SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

C'est quand que la justice se saisit des affaires dans lesquelles il est pourtant empêtré !

MACRON : ses liaisons dangereuses et compromettantes !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Scandale ehpad Orpea: le rapport d'enquête pas rendu public à cause dudit "secret des affaires".

Dans la patrie des droits de l'homme et de la liberté d'informer, le "secret des affaires", c'est comme le "secret défense": circulez braves gens d'en bas, il n'y a rien à voir! Pourtant, Olivier Véran, ex-socialiste ministre macronien de la santé publique qui gère aussi celle du privée, pourtant donc Olivier Véran avait promis. Non?

 

Devant le scandale décrit dans le livre Les Fossoyeurs concernant le très lucratif groupe Orpea dans ses ehpad rien qu'à lui mais qui marchent avec des fonds publics -me suivez-vous?- deux enquêtes, et pas qu'une, furent diligentées: celle de l'Inspection générale des finances et celle des Affaires sociales.

Un tout petit pré-rapport, presque rendu public, confirmait largement le livre écrit par Victor Castanet, aidé en cela par Laurent Garcia, cadre infirmier de ce secteur. Mais "secret des affaires" oblige, vous ne saurez rien du rapport. Normal du côté d'un ex-banquier d'affaires posé à l'Elysée par le marché et qui s'y représente.

En revanche, les ARS, qui n'ont pas fait le boulot de vérification expressément prévu dans leur fonction, ne seront renforcées que de 120 postes supplémentaires. Quand, à la Saint Glinglin? Et pire dans le quotidien du grand âge, aucun poste supplémentaire de soignant !

Sinon, du côté du président candidat à revenir pour gérer loyalement le business du marché, il y a aussi ça :

Scandale ehpad Orpea: le rapport d'enquête pas rendu public à cause dudit "secret des affaires".

Et dans la même lignée, ça:

Scandale ehpad Orpea: le rapport d'enquête pas rendu public à cause dudit "secret des affaires".

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Rêver au possible pour atteindre l’impossible !

Cette citation est de Charlie Chaplin, dit Charlot, que la libre Amérique chassa des USA en 1952, lors de la Guerre froide, pour ses sympathies progressistes contre le capitalisme

 

Tel est le titre aujourd'hui d'une expression de la CGT prise dans l'Actu Hebdo

Oui, il est possible de penser que l’impossible est possible !
 
Si nous sommes souvent confrontés au disque rayé des arguments libéraux « ce n’est pas possible » pour nous imposer les reculs sociaux, les moyens existent de faire autrement.
 
Tout est une question de volonté.
 
La preuve, avec l'invasion russe en Ukraine, les fonctionnaires de Bercy sont sur le pied de guerre pour traquer, grâce aux outils juridiques existants, les fonds et transactions suspects des oligarques russes.
 
Certes les coupes budgétaires et la baisse des moyens humains handicapent leur travail, mais pourquoi ce qui est possible pour eux, ne le serait-il pas pour la chasse aux milliardaires français évadés fiscaux ?
 
Pourquoi ne pas prendre exemple sur le gouvernement italien qui taxe les bénéfices supplémentaires réalisés par les entreprises de l'énergie grâce à la flambée des prix ?
 
Une telle mesure permettrait de financer les investissements nécessaires à la transition énergétique.
 
Dans les entreprises, les hausses de salaires, présentées hier comme impensables, sous les coups de butoir des mobilisations, deviennent atteignables aujourd’hui. Elles sont, encore, parfois tout juste suffisantes pour maintenir le pouvoir d'achat, mais les victoires se multiplient. 
 
Alors pour les salaires comme pour le reste de nos revendications, exigeons le meilleur car les grands exploits à travers l'histoire ont été la conquête de ce qui semblait impossible*
 
*Charlie Chaplin

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Actus Les JDS

L’agilité, un concept de plus en plus utilisé pour développer la polyvalence et l’adaptabilité, au prix de la santé des salariés

Le concept d’agilité, issu de l’ingénierie logicielle dans les années 90, a alimenté la réflexion sur le management pour donner lieu à de nouvelles formes d’organisation du travail.

Le management agile attire aujourd’hui de nombreuses entreprises qui souhaitent mettre en place une organisation du travail plus réactive, plus légère, et capable de plus de recul sur ses propres pratiques. Le concept séduit tellement qu’il est devenu un des objectifs affichés de nombreux projets de réorganisation.

Ce nouvel intérêt pour l’agilité n’est pas condamnable en lui-même. Les bases du management agile s’appuient sur l’intelligence collective, la rapidité et l’adaptabilité que permettent les nouvelles technologies et la maîtrise des processus d’amélioration continue. L’intelligence collective implique de valoriser et d’écouter les retours de terrain des salariés, qui sont alors parties prenantes des décisions concernant l’amélioration des processus. Sur ces fondements, l’agilité donne de nouvelles responsabilités et de nouveaux pouvoirs aux salariés.

