SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Le ministère du travail s’oppose au licenciement d’Alex El Gamal, la RATP désavouée

La direction de la RATP avait voulu frapper fort après la grève des retraites en sanctionnant à tour de bras la quasi totalité des meneurs de la grève. Des mises à pied de 2 mois se sont mises à pleuvoir sur les militants syndicaux et même une mutation disciplinaire. La révocation avait déjà été envisagée à l'époque pour Ahmed Berrahal, puis abandonnée pour 2 mois de mise à pied, alors qu'elle avait été maintenue pour Alexandre, avec la procédure qui avait suivi. Cette procédure vient de s'achever par un courrier du cabinet d'Elisabeth Borne, ministre du travail.

Victoire !

Crédit photo : Révolution Permanente

Une direction RATP malhonnête et vindicative

Comme tout licenciement d’un salarié protégé, détenteur d’un mandat syndical (Alexandre est secrétaire CGT du CSE), l’employeur doit demander une autorisation administrative de licenciement auprès de l’inspection du travail, qui a refusé, vue l’inconsistance du dossier. On reprochait en effet à Alexandre des faits de grève et la tenue d’une permanence syndicale pendant la pandémie, des prétextes grossiers qui n’ont pu dissimuler la répression anti-syndicale à l’œuvre. L’inspection a donc refusé le licenciement, comme c’était prévisible, malgré les magouilles de la direction qui a voulu charger le dossier, même après le conseil de discipline.

Pourtant, la direction n’a pas abandonné, et a exercé son droit de recours auprès du ministère du travail, qui, dans ce cas, délègue à la DIRECCTE (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) qui mène une contre-enquête, dont l’issue ne faisait toujours pas de doute, avec un dossier aussi inexistant. Mais ce qui était moins prévisible, c’est que le ministère du travail n’a pas attendu que la DIRECCTE rende son avis pour écrire à Alexandre que la décision de l’inspection était définitivement confirmée. Une excellente nouvelle qui redonne du baume au cœur à tous ceux qui se sont battus contre cette répression scandaleuse.

Une procédure pour le moins inhabituelle

En effet, le gouvernement Macron a autorisé à de nombreuses reprises (plus de 20) des licenciements contre l’avis de ses propres services (inspection et DIRECCTE), le plus connu étant celui de Gaël Quirante, et même si Muriel Pénicaud est responsable de la plupart de ces autorisations contraires à l’usage (ce n’était jamais arrivé avec une telle fréquence), on a du mal à imaginer qu’Elisabeth Borne soit plus « syndicaliste-friendly » que sa prédécesseure.

« Les soutiens politiques, syndicaux et interprofessionnels nous ont permis de construire un vrai rapport de force face aux dérives et aux violences patronales », nous déclare Alexandre soulagé de cette victoire, même si la RATP a encore la possibilité de la contester en saisissant le tribunal administratif. Pour lui, elle montre l’importance de relever la tête face aux attaques patronales : « Cette victoire est la victoire de tous, elle est un symbole pour le monde des travailleurs. Organisons-nous, mobilisons-nous pour défendre nos droits et allons chercher nos revendications. Je continuerai à me battre pour l’intérêt général et la défense des droits des salariés. »

Un camouflet pour la direction RATP

Pour la direction de la RATP, le désaveu est cinglant, au moment où elle s’acharne une nouvelle fois sur Ahmed Berrahal, dont elle a demandé la révocation lors de son conseil de discipline le 10 mai dernier. Son dossier est tout aussi vide que celui de son camarade, malgré une tentative désespérée d’inventer des faits fautifs via un cabinet d’avocats patronaux payé des milliers d’euros. Cette opposition du ministère du travail au licenciement d’Alex confirme une fois de plus qu’il s’agit ni plus ni moins que d’une offensive répressive généralisée contre la CGT et les syndicalistes qui contestent sa politique, à l’approche de l’ouverture à la concurrence.

Le recul du ministère du travail ne peut se comprendre que par la campagne menée contre cette scandaleuse répression, démasquant la RATP sur toute une série de manquements et montrant le rôle déterminant des syndicalistes pour protéger les salariés, face au Covid et aux violences patronales en tout genre. La campagne contre le harcèlement et les violences sexistes et sexuelles à la RATP, menée en soutien à Ahmed Berrahal, attaqué sur ses prérogatives de référent harcèlement, en est un exemple symptomatique.

