SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Bernard Arnault rétrograde à la sixième place des plus grandes fortunes mondiales

RICHESSE Le plus riche des Français a vu sa fortune fondre de 26 milliards depuis le début de l’année, pour descendre à 79 milliards de dollars

La pandémie de coronavirus a aussi eu son petit effet chez les plus riches. Et, la principale personne à en faire les frais n’est autre que Bernard Arnault, PDG du groupe de luxe LVMH. Mardi, dans le classement en continu de Bloomberg, le Français est rétrogradé à la sixième place des plus grandes fortunes mondiales. Avec une richesse de 79 milliards de dollars, il a vu passer devant lui l’homme d’affaires indien Mukesh Ambani, patron du conglomérat Reliance, et ses 79,8 milliards et l’investisseur américain Warren Buffet doté lui de 80,4 milliards.

Il faut dire que la crise sanitaire internationale a particulièrement touché l’industrie du luxe, ce qui a contribué à faire perdre à l’homme d’affaires 26 milliards de dollars depuis le début de l’année. Le numéro un mondial, LVMH a annoncé le 27 juillet un bénéfice net divisé par six au premier semestre. Sa marge opérationnelle, indicateur de sa rentabilité, s’est affaissée à 9 %, contre 21 % un an plus tôt. « Je ne crois pas avoir jamais vu un alignement des planètes qui soit aussi négatif », a commenté Jean-Jacques Guiony, le directeur financier du groupe qui regroupe 70 maisons (Louis Vuitton, Fendi, Dior, Givenchy, Guerlain, Hennessy ou encore Sephora).

La première femme est française

L’héritière de l’Oréal, Françoise Bettencourt Meyers s’en tire par contre beaucoup mieux depuis le début de l’année. Sa fortune a progressé sur la période de 6 milliards pour atteindre 65 milliards de dollars. Elle demeure ainsi la première femme du classement Bloomberg, où elle occupe la onzième place juste derrière Elon Musk avec ses 67,2 milliards. François Pinault est le troisième Français à apparaître dans ce classement. Avec une richesse approchant les 38 milliards de dollars il ne figure cependant qu’à la 26e place.

Comme chaque année, le classement est dominé par les Américains. Sur les 20 premières fortunes mondiales, 15 viennent des Etats-Unis, deux de France, et le reste d’Inde, d’Espagne et enfin de Chine. Mais, au regard des mouvements de yoyo effectués par les marchés boursiers du fait de l’incertitude économique quant à l’ampleur de la crise, les places sont loin d’être figées.

 

Publié par anti-K

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DOUBS : vers le 17 septembre !

 

Jour d’après? Ou retour

vers le passé?

 

Face à la violence sociale que nous vivons,

pas de trêve estivale.

 

Construisons une rentrée sociale d’ampleur.

Faisons du 17 septembre

une grande journée d’action!

 

Chantage à l’emploi, allongement du temps de travail, baisse des salaires, « accord de performance » et activité réduite pour le maintien en emploi (ARME), le gouvernement met en avant son arsenal pour les droits des salariés et leurs conquis sociaux, au profit des politiques patronales mortifères.

 

Avec la retraite par point et la casse de l’assurance chômage notamment, ils s’acharnent à vouloir maintenir un vieux monde rétrograde pour satisfaire les intérêts du capital au détriment de l’intérêt des salariés, retraités et privés d’emplois. 60 milliards d’euros versées aux actionnaires en 2019 par les entreprises du CAC 40, 90 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales patronales et cadeaux fiscaux en tout genre par an aux entreprises.

 

C’est au nom du sacro-saint profit qu’ils veulent sacrifier des milliers de salariés, plongés dans la misère des milliers de familles et imposer la précarité comme avenir à la jeunesse, et à nos retraités.

 

Avec détermination, les salariés se mobilisent dans tous les secteurs, souvent dans l’unité syndicale, pour le maintien et le développement des emplois et du potentiel de production, face aux charrettes de licenciement annoncées chaque jour. D’autres choix sont clairement possibles. Les revendications portées par les salariés et leurs syndicats CGT dans les luttes et les projets alternatifs de développement de l’emploi ouvrent des perspectives.

 

Il y a urgence à obtenir satisfaction à leurs légitimes combats, mettant fin aux politiques de casse. La semaine à 32h, le Smic à 1800 euros, le renforcement de notre sécurité sociale, avec notre système de retraite solidaire, sont indispensables et urgents. L’Assurance chômage doit jouer pleinement son rôle en assurant un revenu de remplacement pour tous, y compris les jeunes, sans condition de seuils d’accès. Les mobilisations et la construction des luttes s’intensifient. Partout, dans les entreprises et les services, les cahiers revendicatifs doivent se construire. Partout, doivent s’organiser des assemblées générales des salariés pour décider des modalités d’actions afin d’avoir une rentrée combative. Allons au débat avec les salariés sur nos revendications, propositions, investissons nos chantiers, nos services... le terrain.

 

Pas de trêve estivale !

Comme d’habitude la rencontre avec le Premier Ministre, ne donne rien de concret pour l’emploi et les salaires. Il faut passer des paroles aux actes. La CGT appelle les salariés, retraités, privées d’emplois à faire de la journée du 17 septembre 2020 une puissante journée nationale d’actions, de grèves et de manifestations. Ils ne sont rien sans nous!

