SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI
Syndicat CGT Unilever HPCI France
L’Humanité, 10 novembre 2020
Chute des effectifs, inégalités hommes-femmes, opacité à tous les étages… L’Humanité publie en exclusivité ce volet du rapport de l’Observatoire des multinationales, qui souligne la nécessité d’un contrôle démocratique des grandes entreprises.
C’est la partie immergée de l’iceberg, celle que les multinationales voudraient laisser sous la surface des flots. Lors de la présentation de leurs rapports annuels, elles communiquent volontiers sur leurs résultats financiers ou leurs engagements éthiques – désormais codifiés sous l’appellation fourre-tout de « responsabilité sociale et environnementale » (RSE). Pas sur l’étendue des destructions d’emplois ou le nombre d’accidents du travail. C’est pourtant cette réalité que s’attache à documenter l’Observatoire des multinationales, dans ce dernier chapitre de son rapport annuel.
Plus de 4,8 millions de salariés travaillent, dans le monde, pour une entreprise du CAC 40. Ces chiffres de 2019 sont en hausse de 8 % par rapport à ceux de 2017. Pour autant, cette augmentation cache de grandes différences entre les groupes. Sur la première marche du podium, Teleperformance (331 065 salariés) et Carrefour (321 383 salariés) illustrent à eux seuls cette disparité. Car si le premier a vu ses effectifs monde augmenter en deux ans de plus de 128 %, le second affiche sur la même période, le record de destruction d’emplois (– 15 % d’effectifs). L’analyse plus fine de ces fluctuations amène en outre l’Observatoire des multinationales à conclure que « les fortes augmentations sur deux ans des effectifs sont souvent dues à des fusions plutôt qu’à de vraies créations de postes ». Et de citer : EssilorLuxottica, Safran-Zodiac ou encore Thales-Gemalto. En revanche, certains grands groupes sont « engagés dans une politique délibérée de réduction des effectifs comme Carrefour, Sanofi, la Société générale ou encore Orange ». Une liste qui fait tristement écho à l’actualité des plans de licenciement massifs annoncés ces dernières semaines dans les trois premières entreprises.
L’étude s’est également penchée sur la proportion des salariés du CAC 40 couverts par des accords collectifs et représentés par des élus du personnel. L’évolution de ce taux est révélatrice à plus d’un titre. D’abord parce que, globalement, il est à la baisse sur l’ensemble des 12 groupes qui publient leurs données, à la seule exception de STMicro en ce qui concerne la couverture de ses salariés par des accords collectifs, ainsi que de L’Oréal, Total et Bouygues sur le volet représentation des salariés. Chez Teleperformance, par exemple, seuls 20 % des salariés sont couverts par une convention collective. « On peut y voir un effet de la croissance de leurs effectifs dans des pays où les salariés sont moins bien protégés », analyse l’Observatoire. Preuve en est, le leader mondial des centres d’appels est sous le coup d’une plainte portée par le syndicat international UNI Global Union et trois organisations françaises (CGT, FO et CFDT) pour conditions de travail « choquantes et insalubres » dans 10 pays, dont la France, l’Albanie, la Grèce, la Colombie et les Philippines.
Depuis le débarquement d’Isabelle Kocher de la direction opérationnelle d’Engie, plus aucune femme ne dirige un groupe du CAC 40. Pourtant, « le CAC 40 communique beaucoup sur la cause féminine et l’égalité femmes-hommes ». Mais « si l’on regarde qui, concrètement, détient le pouvoir au sein des grands groupes, la réalité est encore éloignée de ces beaux discours », relève le rapport.
