible et sans doute illégale, et ce n’est qu’ensuite que nous pourrons sortir nos éléments de langages habituels sur la sécurité des travailleurs. »

Une stratégie que l’on retrouve aujourd’hui en France, où les travailleurs mobilisés sont accusés à demi-mot d’être responsables de la perte d’activité de leurs collègues, de la faillite des petites entreprises dépendantes d’Amazon, et du malheur des personnes attendant un colis (peut-être essentiel) qui ne sera pas livré.

« Ils ont quand même eu le culot de nous augmenter de 2 euros bruts de l’heure pour aller travailler pendant le confinement : c’est le salaire de la peur ! De jour en jour, je vois de plus en plus de voitures sur la route en allant travailler, c’est clair que le patronat est en train de faire reprendre au mépris de la santé des travailleurs. Pour autant, je pense qu’ils voient que les antagonismes de classe deviennent de plus en plus apparents, que les gens sont en colère contre le gouvernement mais aussi contre les patrons qui les forcent à revenir au travail », nous expliquait Robin Collignon, délégué syndical CGT à Amazon, dans une interview.

À l’image des transports, la livraison à domicile recouvre des activités très différentes. A-t-on besoin de produits non-essentiels pour vivre ? Non. A-t-on besoin de produits non essentiels pour vivre bien ? Sans doute. Mais dans la situation actuelle, l’activité en grande partie non-essentielle d’Amazon tourne à bloc et engrange des milliards supplémentaires dans la fortune des actionnaires, aux dépens des travailleurs insuffisamment protégés et qui risquent leurs vies dans des entrepôts.

La livraison à domicile se révèle cruciale pour certaines personnes âgées, handicapées ou vulnérables au Covid-19 ; ces cas mis à part, cette activité doit être dans sa grande majorité stoppée pour enrayer la progression du virus et sauver des vies. Comme nous l’avons revendiqué pour les transports publics, il est urgent que les salariés prennent leur sécurité en main, par le biais de commissions d’hygiène avec droit de regard, de contrôle et de veto sur tout ce qui touche à l’activité dans l’entreprise. Ceci pour le bien de l’ensemble de la population. Un jour peut-être jugerons-nous chaque euro gagné par Amazon, au regard du nombre de vies que cela aura coûté, nous n’oublierons rien. Nos vies valent plus que leurs profits.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
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Au regard par exemple de la faiblesse des salaires pour les personnels hosptaliers, une prime est toujours bonne à prendre. Mais en ce qui concerne par exemple le salaire  des infirmiers, la France se situe à la 28e place sur 32 au sein de l'OCDE, l'organisation internationale des pays riches de notre planète.

Côté aide-soignants, toujours par exemple, c'est une chute de 40% des inscriptions à l'entrée des écoles et des postes non pourvus en particulier dans les Ehpad. Et rappelez-vous le bâton contre les manifestations revendiquant des moyens et une revalorisation salariale pour la santé publique.

Et toujours pas de rétablissement de l'ISF ou de participation à l'intérêt commun des banques et des assurances. Et toujours du pognon de dingue en dividendes pour les actionnaires. Et demain, sinon déjà aujourd'hui, des reprises de travail forcés dans des conditions incertaines de sécurité.

Pour relancer la consommation des ménages et donc l'économie, il faut une conférence nationale -gouvernement-patronat-syndicats- sur les salaires, les pensions de retraite et les prestations sociales. Et pas lancer à la volée des carottes plus ou moins juteuses pour diviser et toujours mieux régner. Il faut aussi embaucher et améliorer les conditions de vie et de travail.

Sinon, le temps d'Après cela égal à celui d'Avant. Et le bâton sera d'autant plus fort pour que le CAC 40, mais pas que lui, retrouve son appétit d'ogre.

Qu'on se le dise durant ce confinement pour agir d'ores et déjà. La lutte des classes n'attend pas et la meilleure des lettres ouvertes à un président de la République, ex-banquier d'affaires et commis à ce poste par le capital, pour qu'il change de politique, n'est qu'un voeu pieux. La lutte des classes attend des actes de la part de ceux qui revendiquent à juste titre la justice, la démocratie et le progrès social.

A moins de se contenter de ça. Même avec un support ripoliné en vert.

Prime pour engagement contre le covid-19: après le bâton, aujourd'hui la carotte. Et demain à nouveau le bâton

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