Pourtant, les organisations agiles que nous rencontrons aujourd’hui sont bien souvent éloignées de ces principes fondamentaux et ont souvent des effets délétères sur les conditions de travail et la santé des salariés. Certaines d’entre elles se prétendent agiles tout en limitant fortement les marges de manœuvre des salariés en imposant notamment une forte pression sur les ressources humaines ou temporelles. Les propositions des salariés sont systématiquement refusées fautes de moyens.

L’agilité sert alors de prétexte à une dérégulation du rythme des changements : les salariés sont soumis à un rythme effréné de transformation des outils, des processus ou encore des organisations pour les besoins d’une amélioration continue. Les salariés ne sont pas réellement intégrés aux décisions sur l’organisation et ses évolutions et doivent simplement s’adapter, se transformer, s’organiser en fonction des besoins de l’entreprise elle-même, sans que le management ne prenne la responsabilité des décisions.

Outre les difficultés opérationnelles que posent un tel rythme de transformation sans phase de stabilisation, les efforts d’adaptation continus mènent à des niveaux de fatigue voire d’épuisement considérables qui peuvent laisser des traces durables sur l’état de santé des salariés. 

Il est donc nécessaire d’être particulièrement attentif, lors de mise en œuvre d’organisations inspirées du management agile, à la prise en compte réelle des retours de terrain et du ressenti des salariés, mais aussi à leur état de santé initial et donc à leur capacité à absorber de nouveaux changements.

 

Publié par JDS

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CGT flunch

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Accident du travail

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Face à l’inflation, les salariés d’Airbus Defence & Space en grève pour leurs salaires

Deuxième journée de mobilisation ce mardi pour les salariés d’Airbus Defence & Space, qui se battent pour la revalorisation de leurs salaires. Malgré la hausse des prix, la direction du donneur d’ordre propose des augmentations salariales bien en deçà de l’inflation réelle.

De l'argent, il y en a

Ce mardi, près de 500 personnes étaient rassemblées pour un débrayage d’une heure, devant les deux sites toulousains de Airbus Defence and Space. Mercredi dernier, le débrayage avait réunit plus de 600 salariés. Les syndicats qui appellent à la mobilisation, la CGT, la CFDT et l’Unsa, ont prit la parole à tour de rôle pour exprimer leur colère face à un mépris total de la direction. En avril dernier, ces mêmes salariés étaient rentrés en grève pendant une semaine pour l’augmentation des salaires, sans obtenir satisfaction.

Quelques heures avant le rassemblement, la direction organisait de nouvelles négociations avec les organisations syndicales pour signer un accord. Mais les propositions de la direction, dans le cadre de ces NAO (Négociations Annuelles Obligatoires), restent largement inférieures au niveau de l’inflation, comme le dénonçaient les différents délégués syndicaux lors du rassemblement.

La direction veut coûte que coûte établir un plan sur deux ans, afin d’étouffer la possibilité de mobilisations futures et se couvrir en cas d’aggravation de la situation économique pour les salariés. Pour l’année 2022-2023, la direction propose une augmentation générale des salaires de 2 %, selon ses propres pronostics, alors même que la banque de France parle à minima de 4 % d’inflation depuis début 2022. Pareil pour la deuxième année (2023-2024), le taux d’augmentation générale proposé est de 1,3 %. Or, ces chiffres ne représentent pas une augmentation de salaire puisqu’ils se situent bien en deçà de l’inflation réelle ; ces « augmentations » impliquent donc en réalité une baisse effective des salaires. La crise économique liée à la pandémie, accentuée par la guerre en Ukraine, laisse présager une inflation bien plus importante que les pronostics hasardeux de la direction. De plus, les salariés ont déjà perdu beaucoup sur l’année 2021. La direction « prévoyait » une inflation en dessous de 1 %, contre finalement une inflation de 2,8 % qui n’a jamais été compensée.

À ces augmentations générales proposées par la direction s’ajoutent des augmentations individuelles (1.9 % pour la première année), une enveloppe qui sera répartie de manière inégalitaire entre les salariés, renforçant par là la concurrence dans l’entreprise. La plupart des salariés n’auront donc pas 3,9 % d’augmentation sur la première année comme annoncé par la presse. En tout et pour tout, la direction propose une augmentation globale de 6,8 % sur les deux années, sans comptabiliser donc la compensation de 2021. Ce chiffre déjà bien bas, est l’augmentation maximale qui cumule l’augmentation générale et individuelle. Ainsi, nombreux sont les salariés qui ne verront pas les 6,8 % d’augmentation sur leurs fiches de paye.

Au travers de ses propositions, la direction affiche de nouveau son mépris pour les salariés et leurs efforts fournis pendant la pandémie, ce d’autant plus qu’Airbus a réalisé des bénéfices records en 2021, soit 4,2 milliards d’euros.