Certes, leurs conseils d’administration (CA) affichent, en moyenne, 43,4 % de femmes dans leurs effectifs. « Mais ce chiffre n’est atteint que parce que la loi les y oblige », temporise Sophie Binet, en charge de l’égalité femmes-hommes à la CGT. Promulguée en 2011, la loi dite Copé-Zimmermann impose en effet un quota minimal de 40 % de femmes dans les CA des grands groupes français. « On ne fait pas de l’égalité par le haut. Cette féminisation obligatoire ne doit pas cacher la réalité des temps partiels forcés et des inégalités salariales dont les femmes sont victimes », insiste la syndicaliste. Mais, à ce sujet, poursuit-elle « il est très difficile d’avoir des données fiables ». D’ailleurs, le rapport épingle la faible communication des grands groupes en la matière et rappelle que, s’il « existe depuis quelques années un index officiel de “l’égalité salariale”, il n’est pas toujours établi à l’échelle des groupes tout entiers (mais seulement de leurs filiales françaises). Surtout, il est structuré de telle sorte que les grandes firmes puissent facilement afficher des scores supérieurs à 80, voire à 90 sur 100 ». Pour certaines entreprises, ce « féminisme washing » tourne même parfois à l’argument commercial, « quand, comme L’Oréal par exemple, elles visent une clientèle féminine ».
Selon les chiffres de l’Observatoire des multinationales, si « en 2019, les femmes représentaient un peu plus de 38 % de l’effectif du CAC 40, 32,6 % de l’effectif cadre, elles n’étaient plus que 18,8 % dans les comités exécutifs ». En d’autres termes, le pouvoir de surveillance et de décision demeure à la main des hommes, à plus de 80 %. En outre, poursuit le rapport, « 5 groupes du CAC 40 n’ont encore aucune femme dans leur comité exécutif », dont Vivendi et EssilorLuxottica, qui « ont pourtant une majorité de femmes dans leur effectif global ».
Très prolixes en matière d’indicateurs financiers, les rapports annuels des entreprises sont beaucoup plus discrets quand il s’agit de santé au travail. L’Observatoire dévoile malgré tout les données existantes : « D’après les chiffres publiés, les activités du CAC 40 ont occasionné 55 décès accidentels au travail (ou sur le trajet pour s’y rendre) en 2019. Ce chiffre est particulièrement élevé chez ArcelorMittal (21 décès déclarés). Le groupe sidérurgique (1) est suivi par Saint-Gobain (5 décès déclarés), puis Total et Engie (4 décès chacun). Les chiffres manquent pour beaucoup de firmes de l’indice paris ien. »
Cette opacité peut s’expliquer tant par des soucis d’image de marque que par des impératifs financiers : plus le nombre d’accidents du travail augmente dans l’entreprise, plus son taux de cotisation à la branche AT/MP (accidents du travail/maladie professionnelle) de la Sécu augmente également.
L’Observatoire dévoile malgré tout des données concernant les taux de fréquence des accidents du travail (c’est-à-dire le nombre d’accidents avec arrêt par million d’heures travaillées) et leur taux de gravité (nombre de jours d’absence par millier d’heures travaillées). Sur les 13 entreprises répertoriées, Carrefour (1) se retrouve à la première place (avec un taux de fréquence de 22,75 et un taux de gravité de 0,7), suivi d’Hermès, Veolia et Teleperformance. Ces chiffres n’étonnent pas Frank Gaulin, délégué CGT Carrefour : « Les conditions de travail se sont considérablement dégradées dans le groupe depuis 2005, avec une réduction constante des effectifs. Dans la grande distribution, nous sommes confrontés à de multiples pathologies : syndrome du canal carpien (pour les caissières), nombreuses chutes et accidents avec les engins de manutention… »
Par Cyprien Boganda & Marion d’Allard
Publié par anti-K
Nous n'avons aucune compétence scientifique pour juger de la validité ... ou non de l'annonce tonitruante et relayée à grands cris par les médias système, LCI du groupe Bouygues TF1 en tête :
un vaccin du coronavirus serait en bonne voie de voir le jour et serait donc efficient à 90%.
Bien sûr le ravissement médiatique que cette annonce suscite est totalement étranger au fait que cette innovation émane d'une multinationale américaine (PFIZER) associée à une start-up allemande BioNTech !
Et il est totalement anodin et sans signification politique ou géopolitique que les multiples expériences en cours émanant de Chine, de Russie de Cuba soient raillées, dévalorisées, écartées.
Tout cela étant bien sûr étranger à toute ambition hégémonique et impérialiste et à toute avidité financière.
