SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

 

Quand des salariés reprennent leur usine pour éviter sa fermeture, c'est un pari difficile mais ça peut marcher. La preuve à Gémenos, près de Marseille, où les ex-salariés de Fralib, qui produisaient les thés Eléphant, font vivre la coopérative Scop-Ti et les thés 1336

1336 comme le nombre de jours de grève qu'ils ont dû faire pour sauver leur usine. Et quand 58 salariés se sont lancés dans l'aventure de la coopérative en 2014, les mauvaises langues ne leur donnaient pas grandes chances. Alors 7 ans plus tard, c'est avec fierté qu'Olivier Leberquier, président de Scop-Ti, fait visiter le site.

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SOURCE : L'Humanité

Comment répondre au projet de « Grande Sécurité sociale » ? #1

rappel des faits Après le vote du projet de loi de finances 2022, les annonces autour du rapport du Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance-maladie interrogent.

La question du financement est cruciale

Catherine Mills

Économiste, codirectrice de la revueÉconomie & Politique

Le rapport du Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance-maladie (HCAAM) sur l’articulation entre assurance-maladie obligatoire et complémentaire est bien loin d’une réforme de progrès de la Sécurité sociale. Il répond à une saisine gouvernementale et comprend quatre scénarios, dont certains sont un repoussoir. C’est sur le scénario initialement intitulé « Grande Sécurité sociale » que se concentre le débat. Nous devons partir d’un constat réel : notre système de santé et de Sécurité sociale est de plein fouet dans la crise. Cela ne peut rester en l’état, des réponses de progrès sont incontournables.

Le renoncement aux soins pour les plus modestes est catastrophique. Les dépassements d’honoraires, insupportables, sont pris en charge par les complémentaires (pour ceux qui en ont une) ou par les ménages eux-mêmes. Le reste à charge est élevé, le forfait hospitalier reste inadmissible, les frais de gestion des complémentaires pèsent sur le pouvoir d’achat. Les déserts médicaux progressent inexorablement. Et que dire de la crise de l’hôpital et du système de soins face à la crise du Covid ?

Ce scénario prétend un remboursement à 100 % des soins et examens. Mais qui définit ces derniers ? Il propose une suppression des franchises et une prise en charge intégrale des dépenses dentaires, optiques et audition, dites du « 100 % santé » (très majoritairement financées actuellement par les complémentaires). Mais cela serait amené à évoluer à l’avenir, afin de « réguler » les dépenses de santé en supprimant la possibilité de se défausser sur les complémentaires pour certaines dépenses essentielles. Ce qui inquiète, c’est le « panier de soins » limité, soit un ensemble de soins minimaux garantis aux assurés sociaux pour le remboursement à 100 % de la Sécurité sociale, et la définition d’un « périmètre remboursable ». Au-delà, ce serait le secteur privé intégral non remboursé, paradis des assurances privées. L’objectif réel est de réduire les dépenses publiques et sociales de santé, et de diminuer les cotisations sociales patronales. Se profile la construction d’une Sécurité sociale à trois étages, éclatée entre assistance et assurance « supplémentaire », en lieu et place des complémentaires.

La question du financement de l’augmentation du remboursement par l’assurance-maladie obligatoire est cruciale, mais le rapport déclare que ce n’est pas de sa compétence. Il insiste sur la « régulation » des dépenses et évoque surtout la CSG et la TVA, donc les seuls ménages. Il estime le coût de la réforme à 22,4 milliards d’euros, mais ce coût est sous-estimé, puisqu’on prétend étendre le champ des bénéficiaires. La question de financements alternatifs supplémentaires est évacuée. Ce serait donc lâcher la proie pour l’ombre.

Quel rôle pour les mutuelles ? Il y a là un débat à ouvrir. Mais notre ennemi, ce ne sont pas les mutualistes, c’est la finance. Un grand plan d’expansion de la Sécurité sociale pour sortir de la crise du système de santé est indispensable. Nous défendons le principe d’une réponse aux besoins sociaux : on cotise selon ses moyens et on reçoit selon ses besoins. Il concernerait à la fois l’orientation des dépenses, le financement et la démocratie.