Bataille pour les salaires dans l’aéronautique

Face à ce mépris, les revendications de l’intersyndicale sont unanimes : augmenter les salaires et les indexer sur l’inflation réelle. La CGT Defence and Space revendique un plan d’augmentation uniquement pour l’année 2022 (et non sur deux ans) qui implique : une augmentation de 2,1 % pour compenser l’inflation de 2021, un minimum de 3 % pour l’inflation déjà présente au cours des trois premiers mois de 2022, et 2 % pour récompenser les carrières. Au total, la CGT revendique une augmentation générale des salaires de 7,1 % pour l’année 2022.

Les trois syndicats impliqués dans la mobilisation sont également revenus sur le lien entre leur mobilisation et celle des grévistes de Thalès, deuxième gros donneur d’ordre du secteur, en grève perlée tous les jeudis pour leurs salaires. Une unité entre les salariés qui sera en effet cruciale pour construire un rapport de force capable de faire plier la direction.

Jusqu’ici, les salariés en lutte de Airbus Defence and Space ont refusé de signer l’accord proposé par la direction.Lors d’une intersyndicale qui a eu lieu ce jeudi après-midi, les grévistes ont décidé de poursuivre la bataille avec une nouvelle grève le mardi 29 mars, où ils se rassembleront devant le site de Palays à Toulouse, de 14h à 16h.

Si le mouvement de grèves simultanées chez ces deux donneurs d’ordre de l’aéronautique est inédit, c’est une bataille plus générale qu’il faut mener pour les salaires pour pousser ces mobilisations jusqu’à la victoire. L’unité entre les donneurs d’ordres et les boîtes de la sous-traitance aéronautique est en ce sens essentielle pour imposer les revendications de l’ensemble des salariés de l’aéronautique, comme le racontait au micro de Révolution Permanente Simon Gazano, délégué syndical CGT aux Ateliers de la Haute-Garonne (usine de sous-traitance aéronautique) venu soutenir les grévistes d’Airbus, la semaine dernière : « c’est important non seulement de soutenir les grévistes et leur mobilisation, mais aussi de commencer à discuter d’un mouvement d’ensemble pour nos salaires ». Une victoire chez les donneurs d’ordre enverrait ainsi un message fort à tous les salariés du secteur de l’aéronautique, et pourrait ouvrir la possibilité de mener un combat à plus large échelle.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Ça fait combien de RSA un PowerPoint à 900.000 euros ?

Publié sur CGT Compiègne Facebook

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Se serrer la ceinture quand les pétroliers se sucrent sur notre dos

Pressé(sic) par Macron, Total ne fera plus de business avec la Russie de Poutine qu'à la Saint Glinglin. Pardon, d'ici la fin de l'année 2022, disent les zavis zautorisés. Et dans la campagne présidentielle pour s'assoir dans le palais de l'Elysée, comment faire baisser le prix des carburants ?

 

"Abaisser les taxes", disent à l'unisson la droite de Pécresse, les extrêmes de Z et de LP, comme d'ailleurs Anne Hidalgo soutenue par Hollande ex-président. Jadot l'écolo est pour un chèque énergie revalorisé. Le gouvernement, qui soutien Total &co, propose une ristournette de 15 centimes pour le poisson du 1er avril.

Bon, c'est vrai, TotalEnergies, c'est son nom maintenant, n'a engrangé que 16 milliards d'euros de bénéfices en 2021 et en a offert 7 milliards à ses actionnaires. Donc, où trouver du fric pour améliorer le pouvoir d d'achat des travailleurs, salariés et retraités, par exemple?

Et m'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis que le Psg-Qatar rémunère son équipe phare à un million d'euros brut mensuel par joueur, dont 4,4 à Neymar, 3,3 à Messi et 2,2 à Mbappé? Bon, ça, c'est le foot pro, ça ne fait pas de politique et le Qatar est le nec le plus ultra en matière de démocratie dans le monde.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Solidarité ouvrière. 95% de grévistes chez Neuhauser contre la répression et le harcèlement managérial

Ce mardi 22 mars, 95% des salariés de l’établissement « FURST » de la boulangerie industrielle Neuhauser se sont mis en grève. Ils expliquent qu’ils ripostent ainsi aux méthodes managériales toxiques mises en place la direction du site et s’opposent à des faits de répression syndicale. Unis sous le mot d’ordre « s’ils touchent à l’un d’entre nous, nous répondrons par centaines », ils comptent bien faire reculer leur employeur.

Moselle

C’est une vraie tradition de solidarité ouvrière qui anime les travailleurs de la boulangerie. En juin déjà, ils obtenaient la réintégration d’un chef de ligne licencié. Aujourd’hui, ils se battent à nouveau pour défendre leurs deux collègues menacés.