 

Union Départementale des Syndicats CGT du Doubs – BESANÇON le 7 août 2020

 

Publié par FSC

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bas les pattes ... sur la Marseillaise !

Dans un communiqué diffusé ce mardi, le syndicat des personnels de La Marseillaise dénonce une offre de reprise qui serait en cours d’élaboration portée par Jean-Christophe Serfati, PDG de la Provence, avec le soutien de l’homme d’affaires Xavier Niel.

« Cette offre viserait à récupérer notre événement, le Mondial La Marseillaise à pétanque, tout en supprimant notre quotidien né dans la Résistance à l’occupant nazi et 80% des effectifs.

Seule une dizaine de salariés dont 7 ou 8 journalistes seraient affectés à un site internet ou un hebdomadaire.

Cette perspective est totalement inacceptable pour les salariés de La Marseillaise », affirme le syndicat en ajoutant

 

« La CGT de La Marseillaise avait prévenu : nous ne laisserons aucun prédateur dépecer notre journal et nous souhaitons voir aboutir dans les meilleures conditions l’offre présentée par le groupe Maritima médias qui s’est engagé à maintenir notre zone de diffusion, le niveau actuel d’emploi et notre ligne éditoriale. »

« Nous appelons l’ensemble des salariés du journal, l’ensemble des salariés du secteur de la presse, les syndicats de nos départements, nos Amis, nos lecteurs, ceux qui ont signé l’appel lancé par le cinéaste Robert Guédiguian et le résistant Marcel Thomazeau, ceux qui ont répondu à l’appel aux dons, tous les démocrates à

 

se rassembler ce jeudi 13 août à 12h30 devant le siège de notre journal gagné par les résistants en août 1944, 15 cours d’Estienne d’Orves à Marseille (1er)

 

pour dire non aux prédateurs, oui au pluralisme. Non à la casse de l’emploi ! Si ce projet venait à être déposé nous nous tiendrons prêts à toutes les formes d’actions que nous jugerions nécessaires », conclut la CGT de La Marseillaise.

 

Publié par FSC

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Contre les retraites, les tueurs sont lâchés
Contre les retraites, les tueurs sont lâchés

 

                                La Sociale

A propos d’un entretien d’Hakim El Karoui au Figaro

par Denis COLLIN

Ancien conseiller de Raffarin et Thierry Breton, ancien direc­teur chez Rothschild, ancien sou­tien de Mme Royal, mais tou­jours bien ancré à droite, Hakim El Karoui a fondé les Young Mediterranean lea­ders » (tiens, tiens …) et fut l’éphémère conseiller de Ben Ali au moment où le dic­ta­teur fai­sait face à la révo­lu­tion. Il a également publié en col­la­bo­ra­tion avec l’ultra­li­bé­rale « Fondation Montaigne » un rap­port inti­tulé « Un islam fran­çais est pos­si­ble » (2017) et fondé en 2019 une « Association Musulmane pour l’Islam de France ». Militant libé­ral et mili­tant musul­man, peut-être un des faux-nez des « frères », cet homme confie au Figaro du 31 juillet un entre­tien titré « Les retrai­tés doi­vent contri­buer à l’effort de guerre sani­taire ». Déjà le titre est tout un pro­gramme : faites payer les vieux en bais­sant les pen­sions. Ceux qui n’ont pas eu le bon gout de mourir dans l’épidémie de Covid vont passer à la caisse.

Pour ce mon­sieur, le gou­ver­ne­ment a fermé la société pour pro­té­ger les vieux. Les jeunes géné­ra­tions ont payé et vont payer encore plus demain cet élan de soli­da­rité. Quand on lui rap­pelle que de très nom­breu­ses per­son­nes âgées ont été écartées des hôpi­taux, il affirme que « c’est le contraire ». Avec ce sens de la « vérité alter­na­tive », cet homme a toute sa place au gou­ver­ne­ment. Mais le plus impor­tant vient ensuite : « Les enfants et petits-enfants des baby-boo­mers disent la même chose.

À la dette cli­ma­ti­que, il faut ajou­ter la dette finan­cière et sociale.

La géné­ra­tion du baby-boom, qui a fait peu d’enfants, aurait dû épargner pour le finan­ce­ment de ses retrai­tes, sachant que le nombre d’actifs par retrai­tés allait s’effon­drer. Non seu­le­ment elle ne l’a pas fait, mais elle a endetté l’État sans mesure. Les baby-boo­mers ont inventé la soli­da­rité à l’envers : des pau­vres endet­tés (les jeunes) vers les riches qui vivent à crédit (les baby-boo­mers). » Tout est dit, en quel­ques phra­ses. Les « baby-boo­mers » sont les res­pon­sa­bles de la situa­tion actuelle, il va fal­loir les faire payer. Les retrai­tes sont trop élevées et non finan­cées – c’est encore une des affir­ma­tions gra­tui­tes et pure­ment men­son­gè­res de ce mon­sieur. Et de plus, ces affreux qui ont eu le tort de naître en gros entre 1942 et 1958 lais­sent une dette cli­ma­ti­que.

