SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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Lors des évènements de mai-juin 1968, l'ORTF, unique chaine de télévision publique en France, faisait la part belle au pouvoir gaulliste en butte aux revendications des étudiants et des travailleurs. D'où cette affiche:

France 2, chaine publique au service du capital

Aujourd'hui par la grâce du capital, nombre de chaines de télé privées diffusent la propagande de l'argent-roi. France 2, chaîne publique, par ses journaux télévisées, suit les mêmes travers.

 

Et un journaliste du public passe volontiers sur la concurrence privée et l'inverse est aussi vrai. Le dernier exemple est Marie-Sophie Lacarrau, tête de gondole du JT de 13h sur France 2, passée au JT de TF1 à la même heure.

Le SNJ CGT de France Télévisions a réagi sur le genre d'infos de France 2 à 20 h, après les attaques contre la CGT, lors de la manif du 1er mai dernier:

Décryptage ! C’est ainsi qu’est lancé le sujet du 20h du 2 mai sur l’attaque contre les militants de la CGT, pendant la manifestation du 1er mai. Le reportage commence par un rappel des faits. Jusque-là, tout va bien. Viennent ensuite les explications sur ces violences. On apprend d’abord que la CGT est victime d’une chute de ses effectifs et donc d’une diminution de son service d’ordre. Comme s’il y avait un rapport entre cette haine envers la CGT et la baisse des adhérents. Un décryptage honnête aurait mis en lumière les raisons de cette désaffection : la désindustrialisation du pays, le chômage de masse. Mais les décryptologues de l’info préfèrent donner la parole à un expert, qui va nous expliquer pourquoi la CGT a été traitée de « collabo » : parce qu’elle aurait une réputation de gardienne de l’ordre.

Alors nous allons décrypter le décryptage, c’est-à-dire montrer ce qui est caché derrière l’information fournie par le service public. L’expert en question, Bernard Vivier, n’est pas n’importe qui. Il s’agit d’un catholique fondamentaliste, ancien dirigeant de la CFTC et candidat suppléant sur une liste apparentée Front National dans le Puy de Dôme. Quant à l’Institut Supérieur du Travail qu’il dirige, il a été fondé au lendemain de mai 68, par un ancien collabo, un vrai celui-là, et créé pour former des cadres des grandes entreprises à l’action antisyndicale.

En fait de décryptage, on assiste à une opération de recryptage de ce qui est pourtant très clair.

Le 20 heures fait le jeu, ou joue le jeu des patrons, pour masquer les logiques néo- libérales à l’œuvre dans la décomposition de la société, la cause principale de ces violences. Elle fait le jeu de tous ces pseudo-experts qui depuis des années tentent de discréditer l’action syndicale, et tombe elle-même dans l’anti-syndicalisme primaire. Lorsque les décryptages deviennent à ce point de l’enfumage, il y a de quoi s’interroger sur l’avenir de l’information sur France télévisions. Il y a de quoi s’inquiéter aussi pour la démocratie, pourtant le projet phare de la rédaction nationale. On a là tous les éléments du divorce entre une partie de la population et les journalistes, et le fuel pour alimenter les usines à complotistes.

Ce reportage du 20 heures de France 2 pourra au moins servir de cas d’école pour l’atelier « Expertise », l’un des dix-sept qui composent le projet « Démocratie ». Car de quelle expertise va-t-on parler dans ce think-tank de l’information ? De tous ces noms que se refilent rédacteurs en chefs et chefs de service pour faire passer un message anti-syndical ? Ou de véritables experts maison, des journalistes qui savent de quoi ils parlent parce qu’ils connaissent leur domaine, et que l’on ne berne pas avec n’importe quel expert venu d’une officine obscure ? Il y a quelques années, un directeur de l’information de France Télévisions prétendait que « la spécialisation ne faisait pas partie de la politique de la maison ». Résultat, on met en avant des couteaux suisses capables de réagir rapidement à n’importe quelle actualité, mais facilement manipulables, aussi bien par les experts que par leur encadrement. Il est temps que les choses changent, sinon le projet « démocratie » risque de n’être qu’un vœu pieux.