En effet, « depuis quelques semaines la direction tente d’imposer une nouvelle organisation du travail et met la pression sur les managers en les convoquant régulièrement. De plus, elle s’attaque aux élus CGT en revenant sur des usages de longue date instaurés dans l’entreprise. Tout cela coïncide avec l’arrivée d’une nouvelle direction des ressources humaines, depuis le rachat de Neuhauser par Invivo. C’est aussi une période très difficile pour les salariés qui subissent l’inflation de plein fouet » explique Christian Porta, délégué syndical CGT.

« La goutte d’eau –nous dit-il – c’est lorsqu’une responsable des plannings est partie en pleurant de l’usine à cause des pressions qu’elle a subi de sa hiérarchie. Ils l’ont même convoquée à un entretien disciplinaire préalable à une sanction pouvant aller jusqu’au licenciement ! ».

Par ailleurs, Christian Porta est lui aussi convoqué par la direction qui le menace d’une sanction disciplinaire.

C’est donc cette ambiance extrêmement anxiogène, associée aux bas salaires et à des conditions de travail difficiles qui a fait sortir l’entièreté des équipes de matin, d’après-midi et de nuit de l’usine. Le piquet, animé toute la journée, a permis aux travailleurs de discuter et d’échanger sur la situation.

Une chose est sûre : ils sont déterminés à se battre jusqu’au bout pour défendre les deux collègues ciblés par la direction. Ils revendiquent ainsi « l’arrêt des pressions et du harcèlement » et ne rentreront pas sans l’avoir obtenu. Plus profondément, c’est l’occasion de démontrer avec fierté que sans eux, l’usine ne tourne pas.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
160 milliards de profits pour le CAC40 en 2021 : face à la hausse des prix, de l’argent il y en a !

En 2021, les géants du CAC 40 ont affiché des profits record avec près de 160 milliards d'euros cumulés en pleine crise sanitaire. Aujourd'hui face à la hausse brutale des prix avec les plus précaires en première ligne, ces superprofits peuvent largement financer des hausses de salaires ainsi que des mesures d'urgence comme la suppression de la TVA.

Aux capitalistes de payer la crise !

Crédit photo : LIONEL BONAVENTURE / AFP

Si l’année 2021 a été marquée par la crise sanitaire, les profits des sociétés du CAC 40 ne semblent pas avoir été impacté par cette situation. Bien au contraire : ensemble, elles cumulent près de 160 milliards de bénéfices rapportent Les Echos, soit quatre fois plus que l’année passée. Il s’agit d’un record de profits qui dépasse de plus de 60 % son précédent pic de 2007.

Des profits monstres à comparer avec la situation des classes populaires, en première ligne pendant la crise, mais dont les fiches de payes restent inchangées alors qu’elles subissent la hausse brutale des prix du carburant. Dans le même temps, des multinationales comme Total ont engrangé leur profit le plus élevé depuis quinze ans avec 16 milliards de dollars réalisé pour 2021, sur le dos d’une augmentation du prix de l’énergie et de l’exploitation de ressources polluantes. Évidemment, tout cet argent n’est pas destiné à augmenter les salaires des travailleurs, ce sont surtout les actionnaires qui en profitent. En 2021, c’est plus de la moitié des profits qui sont directement allés dans le portefeuille des actionnaires, marquant un nouveau record avec 70 milliards de dividendes versés.

Avec des salaires qui stagnent et des prix qui montent, les travailleurs subissent donc une perte de leur salaire réel. Face à cela, les différentes mesures adoptées par le gouvernement pour pallier l’inflation sont dérisoires : la mesure cosmétique du chèque “inflation” de 100 euros ou encore la récente remise carburant de quinze centimes par litre, sont largement insuffisantes et évitent systématiquement d’aborder la question de l’augmentation des salaires. Face à la hausse des prix, le gouvernement fait semblant de ne pas voir ces profits record et se permet même de demander à la population de « faire des efforts », comme déclarait Bruno Le maire le lundi 7 mars.

Les mesures électoralistes du gouvernement ne sont pas suffisantes et ces profits record prouvent bien qu’il existe suffisamment d’argent pour financer une réelle hausse générale des salaires. Seulement, pour y contraindre le gouvernement et les entreprises du CAC 40, cela passera nécessairement par le rapport de forces. Alors que les prix ne cessent d’augmenter, il est nécessaire d’imposer des augmentations de salaires par la grève, comme l’ont fait les salariés de Leroy Merlin, de Sephora, ou comme tentent de le faire de nombreux salariés actuellement en lutte comme à Thalès ou Airbus. Face l’enrichissement scandaleux des actionnaires et du patronat pendant la crise, exigeons que les profits des multinationales financent l’augmentation généralisée des salaires indexée sur l’inflation, ainsi que le blocage des prix !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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