Cet entêtement de la RATP montre que la victoire d’Alexandre El Gamal ne doit pas entamer notre vigilance et notre solidarité, mais au contraire nous donner confiance pour arracher, par le rapport de force, la prochaine victoire : l’arrêt de la procédure contre Ahmed. Alexandre est sauvé, mais nous sommes toujours #TousAhmed !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Duppigheim Knorr Unilever
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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Usine de détergents Unilever de Ploiești en Roumanie
Article publié le 10 octobre 2017
Explication vertigineuse du directeur de l'usine Unilever de Ploiești: "Lidl sent les détergents car Lidl vend des détergents". VIDÉO

 

Un habitant de Ploiești présent au débat public organisé par APM Prahova pour la prolongation du permis environnemental décennal demandé par Unilever à Ploiești a reçu une explication incroyable du directeur de l'usine de détergents: sur le parking Lidl dans la clôture d'Unilever nettoyage vendu par ce magasin. Après cette réponse, le citoyen, indigné par la réponse du directeur d'Unilever, a quitté le débat public. Voir le dialogue "fabuleux" entre les deux à la fin de l'article.

 
 

Hier, à une heure inaccessible pour les personnes actives, avec des emplois (15h00) dans l'une des plus petites salles de la Maison de la Culture des Syndicats de Ploiești, un débat public a eu lieu sur la prolongation décennale du permis environnemental intégré pour l'usine de détergents Unilever de Ploiești.

Après une présentation dans laquelle le directeur de l'usine, Silviu Damoc, a affirmé que l'unité qu'il dirige est une unité verte, qui ne produit pas de pollution, ce qui a ensuite été contredit par le directeur de l'Agence de protection de l'environnement de Prahova, Florin Diaconu, les quelques les citoyens présents au débat ont demandé ce qui sent fort les détergents en particulier dans la partie nord de la ville?

Aux questions insistantes d'un habitant de Ploiești, lorsqu'il fait ses courses au magasin Lidl situé juste à côté de la clôture de l'usine Unilever, le directeur de Damoc a eu une réaction incroyable. Il a affirmé que la forte odeur des détergents ne venait pas de l'usine Unilever, mais même du magasin Lidl, qui vend également des produits de nettoyage. Après cette réponse, le citoyen respectif a quitté la salle où se déroulait le débat public, indigné par la réaction du directeur de l'usine.

Dialogue citoyen (Mihiuț Vrabie) - directeur de l'usine de détergents Unilever Ploiești (Silviu Damoc):

Citoyen: Pourquoi Lidl sent-il les détergents dans le parking?

Directeur Unilever Ploiești: Mais ça ne sent pas le détergent chez Lidl.

 
 

Citoyen: Jamais?

Réalisateur Unilever Ploiești: Donc sur 30 visites à Lidl si ça sent une fois… ou ne sent jamais… je n'en ai aucune idée…

Citoyen: Je répète la question, pourquoi Lidl sent-il les détergents?

 
 

Directeur Unilever Ploiești: Peut-être que ça sent les détergents de Lidl parce que Lidl vend des détergents!

Citoyen, alors qu'il se lève et se dirige vers la porte de la salle où se déroule le débat: Allez, quelque chose comme ça… Si vous me dites que dans le quartier Lidl ça sent les détergents parce que Lidl vend des détergents… je suis désolé .

Le dialogue entre les deux est interrompu après que, à juste titre indigné par la réponse du directeur d'Unilever, le citoyen quitte le débat.

L'enregistrement du débat public diffusé en direct par observatorulph.ro

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Article publié le 12 février 2018
L'usine d'Unilever continuera à fonctionner sans permis environnemental.

 

Usine Unilever en Roumanie

L'usine de dero au nord de Ploiești, UNILEVER ROMANIA SA, n'a plus de permis environnemental intégré depuis le 31.10.2017. Malgré cela, l'usine fonctionne toujours et les autorités environnementales n'ont aucun moyen légal de l'arrêter. De plus, la délivrance d'un nouveau permis environnemental est retardée précisément parce que la direction de la santé publique de Prahova a demandé de nouvelles informations, afin de s'assurer que l'usine ne met pas en danger la santé des habitants de Ploiești.

Tel que mentionné ci-dessus, le permis environnemental intégré a expiré le 31 octobre 2017. L'usine a continué de fonctionner et les représentants de la Garde environnementale sont allés au contrôle peu après l'expiration du permis. Il a sanctionné l'usine pour avoir exercé l'activité sans être titulaire d'un permis environnemental et a décidé de suspendre l'activité jusqu'à l'obtention de l'acte réglementaire. Unilever SA a contesté la mesure devant le tribunal et, jusqu'au procès, la suspension imposée par le Prahova Environmental Guard ne prend pas effet. En d'autres termes, bien que l'usine ne dispose plus d'un permis environnemental, elle fonctionne toujours sur la base d'une "invention légale". Ainsi, il y a des chances que jusqu'à l'essai du procédé, l'usine soit en mesure d'obtenir un nouveau permis environnemental, et ainsi la période de suspension sera évitée.

 

Unilever, condamné à une amende pour émissions toxiques pour l'homme

Cliquez pour agrandir le document

La Garde nationale de l'environnement de Prahova a déclaré, dans une réponse donnée à notre publication, qu'en 2017, elle a effectué quatre contrôles chez Unilever et a appliqué trois sanctions de contravention totalisant 75000 lei.