Chez cet homme, la « lutte des âges » est une obses­sion. « J’avais ana­lysé en 2013 la ges­tion de la crise finan­cière de 2009 et j’avais cons­taté que les déci­sions prises (gel de l’inves­tis­se­ment public, garan­ties des ban­ques too big to fail et mon­ta­gnes d’argent déver­sées dans l’économie), avaient fina­le­ment pour seul objec­tif de pré­ser­ver la valeur des actifs de la géné­ra­tion qui avait suren­detté le monde occi­den­tal. Dans une situa­tion nor­male, ils auraient dû perdre. Et la crise aurait permis la redis­tri­bu­tion des cartes entre les géné­ra­tions. Il s’est pro­duit tout l’inverse : regar­dez l’évolution de l’immo­bi­lier à Paris depuis dix ans. »

Comment démê­ler cet édifice de men­son­ges bien digne d’un faux-cul reli­gieux libé­ral ? Tout le monde (sauf lui) sait que la liqui­da­tion en cours de l’État social modèle 1945 a été amor­tie par des trans­ferts mas­sifs (privés) des parents vers les enfants et même encore plus sou­vent des grands-parents vers les petits-enfants. En revan­che, ce qu’ont fait les poli­ti­ques publi­ques, c’est un trans­fert massif des riches­ses des sala­riés et des clas­ses moyen­nes vers les grands capi­ta­lis­tes.

Quand il parle de « pré­ser­ver les actifs de la géné­ra­tion qui avait suren­detté le monde occi­den­tal », l’ami des Rothschild et conseiller de Ben Ali passe les bornes. L’immense majo­rité de retrai­tés n’a aucun actif ou pres­que, éventuellement pos­sède son loge­ment et n’a nul­le­ment endetté l’Occident. Par contre, ceux qui se sont goin­frés et ne pas­sent jamais à la caisse, El Karoui n’en parle pas du tout. Normal : ce sont ses patrons et il n’est que leur porte-plume.

El Karoui se plaint que les retrai­tés n’ont pas perdu avec la crise – je ne sais où il a vu ça – et annonce qu’il fau­drait cor­ré­ler le niveau des retrai­tes à l’acti­vité, c’est-à-dire à la crois­sance ou non du PIB. Ce qui est exac­te­ment la réforme Macron. Mais il faut démon­ter le fond de l’argu­men­ta­tion : les vieux auraient endetté les jeunes : c’est oublier que les jeunes pos­sè­dent par défi­ni­tion une dette vis-à-vis des vieux.

Si on fac­tu­rait aux jeunes loups aux dents lon­gues les heures de bibe­ron, les nuits pas­sées à veiller le petit malade, les repas, les vacan­ces, l’école, et toutes ces choses qui sont payées par les parents – indi­vi­duel­le­ment ou col­lec­ti­ve­ment – la fac­ture serait salée ! Au demeu­rant les pleur­ni­chards qui se lamen­tent sur le sort des jeunes endet­tés par leurs parents oublient que d’un autre côté ils mili­tent acti­ve­ment pour l’endet­te­ment des jeunes afin de déve­lop­per les grands écoles et uni­ver­si­tés payan­tes sur le modèle amé­ri­cain.

Au tarif du marché, à com­bien fau­drait-il fac­tu­rer à toutes ces pau­vres vic­ti­mes de l’égoïsme des babies-boo­mers une année d’uni­ver­sité (qui coûte tout au plus quel­ques cen­tai­nes d’euros), une année de classe pré­pa­ra­toire (gra­tuite actuel­le­ment) ou une année de grande école publi­que qui coûte quel­ques mil­liers d’euros alors qu’au tarif mon­dial c’est en dizai­nes de mil­liers d’euros qu’il fau­drait comp­ter. Les parents qui se sont sai­gnés aux quatre veines pour per­met­tre à leurs enfants de décro­cher les bons diplô­mes des meilleu­res écoles, n’en ver­ront jamais le retour, sinon dans la récom­pense toute morale de la satis­fac­tion du devoir accom­pli.

En cal­cu­lant bien, on ver­rait qu’une très grande partie de l’endet­te­ment des vieilles géné­ra­tions est un endet­te­ment en faveur des jeunes géné­ra­tions. Ajoutons que les mil­liers de kilo­mè­tres d’auto­rou­tes, de câbles télé­pho­ni­ques ou électriques, les cen­tra­les énergétiques et les hôpi­taux, les monu­ments et les TGV, tout cela non seu­le­ment les jeunes en pro­fi­tent, mais encore ils en pro­fi­te­ront encore demain quand tout cela sera amorti. Où est la dette ? Qui est endetté envers qui ?

Le plus haut comi­que est atteint par El Karoui quand il évoque (sans s’étendre) la dette écologique. On pour­rait tout sim­ple­ment pro­po­ser aux pau­vres enfants de ces sinis­tres « babies-boo­mers » de vivre comme vivaient leurs parents ou leurs grands-parents qui, leur jeu­nesse durant, ont connu une vie net­te­ment moins coû­teuse en termes d’empreinte écologique.

