SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
La vidéo censurée de la rédactrice en chef du magazine Wochenblick fait le tour du monde : « La vaccination est la vraie pandémie »

par Guy Boulianne.

Cette vidéo fait le tour du monde : la semaine dernière, la rédactrice en chef de Wochenblick, Elsa Mittmannsgruber, a incité les gens à prendre conscience de ses craintes concernant les vaccinations corona. Avec sa vidéo, elle a réussi à faire connaître la thèse du Dr Geert Vanden Bossche, que les statistiques internationales suggèrent depuis longtemps : seules les vaccinations déclenchent vraiment le virus corona ! La vidéo de Mme Mittmannsgruber a déjà été visionnée des millions de fois, partagée d’innombrables fois sur différentes plateformes et traduite dans plus de dix langues.

Après seulement quelques minutes, la vidéo de Mme Mittmannsgruber a été supprimée de YouTube. Mais la rédactrice en chef n’a pas abandonné et l’a partagée de manière d’autant plus décisive sur sa chaîne Telegram avec les mots : « Nous sommes sur la bonne voie ! »

Avec succès : la vidéo révolutionnaire « La vaccination est la vraie pandémie » a été partagée au-delà des frontières sociales, linguistiques et nationales, téléchargée d’innombrables fois et téléchargée à nouveau par les fans sur diverses plates-formes. Mme Mittmannsgruber a reçu des lettres de remerciements du monde entier, de médecins, de scientifiques et de citoyens de tous les horizons et de toutes les nations. De la Hollande à la Slovaquie en passant par la Jordanie : il n’y a guère de pays où la vidéo de la rédactrice en chef ne vous ait pas secoué. Un journal hollandais titrait : « Het vaccin veroorzaakt de real pandemie ! » (La vaccination provoque la vraie pandémie !).

Voici ce que dit la rédactrice en chef de Wochenblick, Elsa Mittmannsgruber, à propos de sa présence internationale : « Je suis submergée par le nombre incroyable de lettres de remerciement et de lettres. Cela me montre combien de personnes ont déjà vu la fraude mondiale du corona. Il s’agit et n’a jamais été de notre santé, au contraire. De plus en plus de gens s’en rendent compte. Et plus il y en a, plus il y a de chances de mettre fin à toute la folie ! » (Wochenblick, 26 mars 2021)

 

 

Pas de fin à la pandémie : la vaccination libère le virus

Cela a longtemps été considéré comme une loi d’airain : les mesures totalitaires sont absolument hors de proportion avec le danger posé par le coronavirus. Cela continue de s’appliquer comme ceci : le virus est un bouc émissaire bienvenu pour ceux qui sont au pouvoir pour augmenter la surveillance des citoyens à l’extrême et restreindre arbitrairement leurs droits et libertés fondamentaux. Cependant, il y a de plus en plus de preuves que Corona n’a pas « perdu son horreur » dans les mois qui ont suivi le début de la vaccination – mais pourrait seulement devenir vraiment dangereuse.

La thèse selon laquelle les campagnes de vaccination dans de nombreux pays conduisent Corona à devenir progressivement un « monstre » n’a été suggérée par personne la semaine précédente. Comme l’a rapporté Wochenblick, ce n’est nul autre que l’initié de Gates Geert Vandenbossche qui a mis en garde contre la vaccination contre une pandémie. Et en fait, Covid-19 affecte soudainement des patients de plus en plus jeunes, qui se plaignent également de plus en plus de progrès sévères. Dans un message vidéo, la rédactrice en chef de Wochenblick, Elsa Mittmannsgruber, a commenté la question de savoir en quoi consistaient ces premiers signes.

La vaccination n’est pas une clé de la liberté – bien au contraire

La Haute-Autriche avertit les citoyens de mettre trop d’espoir dans la promesse de Kurz & Co. que la vaccination est la clé de la liberté. « Espérez-vous que la vaccination sera bientôt terminée ? Ensuite, je dois les décevoir. Ça s’empire. La soi-disant pandémie est maintenue en vie artificiellement et n’aura vraiment d’impact que cet automne/hiver – précisément à cause de la vaccination … ».

Le gouvernement a déjà agi de manière arbitraire et sans logique, rejetant les avertissements de nombreux scientifiques ainsi que les protestations des citoyens. Cela se produit parce que les dirigeants « n’ont  aucun intérêt à mettre fin à l’état d’urgence » – à savoir, parce qu’ils veulent gagner avec ce temps. Le fouillis de règles, de cas, d’incidences et de chiffres confondent et accablent les gens – et les mesures de plus en plus strictes conduisent, selon Mme Mittmannsgruber, à « la résignation et un sentiment d’impuissance » pour beaucoup.