L'une des amendes, d'un montant de 10 000 lei, a été accordée en raison du dépassement de la valeur limite imposée par le permis d'environnement intégré pour l'indicateur d'oxydes d'azote. La valeur déterminée était de 0,21 mg / nmc contre 0,2 mg / nmc, conformément à la loi 104/2011 sur la qualité de l'air ambiant.

Selon calitateaer.ro, les principaux oxydes d'azote sont le monoxyde et le dioxyde d'azote, qui ont des effets sur la santé de la population, comme suit:

«Le dioxyde d'azote est connu pour être un gaz très toxique pour les humains et les animaux (le degré de toxicité du dioxyde d'azote est 4 fois plus élevé que celui du monoxyde d'azote). L'exposition à des concentrations élevées peut être mortelle et à de faibles concentrations affecte le tissu pulmonaire.

La population exposée à ce type de polluants peut avoir des difficultés respiratoires, des irritations des voies respiratoires, des dysfonctionnements pulmonaires. Une exposition à long terme à de faibles concentrations peut détruire les tissus pulmonaires, entraînant un emphysème pulmonaire.

Les personnes les plus touchées par l'exposition à ce polluant sont les enfants.

Les oxydes d'azote contribuent à la formation de pluies acides et favorisent l'accumulation de nitrates dans le sol, ce qui peut altérer l'équilibre écologique de l'environnement . Il peut également endommager les tissus et décolorer les peintures, ainsi que dégrader les métaux », a précisé la source.

Pourquoi n'a pas encore délivré de nouveau permis environnemental intégré

L'Agence de protection de l'environnement est en charge de la délivrance des permis environnementaux, au sein de la commission d'agrément technique. La commission d'agrément technique comprend des représentants de plusieurs institutions publiques compétentes pour de telles évaluations: l'Agence de protection de l'environnement, la direction de la santé publique, l'inspection des situations d'urgence, la direction sanitaire vétérinaire, la mairie, le conseil départemental.

Cliquez pour agrandir l'image

La Direction de la santé publique de Prahova est l'institution qui considère que tous les aspects liés à la santé de la population n'ont pas encore été clarifiés. Dans une réponse adressée à notre rédaction, les représentants de l'institution affirment que «la direction de la santé publique considère que les problématiques liées à la problématique des odeurs objectives signalées par la population dans les territoires protégés limitrophes de la zone où elle opère n'ont pas été élucidées. a précisé les différentes substances odorantes des compositions de parfum et les autres matières premières utilisées dans le processus technologique qui détermine les odeurs objectives dans le bassin atmosphérique de la ville de Ploiești. »

Le 7 décembre 2017, DSP Prahova a soumis à l'Agence de l'environnement un premier point de vue concernant la délivrance d'un nouveau permis environnemental pour l'usine de dero (photo-document complet ci-dessous). Trois pages d'objections et de recommandations ont ainsi été portées à l'attention de l'usine dont DSP souhaitait des éclaircissements supplémentaires. Parmi les problèmes mentionnés, nous rappelons que DSP a affirmé que le projet de permis environnemental ne détaille pas le flux technologique des parfums et des mesures spécifiques de prévention de la pollution, qu'il n'est pas clair si la question des odeurs objectives générées par des objets et des mesures pour éliminer cela problème.

À cet égard, DSP mentionne également: «nous considérons que résoudre ce problème est très important du point de vue de la santé publique et de l'exposition professionnelle à la fois en raison des effets potentiels sur la santé et en raison de la faible distance entre l'unité et la zone habitée adjacente. et notifications de la population de la zone concernant la perception d'odeurs objectives. À partir de l'analyse de la documentation soumise, le processus technologique fournit des matières premières (y compris des compositions de parfum - compositions complexes de substances odoriférantes) dont les phrases de risque indiquent des effets nocifs sur la santé lorsqu'elles sont exposées à ces substances (irritation oculaire et lésions oculaires graves, irritation cutanée, réactions de sensibilisation par contact avec la peau ou par inhalation, effets allergènes, etc.). "

DSP dit également que le projet ne montre pas comment les conditions spéciales de stockage des enzymes et des parfums sont assurées et comment les espaces respectifs sont ventilés, que l'efficacité des dispositifs de purification n'est pas spécifiée, que les niveaux d'immission pour les polluants émis par les sources ponctuelles sont non établi. rejet), que la méthode de surveillance des immissions de substances odorantes n'est pas précisée, que la gestion des eaux usées provenant du lavage des équipements n'est pas détaillée - recyclage des eaux de lavage des équipements - le mode d'évacuation. Parmi les recommandations, la DSP a également mentionné la mise en place d'une zone de protection sanitaire entre l'objectif et les territoires protégés (zones résidentielles).

Le comité d'approbation technique s'est également réuni en dehors de ces discussions et certaines des objections ont été clarifiées. Cependant, DSP Prahova a encore des doutes sur la protection de la santé de la population.