Une réforme dynamique des cotisations sociales, notamment les cotisations patronales, est essentielle. Nous proposons leur accroissement à partir d’une modulation du taux de cotisations centrée sur le développement de la base salaires et dépenses de formation dans la valeur ajoutée produite, une suppression des exonérations de cotisations sociales (75 milliards d’euros). Ainsi qu’une nouvelle cotisation sur les revenus financiers des entreprises et des banques qui explosent.

La démocratie sociale, cruciale, n’est pas traitée dans le projet de « Grande Sécu ». Se profilent une étatisation renforcée, un nouveau recul de la démocratie, comme déjà dans le projet de loi de finances 2022. Que faire du paritarisme actuel et comment le transformer ? Nous voulons développer la démocratie sociale, avec de nouveaux pouvoirs aux salariés, visant à répondre aux besoins sociaux. Cela implique le rétablissement des élections des administrateurs au suffrage universel.

Revenons aux conditions fondatrices révolutionnaires

Francis Balay

Président d’Alternative mutualiste

Il aurait fallu être bien naïf pour imaginer qu’un gouvernement ultralibéral, qui a démontré toute son inefficacité dans la gestion de la crise sanitaire et sociale tout en restant droit dans ses bottes et poursuivant la destruction de l’hôpital public en accélérant la fermeture de lits hospitaliers sur l’ensemble du territoire, puisse vouloir imposer une Sécurité sociale à 100 % pour l’ensemble de la population.

Ce gouvernement n’est pas celui de 1945, le couple Véran-Macron, n’est pas Croizat, même s’ils aiment à se référer aux « jours heureux ». Ce programme du Conseil national de la Résistance a mis, dans une France exsangue, l’ensemble de la population du pays en sécurité sociale. Dès 1967, tous les gouvernements successifs n’auront eu de cesse de vouloir le démanteler. Cette annonce de « Grande Sécu » ou « bouclier sanitaire », selon l’expression en cours, portée par ce gouvernement libéral, n’avait qu’une fin électoraliste. Personne ne sera dupe, et de croire que, dans le même temps, il annonce une Sécurité sociale à 100 % (rapport HCAAM) et dénonce les frais de gestion des organismes complémentaires, mutuelles (sans expliquer les frais de gestion et qui les a imposés). Et en même temps, ce gouvernement impose la mutuelle obligatoire dans les entreprises depuis 2016 et, dès 2022, dans la fonction publique. L’objet de cette annonce ne sert qu’à entretenir un écran de fumée masquant la réelle volonté.

Quelques chiffres. Le budget de la Sécurité sociale est de 510 milliards d’euros, affûtant ainsi l’appétit féroce de tous les fossoyeurs. 470 milliards d’euros de prestations sont versés chaque année. Le PIB s’élève à environ 2 000 milliards d’euros. Les complémentaires santé sont devenues des collecteurs d’impôts indirects, voire des différentes taxes. Les mises en concurrence des mutuelles avec les assurances dans les années 1980 avec la perte de l’exclusivité de la complémentaire santé ont détruit de fait la gestion solidaire mutualiste.

Avec les accords de groupes, la situation s’est aggravée. Les assurances gardent les salariés actifs. Ils excluent les retraités, les précaires via des accords ou en surtarifant les « indésirables » en termes de rentabilité financière (pour les assureurs, deux types de population sont inassurables : les plus pauvres et les malades chroniques).

Pour les mutuelles d’Alternative mutualiste défenderesses d’une Sécurité sociale de haut niveau, il faut revenir aux trois conditions révolutionnaires de 1946 :

- le financement par la cotisation sociale, prélèvement dès la création des richesses dans l’entreprise ;

- la gestion des caisses ni par l’État, ni par le privé, ni par la mutualité, mais par les représentants élus des assurés sociaux ;

- le remplacement du principe de charité par celui de solidarité : à chacun selon ses besoins, chacun y contribuant selon ses moyens.