Le 6 mai 2021.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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SOURCE : France 3 Région

 

Dès 6h30 ce lundi 10 mai, ils ont allumé des feux aux abords de la sous-préfecture de Lorient, à l'appel de la CGT, syndicat majoritaire de la Fonderie de Bretagne. Le CSE (comité social et économique) extraordinaire qui devait s'y tenir à 14h30 a finalement été annulé pour des raisons de sécurité.

Une centaine de salariés de la Fonderie de Bretagne brûlent des pneus et des palettes devant la sous-préfecture de Lorient.
Une centaine de salariés de la Fonderie de Bretagne brûlent des pneus et des palettes devant la sous-préfecture de Lorient.  © Stéphane Izad / France Télévisions
 

Environ 150 salariés de la Fonderie de Bretagne, mise en vente par Renault, se sont rassemblés ce lundi 10 mai, vers 6h30, pour bloquer les accès aux entrées de la sous-préfecture du Morbihan, à Lorient. Leur objectif d'empêcher la tenue du CSE extraordinaire qui devait se tenir à 14h30 a été atteint. Le sous-préfet a annulé ce comité social et économique, considérant que "les conditions de sécurité n'étaient pas assurées." Cette réunion devait acter la recherche active d’un repreneur du site de Caudan.

L’usine bloquée depuis le 27 avril

"Nous refusons de siéger à cette consultation, que l'on peut appeler une mascarade", dénonce Maël Le Goff, délégué CGT de la Fonderie de Bretagne. "Nous le vivons comme un véritable abandon du groupe Renault. Tout ce que l'on veut, c'est rester au sein du groupe."

Le groupe a mis en vente l’usine en mars 2021, car elle ne serait plus assez rentable. Le constructeur automobile avait réduit ses commandes depuis l'été 2020. Au lendemain du Comité de la filière automobile, les salariés avaient décidé de retenir 7 cadres de la direction dans l'usine pendant la nuit du 27 avril. Depuis, le dialogue est rompu, selon les organisations syndicales. Et les ouvriers bloquent le site jour et nuit.

On attend que quelqu’un se réveille ! Cela fait deux semaines qu’on est face à un mur de silence.

Maël Le Goff, délégué CGT de la Fonderie de Bretagne

Lesous-préfet a reçu une délégation CGT ainsi que le facilitateur.

Lesous-préfet a reçu une délégation CGT ainsi que le facilitateur.  © France Télévisions

Une délégation des représentants du personnel a été reçue par le sous-préfet de Lorient à deux reprises pendant le blocage des lieux. La décision de reporter le CSE à une date ultérieure a finalement était prise en milieu d'après-midi, vers 15h30, avant que les salariés n'évacuent les lieux.

Installée à Caudan depuis 1965, la Fonderie de Bretagne fabrique des bras de suspension, des collecteurs et coudes d'échappement, ainsi que des différentiels de boîte de vitesses.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

C'est la Figaro qui le dit tout en poursuivant ses campagnes récurentes contre la CGT et tout en soupirant contre les appels à l'action de la centrale!

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Et de trois : après les services de réanimation mardi et les infirmiers anesthésistes le 17 mai, la CGT soutient les revendications des techniciens de laboratoires. La CGT-Santé, pour le secteur public, et la CGT-Chimie pour le privé, appellent les techniciens des laboratoires de biologie médicale à la grève le 18 mai pour réclamer des hausses de salaires.

 

«Notre profession doit être reconsidérée à sa juste valeur», affirme sa fédération Santé, qui demande, pour les agents de la fonction publique hospitalière, une revalorisation à «1,8 Smic en début de carrière et 3,6 Smic en fin de carrière», selon un tract publié sur son site internet. «Nos objectifs sont similaires», affirme la fédération Chimie dans un autre tract publié sur son site, appelant «tous les salariés des labos privés à arrêter le travail ce 18 mai et organis(er) des rassemblement devant (leurs) lieux de travail».