Le 12 janvier 2018, suite à l'analyse des ajouts soumis par Unilever lors de la procédure de délivrance d'un nouveau permis environnemental intégré, DSP a déclaré avoir identifié et spécifié les substances odorantes individuelles dans les compositions de parfum et autres matières premières utilisées dans le processus technologique. qui détermine les odeurs objectives dans le bassin atmosphérique de Ploiești ».

DSP précise également que ces problèmes doivent être résolus afin de calculer les effets sur la santé humaine générés par les substances émises par l'usine et d'établir les concentrations maximales admissibles, mais aussi de prendre des mesures pour éliminer ces substances du bassin atmosphérique de Ploiesti.

Ainsi, le 12 janvier 2018, DSP a de nouveau demandé des éclaircissements concernant le projet d'octroi d'un nouveau permis environnemental intégré pour Unilever Romania SA.

Bien que le processus de délivrance de l'autorisation soit long et bien que DSP ne soit pas clair sur les effets de l'activité de l'usine sur la santé des habitants de Ploiești, Unilever continue d'exercer son activité comme si tout allait bien. Même sans permis environnemental intégré, malgré le fait que la Garde environnementale a infligé une amende à l'entreprise et suspendu son activité, même si DSP parle d'effets sur la santé de la population, les autorités environnementales sont désormais impuissantes devant l'usine de dero qui, à travers un appel devant le tribunal continue son activité sans entrave.

NR: Nos reporters ont demandé des points de vue à Unilever Roumanie depuis la publication du premier article sur ce sujet, mais l'usine n'a pas répondu aux demandes. Dans la mesure où ils le souhaitent, les représentants de la société peuvent envoyer un point de vue à ziarulincomod@yahoo.com.

Voici les documents émis par DSP Prahova concernant ses objections et recommandations pour la délivrance d'un nouveau permis environnemental intégré pour Unilever:

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
LA PREMIERE EXPERIENCE DE DICTATURE DU PROLETARIAT
LA PREMIERE EXPERIENCE DE DICTATURE DU PROLETARIAT

 

Rassemblement Communiste

On présente souvent la Commune comme un soulèvement de « la démocratie » contre la dictature impériale de Napoléon III. Si cette dernière est évidemment une dictature implacable, bourgeoise, capitaliste, coloniale et guerrière, la Commune quant à elle, a du imposer par la force une forme démocratique pour le peuple et par le peuple en interdisant le vote, l’expression et la propagande des grands patrons et bourgeois de Paris.
La démocratie était donc totale pour le peuple, avec élections régulières et révocabilité des élus, mais dans le cadre ce qu’on appelle depuis Marx une « dictature du prolétariat » (sur la bourgeoisie).
 
C’est la première du genre historiquement.
 
La Commune est ainsi la forme enfin trouvée non pas de la démocratie abstraite mais de la démocratie ouvrière et populaire, non pas de la République abstraite mais de la République sociale.
 
Pour l’exercer, nombre des élus de la Commune étaient effectivement des ouvriers, issus d’une classe qui a émergé politiquement depuis plusieurs décennies avec le développement rapide du capitalisme au 19ème siècle. Le célèbre élu ouvrier Léo Fränkel déclarait lors d’un conseil municipal : « La révolution du 18 mars à été faite exclusivement par la classe ouvrière. (…)
Nous sommes élus pour faire des réformes sociales : devons-nous demander leur avis aux patrons ?
Non !
Ont-ils été consulté en 1792 ? Et la noblesse a-t-elle été consultée ?
Non !
Bien sûr, il ne faut pas avoir une vision simpliste supposant que tous les élus d’une dictature du prolétariat sont forcément ouvriers. La question est, au-delà de l’histoire propre des élus, quelle est la classe qui les a élu, et quels sont les intérêts de classe que ces élus défendent.
 
Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Marseille : Germinal dans les exploitations agricoles, procès
Marseille : Germinal dans les exploitations agricoles, procès
Marseille : Germinal dans les exploitations agricoles, procès

Histoire et société

Procès du travail détaché : “C’est Germinal dans les exploitations agricoles”Tandis que les régionales à Marseille n’en finissent pas d’étaler leurs turpitudes, il se livre le procès de l’exploitation des travailleurs agricoles, souvent étranger, en filière maffieuse organisée… la peine requise n’est pas à la hauteur du mal …

(Note de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

par Hélène Servelle

Entre trois et cinq ans d’emprisonnement accompagnés de sursis ont été requis jeudi contre les dirigeants anciens et actuels de Terra Fecundis. Pour en faire un exemple, le procureur veut voir condamnée et même dissoute l’entreprise spécialisée dans le travail détaché agricole. Elle serait selon lui, le symbole de “l’industrialisation de la fraude sociale”.

“Cette affaire est une industrialisation de la fraude“. Dans la grande salle du tribunal de commerce transformée en tribunal correctionnel, le procureur Xavier Leonetti a porté l’accusation contre l’entreprise Terra Fecundis (TF). Pour lui, l’entreprise championne du travail détaché agricole “est un passager clandestin de l’économie européenne [qui a] profité de la liberté de concurrence.