L’union nationale Alternative mutualiste avance des propositions. Il faut augmenter immédiatement les remboursements de la Sécurité sociale au minimum au niveau des remboursements de la complémentaire santé solidaire, en arrêtant ainsi de marginaliser cette population et tendre rapidement vers un « 100 % sécu ». Il faut mettre en place une taxation de tous les profits non investis dans l’appareil productif. Cela passe par une augmentation des taux de cotisation sociale et une généralisation de la cotisation sociale à tous les produits du travail. Il est temps de créer un pôle public du médicament afin de supprimer les conflits d’intérêts et de permettre un financement public de la recherche.

Pour les mutuelles, nous demandons un retour à la prévention. L’accès aux soins à travers les centres de santé et le personnel mutualiste pourraient intégrer la Sécurité sociale.

Pour éviter l’aggravation de l’exclusion et de la démutualisation, une seule solution, l’amélioration immédiate des remboursements et des prestations de Sécurité sociale. Il s’agit d’un tremplin pour arriver au remboursement intégral des dépenses de santé. Mais la Sécurité sociale, c’est l’unicité : santé, famille, retraite et accident du travail-maladie.

Ce sont bien ces fondamentaux qu’il faut sauver, développer et améliorer ! Si ce projet de « Grande Sécu » était stoppé, nous pourrions supposer que, devant le lobby des assureurs, des professionnels de santé, de la Mutualité et de tous ceux qui ont gros à perdre avec une Sécu à 100 %, ce gouvernement aurait fait machine arrière. Toujours pour des raisons électoralistes (entre bons amis).

pour de nouvelles configurations

Jean-François Naton et Daniel Prada

Militants syndicaux

Tout comme la « Grande Sécu » de Macron ne signifie pas une prise en charge à 100 %, le 100 % Sécu ne signifie pas une meilleure prise en charge. Mieux vaut savoir de quoi on parle quand on parle du 100 % Sécu. Dans les années 2000, cette idée lancée par les néolibéraux vise à récupérer une part de salaire socialisé, prélevée sur les richesses créées par les travailleurs pour financer la Sécurité sociale, et à rompre avec sa conception originelle.

Cette spoliation repose sur la nécessité supposée de réduire le « coût du travail » pour développer la compétitivité des entreprises et l’emploi. En réalité, l’objectif est de transformer du salaire socialisé en capital à investir dans la recherche du profit, dans une économie capitaliste mondialisée et financiarisée. En contrepartie d’un « panier de soins » plus ou moins garni, pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale, devrait être accepté le transfert, aux assurés sociaux, des prestations non retenues, libre à eux d’en assurer ou pas la charge. Dès l’origine, Sécurité sociale, travail, pouvoir d’agir des travailleurs ont à voir ensemble.

Avec le choc mondial provoqué par la pandémie, nul ne peut ignorer que l’exploitation du travail humain et de la nature produit des dégâts climatiques, détruit la biodiversité et les écosystèmes. Pour inverser ces logiques mortifères, confronté à un système capitaliste qui en est arrivé au stade de l’appropriation et de la marchandisation du vivant, l’être humain doit se penser comme partie intégrante de ce vivant. Ce qui menace les autres formes de vie menace sa propre existence. L’émancipation humaine ne peut donc se réaliser que dans un rapport harmonieux entre les différentes formes de vie, humaine, animale, végétale. Ce point de vue interroge la finalité du travail, les techniques et technologies utilisées. Il interroge les institutions et les systèmes de protection sociale dont se dote l’être humain, pour pouvoir construire sa santé, son rapport aux autres, et la société. Il interpelle en conséquence le droit social : droit du travail et droit de la Sécurité sociale.

Quels droits, quelles nouvelles conceptions et formes d’organisation de la démocratie seraient indispensables au monde du travail pour pouvoir agir en ce sens ? Dans quelles voies nouvelles pourrait s’engager la Sécurité sociale ? Quelles missions, quels moyens et financement nouveaux pour agir en matière de prévention, d’éducation, de transmission de connaissances sanitaires pour promouvoir la santé en prenant en compte les écosystèmes et la biodiversité dont les équilibres conditionnent la santé humaine ? La Sécurité sociale de l’alimentation, imaginée par une partie du monde paysan, porte cette ambition.

