VIDEO. Un journaliste gazé et violenté par la police à la manif anti-pass sanitaire à Marseille
Depuis 14h, plusieurs milliers de manifestants défilent à Marseille contre le pass sanitaire. Dans une vidéo, filmée par nos militants sur place, on voit un journaliste indépendant se faire gazer à bout portant et violenter par la police. Des images choquantes de la répression qui s’abat sur les opposants à la politique du gouvernement.
Voilà comment le macronisme procède à la destruction de l'hôpital public.
Et les campagnes de division vaccinés/pas-vaccinés, les accusations contre les personnels soignants, ont entre autre pour rôle de faire oublier les responsabilités du pouvoir dans la dramatique situation des services publics de santé.
Tandis que les fermetures de lits et de services se poursuivent ...
La bataille anti-pass doit être étroitement associée à la lutte pour préserver et développer l'hôpital public !
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Dans l’Oise, les urgences de l’hôpital de Senlis fermées jusqu’à début octobre
Les urgences de cette commune de l’Oise vont fermer pendant deux mois, dans un bassin de vie qui compte 100 000 habitants.
Les urgences de l’hôpital de Senlis dans l’Oise ont fermé samedi, jusqu’au 2 octobre, les patients étant orientés vers l’hôpital de Creil, a annoncé la direction, les soignants dénonçant une situation chronique de manque de personnel et de saturation des services.
« Dans le but d’assurer les conditions optimales de sécurité pour les patients et les professionnels, les urgences du site de Senlis seront fermées à compter du samedi 31 juillet 2021 8 h 30 et jusqu’au 2 octobre 2021 8 h 30 au plus tard » précise la direction de l’hôpital sur le site de l’établissement. Dans un premier temps, elle avait annoncé un fonctionnement réduit pendant l’été.
« La totalité des activités des urgences adultes du GHPSO (Groupe hospitalier public Sud de l’Oise) seront donc regroupées temporairement sur le site de Creil », l’autre site composant ce groupe, situé à 13 km de Senlis, poursuit le communiqué. Les deux hôpitaux avaient fusionné en 2012, donnant naissance au GHPSO. Selon la direction, « cette organisation territoriale, mise en place en coordination avec les autres établissements du secteur et le SAMU 60, permet de répondre aux besoins des patients 24 h/24 et 7j/7 sur le bassin de population couvert par le GHPSO ».
Présage d’un été « désastreux » pour le personnel médical
Mais pour le Dr Véronique Pruvost Bitar, présidente du Comité de défense de l’hôpital de Senlis, qui réclame « un vrai service d’urgences à Senlis ainsi que le retour de la Réanimation », « tout un bassin de vie de 100 000 habitants se retrouve sans aucun service d’urgence » pour cet été, alors que certains médecins de ville sont en vacances et ne pourront donc pas traiter les urgences. « Il ne s’agit pas seulement des urgences, il y a aussi des fermetures de lits, par exemple en gériatrie aiguë, alors qu’on est en pleine recrudescence du Covid », s’alarme-t-elle auprès de l’AFP.
Après l’annonce d’un fonctionnement a minima des urgences de Senlis pendant l’été, le collectif « les blouses blanches des urgences de Creil » avait pour sa part mis en garde contre un été « plus désastreux encore que les autres pour les sites d’urgence de Creil et de Senlis ». « Étant déjà surchargé, Creil devra absorber le secteur de Senlis en plus, ce fonctionnement entraînera un allongement du temps pour être soigné, une dégradation de la qualité des soins avec encore plus d’hospitalisations brancards par manque de lits d’aval », s’était-il inquiété.
Rappelant que le service est toujours en grève dans le cadre d’un mouvement national, le collectif souligne qu’« en un peu plus de deux ans, ce sont 8 médecins qui ont quitté le service des urgences », notamment à cause de la dégradation des conditions de travail.
Scandale. En pleine pandémie, 50% de bénéfices en plus pour Amazon pour atteindre les 7,8 milliards
Après un an et demi de crise sanitaire et économique, Amazon dévoile des chiffres d'affaire effarants alors que l'immense entreprise ne cesse de licencier tout en rendant les conditions de travail de ses salariés, premières victimes de la crise, toujours plus difficiles.
Beaucoup de scandales existent autour des conditions de travail chez Amazon, les entrepôts sont lugubres, les travailleurs n’ont pas le temps de se rendre aux toilettes, ils sont chronométrés et comparés entre eux et subissent une fouille corporelle tous les jours. Ils sont muselés, à l’image d’un salarié qui a cherché à dénoncer ses conditions de travail qui s’est retrouvé très vite licencié. Par ailleurs, après un an et demi de crise sanitaire, les travailleurs ont accès à des mesures de protection contre le Covid seulement depuis 4 mois.
Ainsi, entre scandales écologiques, licenciements massifs et conditions de travail déplorable, la multinationale parvient à augmenter son chiffre d’affaire de presque 50% en pleine pandémie. Alors qu’une immense partie de la population est précarisée, que les étudiants font la queue pour des colis alimentaires, les riches de ce monde continuent de s’enrichir. Seuls les travailleurs, en première ligne du virus, pourrait mener à bien une production qui répond aux besoins de la population et qui n’est pas guidé par le profit.
Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.
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