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Villeneuve-Saint-George. Grève reconductible à Signify contre les suppressions d’emplois

Les salariés du groupe Signify sont en grève reconductible depuis près d’une semaine contre leur externalisation et le transfert des activités de logistique de Signify (ex-Philips Lighting) à une autre entreprise.

Patrons voyous

Près d’un mois après l’annonce de la direction du groupe spécialisé dans la fabrication d’éléments d’éclairages de l’externalisation de certaines de ses activités à une autre entreprise, ID Logistics et un premier débrayage les travailleurs du centre de distribution de Villeneuve-Saint-Georges ont entamé une grève reconductible mercredi dernier après une assemblée générale.

Pour les employé la direction du groupe préparait cette annonce depuis longtemps en menant une politique d’« obsolescence programmée », comme le rapporte l’un d’entre eux dans les colonnes de 94 citoyens.com : “Philips jusqu’en 2016 et Signify depuis, ont refusé les propositions des représentants du personnel de trouver de nouveaux partenaires pouvant utiliser la plateforme comme la branche santé du groupe ou l’installation de l’activité de recherche et développement aujourd’hui en Espagne. Ces demandes reposaient aussi sur la parfaite maîtrise des évolutions du marché de l’éclairage à l’échelle mondiale afin de rompre la logique mortifère de “client unique” de Philips.

Pour les salariés la réalisation de ce projet consacrerait une attaque d’ampleur. Ainsi ID Logisitics prévoit de transférer la plateforme de Villeneuve-Saint-Georges sur son propre site à Plessis-Pâté à une quarantaine de kilomètres, une décision non sans conséquence pour les travailleurs et travailleuses ainsi que leurs familles. De plus l’externalisation est synonyme de pertes de plusieurs avantages du fait d’un changement de convention collective, et du passage d’accords du secteur de la métallurgie à ceux de la logistique, notamment plus de jours de carence et moins de jours d’absences pour enfant malade, et des gratifications correspondant jusqu’à un mois de salaire. En arrière-plan ce qui pèse comme le note un syndicalistec’est le risque pour l’emploi :« Nous aimerions également qu’ils nous garantissent la stabilité des emplois et que nous conservions notre ancienneté acquise ici ». Et pour cause le groupe Signify n’a annoncé consentir à protéger que les salariés externalisés et seulement pour une durée de six ans.

Cette promesse de casse sociale s’inscrit dans un contexte où les attaques patronales sont toujours plus violentes et nombreuses, à coup de PSE et de licenciements, le tout avec la complicité du gouvernement Macron. Plus de 650 PSE dans toute la France ont déjà vu le jour depuis le début de la crise du Covid, mais aussi des suppressions d’emplois en masse et une précarisation des travailleurs et des travailleuses. Alors que l’Etat n’a cessé de verser des milliards d’euros aux grandes entreprises sous prétextes des fameux “plans de relance”, les patrons et actionnaires continuent de s’enrichir [ https://www.revolutionpermanente.fr/Le-patrimoine-des-milliardaires-francais-a-augmente-de-439-en-10-ans] les travailleurs et travailleuses servent toujours plus de variable d’ajustement pour payer la crise sanitaire et économique. Dans ce contexte, a rebours du dialogue social, c’est par les méthodes ouvrières de la grève et de l’auto-organisation que les travailleurs seront en capacité de faire fléchir la balance.

Depuis une semaine les travailleurs de Signify ont exprimé qu’il n’était pas question d’accepter un recul de leurs acquis sociaux. Pour éviter une telle situation, le programme minimal, partout, doit être de refuser tout licenciement et toute baisse de salaire. Face à ce climat, l’heure est à la solidarité envers les grèves existantes parce qu’il convient de le rappeler : nous ne paierons pas la crise pour les patrons !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
"Grève pour la dignité" : les éboueurs occupent la mairie de Paris, Hidalgo répond par la répression

Alors que la réforme de transformation de la fonction publique s’attaque à leurs acquis, les éboueurs et les égoutiers de la ville de Paris ont engagé ce mardi un nouveau bras de fer en occupant l’Hôtel de ville avant de faire face à une violente répression.

Premiers de corvée

Photo : Compte twitter Cdb égout de Paris

Ce mardi 25 mai égoutiers et éboueurs se sont mobilisés et se sont mis en grève contre la destruction de leurs acquis sociaux et de leur statut, menacés par la réforme de transformation de la fonction publique. La réforme qui doit entrer en vigueur au 1 er janvier 2022, prévoit que leur temps de travail doit augmenter de 1552 heures à 1607 heures, ce qui revient pour les agents à perdre huit jours de congés par an.

Des manifestations avaient déjà eu lieu, notamment sur le parvis de l’Hôtel de ville, mais une nouvelle étape dans le rapport de force avec la Mairie de Paris a été franchie avec l’occupation de l’Hôtel de ville.