Les défis sont considérables. Ils appellent à la mobilisation des différents acteurs qui défendent les mêmes valeurs de solidarité et de fraternité. Cette mobilisation sera d’autant possible que le monde du travail trouvera les ressources pour se rassembler, à commencer par celles et ceux qui ont pour mission d’assurer la santé et le social, quels que soient les institutions ou organismes où ils travaillent. C’est dans le rapport permanent entre eux et les assurés sociaux, entre expression des besoins et réponses, dans la recherche d’un haut niveau de couverture sociale pour plus de justice sociale, que se construiront les configurations d’une nouvelle mise en sécurité sociale.

Lire Pour d’autres jours heureux. La Sécurité sociale de demain, de Jean-François Naton (L’Atelier, 2019).

par  Pierre Chaillan ,

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La hausse de l’électricité plafonnée à 4% jusqu’à début 2022 : Macron continue de nous enfumer

Interrogée ce vendredi 3 décembre sur BFM Business, Barbara Pompili, a annoncé que l’Etat plafonnerait la hausse de l’électricité de 4% jusqu’à début 2022. « Quoi qu’il arrive l’état protègera » a-t-elle affirmé … mais sûrement pas les plus précaires.

Crise de l'inflation

Crédit photo : AFP

Depuis le mois de septembre, les prix de l’énergie mais aussi des produits de grandes consommations s’envolent. En bref, ce sont toutes les dépenses de première nécessité pour une grande partie de la population qui explosent, et ce à échelle mondiale. Face à cette crise de l’inflation, qui affecte en premier lieux les plus précaires, le premier ministre avait annoncé fin septembre un « bouclier tarifaire » sur les prix de l’énergie avec donc une limitation à 4% de l’augmentation des tarifs de l’électricité, mais aussi le versement d’une « prime inflation » pour les ménages les plus modestes à hauteur de 100 euros et versée une seule fois à partir du mois de décembre.

Dans cette droite lignée, ce vendredi, la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a assuré que face à la flambée des prix de l’électricité, « l’Etat protégera » les consommateurs en garantissant la limitation de la hausse à 4% pour les particuliers jusqu’à début 2022. « Ce n’est jamais une folie d’accompagner nos concitoyens dans des moments de crise » a-t-elle ajouté. A quelques mois des présidentielle et alors que l’inquiétude et la colère croissent sur la question du pouvoir d’achat, Barbara Pompili a donc cherché à redorer l’image du gouvernement et à rassurer les plus précaires sur son action.

D’après des calculs du Figaro cette promesse du gouvernement de limiter l’envolée des prix de l’électricité devrait coûter aux alentours de 12 milliards. On voudrait bien souffler l’idée au gouvernement de rétablir l’ISF (l’impôt sur les grandes fortunes) qu’il a lui-même supprimé, mais évidemment on se doute que ceux que « l’état protègera » ce sont ceux qu’il a l’habitude de protéger… les riches ! Et Barbara Pompili d’annoncer la couleur : « Notre priorité est de faire en sorte que l’évolution du prix de l’énergie pénalise le moins possible les entreprises ». En réalité, le gouvernement cherche à faire diversion et maintient une forme de statu quo, maintenant, in fine, les taxes et les profits du grand patronat : le constat est clair, ce sont toujours les classes populaires qui vont devoir payer. Et ce sont donc malgré tout 4 %, qui continueront à s’ajouter à l’ensemble des autres hausses. Sur ce terrain, le coût reporté sur les consommateurs est particulièrement scandaleux lorsque l’on sait qu’EDF, entreprise dont l’État reste le principal actionnaire, va réaliser des bénéfices records en 2022.

Dans cette perspective, la ministre a incité à « consommer moins d’énergie » et annoncé en ce sens l’accélération des travaux de rénovation et d’isolation des bâtiments soutenus financièrement par l’Etat. Mais rien de concret à l’horizon, en attendant les classes populaires devront se serrer la ceinture ou ne pas se chauffer.