Les jeunes mal­heu­reux que feint de plain­dre notre « pen­seur » pour­raient par exem­ple renon­cer à leurs por­ta­bles, à leurs ordi­na­teurs, à toutes ces peti­tes machi­nes qui sont deve­nues les pre­miers consom­ma­teurs mon­diaux d’énergie. Les babies-boo­mers étaient bien loin d’aller tous au col­lège et au lycée. La grand majo­rité tra­vaillait à qua­torze ou seize ans au lieu de glan­der dans ces pré­ten­dus lieux d’ins­truc­tion deve­nus des « lieux de vie » où l’on sup­plie les pares­seux et les je-m’en-fou­tis­tes de bien vou­loir hono­rer le pro­fes­seur de leur simple pré­sence au cours.
Cela suffit à démon­trer la bêtise ou la vilé­nie des propos d’Hakim El Karoui. L’une n’est d’ailleurs pas exclu­sive de l’autre. Le fond de l’affaire est double : d’une part, il s’agit d’oppo­ser jeunes et vieux et selon les vieux prin­ci­pes du macrono-maoïsme, on mobi­lise, comme pen­dant la révo­lu­tion cultu­relle, les jeunes contre les vieux (vieux truc de tous les régi­mes tota­li­tai­res).

D’autre part, la géné­ra­tion du « baby-boom » incarne les trois ou quatre décen­nies qui ont suivi la Seconde Guerre mon­diale, pen­dant les­quel­les le sys­tème de l’État social – c’est-à-dire la coha­bi­ta­tion d’une société encore capi­ta­liste avec de puis­san­tes ins­ti­tu­tions socia­les – a permis une impor­tante élévation du niveau de vie des sala­riés, des ouvriers et employés et comme il s’agit aujourd’hui d’orga­ni­ser le grand mas­sa­cre de la classe ouvrière et des clas­ses sala­riées en géné­ral, les sbires des puis­sants appel­lent à tirer sur les « babies-boo­mers » – qu’on se ras­sure, pas sur les babies-boo­mers richis­si­mes qui payent Macron ou El Karoui, mais sur les babies-boo­mers qui vivent sim­ple­ment de leur retraite qui n’est que le salaire dif­féré et socia­lisé.
 

Un der­nier point, Hakim El Karoui n’a rien inventé. Il ne fait que repren­dre la chan­son des Attali et Minc, c’est-à-dire des maî­tres de Macron. Attali fut un grand mit­ter­ran­diste devant l’éternel, El Karoui était au ser­vice de Raffarin, mais la droite et la gauche dans ces sphè­res-là, ça ne veut rigou­reu­se­ment rien dire, car ils pen­sent tous les mêmes choses et ont tous un seul but : régler son compte au mou­ve­ment social.

Les tueurs sont lâchés.

 

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Le géant parapétrolier Schlumberger s’apprête à supprimer 20 % de ses effectifs
Le géant parapétrolier Schlumberger s’apprête à supprimer 20 % de ses effectifs

Source : Les Echos – AFP

Dans sa chute, le pétrole de schiste américain a entraîné le numéro mondial des services parapétrolier Schlumberger. Le groupe américain a publié des comptes au plus bas depuis 14 ans. ​« C’était sûrement le trimestre le plus difficile de la dernière décennie », a reconnu le Français qui dirige Schlumberger depuis un an, Olivier Le Peuch.

Le géant des services pétroliers Schlumberger, qui a accusé une nouvelle perte nette de 3,43 milliards de dollars au second trimestre, prévoit la suppression de 21.000 emplois, soit un quart de ses effectifs, indique ce vendredi le groupe dans son communiqué de résultats trimestriels.

Ces derniers mois, Schlumberger a vu ses revenus nord-américains s’effondrer, à 1,2 milliard de dollars contre près de 2,9 milliards il y a un an. Il faut dire que la chute brutale des prix du pétrole, dès le début du mois de mars a réduit quasiment à néant les perspectives des compagnies pétrolières américaines dans le pétrole de schiste.

Après un premier trimestre dans le rouge, lié à la crise du secteur pétrolier sur fond de Covid-19, la multinationale basée à Houston (Texas) annonce des charges incluant notamment des indemnités d’un milliard de dollars, « liées à une réduction de main-d’œuvre de plus de 21.000 employés ».

A ce jour, Schlumberger emploie 85.000 personnes dans 120 pays différents.

Lire l’article complet sur Les Echos

 

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« La victime c’est moi ». Darmanin
insulte à nouveau les femmes victimes
de violences sexuelles

 

Dans un entretien publié le 5 août par Le Point, Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur accusé de viol, déclare être “calomnié” et estime être “la victime” dans cette affaire. Une énième provocation à l’égard de toutes les victimes de violences sexistes et sexuelles.

 

Accusation de viol

Crédit photo : AFP

La victime dans cette histoire, c’est moi. C’est moi dont on salit le nom. C’est à moi qu’on prête des comportements que je n’ai jamais eus.” a osé déclarer Gérald Darmanin au Point.

La nomination du ministre de l’Intérieur au gouvernement Castex a suscité la colère des féministes, et pour cause : Gérald Darmanin est impliqué dans plusieurs affaires judiciaires à caractères sexuels, dont des abus de faiblesse en 2015 (une habitante de Tourcoing l’accuse de l’avoir obligée à avoir des relations sexuelles en échange de l’obtention d’un logement et d’un emploi) et des accusations de viol et de harcèlement en 2017 (Sophie Patterson-Spatz, après l’avoir sollicité en tant que chargé de mission de l’UMP afin d’annuler une condamnation de 2004 pour chantage et appels malveillants envers un ex-compagnon, s’est vu proposer des rapports sexuels en échange de l’aide de Gérald Darmanin).