Pour la CGT-Santé, cette troisième mobilisation catégorielle s'inscrit dans la perspective d'une journée d'action plus large dans le secteur de la santé le 15 juin.

 

Publié par FSC

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SOURCE : France Bleu

 

"Syndique-toi pour défendre tes droits". C'est le message qu'a fait passer la CGT du Calvados aux livreurs Uber Eats et Deliveroo. Alors que des manifestations ont lieu dans toute la France, les livreurs normands sont invités à faire entendre leurs revendications

La CGT Calvados et les livreurs se sont rencontrés place Saint-Pierre, à Caen © Radio France - Clémence Gourdon Negrini

La CGT Calvados et les livreurs se sont rencontrés place Saint-Pierre, à Caen © Radio France - Clémence Gourdon Negrini

La CGT Calvados a convié les livreurs Uber Eats et Deliveroo pour une réunion publique, place Saint-Pierre. Depuis plusieurs mois, des manifestations ont lieu dans toute la France pour réclamer de meilleures rémunérations, un statut plus stable et l'arrêt des suspensions de comptes illégitimes. 


Les plateformes Uber Eats et Deliveroo sont arrivées à Caen en 2018. Ali y travaille depuis deux ans et il a vu sa rémunération diminuer à mesure que le nombre de livreurs a augmenté"Je touche environ 800, 900 euros par mois. Au début, je gagnais jusqu'à 2 000 euros. A la longue, on voit qu'on est exploités", explique-t-il. 

Même si il envisage de tout arrêter, le jeune homme est heureux de voir un syndicat s'intéresser à la cause des livreurs. Il a déjà pointé les principales revendications à porter : "Avoir un nombre limité de livreurs, être vraiment rémunéré de façon normale. Et aussi quand on a un accident, nous assurons nous-même nos frais".

Autre problème pour Staizy, livreuse depuis deux semaines : le manque de reconnaissance dont souffre la profession, alors qu'elle est en première ligne depuis le début de la crise sanitaire. "Si tous arrêtent de livrer, je ne pense pas que les restaurants pourront rester ouverts !", souligne-t-elle. 

Publié par FSC

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SOURCE : L'Humanité

 

En Aveyron, la lutte des grévistes de la SAM a payé

Les salariés en lutte de la fonderie automobile ont obtenu de leur donneur d’ordres, Renault, des engagements écrits sur leurs principales revendications.

Ils ont occupé leur usine 24 heures sur 24, week-end compris. Après trois mois de lutte, les salariés de la fonderie Sam de Viviez (Aveyron) peuvent enfin souffler. Jeudi, le syndicat CGT du site a levé le mouvement de grève après avoir« gagné sur les principales revendications »,s’est-il félicité.

 

Les salariés de la fonderie automobile, dont l’activité dépend à 80 % des commandes de Renault, sont parvenus à faire plier le constructeur.« Il s’agit d’une victoire très importante, qui, au-delà des salariés de l’entreprise, aura des retombées positives sur tout le bassin d’emploi, le département et la région »,a insisté la confédération.

 

Concrètement, les grévistes ont obtenu du donneur d’ordres des engagements écrits certifiant le maintien de 250 emplois (sur 357 actuellement), l’augmentation de 10 millions d’euros du chiffre d’affaires de la fonderie, l’officialisation des subventions de l’État, de la région, du département et de la communauté de communes. Des engagements qui figurent désormais dans la base de données de l’entreprise« afin que les nouveaux potentiels repreneurs travaillent à partir de ceux-ci »,explique la CGT. Et en la matière, ce qui pourrait sembler un détail n’en est pas un.