Une hausse des prix partie pour durer : imposons une augmentation des salaires

Si depuis le début de cette crise de l’inflation, les économistes et le gouvernement se veulent rassurants, à l’image de Barbara Pompili ce vendredi, et promettent que cette augmentation des prix n’est que passagère, la réalité c’est que [l’indice du prix en zone euros est à son plus haut niveau depuis 30 ans - > https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/11/30/l-inflation-en-zone-euro-au-plus-haut-depuis-trente-ans_6104195_3234.html] et que comme l’indique Le Monde ce n’est pas prêt de s’arrêter : « Mois après mois, les économistes et les banquiers centraux estiment que le phénomène est passager. Mois après mois, ils sont démentis ». Le président de la FED devant la commission bancaire du Sénat ce mardi 30 novembre, faisait en ce sens un constat édifiant : « il faut s’attendre à ce que les pressions inflationnistes se maintiennent pendant une bonne partie de l’année prochaine ».

Alors que la hausse des prix risque à nouveau de s’accélérer comme le note Le Parisien le prix des pâtes a à nouveau augmenté de 2,5%, celui des lentilles de 0,39%, et des huiles avec +,0,05% seulement pour le mois de novembre. Ainsi, d’après le décompte provisoire de l’INSEE, la perte du pouvoir d’achat des français en un 1 an est de 2,8% et elle va s’intensifier comme le souligne Emily Mayer interrogée par Le Parisien qui explique que sur les produits des marques nationales, qui sont encadrés juridiquement, l’inflation risque d’arriver à retardement et de se faire ressentir au mois de Mars. A cela s’ajoutent, l’augmentation de la taxe foncière qui devrait connaître une hausse d’au moins 3% en 2022 ainsi que celle du prix des loyers dont l’indice de référence a fait un bond de 1% selon l’INSEE.

Face à cette situation qui met dès le 15 du mois une grande partie de la population dans le rouge, une colère commence à émerger dans notre camp social à l’image de la démultiplication des grèves dans les secteurs de première et seconde ligne qui posent avant tout la question des salaires, et donc du pouvoir d’achat. Comme à Séphora, à Leroy Merlin, mais aussi dans des secteurs du public à la SNCF et à la RATP et chez les petites mains de l’éducation nationale avec la grève des AESH. Cette combativité qui s’exprime dans ces secteurs aussi précaires et éparpillés est le signe d’un ras le bol dans notre camps social. Mais pour aller au bout de ces revendications et taper fort pour renverser le rapport de force, il est plus que jamais nécessaire de proposer un projet alternatif à même de rassembler ces colères autour de revendications fortes. C’est en ce sens qu’avec Révolution Permanente nous voulons faire entendre une candidature et un programme de lutte révolutionnaire pour la présidentielle de 2022.

Nous y défendrons le gel des prix sur les produits de première nécessité, ainsi que la réquisition immédiate et la rétribution aux consommateurs de l’ensemble des superprofits accumulés par les grandes entreprises de l’énergie. Et comme le coût de la vie ne cesse d’augmenter, il faut imposer, a minima, que les salaires suivent à travers un mécanisme d’indexation des salaires et des pensions sur le taux d’inflation, ainsi qu’une hausse de tous les salaires et du SMIC à 1800 euros.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Mobilisation nationale du personnel soignant à Paris, ce 4 décembre 2021 : les leçons à en tirer, par Jean LEVY

On comprend la colère, et même le désespoir, du personnel soignant : cela fait des années et des années  - donc tout au long de la présidence Macron - que l'hôpital est dépecé systématiquement par le pouvoir en place. Hôpitaux de proximité fermés, des milliers de lits supprimés ( Et ça continue pendant les vagues successives de la pandémie...), du personnel réduit à la portion congrue, mal payé, privés de considération. 
 

Et tout cela au nom de la rentabilité : il faut, pour le pouvoir en place, que les établissements de soin rapportent de l'argent. C'est pourquoi les gouvernements successifs ont voulu gérer les hôpitaux comme non plus comme des lieux de soin au service de la population, mais comme des sources de profit privées.

Le personnel soignant en colère froide manifeste aujourd'hui nationalement  à Paris et souhaite rencontrer Olivier Véran, le ministre de la Santé.