C’est ce qu’explique Guillaume, égoutier à la ville de Paris, à notre micro :« Nous avons souhaité faire une action symbolique et de passer à l’étape supérieure et donc d’occuper l’Hôtel de ville. Vers 6h du matin une coordination d’égoutiers et de la propreté a décidé d’investir les lieux. Plus de 300 personnes sont à l’intérieur. Tous nos acquis qui découlent de nos luttes sont voués à disparaître, nous avons, avec cette action, voulu faire prendre conscience aux Parisiens et aux responsables qu’un service public de qualité ça passe par la préservation des conditions de travail des agents ».

Et pour cause, la réforme de la transformation de la fonction publique remet en cause un certain nombre de droits attachés à la pénibilité du travail notamment pour « Les éboueurs, les agents de la propreté qui vont travailler dans des milieux difficiles, très tôt le matin et qui de ce fait ont un aménagement du temps travail. Moi je suis égoutier et en tant qu’égoutier j’ai dix-sept ans d’espérance de vie en moins. Cette nouvelle réforme vise à uniformiser le temps de travail sans prise en compte de la pénibilité » note Guillaume. Une attaque qui passe d’autant plus mal que les éboueurs comme les égoutiers ont été en première ligne face au Covid et que les applaudissement ont rapidement laissé place à une nouvelle offensive antisociale.

A l’extérieur les soutiens, plusieurs centaines de grévistes, ont rapidement dû faire face à la répression policière. Rapidement nassés puis verbalisés, il y aurait eu au moins 3 blessés et plusieurs interpellations parmi les grévistes.

Face à l’énorme détermination des grévistes pour défendre leurs droits et la dignité de leurs métiers pénibles et essentiels de la propriété, Anne Hidalgo et la préfecture de Paris ont répondu aux demandes légitimes des travailleurs de la ville de Paris par la répression policière. Pour la maire de Paris, qui avait appelé et participé à la manifestation policière de la honte avec le reste de la gauche institutionnelle, une nouvelle fois démonstration est faite que sa solidarité va à ceux qui répriment plutôt qu’à ceux qui luttent pour leurs droits et leurs conditions de travail et nettoient quotidiennement les rues de Paris.

Cette action marque le début d’un nouveau rapport de force entre la Mairie de Paris et ces travailleurs dans le secteur de la propreté, qui appelle à être intensifié par la poursuite de la grève et sa reconduction, pour que ceux qui ont été les « héros » de la première vague du Covid ne deviennent pas les dindons de la farce.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Fonderie MBF. « On veut le maintien de l’emploi » : les salariés menacent de faire exploser l’usine

Après plusieurs semaines de mobilisation contre la fermeture de leur usine et la suppression de 280 emplois, les ouvriers de la fonderie MBF dans le Jura ont installé des bouteilles de gaz et d’oxygène dans leur usine et menacé de faire sauter l’usine en cas de fermeture. Alors que les travailleurs redoutent le pire, le tribunal de commerce de Dijon doit se prononcer sur la seule offre de reprise de l’usine.

Crise économique

Crédits photo : AFP/JEAN-PHILIPPE KSIAZEK

La fermeture de cette fonderie située près de Dijon avait été annoncée depuis 2018 mais est en train de devenir une triste réalité pour ses 280 ouvriers qui, pour certains, y travaillaient depuis plus de trente ans. Selon Médiapart, le secteur de la fonderie pèse pour près de 14 000 emplois en France et subit une « crise sociale à bas bruit ». Fin 2020, la fonderie de Poitou avait déjà annoncé la fin de son activité, menaçant ses 292 salariés, peu après c’était le tour de la fonderie FVM en Meurthe-et-Moselle, concernant cette fois 130 salariés. Comme nous l’expliquions dans un précédent article, au début du mois de mai 2021, les salariés de la fonderie de Bretagne ont mené une grève dure contre la vente de leur usine par Renault en occupant les locaux. N’ayant pas trouvé de repreneur, l’usine risque de licencier ses 350 salariés.

Que ce soit dans le bassin lorientais ou à Saint-Claude dans le Jura, la fermeture de tels pôles industriels employant quelques centaines de personnes et faisant vivre indirectement des centaines d’autres mettrait un coup d’arrêt à la vie économique de ces lieux. Concernant Saint-Claude, la ville encaissée dans le Jura, dont le principal employeur industriel reste MBF a déjà perdu deux à trois mille habitants en dix ans, s’est vue privée de sa maternité et de son service de chirurgie ainsi que d’une ligne de TER en 2017. Une travailleuse de MBF depuis 35 ans inquiète pour son futur et celui de sa ville témoigne au micro de Médiapart : « Faudrait pas que ça ferme parce que Saint-Claude c’est foutu. Si Manzoni [ancien nom de MBF] ferme, la ville coule. »