Gérald Darmanin est tellement “la victime” dans cette affaire qu’il est à présent ministre de l’Intérieur, à la tête de l’institution chargée d’enquêter sur les faits, et en charge de l’amélioration de l’accompagnement des femmes victimes de violences sexistes et sexuelles par la police… Tellement “la victime” que c’est sa position d’homme de pouvoir qui lui a permis d’abuser de ces femmes, et qui lui permet aujourd’hui de bénéficier d’un soutien indéfectible de toute la caste politique bourgeoise qui fait bloc autour de lui au nom de la “pésomption d’innocence”.

Darmanin pousse même plus loin la logique victimaire, allant jusqu’à déclarer que les accusations de viol sont un “passage initiatique pour ceux qui dérangent quand on fait de la politique nationale”. La rhétorique de la femme menteuse, de la femme vengeresse, de la femme comploteuse, est un grand classique misogyne qui ressort systématiquement quand il s’agit de discréditer et de bâillonner les femmes qui dénoncent les violences sexuelles.

Darmanin, contrairement à la grande majorité des victimes de violences sexuelles, a droit de part sa position de ministre à une tribune sans égal grâce aux médias, et d’un réseau de soutiens puissants, ce qui lui permet de continuer à se faire passer pour la victime de cette affaire aux yeux de tous. Ce discours est à son tour relayé partout de manière acritique. Alors que les manifestations féministes se font de plus en plus massives, et la colère contre ce système patriarcal et capitaliste de plus en plus virulente. La nomination de Darmanin a déclenché des manifestations partout en France, et le #DarmaninDémission s’est répandu comme une traînée de poudre sur Twitter.

Sans un mot pour cette colère si ce n’est du déni, Macron prouve que sa vision de l’égalité femmes-hommes, soit-disant “grande cause de son quinquennat” n’est pas la nôtre. Et, s’il est important de dénoncer Darmanin, Dupond-Moretti et les autres, il ne s’agit pas seulement de ces ministres, ni de ce gouvernement, ni de ce président. Le sexisme est une oppression structurelle : elle est ancrée dans les institutions et reproduite par elles. Ainsi, ce dont nous avons besoin, ce n’est pas d’un simple remplacement du personnel politique. De Schiappa à Macron, ils ne défendent que leurs intérêts de classe. Il est illusoire de faire appel à eux pour attendre une réelle politique féministe. C’est tout ce système qu’il s’agirait de renverser pour mettre fin au patriarcat ; par la mobilisation des opprimées et des exploitées en toute indépendance de l’Etat et de ses institutions.

 

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La Tribune des Travailleurs, 26 juin 2019

 

Riches contre pauvres ? Petits contre gros ? Voilà des manières bien simples de raconter les batailles sociales. Trop simples pour ne pas être trompeuses. Les catégories qui se battent pour défendre leurs intérêts ont des contours plus nets, si l’on prend le soin d’y regarder de plus près : d’un côté, les travailleurs et, de l’autre, leurs patrons. Les uns, qui possèdent les capitaux, exploitent les autres, qui n’ont pour vivre que leur force de travail. Exploration de leur affrontement plus que séculaire.

 


Une longue histoire où se succèdent

esclavage, servage, salariat

et où dure jusqu’à nos jours une réalité :

l’oppression


Les mouvements sociaux contemporains sont très souvent ramenés à l’éternel combat des pauvres contre les riches, des petits contre les gros, du « 1 % » contre les « 99 % » ou du peuple contre l’oligarchie. Le « gâteau » serait partagé par trop inégalement et il faudrait donc imposer « une meilleure répartition des richesses » afin de permettre l’avènement d’un « monde plus juste ». Toutes ces formulations ont un point commun : elles passent sous silence l’existence des classes sociales et ne permettent donc pas de comprendre que l’accumulation des richesses à un pôle et l’accentuation de la pauvreté à un autre ne sont que les conséquences inévitables du maintien d’un mode de production fondé sur la propriété privée des principaux moyens de production et confronté à des crises de plus en plus violentes. La classe sociale regroupée derrière les capitalistes industriels et financiers n’a d’autre solution pour tenter de prolonger sa domination que d’approfondir l’exploitation de la classe ouvrière et de l’ensemble des travailleurs et de remettre en cause tous leurs acquis.

C’est donc bien la lutte des classes qui s’exprime, même d’une manière déformée, dans ces mouvements sociaux, cette lutte des classes qui s’était matérialisée auparavant par les révoltes d’esclaves de l’Antiquité et les jacqueries paysannes du Moyen Âge. Plus près de nous, le combat de la bourgeoisie contre le féodalisme s’est transformé, à partir du XVIIᵉ siècle, en révolution politique et sociale qui s’est conclue par l’affirmation puis la généralisation du système capitaliste au détriment de tous ceux qui l’avaient précédé. Ce mode de production a permis un développement sans précédent des forces productives, rendu possible par l’exploitation d’une nouvelle classe sociale, le prolétariat, constitué par les ouvriers contraints de vendre leur force de travail aux possesseurs de capitaux. Au moment même où elle commençait à se former, cette classe ouvrière, soumise à une exploitation effrénée et vivant dans des conditions misérables, a dû lutter pour sa survie. Ainsi des sociétés mutualistes ont d’abord été créées pour secourir les salariés malades, victimes d’accidents du travail ou tout simplement trop vieux pour être embauchés, mais aussi les chômeurs dont le nombre s’accroissait brusquement quand éclataient les crises cycliques du système capitaliste.