POURTANT, POURTANT,
le doute s'instille!
Complotisme piaffe déjà les médias système, inquiets de la méfiance pourtant légitime de l'opinion à l'endroit des multinationales de l'industrie pharmaceutique instruite par moult scandales sanitaires !
POURTANT, POURTANT,
cette annonce ne serait-elle pas prématurée et dictée par d'autres objectifs que le seul souci de la santé publique ?
Car aux dires mêmes de nombre d'intervenants en première ligne de la lutte contre la pandémie par delà l'espoir légitime d'un traitement, et de son urgence demeurent des questions essentielles sans réponses pour l'heure, à propos de ce vaccin annoncé :
Questions pourtant décisives pour un usage en grand dudit vaccin!
Et dans cet entre-deux d'un espoir matiné de doutes comment ne pas être surpris de la précipitation des milieux politiques dirigeants européens et atlantiques notamment se positionnant dès lors en demandeurs concurrents et passant dors et déjà commande ?
Faisant par conséquent monter les enchères !
LOIN, très LOIN du souci du développement et de la production d'un vaccin mis à disposition de l'humanité entière, sans obstacle concurrentiel, sans arrière-pensée politicienne, sans barrière financière ...
CAR les dures réalités du système capitaliste, les " eaux glacées du calcul égoïste" surnagent déjà de manière obscène en concomitance avec l'annonce de la découverte.
Et déjà la Bourse flambe !
La Bourse OU la santé publique il faut choisir !
Et ce n'est manifestement pas dans le cadre de la domination prédatrice du profit capitaliste que triomphera l'intérêt général des populations et la satisfaction de ses besoins de santé !
Publié par FSC
En pleine épidémie, notamment dans la capitale, circulez, il n'y a rien à voir, ont sanctionné d'une amende les fonctionnaires de la préfecture de police de Paris aux manifestants installés sur le parvis de l'Hôtel-Dieu de Paris, ce vendredi 6 octobre 2020.
Le rassemblement, qui s'est déroulé à l'initiative de la CGT, dénonçait la décision de l'AP-HP de fermer "temporairement" les urgences de l'Hôtel-Dieu de Paris.
Martin Hirsch, patron de l'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, déshabille ainsi Pierre pour habiller Paul en redéployant le personnel médical vers d'autres structures parisiennes surchargées vu la politique gouvernementale d'austérité de la Santé, aggravée dans le contexte de la pandémie de Covid-19.
Jean Castex, premier factotum du palais de l'Elysée, dans sa déclaration sur l'état d'urgence sanitaire, avait pourtant annoncé une politique de tolérance envers les manifestations revendicatives. Mais peut-on croire un pouvoir qui ne fait le jeu que du capital?
Pas encore de lettre de cachet pour être embastillé. Mais la police a scrupuleusement relevé les identités des manifestants et verbalisé à coups de 135 euros d'amende.
Et qui est Martin Hirsch, patron de l'AP-HP depuis le 13 novembre 2013, appliquant avec zèle la politique réactionnaire en matière de santé publique à Paris? On aurait pu envisager une toute autre posture de l'ancien président d'Emmaüs France. Non?
Entré comme conseiller dans des cabinets ministériels socialistes, il se rapproche du candidat Nicolas Sarkozy "qu'il tutoie très vite", écrit le Monde du 2 mai 2020. Sarkozy président l'adoube Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté avec rang de secrétaire d'Etat dépendant directement du premier ministre François Fillon. Tout un programme déjà!
Présidentielle de 2012, Martin Hirsch revient à ses premiers amours. Il dit voter publiquement pour le socialiste François Hollande qui l'adoube patron de l'AP-HP en novembre 2013. En 2015, il réforme le temps de travail, contre les syndicats, exceptée la Cfdt : les soignants perdent des jours de RTT. Par la même occasion, la fermeture des lits et la chute des effectifs, organisées sous Sarkozy président, se poursuivent.
Macron président conserve Martin Hirsch à son poste. Je vous en prie, ne me demandez pas pourquoi.