Les élites tyranniques ont besoin de moutons orientables

Cette perte de stabilité et d’orientation est voulue par ceux qui sont au pouvoir. Parce qu’ils avaient besoin de « personnes affaiblies et désorientées pour reconstruire la société dans l’esprit de la Grande Réinitialisation sans résistance ». Ce n’est que par l’isolement social, la dégradation et le sentiment d’impuissance que les gens se briseraient et deviendraient plus faciles à diriger. Mais ce n’est pas la seule raison du long état d’urgence.

Car, comme le rappelle le sociologue : « Puisque les humains sont des créatures d’habitude, il y a aussi un effet d’accoutumance à cet égard. Il s’habitue à un régime tyrannique et de contrôle sur lequel on peut bâtir à l’avenir ». Les tests, les masques et les vaccinations créent des dépendances qui rendent impossible une vie libre et autodéterminée. Quiconque ne participe pas sera marginalisé : pour les élites, cela a l’avantage que les têtus sont éliminés.

La vaccination fait-elle vraiment du virus un monstre ?

Un danger ici n’est pas seulement la censure et les mesures difficiles contre les manifestations, mais aussi le nombre croissant de vaccinations. Si Covid-19 ne devient un danger tangible que par la vaccination, alors « la vraie pandémie est juste devant ». Des experts comme l’immunologiste et biologiste moléculaire irlandais, le professeur Dr. Dolores Cahill avertit, par exemple, que son propre système immunitaire combat le corps si la personne vaccinée entre en contact avec des coronavirus sauvages.

Les conséquences peuvent parfois être fatales. Et le non-vacciné est menacé par ce que Vanden Bossche a mis en garde : un virus réellement inoffensif devient un « monstre incontrôlable ». Cela devient de plus en plus contagieux, plus agressif et rend également les jeunes plus souvent malades. Surtout les chiffres d’Israël, le pays avec le taux de vaccination le plus élevé, indiquent que les deux théories sont plus que plausibles.

Le virus « a changé de nature en quelques semaines »

Selon Mme Mittmannsgruber, il apparaît que « le virus a changé de nature en quelques semaines à peine après les vaccinations de masse ». Du coup, cela n’affecterait plus seulement les personnes âgées ayant des maladies antérieures, mais aussi chez les garçons jusqu’aux nouveau-nés, une augmentation massive des cours critiques de Covid-19 a été observée depuis lors. Et : « Plus nous vaccinerons, plus cela nous arrivera en Autriche ou en Allemagne ».

C’est pourquoi les personnes qui sont maintenant vaccinées contre Covid-19 « sans besoin, mais purement par pression des pairs, par complaisance ou par besoin de liberté, ne sont pas des héros – elles sont seulement abandonnées à la propagande ». Cela ne contribuerait pas à mettre fin à la pandémie – bien au contraire. Même l’OMS et le Forum économique mondial admettraient que la vaccination n’empêchera pas le virus de se propager. Au lieu de l’immunité naturelle du troupeau, on va avec vue sur une « spirale sans fin de dépendance aux conséquences dévastatrices pour notre liberté et notre santé ».

Conseil : résistez à la propagande vaccinale et à la pression !

Une majorité en Autriche est encore sceptique quant aux vaccinations corona. Mais tout serait fait pour changer cela. En fait, « avec une propagande incroyable et une pression psychologique ». Le gouvernement loue le « Green Pass » comme un ticket pour la liberté, et il y a un risque qu’il change les esprits de nombreuses personnes. Wochenblick a déjà expliqué quels autres dangers existent.

Mme Mittmannsgruber, d’autre part, indique clairement qu’elle ne sera pas attirée par ces promesses creuses. Concrètement, cela signifie : « Pour ma part, je le dis avec une clarté absolue : je ne serai certainement pas vacciné ! » Avec cela, elle espère également envoyer le signal que les Autrichiens se demandent davantage ce que le gouvernement leur sert. (Wochenblick, 18 mars 2021)

source : https://guyboulianne.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Bien évidemment, avant d'être secrétaire général adjoint de la présidence de la République, puis ministre sous Hollande président et enfin placé à l'Elysée par le capital plus quelques autres, Emmanuel Macron n'était pas docteur en médecine, mais l'ex-gérant d'une très grande banque d'affaires.

 

Or, si on en croit le Monde, "selon ses proches, le chef de l’Etat a acquis une maîtrise des travaux épidémiologiques, au point de ne plus forcément suivre les conseils des scientifiques. (...) En privé, ses proches se montrent impressionnés par la maîtrise du chef de l’Etat, qui a suivi de multiples travaux de recherche sur le sujet du coronavirus. Sa capacité à « challenger » le ministre de la santé, Olivier Véran, ou les scientifiques, autour de la table du conseil de défense, est également mise en avant."

Vous vous rendez compte? Emmanuel Macron qui cornaque même le docteur Variant, pardon Olivier Véran? Des mauvaises langues, oui, il s'en trouve hélas, affirment que le père Noël l'aurait gratifié de ce joujou pour être au top niveau:

Comment ça va docteur Macron?