 

La prise de conscience

 

Puis les ouvriers, prenant progressivement conscience qu’ils appartenaient tous à une même classe et que seule l’organisation leur permettait de lutter contre leurs exploiteurs, ont fondé les premiers syndicats pour la défense de leurs intérêts spécifiques et la conquête de nouveaux droits, d’abord dans leurs entreprises, puis par profession ou secteur d’activité et enfin à l’échelle nationale avec la fondation de la CGT en 1895. À leur exemple, d’autres catégories sociales, comme les employés et les fonctionnaires, se sont dotées de syndicats qui se sont progressivement intégrés à la CGT et donc au mouvement ouvrier.

La lutte des classes

Les patrons et les gouvernements ont tout mis en œuvre pour empêcher les ouvriers de se doter de leurs organisations, puis, faute d’y parvenir, ils se sont efforcés de les contrôler et de leur faire perdre leur caractère de classe. Ils ont tenté d’imposer leur intégration à l’État, en particulier en les forçant à se fondre dans des corporations* regroupant patrons et ouvriers. Ils n’y sont pas parvenus, mais leurs actuels successeurs n’ont pas renoncé à atteindre cet objectif comme le prouve leur tentative de mettre en œuvre le « dialogue social » et la « concertation* ».

Le combat pour l’indépendance des organisations ouvrières a ainsi commencé dès le début de leur existence, et il s’est mené et se mène encore contre cet État, grâce auquel la bourgeoisie maintient sa domination économique et sociale. La lutte de classe des travailleurs a donc obligatoirement une dimension politique et c’est la raison pour laquelle ils ont créé simultanément, ou peu s’en faut, leurs syndicats et leurs partis, qui se fixaient pour objectif d’en finir avec l’oppression, avec l’État bourgeois et permettre ainsi l’instauration d’un nouveau mode de production fondé sur la propriété collective des moyens de production et d’échanges.

 

Loïc Le Bars
 


Au cœur de la production des richesses


L’existence de classes sociales aux intérêts contradictoires trouve son origine dans ce qui est le cœur de la vie d’une société, à savoir les conditions dans lesquelles s’effectue la production des richesses. Celle-ci s’organise selon des rapports de production où se structurent des classes sociales, c’est-à-dire des groupes d’individus ayant un rôle différent dans les activités productives et, en particulier, par rapport à la propriété des moyens de production. Ainsi la société capitaliste, comme les sociétés qui l’ont précédée, est divisée en classes sociales et, pour ce qui la concerne, en deux classes fondamentales : la classe des capitalistes qui possède les moyens de production et la classe des travailleurs qui n’a comme richesse que sa force de travail. Dans le processus de production, les capitalistes, possesseurs des moyens de production, utilisent (exploitent) la force de travail des travailleurs pour réaliser des profits sur la vente des produits issus de ce processus.

 

L’ennemi du profit : le salaire

De ce fait, il est évident que les intérêts de ces deux classes sont contradictoires. La classe capitaliste, pour réaliser le maximum de profits, a intérêt de les réaliser à moindre coût, non seulement en faisant produire les machines dont elle a besoin et en achetant ses matières premières là où la main d’œuvre est la moins chère, mais aussi et surtout, en contenant toute augmentation du « coût du travail » (les salaires et les « charges », c’est-à-dire les cotisations sociales) et même en les diminuant. Pour cela elle se fait aider de l’État et des gouvernements à sa botte avec sa police, son armée, ses lois scélérates.

De son côté, la classe des travailleurs, qui ne possède que sa propre force de travail va au contraire chercher à la vendre le plus cher possible, obtenir la protection de son emploi, de son salaire, la reconnaissance et l’amélioration de sa qualification, la protection de son existence contre les aléas de la vie et les conditions de l’exploitation capitaliste. C’est cette lutte des classes, qui se manifeste par l’existence de syndicats et de partis, qui a permis aux travailleurs, au niveau de l’entreprise, de la branche ou de la société tout entière, d’obtenir et préserver ses conditions d’existence et aussi, par effet d’entraînement, celles des autres couches de la société soumises au joug des capitalistes.

Pierre Cise

Un principe fondateur du Parti ouvrier indépendant démocratique (POID)

Dans son manifeste fondateur, le Parti ouvrier indépendant démocratique (POID) affirme sa reconnaissance de la lutte de classe en se prononçant pour « un parti ouvrier indépendant fondé sur la reconnaissance que, dans tous les aspects de la vie sociale, économique et politique, se confrontent des intérêts contradictoires », ceux de la classe des capitalistes exploiteurs et ceux des ouvriers exploités. Le projet de programme d’action politique soumis par le POID aux travailleurs et aux jeunes qui veulent combattre, adopté lors de son IIIᵉ Congrès les 19 et 20 janvier 2019, précise que, «  pour le POID, l’objectif est un gouvernement de la classe ouvrière, prenant en main la défense des intérêts de l’immense majorité (ceux qui vivent de leur travail) sans hésiter à remettre en cause les privilèges toujours plus grands de la poignée de riches, de spéculateurs et de capitalistes qui s’engraissent chaque jour davantage. »


À PROPOS…

Une série parue dans La Tribune des Travailleurs, en juillet et août 2019.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #Notes d'information Cgt Unilever
Travailleurs en surchauffe canicule et Code du travail

Des droits conquis par les luttes ont été rabotés par le gouvernement de Hollande président, puis par l'ex-banquier d'affaires qui fut son ministre avant de le remplacer à l'Elysée. En revanche, la majorité parlementaire de l'un ou de l'autre n'a pas touché au Code du travail concernant l'exploitation des travailleurs par le patronat en cas de canicule.