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs
La Société Générale accélère sa "restructuration" et annonce ce lundi 9 novembre la suppression nette de 640 postes en France pour "redresser" sa valeur en Bourse. Une annonce qui va dans la logique prise depuis des années dans cette banque et qui démontre que les travailleurs seront toujours la variable d’ajustement des capitalistes.
Crédits photos : Tessier. Reuters
Alors que depuis le mois de février la Société Générale a perdu près des deux tiers de sa valeur en bourse, la banque a annoncé lundi 9 novembre dans un communiqué « la suppression nette d’environ 640 postes en France, sans départs contraints » afin de réduire ses coûts et de « protéger l’indépendance de la Société générale », c’est-à-dire surtout afin de rassurer ses actionnaires à qui elle continuera bien entendu de verser de lourds dividendes.
A l’instar de ses concurrentes, la banque souffre des effets de la crise sanitaire qui affecteraient sa rentabilité. Pourtant au troisième trimestre le groupe était dans le vert, affichant un bénéfice de [862 millions d’euros> https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/societe-generale-renoue-avec-les-benefices-1262215]. Par ailleurs, la banque qui compte aujourd’hui 138 000 « collaborateurs » dans le monde dont 40 000 en France n’a cessée de réduire ses effectifs au cours de ces dernières années, avant même la crise sanitaire. Déjà en avril 2019 le groupe avait engagé la suppression de 750 postes en France, ce qui avait été dénoncé par Philippe Fournil, délégué national de la CGT, comme le douzième plan social en dix ans.
Ce n’est pas un hasard si ces suppressions de postes interviennent quelques mois après l’annonce d’un programme de baisse de coûts de 450 millions d’euros d’ici 2022-2023, ceci démontre une fois de plus que les capitalistes entendent bien faire payer la crise aux travailleurs. Pour Frédéric Guyonnet, le président national du SNB-CFE-CGC (syndicat national de la banque et du crédit) ce plan est « aussi la conséquence de la future fusion des réseaux de la Société générale et du groupe Crédit du Nord », un projet qui demanderait une possible réduction d’agences et d’effectifs.
Dans ce contexte de crise économique sans précédent, la Société Générale, comme tout le reste du grand patronat, cherche à assurer ses profits et ceux de ses actionnaires dont la variable d’ajustement sont et seront toujours les travailleurs. On peut ainsi ajouter encore 640 personnes à la longue listes des millions de chômeurs à venir cette année, c’est pourquoi il est plus que jamais essentiel que les travailleurs s’organisent à la base et conçoivent un plan de bataille à la hauteur pour que ce soit aux capitalistes de payer la crise. Plus que jamais il est nécessaire de revendiquer l’interdiction des licenciements et de toute forme de suppressions d’emploi, la fin des emplois précaires ainsi que le partage du temps de travail avec une augmentation nette des salaires.
Publié par REVOLUTION PERMANENTE
Publié par FSC
Le géant de l’industrie pharmaceutique se prépare à externaliser deux sites français fabriquant des principes actifs. Mais un document interne révèle que des menaces planent sur l’ensemble des usines chimiques du pays.