Faut-il qu'il sache qu'Emmanuel Macron l'a choisi à ce poste justement parce qu'il est un "spécialiste" de la rigueur budgétaire dans le domaine des hôpitaux : en effet, il avait été recruté par François Hollande, Président, et sa ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, justement pour rendre "rentables" les établissements de soin.

Un spécialiste, en quelque sorte, recruté comme ministre de la Santé par Emmanuel Macron.

Le personnel soignant qui, par ses nombreuses mobilisations au cours des années passées, avait tenté d'alerter l'opinion sur l'état lamentable de l'hôpital public, doit rester vigilant et savoir que ce qu'il combat aujourd'hui n'est pas le fruit d'erreurs de gestion des pouvoirs en place, donc de celui d'Emmanuel Macron, mais d'une politique délibérée menée par lui, comme celle qui consiste à faire payer les chômeurs le coût des retraites pour préserver le taux de profit des milliardaires de l'économie et leurs dividendes monstrueux.

Cette politique de classe est assumée par l'ancien associé gérant de la Banque Rothschild, au nom et au profit des milliardaires qui ont mis la France en coupe réglée.

Le personnel soignant, qui n'en peut plus, doit savoir que le combat qu'il mène contre le monstre , s'attaque à une de ses tentacules, celle qui s'attaque à la Santé. Et en tirer politiquement les conséquences;

Jean LEVY

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Image d’illustration hopital © Antoine Merlet
Près de Lyon : la CGT appelle à un rassemblement contre la fermeture des urgences de nuit

La fermeture, pour l'instant temporaire, des urgences de nuit à Givors fait grincer des dents les syndicats. Ils appellent à une troisième journée de grève et de mobilisation.

Le rendez-vous est donné par le syndicat samedi 4 décembre de 11h à 15h, devant l'hôpital de Givors. La CGT appelle les soignants et les habitants à se mobiliser contre la fermeture des urgences de nuit dans cet hôpital de proximité. Le 4 décembre est aussi une journée de grève pour le personnel de l'établissement, après deux journées précédentes les 8 et 19 novembre.

Leurs revendications sont multiples, ils se mobilisent contre : "la fermeture du service des urgences et des menaces sur la maternité", "la dégradation [des] conditions de travail et le manque de personnel" et "les fermetures de lits".

Les urgences de nuit ont d'abord été fermée de 20h30 à 7h30 pendant un mois du 25 octobre au 30 novembre. Un choix motivé par un manque de personnel pour faire fonctionner le service. La fermeture a ensuite été prolongée jusqu'au 3 janvier 2022. Sur ces horaires les patients doivent se tourner vers les urgences les plus proches : à Lyon-sud, ou plus loin, à Vienne.

Publié par FSC

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Le pass sanitaire sur smartphone. - Andreas SOLARO

Le pass sanitaire sur smartphone. - Andreas SOLARO

Depuis septembre 2020, la Commission a réitéré quatre fois sa demande au gouvernement de fournir des preuves concrètes de l'efficacité des dispositifs mis en place pour lutter contre le Covid-19. Une demande qui reste, à ce jour, sans réponse.
 

La Commission nationale de l'informatique et des libertés rend, ce mardi 30 novembre, son quatrième avis sur les dispositifs mis en oeuvre pour lutter contre le Covid-19. Au terme de 42 opérations de contrôle et de dix-huit mois d'épidémie, la Cnil interpelle le gouvernement sur la nécessité de fournir des garanties quant à l'efficacité concrète du pass sanitaire.

Malgré ces nombreux contrôles, et les trois avis précédemment rendus, la Cnil pointe un manque de preuve.

 
"La CNIL insiste sur la nécessité que les éléments qui permettent d’apprécier l’efficacité des traitements susmentionnés lui soient rapidement transmis, afin de continuer l’exercice de sa mission. En effet, malgré plusieurs demandes, une telle évaluation n’a, à ce jour, pas été transmise à la CNIL. À cet égard, elle tient à souligner que l’utilisation des dispositifs précités reste conditionnée à des garanties relatives à leur efficacité", demande la Commission dans son avis.
 