Dans cette usine qui produit des pièces pour Renault et Peugeot, des moteurs de voiture et notamment avec une toute nouvelle presse adaptée aux moteurs hybrides. Ces presses de haute technicité sont en dernière instance menacées par les ouvriers de MBF qui, épuisés et désemparés, ont annoncé qu’ils feraient sauter l’usine si leurs revendications n’étaient pas entendues : « En tant que syndicaliste, je ne suis pas d’accord, l’intersyndicale non plus, mais on ne peut pas gérer la détresse de tout le monde, poursuit Valerio. Si l’usine ferme, ils n’auront pas les machines. Ces machines sont propres et prêtes à tourner. »

Alors que les travailleurs sont en grève depuis cinquante-quatre jours et ue l’usine est occupée, le tribunal du commerce de Dijon doit se prononcer ce mardi sur la seule offre de reprise de la fonderie. Lors de la dernière audience qui remonte à la fin du mois de mars, le tribunal avait demandé davantage de garanties au candidat à la reprise et il est probable que son offre soit rejetée. Pour les travailleurs en lutte, la menace d’un licenciement n’a jamais été aussi proche.

En plus de la grève menée par les travailleurs, quatre délégués syndicaux de l’usine s’étaient rendus à Bercy et avaient fait la grève de la faim sur le porche pour attirer l’attention de Bruno Lemaire sur leur situation. Après quatre longs jours et aucune nouvelle du ministre, les délégués dénoncent « l’immobilisme » de ce dernier et se sont résolus à retourner dans le Jura.

« Quand on ne voit pas de solution, on devient pessimiste. Après une grève si longue, on broie du noir, explique Koray, délégué SUD. Cette entreprise a soixante-dix ans et on sait qu’il y a des vautours qui attendent de pouvoir faire leur marché et de rafler nos machines. Les bonbonnes de gaz, c’est une façon de dire à ces gens qu’ils n’y comptent pas. Ceux qui ont posé les bonbonnes y mettront le feu et les machines deviendront obsolètes. »

Le 26 avril, Bruno Lemaire avait tenu une réunion à Bercy avec les principaux acteurs de la filière et annoncé la mise en place d’un fonds de cinquante millions d’euros pour « aider à la reconversion des salariés de l’ensemble du secteur automobile avec un maître-mot : l’anticipation. » Alors que la plupart des salariés de la fonderie qui approchent de la cinquantaine voire de la soixantaine entendent y « finir leur carrière », Lemaire veut « donner à la fonderie française la capacité de se réinventer et à se projeter vers l’avenir. » Un discours creux qui laisse de marbre les travailleurs de ladite fonderie. Ces derniers affirment ne pas vouloir se contenter des quelques indemnités ou d’un chèque de départ mais veulent à tout prix sauvegarder l’emploi dans leur région, pour eux comme pour les générations futures : « On ne demande pas de chèque, on veut le maintien de l’emploi ».

A bout de nerfs devant l’injustice de ce plan social et devant la fermeture très probable de leur usine, les travailleurs et les travailleuses assument être prêts à des méthodes radicales et ne laisseront pas les grands noms de l’automobile gagner, eux qui demain délocaliseront en Espagne ou dans les pays à plus faibles coûts de production toujours selon les salariés. Face à une telle situation et dans un contexte de crise économique généralisée, il est nécessaire de construire un plan de bataille à hauteur de la gravité de cette crise, avec le soutien des directions syndicales et contre le patronat qui entend bien faire payer la crise aux travailleurs et aux travailleuses.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Ce mardi 25 mai 2021, mobilisation de la CGT-cheminots à la SNCF

D'un gouvernements de droite à celui du socialiste François Hollande, celui-ci avec l'appui des députés Eelv, en terminant par Un ex-banquier d'affaires à l'Elysée, lui ancien ministre de l'Economie sous Hollande président, chacun, obéissant au capital dirigeant l'UE, n'a eu de cesse de saboter le transport des marchandises par le rail au profit du tout routier.

 

Et comble de la chose, la SNCF possède à 98,40% une filiale routière, Geodis, qui la concurrence sur la route.

Ce mardi 25 mai 2021, mobilisation de la CGT-cheminots à la SNCF
Ce mardi 25 mai 2021, mobilisation de la CGT-cheminots à la SNCF

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Samedi 29 mai 2021 : montée au mur des Fédérés 1871-2021 Elle est vivante : VIVE LA COMMUNE !
Samedi 29 mai 2021 : montée au mur des Fédérés 1871-2021 Elle est vivante : VIVE LA COMMUNE !

Appel à l’initiative de

l’Association des amies et

amis de la Commune

Vive la Commune !

Faisons du 29 mai 2021, une grande journée populaire pour célébrer la Commune de Paris 1871…
« Plus que jamais, la Commune reste une source d’inspiration et de confiance pour toutes celles et tous ceux qui se réclament, encore et toujours, des valeurs de la République démocratique et sociale, une République émancipatrice et universelle.
Face à la haine intacte des Versaillais d’aujourd’hui, manifestons la solidarité joyeuse que stimule son héritage. »

Plus de 80 organisations, associations, syndicats, partis politiques se sont joints à cet appel.