Un territoire abîmé par des décennies de désindustrialisation

Jean-Luc Fabre a un brin de fierté dans la voix. Technicien de maintenance à la Société aveyronnaise de métallurgie (SAM) depuis près d’un quart de siècle, même si ce militant CGT n’a jamais cessé de croire en la victoire de la mobilisation, il s’avoue aujourd’hui« soulagé ».« Si on n’avait pas gagné cette bataille, dans deux ans, on serait morts »,résume-t-il, avant de tempérer :« Il reste encore à valider l’un des dossiers de reprise. »Certes, mais la promesse écrite de Renault d’« étudier tous les projets de reprise »pourrait bien changer la donne. Car, jusqu’à présent, le constructeur a tout fait pour« donner carte blanche au candidat espagnol CIE »,qui promettait« la suppression de 274 postes, l’arrêt de la production des petites pièces à faible valeur ajoutée et la fermeture des services support »,égraine Jean-Luc Fabre. L’entrée en lice possible d’autres repreneurs ouvre donc des perspectives nouvelles pour l’usine aveyronnaise, rachetée en 2017 par le groupe chinois Jin Jiang, avant d’être placée en redressement en décembre 2019 et de vivre, depuis, sous administration judiciaire.« Dans le fond,poursuit Jean-Luc Fabre,nous savions que Renault avait besoin de nos pièces et, d’ailleurs, nous aurions sans doute gagné plus vite si la pénurie mondiale de semi-conducteurs ne ralentissait pas, partout, la production automobile. »

Leur victoire, les salariés la doivent aussi« à la très large mobilisation du collectif Tous ensemble, qui rassemble citoyens et élus locaux de tous bords »,note le cégétiste. Un collectif né dans les années 1990 pour défendre la maternité de Decazeville (Aveyron), devenu au fil du temps le collectif Tous ensemble pour le Bassin decazevillois et qui défend le maintien des emplois, le développement de l’industrie et des services publics sur ce territoire abîmé par des décennies de désindustrialisation. À la SAM, la lutte« menée de manière exemplaire est la preuve de l’efficacité de l’action syndicale et de la mobilisation », souligne enfin la centrale de Montreuil, pour qui« cette victoire ouvre des perspectives et donne confiance à tous les salariés du pays, notamment à celles et ceux mobilisés contre des PSE » !

par  Marion D'allard 
 
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SOURCE / France Bleu
 

Les salariés de l'équipementier automobile aveyronnais Sam, en grève dans l'attente "d'une offre de reprise sérieuse", ont repris le travail ce jeudi 6 mai, après avoir reçu "des engagements de Renault", leur principal donneur d'ordre, selon la CGT de la fonderie de Viviez près de Decazeville.

Les salariés de la SAM, la fonderie de Viviez dans l'Aveyron , reprennent le travail après 63 jours de blocus et des engagements du groupe Renault

 

Les salariés de la SAM, la fonderie de Viviez dans l'Aveyron , reprennent le travail après 63 jours de blocus et des engagements du groupe Renault © Radio France - Louis Fontaine

Les salariés de la fonderie aveyronnaise SAM qui bloquaient le site de Viviez près de Decazeville depuis 23 jours dans l'attente d'une offre de reprise sérieuse de la fonderie qui fabrique des pièces pour Renault , ont repris le travail ce jeudi 6 mai, après avoir reçu "des engagements de Renault", leur principal donneur d'ordre, selon la CGT.  


Renault garantirait le maintien de 250 emplois

"Nous avons reçu des engagements du groupe Renault hier (mercredi) qui nous garantissent de pouvoir maintenir au moins 250 emplois, plus notre bureau d'études et de maintenance", a indiqué David Gistau, délégué CGT de la Société aveyronnaise de métallurgie (Sam).   

Cette fonderie automobile, qui appartient depuis 2017 au groupe chinois Jinjiang, a été placée en redressement judiciaire.  Les 357 salariés bloquaient le site du bassin de Decazeville depuis 23 jours après le retrait de la seule offre de reprise présentée par le groupe espagnol CIE Automotive, qu'ils jugeait inacceptable.  Cette offre prévoyait la suppression de 214 emplois et un projet industriel qui n'était "pas viable" et aurait signé "la mort du site", selon la CGT.  

Depuis le retrait début avril de ce repreneur, les salariés ont multiplié les rassemblements à Decazeville et à Rodez, appelant l'Etat et surtout le groupe Renault à prendre leur responsabilité pour trouver "un repreneur français".  