Capture d'écran et pub gratuite

En tout cas, à ce qu'il paraît aussi,  Emmanuel Macron marcherait sur les eaux. Et même qu'il volerait. Mais là, j'ai la preuve :

Comment ça va docteur Macron?

En revanche, au 31 mars 2021, sur Doctolib, centre de vaccination Covid-19 de Mantes-la-Jolie, 254 boulevard du maréchal Juin, sous-préfecture des Yvelines: "En raison d'une forte demande et d'un nombre limité de doses, aucun créneau de vaccination n'est disponible dans ce centre : 52 vaccinations vont avoir lieu dans les 28 prochains jours."

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

A ce qu'il paraît, les élections régionales se tiendraient en juin 2021 et le palais de l'Elysée devrait prendre en compte l'avis du Conseil scientifique sur ce sujet, ledit Conseil scientifique conseille Emmanuel Macron en tant que chef du conseil de défense contre la pandémie. Si, si, c'est vrai. Même qu'ils ont ajouté un vétérinaire -et pas un arracheur de dents- dans ce cénacle scientifique pour que ça aille mieux.

 

Bref, ledit Conseil scientifique, dans 16 pages rendues hier au premier chambellan de Manu 1er, renvoie la balle audit Jean Castex sur la tenue ou non des régionales en juin 2021. Un peu comme si votre toubib vous prescrivait de vous soigner par vous-mêmes. Ah, ce serment d'Hippocrate!

Ceci dit, sans doute indifférents à la pandémie mortelle que subit notre pays et à la terrible crise sociale qui en découle, les états-majors politiques commencent à battre les estrades. Quoi qu'il advienne dans le quotidien des gens d'en bas.

Un rappel donc pour savoir avec qui s'allie-t-on à  gauche? Du 15 mai 2012 au 14 mai 2017, sous le socialiste François Hollande président, le gouvernement était socialo-écolo et la majorité à l'Assemblée nationale, qui votait les lois, du même métal.

Régionales juin 2021: avec qui s'allie-t-on?

Et que disait le journal patronal Les Echos à propos du plan de la ministre socialiste de la Santé?

Régionales juin 2021: avec qui s'allie-t-on?

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
SOURCE : Ouest France

 

Ils étaient au moins 200 ce mardi matin dès 9 h sur le parvis de la Maison de l’agglomération au Péristyle. Deux cents agents mobilisés et présents contre l’application (au 1er janvier 2022) du passage aux 1 607 heures annuelles de travail dans la Fonction publique. Un texte voté en 2019 par le Parlement. Une loi qui rend illégale les congés particuliers que les collectivités pratiquaient jusqu’alors.

« Si nous connaissons une mobilisation aussi massive ce matin, soulignent à l’unisson Ludovic Radiguet (CFDT) et René Guédo (CGT), c’est aussi parce que la situation des agents ne cesse d’empirer. L’œuvre de démontage du service public avait déjà été entamée sous l’ancienne présidence. Elle se poursuit aujourd’hui. Nous avons voulu mettre les élus autour de la table des négociations. Nous avons essuyé un refus. Cette attitude a mis le feu aux poudres ».

« Simulacre de négociation »

Pour les personnels, il s’agit de défendre des acquis, obtenus dès 1983. « Nous nous érigeons contre cette loi sur les 1607 heures qui a des incidences très concrète sur nos jours de congés annuels, détaillent les deux syndicats. Si elle s’applique telle quelle, nous perdrons jusqu’à 12 jours de congés et de journées de solidarité. Il y a un différentiel de 42 h que nous pouvons tous facilement assurer. Nous le souhaitons et l’avons signifié à la direction qui ne nous a pas formulé de réponse écrite. Nous sommes confrontés, en réalité, à un simulacre de négociation. Parallèlement, ajoutent la CGT et la CFDT, le point d’indice n’augmente pas ».


« Limiter les conséquences »

De son côté, la direction de Lorient Agglomération, par la voix de Pascal Le Liboux, vice-président en charge des ressources humaines, indique « comprendre parfaitement l’insatisfaction des personnels face à cet état de fait. C’est la raison pour laquelle, nous avons, dès nos premiers échanges sur le sujet, mis en place deux groupes de travail composés des représentants syndicaux, des directeurs de services et d’agents volontaires. Ces deux groupes de travail sont chargés de faire des propositions afin de limiter les conséquences pour les agents et de trouver des solutions permettant de conserver ces jours sous une autre forme. »

Pascal Le Liboux ajoute : «Si nous en prenons acte, ce préavis de grève nous a donc étonné, nos relations étant bonnes par ailleurs, le calendrier étant respecté et les groupes de travail se passant dans un bon état d’esprit . La mesure essentielle consistant à remplacer les jours de congés par des journées de RTT, en ajoutant une heure de travail hebdomadaire, fait clairement consensus.