L'efficacité du pass en question

 

En effet, la généralisation du pass sanitaire a cristallisé plusieurs enjeux relatifs à son efficacité; d'une part, les très nombreuses fraudes que sa mise en place a engendrées, amenant des individus à présenter de faux pass ou bien à en générer des dizaines dans le but de les revendre.

Mais d'autres paramètres rentrent en ligne de compte, comme le fait, jusqu'ici, de ne pas recourir à l'isolement lorsqu'une personne est à la fois vaccinée et cas-contact - ce n'est désormais plus le cas depuis l'apparition du variant Omicron. Un article de Numerama sur le sujet, publié le 28 novembre dernier, résumait la chose ainsi: "le pass n’est pas parfait et n’est pas gage d’une absence totale de risque".

Jusqu'ici, les chiffres donnés par le ministère de la Santé ne permettent effectivement pas d'avoir une visibilité sur l'efficacité du pass sanitaire. Aucune donnée n'y est d'ailleurs entièrement dédiée.

Depuis septembre 2020, la Cnil a interpellé quatre fois le gouvernement avec cette même demande, que cela concerne le pass sanitaire ou tous les autres dispositifs mis en place dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Elle insiste sur la nécessité de son contrôle, continu et ce jusqu'à la suppression de toutes les données personnelles qui ont été engagées dans cette situation.

Sécuriser les données personnelles

 

Au-delà de la question du pass sanitaire, l'avis de la Cnil rappelle également les manquements en ce qui concerne la sécurité des données personnelles des utilisateurs de l'application TousAntiCovid, notant toutefois que "le ministère des Solidarités et de la Santé a mis en place de nouvelles modalités permettant de réduire le risque d’exploitation malveillante des données collectées".

Sur le plateau de BFM Business, Armand Heslot, chef de l'expertise technologique de la Cnil, avait rappelé cet été la nécessité que ces dispositifs soient "limités dans le temps", afin de ne pas devenir une entrave aux libertés individuelles.

A ce sujet, la Commission a annoncé une cinquième phase de contrôle, "portant sur la durée de conservation, la suppression et/ou l'anonymisation des données", prévue pour la fin de l'année 2021.
 
Victoria Beurnez

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

LE DOCUMENT DE LA CGT (LIEN EN PDF CI-DESSOUS) :

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Publié par EL DIABLO

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Cette information  porte seulement sur le site de VALENCE.

Nous reviendrons sur des infos plus générales concernant ce remarquable conflit et ses résultats.

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Par , France Bleu Drôme Ardèche
 
Les syndicats de l'enseigne de bricolage ont levé mardi soir le mouvement de grève entamé mi-novembre. Lors d'une réunion avec la direction nationale, ils ont obtenu des avancées pour les hausses de salaire.
La lutte PAYE : Accord sur les salaires : fin de la grève chez Leroy Merlin à Valence
Le piquet de grève s"était installé le 17 novembre devant l'entrepôt logistique de Leroy Merlin à Valence © Radio France - Damien Triomphe

Cela fait 15 jours que les salariés grévistes de Leroy Merlin tenaient le piquet de grève devant l'entrepôt logistique de Valence (et devant d'autres sites de France) mais leur mobilisation a payé. Mardi soir, l'intersyndicale CFDT-CFTC-CGT-FO a annoncé l'issue du conflit après une rencontre fructueuse avec la direction. "L'effort est fait" selon Jean-Marc Cicuto, délégué central CFTC. 

Une augmentation de 65 euros par mois

La direction a proposé "une augmentation supplémentaire de 25 euros, effective au 1er janvier, pour l'ensemble des salariés, employés et agents de maîtrise". Les 23.000 collaborateurs concernés bénéficieront ainsi d'une augmentation de salaire mensuelle de 65 euros qui, "sur 13 mois, représentera 845 euros". A ces 65 euros s'ajoutera l'indemnité inflation, prime de 100 euros versée par l'Etat, qui sera doublée par Leroy-Merlin. Destinée aux Français touchant moins de 2.000 euros nets mensuels, elle devrait concerner environ 80% des salariés de Leroy-Merlin, selon Jean-Marc Cicuto. 

Publié par FSC

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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