Un repreneur français, ancien patron de la SAM

"La balle était dans le camp de Renault, le constructeur a avancé. Nous attendons maintenant qu'un repreneur sérieux se présente", a ajouté M. Gistau.  Le syndicaliste indique, par ailleurs, que les représentants syndicaux ont eu "un premier échange" avec le groupe Alty que dirige Patrick Bellity, un ancien patron de la Sam, qui serait porteur "d'un vrai projet social et industriel" pour leur entreprise.  

Patrick Bellity, ex-patron de la fonderie emblématique du bassin de Decazeville, a confirmé sur France Bleu Occitanie qu'il va  déposer dans les prochains jours une offre de reprise pour le site aveyronnais. Il a dirigé la fonderie pendant dix-huit ans et aujourd'hui il veut croire au savoir-faire local. Actuel PDG de SIFA Technologies à Orléans, l'industriel a visité la SAM en début de semaine et attend de connaitre les conclusions de son audit pour présenter son offre de reprise.

Le tribunal de commerce de Toulouse a fixé au 17 mai prochain la date butoir pour une nouvelle offre de reprise de la société aveyronnaise.

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PSA Douvrin. 300 personnes réunies contre la fermeture de l’usine !

Ce jeudi, près de 300 personnes se sont réunies sur le parking de l'usine PSA de Douvrin dans le Pas-de-Calais, à l'appel de la CGT, pour dénoncer le projet de fermeture de l'usine voulu par Carlos Tavares. Des soutiens de plusieurs sites PSA mais aussi de Renault, Toyota, Cargill étaient présents pour lutter contre la casse de l'emploi.

Patron voyou

Ce jeudi à Douvrin dans le Pas-de-Calais, à quelques kilomètres de l’usine Bridgestone, près de 300 personnes se sont réunies à l’appel de la CGT PSA Douvrin sur le parking de l’usine de la Française de mécanique. La direction du groupe PSA a programmé la fermeture du site depuis le mois de février dernier, alors même que le groupe a réalisé des bénéfices records en 2020. 1 500 emplois sont ainsi menacés de disparaître purement et simplement parce que Carlos Tavares souhaite délocaliser la production des nouveaux moteurs en Hongrie, et ainsi augmenter sa marge de bénéfice. Dans une région déjà durement touchée par les fermetures d’usine, la fermeture du site de PSA Douvrin revient à condamner à la misère les travailleurs et travailleuses de toute une région.

Alors même qu’un rassemblement avait lieu au Mans pour soutenir les salariés de Renault en lutte, notamment dans les fonderies de Bretagne, plusieurs délégations CGT d’usines PSA de toute la France se sont réunies à Douvrin : Sochaux, Mulhouse, Tremery et les autres sites de Lorraine, Poissy, Valenciennes et Charleville Mézières étaient présents. Des délégations de Renault, de Toyota Onnaing, près de Valenciennes, et des Cargill de Haubourdin sont aussi venues en soutien. Les unions départementales CGT du Nord et du Pas-de-Calais étaient également présentes ainsi que des représentants de la fédération de métallurgie de la CGT. La Cfdt de l’usine PSA de Douvrin était présente au rassemblement. On pouvait aussi compter sur la présence de la FI, du PCF, d’ EELV, de Lutte ouvrière et du NPA pour soutenir le mouvement.

Comme le souligne le délégué syndical CGT du site de PSA Douvrin, la fermeture de l’usine sous prétexte d’arrêt de la production des moteurs thermiques « n’a rien à voir avec la transition énergétique » mais avec « la transition du fric que PSA veut faire entrer dans les caisses des actionnaires en fermant une usine le plus rapidement possible tout en se débarrassant de 1500 travailleurs » : « C’est l’équivalent de deux usines Bridgestone que Tavares veut fermer ! ». Dans le même temps, PSA cherche à faire passer la pilule en promettant d’ouvrir en lien avec Total une usine de production de batteries de voitures électriques. Les syndicats estiment que ce site de production ne pourrait embaucher que 300 ouvriers au maximum. Mais peu importe au final, on promet à toutes les entreprises qui subissent un PSE dans la région, de Bridgestone à Cargill, de réaffecter les ouvriers dans cette unité de production. Mensonge éhonté qui vise à tuer dans l’œuf toute contestation ! La région Hauts-de-France soutient ce mensonge et a accordé 80 millions d’euros de financement au projet d’usine. Main dans la main, le RN et LR achètent la paix sociale et financent en réalité la casse des emplois.