« Trop de cadres qui encadrent »

Pour la CGT et la CFDT, l’enjeu de la mobilisation est aussi celui de la qualité de service public rendu à la population. « Se battre pour nos acquis, c’est préserver notre qualité de vie et de travail. Les 650 agents de Lorient Agglomération ont une vraie conscience professionnelle. Aujourd’hui, la collectivité c’est trop de cadres qui encadrent. Une structure hiérarchique bien trop lourde, l’incarnation du millefeuille administratif. Quand Lorient Agglo évoque « l’optimisation » du service, il faut traduire par moins d’agents et un service public de moins bon niveau ».

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

RESTE à organiser une action rassembleuse pour s'opposer à cette politique et à étendre le contrôle de la puissance publique sur les secteurs stratégiques pour la nation : énergie, santé, médicaments par la nationalisation !

 


Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Procès des Gilets jaunes de l’Arc de Triomphe. Entretien avec Xavier Sauvignet, l’un des avocats de la défense

Cette semaine étaient jugés devant le Tribunal Correctionnel de Paris les sept manifestants accusés d’avoir dégradé l’Arc de Triomphe lors de l’acte III des Gilets jaunes, le 1er décembre 2018. Finalement, alors que plusieurs avaient fait de la détention provisoire avant le procès, aucun ne sera condamné à de la prison ferme. Au lendemain du délibéré, nous avons rencontré Maître Xavier Sauvignet, avocat de Cécile, l’une des prévenues.

Justice de classe

Crédit photo : Denis Allard

Cette semaine étaient jugés devant le Tribunal Correctionnel de Paris les sept manifestants accusés d’avoir dégradé l’Arc de Triomphe lors de l’acte III des Gilets jaunes, le 1er décembre 2018. Finalement, alors que plusieurs avaient fait de la détention provisoire avant le procès, aucun ne sera condamné à de la prison ferme. Au lendemain du délibéré, nous avons rencontré Maître Xavier Sauvignet, avocat de Cécile, l’une des prévenues.

Révolution Permanente : Bonjour Xavier, peux-tu revenir sur la journée du 1er décembre 2018 qui a amené ta cliente devant la justice ?

Xavier Sauvignet : « Il s’agissait du procès de l’acte III des Gilets jaunes à Paris, l’acte de scènes que certains ont qualifiées d’insurrectionnelles. Le 1er décembre 2018, les Gilets jaunes ont la volonté de se rendre à Paris et défiler sur les Champs Élysées car ils considèrent que c’est le lieu où leurs revendications seront le mieux entendues.

Ce jour-là, la préfecture avait décidé de complètement couper l’accès aux Champs-Élysées. Les Gilets jaunes se sont donc retrouvés sur les artères environnantes et notamment celles qui convergeaient vers la Place de l’Etoile. Leur objectif était de prendre le plus grand rond-point de France, lieu hautement symbolique. Toute la journée, c’est le chat et la souris avec la police pour prendre, déprendre, se faire prendre Place de l’Etoile. L’ambiance est insurrectionnelle : des dizaines de voitures sont retournées, des barricades se dressent, on voit des scènes d’affrontements dans un quartier au sein duquel le mouvement social classique n’a pas l’habitude de se mouvoir.

En face, la répression est impressionnante : des tirs de LBD fusent dans tous les sens. Selon un article du Monde, 15 000 grenades lacrymogènes seront tirées pendant la journée. Dans les ministères qui sont situés dans ces quartiers riches de la capitale, il y a vraiment eu un sentiment de peur. Il y avait une ambiance de fin de règne ce jour-là. La plupart des policiers et gendarmes étaient affectés à la protection de l’Élysée et peu sur les autres lieux de pouvoirs. L’Hôtel de Rothschild a par exemple été attaqué au cours de la journée et la police a été totalement dépassée.

Ce jour-là, la police a été dépassée et surtout il y a la prise symbolique de l’Arc de Triomphe. Les manifestants prennent le monument vers 14-15 heures et la police ne fera aucun assaut avant 19 heures. En fin de journée, énormément de Gilets jaunes seront interpellés. La prévenue que je défends, Cécile, est l’une de ceux qui ont assumé leur geste politiquement à l’audience. Elle a ainsi affirmé qu’elle était venue faire entendre sa voix lors de cette manifestation, lutter contre les inégalités. Elle a par exemple expliqué qu’elle paye trop cher son loyer à son propriétaire. Lorsqu’elle a été arrêtée, avenue Mac Mahon, on a retrouvé sur elle des babioles de souvenirs touristiques de l’Arc de Triomphe. C’est pour cette raison que son dossier a été joint à ceux de l’Arc de Triomphe. Pour ces dossiers, un juge d’instruction a été directement saisi. La ministre de la justice elle-même a, dès le lendemain, expliqué qu’il y aurait une réponse judiciaire. On a vraiment assisté à une utilisation politique de la justice pour décrédibiliser le mouvement. En réalité, les dégradations étaient minimes.