Le Pardem sera évidemment au rendez-vous dès le matin sur la place de la République à Paris, puis dans le défilé vers le Mur des Fédérés en début d’après-midi (infos précises en fin de ce message).
Car aujourd’hui, en ces temps gris où la République française est malmenée et blessée, où les classes dominées souffrent sous le joug du néolibéralisme mondialisé, qu’elles sont enchaînées par l’Union européenne qui les prive de souveraineté populaire et nationale et sont maltraitées par la violence du gouvernement de Macron, entièrement dévoué aux intérêts des profiteurs du libre-échange et de la finance, fêter la Commune c’est affirmer notre détermination à ne pas courber l'échine ! C’est célébrer la résistance, la révolte et les révolutions libératrices !
C’est réveiller en chacun d’entre nous la conviction, et même l’assurance, que le peuple français sait redresser la tête et combattre contre l’exploitation et l’injustice, même dans les circonstances les plus difficiles, voire improbables.
C’est avoir pleinement conscience que la force et l’intelligence collectives sont déterminantes pour créer une société nouvelle, juste et fraternelle.

Non, nous n’oublions pas que les Communards ont su tout à la fois combattre contre les Versaillais, armes à la main, et imaginer de nouvelles formes d’organisation et de modalités démocratiques de prises de décision. Ils ont, entre autres, pensé les bases de la laïcité et la reconnaissance de la place pleine et entière des femmes, dans le combat et dans toutes les dimensions de la vie sociale.

Nous n’oublions pas non plus que les Communards furent écrasés sans pitié par la bourgeoisie française vendue à l’ennemi du pays. Tout comme furent poursuivis, dénoncés et assassinés tant de Résistants à l’occupation allemande mais dont la ténacité et la stratégie mise en œuvre via le Conseil national de la Résistance ont ouvert sur la libération de la France et de son peuple et un programme politique au service des intérêts du peuple et de la nation. 

https://www.pardem.org/programme-du-conseil-national-de-la-resistance-cnr

150 ans plus tard, pris dans le chaos des offensives des Versaillais d’aujourd’hui, nous sommes persuadés que le peuple trouvera encore des ressources puissantes s’il tourne son regard vers l’histoire de toutes les résistances et s’il sait en tirer les leçons pour s’opposer à ceux qui l’oppriment. Écrire une page d’histoire victorieuse, en gardant au cœur le temps des cerises pour nous libérer des entraves qui brident notre imagination : tel est l’avenir que nous avons à dessiner et à rendre vivant.

Et comme le 29 mai est une date qui porte une mémoire plus récente, celle de la victoire du NON au TCE (Traité constitutionnel européen) en 2005, le Pardem participera aussi au rassemblement de la Fête de la démocratie qui aura lieu dans l’après-midi place de la République (informations pratiques à venir).

LES RENDEZ-VOUS POUR LA COMMUNE LE 29 MAI
• À partir de 10 heures, sur la place de la République, animations, spectacles, prises de parole, pique-nique.
• À 14 heures, départ du cortège populaire en direction du Père-Lachaise.
• Objectif : la montée au Mur des Fédéré
s

 

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SOURCE : Informateur de Bourgogne

 

 

 

Communiqué de la CGT retraités multiPro du bassin montcellien.

 

La dernière échappée de Robert Marchand.

 

 

Notre Camarade Robert Marchand est décédé à Mitry-Mory (Seine-

 

et-Marne) le 22 mai 2021 à l’âge de 109 ans. Né le 26 novembre 1911, Robert était devenu un des rares témoins des grands événements sociaux du 20e siècle.


Connu du monde entier pour ses exploits cyclistes, Robert était aussi un homme d’engagement et de convictions. Adhérent à
l’Union syndicale des retraités CGT de Mitry-Mory et au Parti communiste Français, abonné de longue date à Vie Nouvelle —
qui lui a consacré un magnifique portrait en novembre 2011 — et à l’Humanité, Robert n’aura eu de cesse de porter et de
transmettre des valeurs humanistes universelles.


Passionné de vélo, il avait établi le record du monde de l’heure des centenaires sur piste en 2011. Record qu’il avait battu en 2016 à l’occasion de ses 105 ans.


La même année, lors d’une émouvante r é c e p t i o n  m a r q u a n t  l e s 8 0 a n s d’engagement de Robert Marchand dans le
mouvement social, Philippe Martinez, Secrétaire général de la CGT, lui a remis la médaille d’honneur de la CGT. L’assistance
se souviendra de la réaction de Robert : « C’est la plus belle que j’ai jamais eue ».


Le Syndicat CGT des Retraités multiPro du bassin Montcellien adresse une fraternelle pensée à sa famille.

 

Publié par FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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