Parmi les prises de paroles marquantes, on peut noter celle de Jean-Pierre Mercier qui a commencé par rappeler « la colère contre ce patron et ces actionnaires qui se gavent de milliards de dividendes ». Avec 3,8 milliards d’euros de bénéfices l’année dernière, les actionnaires se sont, en effet, bien servis sur le dos des travailleurs. Le projet de fermeture de l’usine de Douvrin s’inscrit dans un projet beaucoup plus vaste d’augmentation de la rentabilité et d’accentuation de la « mise en concurrence des travailleurs les uns avec les autres ». Jean-Pierre Mercier à également martelé l’idée que « les relocalisations ne sont pas synonymes de maintien de l’emploi ou de création d’emplois » en prenant l’exemple de la fermeture de l’usine PSA de Vienne en Autriche dont la production a été transférée à Valenciennes dans le Nord, augmentant considérablement la charge de travail, le tout sans créer un seul emploi et même en continuant de supprimer des postes. De l’Italie à l’Espagne, de la France aux pays de l’Est, Tavares tient le même discours sur les cadences trop lentes, sur le manque de productivité des uns et des autres et cherche à montrer les travailleurs des différents pays les uns contre les autres. Contre cela, Jean-Pierre Mercier a rappelé l’importance de combattre l’ennemi commun : la famille Peugeot et la famille Agnelli qui détiennent PSA et Stellantis. L’objectif : pas une seule suppression d’emploi ! Pour cela il faudra imposer la réduction du temps de travail et le partage du travail entre tous sans baisse de salaire !

Dans un contexte marqué par la crise sanitaire et la multiplication des PSE, le secteur automobile s’est fortement mobilisé dernièrement sur plusieurs sites que ce soit chez Renault ou PSA. Dans ce contexte, « 1500 travailleurs, c’est une force considérable » comme cela a été répété à plusieurs reprises tout au long de la mobilisation. En se mobilisant par la « grève dure », comme cela a été aussi répété à plusieurs reprises, les travailleurs pourront faire reculer le patronat et sauvegarder leurs emplois. Contre la stratégie du « diviser pour mieux régner », les travailleurs n’ont qu’une solution, s’unir et se mobiliser toutes et tous ensemble !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Florent de Kersauson, condamné en septembre 2020 par l'Autorité des marchés financiers, le gendarme de la Bourse, a écopé d'une amende de 100 000 euros et est interdit "d'exercer la profession de gérant ou de dirigeant d'une société de gestion pendant une durée de cinq ans".

 

Tout cela pour manquements graves dans la gestion de Nestadio Capital qu'il présidait, société financière qui gère des fonds d'investissement. Tout un programme donc. Cela n'empêche pas la fille de son père de le prendre comme chevalier blanc de l'extrême droite en Bretagne, dans le Morbihan.

Ben oui, il faut ce qu'il faut et la morale vaut bien une petite entorse, puisque ledit Florent de Kersauson est riche à millions et que le parti de la fille de Le Pen a besoin urgent de fric, étant très très endetté. Et du blé, pas de culture, Florent de Kersauson en a. La presse régionale bretonne signale que l'affairiste a amené la chef de l'extrême droite en ballade maritime sur l'un de ses bateaux. Et qu'il était prêt à "aider financièrement" le parti de la fille de Le Pen.

Bon, un bourgeois qui soutient l'extrême droite, ce n'est pas nouveau dans l'histoire de France, notamment de 1940 à 1944. Non?