Ce n'est pas bêta du tout, c'est même voulu car business is business.

En clair, le Code du travail ne prévoit aucune disposition de ne pas venir travailler lorsque les températures sont trop élevées. En effet, aucune température maximale, au-delà de laquelle il est interdit de travailler, n'y est fixée. La seule obligation légale (article R 4525-2 du Code du travail) impose que l'employeur doit mettre à la disposition de ses exploités de "l'eau potable et fraiche pour la boisson". Mais attention dit l'article suivant dudit Code, concernant cette gratuité, "La liste des postes de travail concernés est établie par l'employeur, après avis du médecin du travail et du comité social et économique."

Bien sûr, il existe le droit de retrait contenu dans l'article L 4131-1 du Code du travail. C'est à dire se retirer du boulot lorsque celui-ci présente un danger grave et imminent pour la santé du travailleur exploité.  Mais quel patron a la magnanimité d'informer ses salariés sur cet article du Code du Travail?

Et ne comptez pas sur Bfm-tv et consorts, chaines publiques ou privées, pour vous informer.

Alors, plus que ce rappel au Code du travail, dans notre mauvaise société aux ordres uniquement de la loi du Marché, cette image. Mais surtout y rajouter toutes les crises dont se gave le capitalisme pour accroitre ses profits.

Travailleurs en surchauffe canicule et Code du travail

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Austérité. Des fonctionnaires territoriaux licenciés sans indemnités

La loi du 6 août 2019 rend entre autres possibles les détachements d’office des agents sur un CDI lors du transfert d’un service public au secteur privé, comme la gestion de l’eau par exemple. Soudan E/Alpaca/Andia.fr

 

L’Humanité, 10 août 2020

 

La loi dite de transformation de la fonction publique donne désormais la possibilité de débarquer les agents sans poste fixe depuis dix ans. Une mesure injuste qui ouvre une nouvelle brèche pour tailler dans les effectifs.

 

C’est l’acte I du dynamitage de la fonction publique. Ce 7 août, quatre premiers agents ont été licenciés sans commettre aucune faute. Leur tort ? Avoir passé dix ans sans poste attribué. Carolle, ingénieure en chef dans le domaine de l’environnement, âgée de 59 ans, fait partie des premières victimes de cette disposition incluse dans la loi dite de transformation de la fonction publique du 6 août 2019, modifiant l’article 97 du statut de la fonction publique. Elle ne réalise toujours pas. « Je ne pensais pas que cela s’appliquerait de manière rétroactive, explique la fonctionnaire de catégorie A +. Je le vis très mal. Personne n’a tenu compte de la période de Covid-19, ni des municipales, nous avons été virés alors que les collectivités étaient en train de se renouveler, c’est une injustice totale ! On a voulu faire de nous des trophées, on s’est précipité. »

Privée de poste depuis 2008, prise en charge par le Centre national de la fonction publique territoriale, le CNFPT, Carolle n’a cessé de chercher un emploi fixe dans les collectivités. Elle a accumulé trois ans de mission et a passé un master en psychologie des organisations, ce qui n’a pas même été pris en compte au moment de la mettre dehors. « Je suis une victime émissaire non consentante, soupire-t-elle. Je suis licenciée avec zéro indemnité, cela ne se passerait jamais comme ça dans le privé ! Les fonctionnaires vont être incités à ne plus rien refuser. C’est un déni de démocratie. »

La séparation du grade et de l’emploi, au fondement des dispositions statutaires de la fonction publique depuis 1984, a ici volé en éclats. « Pour la première fois, la perte du poste peut entraîner celle du grade et du statut de fonctionnaire, précise Jean-Michel Delaye, secrétaire général de la CGT au CNFPT. Il faut bien comprendre que tout le monde est concerné : des cadres pris en charge au CNFPT – ils sont 70 actuellement –, mais aussi les catégories A, B et C rattachées aux centres de gestion dans les départements. Cette situation peut arriver à n’importe quel agent. La loi prévoit aussi que les personnes dans cette situation perdent 10 % de leur rémunération par an. En plus de la dégressivité des traitements, au bout de dix ans, c’est donc le licenciement automatique ! »

Nombre d’agents risquent ainsi de se retrouver pris en étau. D’un côté, dans les collectivités étranglées par les coupes budgétaires, certains voient leur poste disparaître et peinent à en trouver un autre, mis en concurrence avec des fonctionnaires plus jeunes et moins bien payés. De l’autre, le spectre de l’objectif de réduction de 120 000 postes, dont 70 000 dans la fonction publique territoriale, promis par Emmanuel Macron d’ici 2022 plane toujours. Car cette brèche ouverte n’est pas la seule menace contenue dans cette loi explosive pour l’avenir des 5 millions d’agents de la fonction publique, dont 1,8 million de fonctionnaires territoriaux. Les décrets d’application de la loi du 6 août 2019, publiés en juin dernier, rendent également possibles les détachements d’office des agents sur un CDI lors du transfert d’un service public au secteur privé, comme la gestion de l’eau par exemple, entraînant de fait la perte du statut. Avec ce texte, les ruptures conventionnelles font aussi une entrée fracassante dans la fonction publique. Autant de moyens de faire chuter le nombre de fonctionnaires à peu de frais.