Après son arrestation, Cécile a eu un contrôle judiciaire de « grand bandit » : obligation de pointer, interdictions de territoires, interdictions de sortir la nuit, et surtout, le couvre-feu à partir du samedi midi pour l’empêcher de retourner en manifestation. Le procureur avait même voulu la placer en détention provisoire et l’envoyer à la prison de Fleury-Mérogis. Elle y a échappé, ce n’est pas le cas de tous. Finalement, personne ne sera condamné à de la prison ferme. »

RP : Comment expliques-tu une telle disproportion entre l’emballement médiatique et finalement des peines minimes ?

XS : « La montagne accouche en effet d’une souris… On peut noter une disproportion entre le délibéré et la présentation médiatique du procès, qui était monté en épingle dès le début. D’ailleurs, on voit que le premier jour de procès a été très couvert médiatiquement. En revanche, à la fin la couverture a été minime. Le délibéré qui montre bien l’emballement médiatique disproportionné n’a malheureusement pas fait la une des journaux.

Pourtant, c’est intéressant car ce procès avait été présenté comme très symbolique. Finalement, on en voit le symbole inverse : le symbole de l’emballement judiciaire gonflé à l’hélium par le pouvoir politique pour un dossier en réalité vide.

Il y avait un mythe qui voulait qu’il y ait des instigateurs de la prise de l’Arc de Triomphe, des coupables qui auraient tout organisé. Mais il s’agit d’une vision paranoïaque de l’histoire. Finalement, il n’y avait que des Gilets jaunes qui sont venus manifester, à qui on a empêché l’accès aux Champs Élysées et qui, dans une scène de chaos où des tirs de flashball fusent, ont décidé de rentrer dans l’Arc de Triomphe.

Dans ce procès, on a voulu faire de la responsabilité individuelle alors qu’il s’agit d’un mouvement collectif et cela n’est pas possible. Nous pouvons noter une tendance similaire avec le délit de groupement, initialement conçu par la droite sarkoziste dure pour s’en prendre aux jeunes des quartiers populaires. Il a été ensuite utilisé contre les manifestants à partir de 2016. La qualification permet de reprocher à quelqu’un d’avoir eu l’intention de commettre des violences. L’existence de ce délit permet de placer tout le monde en garde-à-vue puis de communiquer des chiffres d’arrestation dans la presse. C’est une bataille de l’opinion. Dans ce dossier par exemple, tous les prévenus ont été relaxés sur le délit de groupement et ont été condamnés à des peines minimes. Ma cliente a été condamnée à 70 heures de travaux d’intérêt général pour intrusion et une amende de 100 euros pour recel. »

RP : Tu as aussi travaillé sur d’autres dossiers de Gilets jaunes. Est-ce que tu considères qu’il y a eu une accélération de la répression judiciaire avec ce mouvement, et si oui comme l’interprètes-tu ?

« La répression du mouvement social s’est accélérée avec les Gilets jaunes et a été rendue visible. Systématiquement tous les week-ends il y a avait de la répression, à un moment on est monté à 1 000 gardes à vue en région parisienne. L’acte III correspond à l’un des premiers gros coups de filet, avec 500 arrestations. C’est pourquoi, face à cette énorme répression, nous avons décidé avec un petit groupe d’avocats qui défend historiquement des manifestants de défendre les Gilets jaunes.

Rapidement nous nous sommes rendus compte du traitement systématique des Gilets jaunes exercé par la section du parquet qui est spécialisée sur les comparutions immédiates. Ce traitement était caractérisé par l’utilisation systématique du délit de groupement dont je parlais précédemment. Les gardes-à-vue étaient utilisées pour empêcher les gens de manifester, même de manière préventive. C’est ce que prouve une note du préfet, publiée dans le Canard Enchaîné, qui disait qu’il fallait garder à vue les manifestants pour les empêcher de revenir en manifestation et les poursuivre systématiquement. La comparution immédiate est l’endroit où les magistrats frappent le plus forts, cela permet aussi de communiquer sur des chiffres rapidement. Également, des lois sont venues accompagner la répression, notamment la loi anti-casseurs en 2019, celle qui a permis les fouilles systématiques et les arrestations en amont des manifestations. Mais la plupart des dossiers étaient si vides, que les Gilets jaunes écopaient de rappels à la loi. »

RP : Plus largement, on a vu que la loi sécurité globale attaquait frontalement la liberté de manifester, et notamment celle de filmer la police. Est-ce que tu as l’impression que ces nouvelles mesures liberticides sont aussi prises préventivement, pour éviter un nouvel épisode type « Arc de Triomphe » ?

« Une des victoires du mouvement des Gilets jaunes, est qu’il a mis en lumière les violences policières avec, malheureusement, un grand nombre de blessés, d’estropiés, d’éborgnés. Ces images se sont retournées contre le pouvoir. Les violences policières sont devenues un objet médiatique et politique en soi.