Et puis, ça tombe bien qu'un très riche à millions soutienne le Rene. La preuve:

Régionales en Bretagne: un riche homme d'affaires tête de liste pour la fille de Le Pen

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Dans la communion oligarchique et le négationnisme historique de l'Union européenne on voudrait nous faire oublier que le 8 mai 1945 l'Allemagne nazi a été contrainte de capituler et que c'est l'armée rouge qui a joué le rôle décisif dans cette victoire !

Officiellement ils appellent ça la Victoire de 1945 .

Mais victoire sur qui ?

Motus !

Pour faire oublier que la classe dirigeante avec à présent son champion E. Macron a largement collaboré avec l'occupant ?

Pour faire oublier à présent le soutien au gouvernement ukrainien composé en partie de nazis et le massacre d'Odessa de la maison des syndicats du 2 mai 2014 dans le silence complice de nos défenseurs des droits de l'homme et de l'Union européenne elle-même ?

 

 

Et que le 2 mai sur le Reichstag :

Publié par FSC

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SOURCE : La Nouvelle République

 

 

 

A l'appel de la CGT, 130 salariés du site de Chauray de Safran Electrical & Power, spécialisé dans la conception et la production aéronautiques, ont débrayé une heure ce mercredi 5 mai 2021. Ils réclament notamment une revalorisation salariale.

 

Comme au même moment sur d'autres sites du groupe en France (Vichy, Ajaccio, Mérignac, Saint-Nazaire, Villemur-sur-Tarn, Réau), 130 salariés du site de Chauray de la société Safran Electrical & Power (SEP) ont débrayé ce mercredi 5 mai 2021 entre 14 h et 15 h à l'appel de la CGT. "Ce qui représente environ 18 % de l'effectif total qui est de 748 salariés sur Niort", précise Mathieu Bernier (CGT).

"Notre paye n'est pas à la hauteur"

Le syndicat réclame "une meilleure gratification de la valeur travail. Nous faisons des efforts énormes depuis des mois, voire des années, avec un vrai investissement de la part des salariés, notamment depuis le premier confinement. Notre direction avait fait le choix de classer notre société en travail essentiel et nous avons répondu présents en dépit des risques encourus pour notre santé. Mais la direction a répondu non à notre demande de prime Covid" .

Plus généralement, "notre paye n'est pas à la hauteur.D'autant moins, considère Mathieu Bernier, que "les salaires ne sont pas en phase avec la progression de l'entreprise. L'ensemble du groupe Safran a quand même fait 1,7 milliard de bénéfices nets en 2020."

La CGT évoque également le plan d'État de relance du secteur aéronautique, "de l'ordre de 15 milliards d'euros. Safran a reçu 280 M€, mais on n'a rien vu tomber. Il n'y a pas eu de négociations annuelles, pas d'augmentation." Le syndicat réclame donc sa part du gâteau.

42 millions d'actions pour les dirigeants

 

Et, goutte d'eau qui a fait déborder le vase de la CGT et qui l'a poussée à organiser le débrayage de ce mercredi 5 mai :  "nous avons appris que les principaux dirigeants du groupe, environ 800 personnes sur un effectif total de 79.500 salariés, se sont répartis 42 M€ en actions."

A l'issue du débrayage, la direction du site de Chauray de Safran Electrical & Power a accepté de recevoir une délégation. "Il y a eu de l'écoute, mais comme toujours, il n'y a rien de concret qui en ressort", regrette Mathieu Bernier.

En juillet dernier, la direction du groupe Safran et les organisations syndicales représentatives du groupe (CFDT, CFE-CGC, CGT et FO) ont signé un dispositif d'activité partielle de longue durée (APLD) , qui permet le maintien de l'emploi, soit environ 45.000 en France.

Le site chauraisien (situé rue du Chateau-Musset) est spécialisé dans le développement, la production et la réparation de coeurs de distribution électrique, contacteurs et cockpit d'avion, tant pour l'aéronautique civil que militaire.

Publié par FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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