Les grandes manœuvres sont en cours chez Sanofi. Alors que le mastodonte français affiche des résultats record grâce à la crise du Covid, avec une hausse du chiffre d’affaires de 5,7 % au troisième trimestre (à taux de change constant), les restructurations ne connaissent pas de répit. Le 5 novembre, en comité de groupe France, le géant de l’industrie pharmaceutique a présenté son projet « Pluton » d’externalisation de six usines européennes de fabrication de principes actifs, dont deux françaises (Saint-Aubin-lès-Elbeuf et Vertolaye). La nouvelle entreprise autonome, baptisée NewCo, verrait le jour en 2021 et serait introduite en Bourse en 2022. La moitié de sa production serait vendue à la big pharma et l’autre à des laboratoires concurrents. Vendredi, lors d’une conférence de presse, la CGT de Sanofi a fait part de son inquiétude quant à la viabilité de cette entité. « Il y a une interrogation sur les molécules cédées (produites dans ces usines – NDLR), estime Thierry Bodin, coordonnateur de la CGT au niveau du groupe. Elles génèrent une faible marge et les procédés de production seront difficiles à rendre plus rentables. On se pose donc la question de l’avenir de cet outil industriel. »
Si Sanofi s’engage à préserver les emplois et à conserver 30 % de cette société, au moins 50 % des capitaux devront provenir du secteur privé. Rien n’est donc garanti à moyen terme selon le syndicat. « Dans ces cas-là, ce sont souvent des fonds d’investissement qui arrivent. Ils pressent le citron 3-4 ans et ensuite, tout est fini ! assure Manu Blanco, secrétaire général de la fédération CGT de la chimie (Fnic). Cela va aussi se traduire par une baisse des acquis sociaux et des salaires. » Avec 130 millions d’euros annuels de crédits alloués par l’État, soit 1,3 milliard en dix ans, les élus du personnel aimeraient que la puissance publique demande enfin des comptes au groupe. « On sait que pour NewCo, il va aussi y avoir versement d’argent public. Si la Banque publique d’investissement (BPI) met des deniers, elle doit avoir un pouvoir de décision », avance Jean-Louis Peyren, coordonnateur CGT.
D’autant que la firme envisage d’aller encore plus loin dans le désengagement productif en France. La CGT a reçu une lettre anonyme, un mémo classé confidentiel, faisant état d’un autre projet baptisé « Alastor ». Ce plan signerait ni plus ni moins la disparition des quatre sites chimiques de l’Hexagone (hors ceux cotés en Bourse) basés à Ploërmel, Mourenx, Aramon et Sisteron. 2 000 emplois directs seraient menacés à l’horizon 2024. « Quand nous avons interrogé la direction, elle nous a répondu que cette note était vraisemblablement fausse, rapporte Jean-Louis Peyren. C’est un peu light comme défense… »
Ces desseins s’inscrivent pourtant dans la droite ligne de la stratégie du groupe pharmaceutique. Avec 5 000 emplois supprimés ces 11 dernières années et treize sites rayés de la carte, ces sombres perspectives n’ont rien d’improbables selon la CGT. « Il y a un pilotage par la marge, abonde Manu Blanco. Un recentrage sur ce qui a une très forte valeur ajoutée. En parallèle, ils se désengagent des axes thérapeutiques où il y a des productions chimiques. » Reçus dans les prochains jours au ministère de l’Économie, les représentants des salariés exigeront des réponses. « Si l’État n’intervient pas, Sanofi deviendra le nouvel Alcatel ou Alstom, un gâchis industriel compromettant l’indépendance thérapeutique de la France et sa sécurité sanitaire », tranche Thierry Bodin.
Par Cécile Rousseau
Publié par anti-K
Il y a 103 ans, le 7 novembre 1917 débutait en Russie ce qu’on appelle désormais la révolution d’octobre (commencée le 25 octobre du calendrier julien Russe). Cette #révolution a balayé l’état capitaliste russe, en permettant la démocratie réelle sous la forme d’assemblée de travailleurs/euses exerçant le pouvoir. Elle a permis l’avancée des droits des femmes, des homosexuels, des peuples opprimés par la Russie tsariste, a fait reculer la religion, éradiqué l’analphabétisme, et prouvé que la société capitaliste n’est pas une fatalité.
Cette révolution a eu des effets à travers le monde entier, de peur de la contamination révolutionnaire, tous les états capitalistes ont lâché des droits démocratiques et des avancées sociales aux travailleurs/euses.
Aujourd’hui, la révolution est plus que jamais d’actualité : les capitalistes et leurs gouvernements nous prouvent chaque jour leur incapacité à gérer la santé. Destruction des services publics, fermeture de lits, personnels soignants sous payés, confinement où l’écrasante majorité des travailleurs et travailleuses continuent d’aller travailler, sur l’autel de leurs profits, ce sont nos morts qui sont sacrifiés.