Cette répression disproportionnée a été permise par le visuel, les images, et les reconstitutions qui en ont découlés. Cette visibilisation des violences policières par les images a entraîné un nouveau type de violences de la part des policiers, qui ne voulaient plus taper devant les caméras, c’est ce que mon confrère Raphaël Kempf a appelé les « violences judiciaires ». Ces violences permettaient de dissimuler la répression du mouvement social derrière les murs des commissariats, par des intimidations physiques, humaines, financières, par les garde-à-vue, les rappels à la loi, ou encore l’utilisation des amendes. Ces amendes se sont d’ailleurs multipliées avec la pandémie.

En effet, l’état d’urgence sanitaire a eu un effet d’aubaine pour le pouvoir : les lois et règlements établis à des visées sanitaires ont été utilisés à fins de répression des mouvements sociaux. D’ailleurs, j’ai été désigné dans un dossier concernant les amendes attribuées par caméra de surveillance pendant le confinement. La vidéo surveillance a été utilisée dans les quartiers populaires pour imposer des amendes sans contact, c’est-à-dire sans vérification de l’attestation. Ainsi, des personnes pour la plupart racisées, qui exerçaient par exemple la profession de livreur et qui se trouvaient dehors pendant le confinement, ont reçu parfois trente amendes sur la même semaine. Ils avaient été reconnus sur des caméras de surveillance alors qu’ils étaient à l’extérieur. La loi interdisait de se déplacer et des personnes ont été verbalisées alors même que la légitimité de leur déplacement n’avait pas été contrôlée. Ces amendes étaient en plus, pour des raisons procédurales, très dures à contester.

De plus, pour revenir sur la loi sécurité globale, il est important de noter que la police est très entendue au sein du gouvernement, il y a eu un très fort lobbying des syndicats de police qui effraient le pouvoir en place. Pour cette raison, le gouvernement leur a donné ce qu’ils voulaient à savoir interdire de filmer en manifestations. Pour moi, c’est presque une question périphérique, un effet d’annonce, puisque les gens vont continuer à filmer sur le terrain. »

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Scandale d’Etat. 10 ans après, Servier et l’Agence du médicament condamnés pour le Médiator

Après un procès historique commencé en septembre 2019 , le tribunal correctionnel a rendu son jugement sur l’affaire du Mediator. Ce médicament aurait causé entre 500 et 1500 morts. Dans ce procès comparaissaient le laboratoire Servier, fabricant du Mediator, mais également l’agence nationale de sécurité du médicament des produits de santé, accusée d’avoir caché la dangerosité du médicament et d’avoir tardé à le retirer de la vente.

Scandale Sanitaire

Crédit photo : AFP, Thomas Coex

Un médicament commercialisé sur le marché malgré sa dangerosité connue

Servier est le deuxième groupe pharmaceutique français et est à l’origine d’un des plus gros scandales sanitaires du territoire national. Le Mediator est commercialisé depuis 1976 par ce laboratoire, officiellement pour le traitement du diabète. Les laboratoires Servier sont poursuivis en premier lieu pour « homicides et blessures involontaires ». Le Médiator provoque notamment des dysfonctionnement des valves cardiaques ainsi de l’hypertension artérielle pulmonaire.

Une note de 1995 émanant du groupe aurait pourtant dû alerter sur les dangers potentiels du médicament. En effet, le laboratoire est accusé d’avoir sciemment caché les effets secondaires du médicament pour garder les profits qu’il générait. Il est également accusé de « tromperie aggravée avec mise en danger de la vie d’autrui » pour avoir commercialisé le Mediator seulement comme un anti-diabétique pour les personnes en surpoids, en cachant sa nature anorexigène. En effet, le médicament a également été prescrit comme coupe-faim, ce qui n’était pas son usage normal. Cela a permis d’ouvrir un marché beaucoup plus vaste, mais qui était contraire à l’autorisation délivrée par l’agence du médicament.

Le laboratoire a tenté de réduire le scandale en négociant en amont du procès avec une partie des victimes, et a acheté leur silence en échange d’une contrepartie financière. Bernard Niccoli, qui a refusé l’indemnisation du laboratoire, explique : « Servier a acheté le silence de victimes qui ont accepté ses offres, elles ont dû signer un protocole de confidentialité  ».

L’implication de l’État : négligence et trafic d’intérêt et d’influence

L’autre volet particulièrement important de ce procès est l’implication de l’État, et en particulier de l’Agence française du médicament dans le scandale. Dès 2003, le Mediator est retiré de la vente en Suisse et en Espagne, puis en 2004 en Italie. En France, le médicament ne sera retiré qu’en 2009, un retard ayant causé de nombreux morts et des séquelles à vie pour de nombreuses personnes ayant pris ce médicament.