« Cette loi concentre les dispositions pour réaliser le plan social que projette le gouvernement, résume Jean-Michel Delaye. La modification de l’article 97 est aussi une manière de pousser les agents à se reclasser à des postes pour lesquels ils n’ont pas les compétences. Si on est professeur de violon, par exemple, c’est dur de faire autre chose ! Mais également de les contraindre à accepter des baisses de leur rémunération ou encore une mobilité géographique. » Dans un courrier, la CGT et FO redoutent que le Centre national de la fonction publique territoriale ne devienne « une machine à licencier » et exigent l’annulation de ces quatre premières décisions, préludes à des destructions encore plus massives dans la fonction publique.

 

Cécile Rousseau

 

Publié par anti-K

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Derichebourg: 163 salariés refusent une baisse de salaires, ils vont être licenciés

LIONEL BONAVENTURE / AFP Le syndicat Unsa s'est battu contre les conditions de cet accord de performance collective, comme ici lors d'une manifestation à Blagnac le 12 juin 2020. Il été signé par FO, syndicat majoritaire.

 

ÉCONOMIE 09/08/2020 20:14 Le HuffPost

Le sous-traitant aéronautique, basé à Blagnac près de Toulouse, avait proposé un accord de performance collective (APC) à l’ensemble de ses salariés pour éviter un vaste plan de licenciements.

Le syndicat Unsa s’est battu contre les conditions de cet accord de performance collective, comme ici…
LIONEL BONAVENTURE / AFP

Le syndicat Unsa s’est battu contre les conditions de cet accord de performance collective, comme ici lors d’une manifestation à Blagnac le 12 juin 2020. Il été signé par FO, syndicat majoritaire.

EMPLOI – Gagner moins, mais garder son emploi. C’est la concession que 163 salariés de Derichebourg Aéronautics Services -sous traitants d’Airbus ou de Dassault- sur 1583 n’ont pas accepté, selon des informations confirmées ce dimanche 9 août par France Bleu Haute-Garonne et BFM TV.

Comme le prévoit l’accord de performance collective (APC) conclu le 12 juin entre la direction et le syndicat majoritaire Force ouvrière, ils seront donc licenciés pour “cause réelle et sérieuse”.

Une décision prise pour “sauver l’emploi” face à la crise économique liée à la pandémie de coronavirus et permise par les ordonnances réformant le Code du travail de 2017, au tout début de quinquennat d’Emmanuel Macron. Le groupe avait d’abord envisagé un plan de sauvegarde de l’emploi, liquidant près de 700 postes, avant de proposer cet APC début mai.

20% de paye en moins pour les plus bas salaires
Pour les 1.420 salariés restants de l’entreprise, basée à Blagnac près des locaux d’Airbus, l’accord prévoit l’abandon d’acquis sociaux, notamment de l’indemnité de transport et de repas et “la suppression du 13e mois pour les salariés qui gagnent plus de 2,5 fois le SMIC”. Pour les plus petits salaires de l’entreprise, la paye sera diminuée de 8,56 euros par jour soit 20% en moyenne de ces salaires, explique France Bleu.

En échange, les emplois sont maintenus… pour l’instant en tout cas. La direction s’est engagée à préserver les emplois jusqu’à juin 2022. Elle avait également indiqué à France 3 que si le seuil de rentabilité revenait à 4%, l’entreprise pourrait alors rediscuter d’éventuelles primes avec les partenaires sociaux.

Près d’un tiers des 163 salariés ayant refusé l’accord de performance collective ont plus de 50 ans, selon BFMTV. Environ 80% partent avec un projet professionnel et 4.500 euros valorisés dans le compte personnel formation.

Pour éviter des faillites en cascades, le gouvernement planche sur des mesures pour renflouer les entreprises trop endettées. De nombreux moyens peuvent être mobilisés aux côtés des dispositifs déjà mis en place dans l’urgence (fonds de solidarité, reports ou annulations de charges, etc.). La difficulté est de bien sélectionner les entreprises afin d’éviter de dépenser de l’argent public pour des sociétés qui ne seraient plus viables, et d’adapter les modes d’action à leur taille, a expliqué Bercy.

Un fonds d’investissement aéronautique lancé
Le gouvernement a d’ailleurs déjà annoncé le 28 juillet la création d’un fonds d’investissement de 630 millions d’euros pour soutenir en fonds propres les PME et entreprises de taille intermédiaire du secteur aéronautique, abondé à la fois par la banque publique Bpifrance, les grands groupes du secteur et le gestionnaire de fonds Tikehau.

Ce fonds, baptisé Ace Aéro Partenaires, a pour but est de préserver la chaîne de fournisseurs alors que la demande d’avions neufs s’écroule en raison des difficultés des compagnies aériennes provoquées par l’effondrement du trafic.

L’État y contribue à hauteur de 200 millions d’euros, dont 50 millions pour BPIFrance, et les grands du secteur l’abondent également: Airbus pour 116 millions, Safran pour 58 millions, Dassault 13 millions et Thales 13 millions.

 

Publié par anti-K

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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