Mais les capitalistes sont également incapables de gérer leurs propres affaires : la crise sanitaire est doublée d’une crise économique qui pointait le bout de son nez bien avant la diffusion du virus. La crise sanitaire n’est qu’un accélérateur des massacres sociaux prévus par le patronat pour sauver son profit : licenciements massifs, chômage partiel payé par l’état, cadences infernales « pour sauver les entreprises », couvre-feux et nouvelles lois autoritaires pour encadrer les travailleurs/euses et la jeunesse. Les crises capitalistes et leurs mesures d’austérité et d’autoritarisme (seulement contre les travailleurs/euses) sont régulières et intrinsèquement liées à leur système de production et d’exploitation destiné uniquement à l’augmentation du taux de profit des grands patrons.
Profitant de leurs crises, les capitalistes et leurs gouvernements font monter à nouveau leur sauce réactionnaire, attaques racistes, islamophobie sur fond de fausse laïcité, restriction des libertés, banalisation à outrance de l’extrême droite, ils jouent à fond sur la division des travailleuses et des travailleurs.
Mais face à leur monde et leurs idées nauséabondes, nous ne nous laissons pas faire ! La révolution est plus que jamais d’actualité, mais pour qu’elle aboutisse et qu’elle dépasse celle de 1917, il faut des militants formés aux leçons du passé, actifs au sein des entreprises et de la jeunesse, et capable de prendre des initiatives pour approfondir et unifier les luttes! Cette tâche incombe en partie à notre organisation. Contactez et rejoignez le Nouveau Parti Anticapitaliste !
Que vivent la révolution d’octobre et ses idées, pour un monde meilleur débarrassé de l’exploitation et des oppressions !
Publié par anti-K
SOURCE : 20 minutes
Ils étaient plusieurs milliers, entre 2.000 pour la police et plus de 5.000. Une manifestation a eu lieu samedi après-midi à Toulouse, à l’appel d’une vingtaine de syndicats et partis de gauche qui réclament « plus de moyens pour la santé ». Vers 14h30, les participants, masqués pour la grande majorité, se sont mis en marche dans le centre-ville, derrière une banderole demandant « un plan d’urgence pour notre santé, pas pour les profits » pour un trajet écourté par rapport aux traditionnels cortèges toulousains.
Plusieurs prises de parole ont émaillé ce parcours qui avait un parfum des manifestations « gilets jaunes », même si peu de chasubles fluo étaient de sortie, avec des slogans ou des chants antigouvernementaux.
Recruter des soignants, « la seule chose à faire »
« Ce n’est pas vrai que l’on ne peut pas recruter des soignants. C’est possible et c’est la seule chose à faire », a ainsi tempêté au micro Pauline Salingue de la CGT santé lors d’une première prise de parole.
Dans le cortège l’on pouvait voir des drapeaux des organisations syndicales et de nombreuses pancartes réclamant des moyens humains et matériels pour l’hôpital comme « fermeture des lits, suppression de postes : stop », « plus de soignants » mais aussi plusieurs affiches déplorant des « mesures liberticides ». Loïc, 36 ans, agite un drapeau Sud santé. Ce Tarnais de 36 ans décrit la situation « catastrophique » dans son Ehpad dans lequel une dizaine de pensionnaires sont atteints du Covid-19.
« Aujourd’hui au niveau des moyens humains c’est catastrophique, c’est pire que la première vague avec des collègues en arrêt maladie qui ne sont pas remplacés ». Pourtant, le jeune homme affirme que « toute l’équipe fait son possible pour que les pensionnaires se sentent le mieux possible et ne restent pas isolés ».
Un besoin de « 100.000 lits supplémentaires »
Sandra, une manipulatrice à l’hôpital toulousain de Rangueil, manifeste en blouse blanche agrémentée d’un large autocollant CGT. Elle aussi évoque « une situation catastrophique », des scanners thoraciques à la chaîne « jour et nuit » avec en cause un manque flagrant de personnels.
« Le Segur de la santé n’a répondu en rien aux principales revendications des personnels hospitaliers », déplorent dans un tract les organisateurs de la manifestation ajoutant que « le besoin est aujourd’hui de 100.000 lits supplémentaires, il faut dès maintenant organiser le recrutement de 100.000 personnels dans les hôpitaux. »
Publié par FSC
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Se syndiquer CGT ?
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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