L’alerte a pourtant été lancée par la pneumologue à l’hôpital de Brest, Irène Frachon. Cette dernière a réalisé la dangerosité du médicament lorsqu’elle a fait le lien entre des diagnostics de valvulopathies et des diagnostics d’obésité, deux diagnostics n’étant normalement pas liés. Elle fait un premier signalement à l’Afssaps (devenue lAgence nationale de sécurité du médicament des produits de santé) en 2009. L’agence refuse dans un premier temps de retirer le médicament du marché, alors même que des éléments indiquent sa dangerosité et qu’il a déjà été retiré des marchés dans d’autres pays européens. Lors du procès, Irène Frachon dénonce : « le déni inébranlable » des laboratoires Servier et « l’atmosphère de pressions et de menaces » qu’ils ont fait peser. « J’ai eu le sentiment très pénible d’être traquée, comme si j’étais à l’origine d’une conspiration contre les laboratoires Servier, alors que je ne faisais que mon travail » déclare la scientifique au Monde.

Ce procès montre la perversité de ce laboratoire, mais également l’échec des autorités sanitaires à protéger la santé de la population. Il pose la question des liens pouvant exister dans les cercles de pouvoir entre les administrations publiques, en l’occurrence de la santé, et les laboratoires privés. Les laboratoires Servier ont finalement été condamnés à des peines allant de 1 million à 1,85 millions d’euros. Une somme dérisoire, mais constituant le maximum légal, par rapport aux profits engrangés par la vente de ce médicament. Le Mediator lui aurait rapporté jusqu’à 30 millions d’euros par an selon Le Monde.

L’Agence nationale de sécurité du médicament des produits de santé a, quant à elle, été condamnée pour négligence à 200 000 euros d’amende. Selon le tribunal correctionnel, l’Agence avait "failli dans (son) rôle de police sanitaire et de gendarme du médicament", et ne s’était pas donné les moyens pour « percer le flou et le brouillard entretenus pendant des années par les laboratoires Servier".

Neuf autres personnes, accusées de pantouflage et de prise illégale d’intérêts, ont été condamnées à des peines de prison avec sursis et amendes. Certains experts étaient en effet rémunérés comme consultants par les laboratoires Servier, tout en siégeant dans des commissions statuant le Mediator tandis que d’autres sont passés de fonctions au sein des autorités de la santé à des postes auprès de Servier.

La condamnation du laboratoire après de nombreuses années vient révéler le scandale d’État que constitue l’affaire du Mediator. Elle montre aussi l’irrationalité d’un système qui fait passer le profit avant la santé publique. Le procès du Mediator a permis de révéler le mépris et le désintérêt total des laboratoires pharmaceutiques pour les millions de personnes qui se voient prescrire leurs médicaments. La logique de profit est ainsi responsable de la mort de plusieurs centaines de personnes, et de la dégradation de la santé de centaines d’autres. Aussi grave est la complaisance de l’État et de l’Agence nationale de sécurité du médicament des produits de santé face à ces entreprises privées, ainsi que des liens de connivence entre certains hauts-fonctionnaires et experts avec les industries pharmaceutiques privées. Ce scandale montre encore une fois que la logique capitaliste de profit n’est pas compatible avec la protection de l’ensemble de la population. De plus, l’affaire Mediator trouve un écho particulier en cette période de pandémie, où les États se livrent actuellement à une guerre pour obtenir des vaccins, situation totalement absurde dans un contexte de pandémie. Nous devons exiger la levée de tous les brevets et la transparence totale afin que chacun puisse avoir un accès égal à un système de santé fiable.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Canal de Suez. Ever Given reprend la route : 9 600 millions de dollars perdus par jour

La perte de 9 600 millions de dollars quotidiens, dans l’une des principales routes du commerce mondial, agite les marchés depuis mardi. Délais de livraison allongés, cours du pétrole à la hausse... tout cela dû à un simple cargo échoué dans le canal de Suez. Ce lundi, la bonne nouvelle tant attendue par les grandes entreprises arrive : EverGiven avance et le trafic va pouvoir reprendre. Mais pour que tous les navires en attente traversent, il faudra du temps. Cette situation absurde n’est au final que la preuve de la fragilité de ce système.

International

Depuis mardi c’est une histoire rocambolesque qui secoue l’économie mondiale : le porte-conteneurs « Ever Given » bloque le canal de Suez, entravant l’une des principales routes commerciales du monde. Cet accident serait dû à une tempête de sable et à de forts vents, qui auraient occasionné la perte de contrôle du bateau. C’est ainsi que 10% du commerce mondial - soit 9 600 millions de dollars quotidiens - a été interrompu pendant presque une semaine par un simple cargo échoué.
 

5 navires en attente qui transportaient des vêtements, des meubles et même 130 000 moutons

 
Les grandes entreprises du monde entier, mais surtout de l’Union Européenne, ainsi que les autorités de ces pays, suivent depuis quelques jours l’affaire de très prêt en priant que tout revienne à la normale. Pourtant, personne n’était en capacité de dire jusqu’à quand le problème allait perdurer. En effet, l’équipe en mission de sauvetage depuis mardi avec huit remorqueurs – minuscules à côté du porte-conteneur- n’a pas réussi à résoudre le problème et à dû se renforcer mercredi avec deux dragueurs. Le seul véritable espoir était alors dans les annonces de la montée de la marée pour cette semaine.
 
C’est par le canal de Suez que la majeure part du pétrole du golfe persique à destination de l’Europe arrive, notamment avec le passage de 1,74 millions de barils par jour.
 

Ever Given sauvé : les grands patrons blessés mais soulagés, et c’est l’Union Européenne la grande perdante

Le porte-conteneurs à « tourné », déclare lundi une porte-parole de Shoei Kisen - entreprise japonaise propriétaire du navire- soulageant ainsi tous les marchés affectés. C’est de cette manière qu’après cinq jours d’inquiétudes et de travaux, une lueur d’espoir touche l’ensemble des grandes entreprises, surtout européennes. Selon l’Autorité du canal de Suez : « Les manœuvres de remorquage pour renflouer le porte-conteneurs Ever Given ont commencé a l’aide de dix remorqueurs géants  »
 
En effet, ce lundi a été un nouveau tournant dans la situation du canal de Suez. Au petit matin, une nouvelle annonce surgit : le navire reflotte partiellement. Ce fut un soulagement de courte durée, puisque quelques heures plus tard on apprend que le porte-conteneurs se trouve de nouveau retourné. La délivrance pour les grandes entreprises vient quelques quelques minutes plus tard, les photos du navire en marche circulant partout sur les réseaux sociaux et marquant la fin du problème... ou presque...

Un dénouement à l’image de l’affaire, entre hésitations incompétences et ridicule : en réalité, l’histoire ne s’arrête pas là. Les marchés en détresse, annoncent déjà des brusques hausses du cours du pétrole, une augmentation du délai de livraison ainsi que l’augmentation des coûts de fret, sans parler de la consommation de carburant pour les navires qui ont du prendre la route alternative du Cap, impliquant un coût environnemental supplémentaire. Une fois l’Ever Given en route, il faudra environ trois jours et demi pour que tous les navires en attente puissent traverser le canal, selon Osama Rabie de l’Autorité du Canal .
 
Ainsi, les autorités annoncent déjà qu’elles augmenteront la densification des convois pour essayer de rattraper le temps perdu. Le trafic a déjà été augmenté depuis la fin du premier confinement en Europe. Cette nouvelle décision n’est pas sans risque, car cette densification provoquera sûrement une congestion maritime. Dans tout cette affaire, c’est surtout les fournisseurs de l’industrie manufacturière et de l’automobile, mais aussi de tous les biens allant du pétrole et gaz à l’industrie textile, qui seront les grands perdants. Alors que le transport maritime s’est déjà vu affecté par les fermetures liées au Covid, les tensions augmentent. La demande croissante des États-Unis a épuisé les stocks de conteneurs dans les ports chinois, et le coût d’expédition d’un conteneur depuis l’Asie a plus que doublé depuis novembre, selon le New York Times.
 
Cette situation plus qu’absurde a provoqué l’hilarité et l’étonnement de milliers d’internautes, qui s’en sont donnés à cœur joie à travers une multitude de blagues et de memes sur les réseaux sociaux.

En réalité, cette situation ridicule n’est que le miroir de l’absurdité propre au système capitaliste. Cette histoire met en avant la manière dont la production et la circulation fonctionnent aujourd’hui, le capitalisme ayant décentralisé la production depuis les États-Unis et l’Europe lors des cinquante dernières années, recherchant avant tout une main d’œuvre peu chère dans les pays du Sud-Est asiatique. Mais cet incident reflète aussi la fragilité de ce système, un simple incident mineur pouvant entraîner une catastrophe dans le commerce mondial.

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L'usine Knorr de Duppigheim ferme, 261 salariés menacés

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PV désaccord NAO Unilever Le meux

Nous venons de recevoir le PV de désaccord NAO 2021.

Rappelons que de nombreux grévistes n'attendaient plus rien pour cette année de la part de la direction sur les mesures NAO. Les propositions d'Unilever ne répondaient en rien à tous les efforts des salariés. (COVID, nouvelle organisation MUDA...)

 

Dans ce document, nous apprenons les mesures unilatérales de la direction :

 

Face au désaccord constaté, la Direction, a néanmoins souhaité faire bénéficier l’ensemble des salariés de la société UF HPC de la proposition suivante :

 

Augmentation générale de 0,5% au 1er avril 2021 sur les salaires de base individuels mensuels bruts pour l’ensemble des ouvriers, employés, techniciens, agents de maîtrise et cadres jusqu’au coefficient 360. Cette augmentation générale ne sera pas appliquée sur la grille des salaires ni sur les diverses primes et accessoires sauf accord prévoyant leur revalorisation.

 

Augmentation de 20€ de la prime vacance, portant le montant de cette prime à 1230€ bruts

 

Mise en place d’un supplément d’intéressement, formalisée dans le cadre d’une décision unilatérale de l’employeur,qui après répartition devrait s’élever approximativement à 200 euros par salarié

 

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