SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Face au pouvoir macronien, face aux spéculateurs qui s'enrichissent immensément dans la crise, face à ceux qui comme la CFDT de Laurent berger trahissent une fois de plus les travailleurs et le peuple, les salariés de la chimie donnent l'exemple!

Ce que le pouvoir et ses chiens de garde craignent regrettant le " retard à l'allumage " dans le conflit chez Total c'est que l'ensemble du monde du travail intervienne pour défendre ses salaires, ses conditions de travail ...

Ils essaient donc de dresser l'opinion et profèrent des menaces contre les travailleurs en lutte et s'appuient sur les collabos pour tenter d'empêcher l'extension du mouvement dans un climat social explosif sous la menace de la contre-réforme des retraites.

Pas d'autre solution - sauf à se coucher- pour le monde du travail de manifester sa solidarité à ceux qui courageusement ont engagé le fer et de se mettre en mouvement sur leurs propres revendications et objectifs !

Pas d'autre solution que delier le mouvement revendicatif à la lutte pour la PAIX sur des bases qui mettent résolument en cause les responsabilités de l'occident collectif dans le déclenchement et l'aggravation du conflit en Ukraine!

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Communiqué de la Coordination des Syndicats CGT de TotalEnergies

Paris La Défense, le 10 octobre 2022,

La Coordination des syndicats CGT de TotalEnergies prend acte du communiqué de presse de la Direction et consulte les grévistes sur la suite à donner à sa proposition

La CGT constate que la Direction de TotalEnergies sort enfin de son silence après 13 jours d’un mouvement reconductible décidé par les grévistes. Par ailleurs, depuis plus de 5 mois, même si seule la CGT a appelé à la grève, toutes les Organisations Syndicales Représentatives interpellent la Direction concernant le besoin de compenser rapidement les effets de l’inflation sur le pouvoir d’achat des salariés pour l’année 2022.

La CGT rappelle que les grévistes demandent un rattrapage de 10% sur les salaires pour l’année 2022 et non une anticipation de la Négociation Annuelle Obligatoire 2023. Au vu de la préconisation qu’a fait l’Union Française des Industries Pétrolières (UFIP) d’augmenter les salaires 2023 de 5% dans les Entreprises du Pétrole, la CGT reste dubitative quant à la volonté de TotalEnergies de répondre favorablement aux grévistes qui demandent une augmentation de salaires pour l’année 2022, avant d’évoquer celle de 2023.

Cette crainte d’une enveloppe budgétaire insuffisante fait également suite à : - La décision de TotalEnergies de geler les salaires en 2021 (0% d’augmentation), année d’un bénéfice à hauteur de 16 milliards de dollars et d’une inflation à 2,8%. - L’augmentation des salaires de 2,35% en 2022, année d’un bénéfice semestriel de 18,8 milliards de dollars et d’une inflation avoisinant les 7%.

Chaque jour sur le terrain, la CGT constate un fort mécontentement et une totale perte de confiance des salariés dans la volonté de TotalEnergies de partager les richesses créées et donc, de négocier un accord à la hauteur de ce qu’ils réclament. Sans préjuger des décisions qui seront prises par les grévistes dans les Etablissements, la CGT considère que cette négociation doit se dérouler sous leur contrôle et qu’il doit leur revenir la faculté de poursuivre ou non leur mouvement de grève au vu de ce que TotalEnergies leur proposera.

TotalEnergies essaie d’imposer une suspension de la grève avant toute réunion de négociation et donc avant toute proposition d’augmentation salariale.

Cette tentative est perçue comme un chantage par la CGT et ne garantit en rien la satisfaction des revendications exprimées et donc la reprise du travail. Pour preuve, la grève en cours chez nos camarades d’ExxonMobil/Esso illustre la faiblesse des propositions des directions des multinationales pétrolières face aux demandes légitimes exprimées sur le terrain. 

La Coordination des Syndicats CGT de TotalEnergies réaffirme sa volonté de négocier le plus rapidement possible, sans subir de chantage. Pour cela, elle appelle à une réunion immédiate sur la question des salaires et à la mise en place d’un calendrier pour répondre aux revendications sur l'emploi et les investissements 

Le temps n’est plus aux tergiversations.

Merci à Jean Lévy pour ses recherches sur internet

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Grève des raffineurs : les travailleurs des stations essence rejoignent le mouvement !

Alors que la grève des raffineurs pour les salaires a été reconduite lundi, les travailleurs de plusieurs stations essence du réseau Argedis, filiale du groupe Total, ont annoncé rejoindre le mouvement à partir de mardi.

 

Crédits photo : AFP

Alors que la grève pour les salaires chez TotalEnergies et Exxon a été massivement reconduite ce lundi, le mouvement va s’étendre ce mardi à une quinzaine de stations essence autoroutières du réseau Argedis, filiale du groupe TotalEnergies.

Alexis Antonioli, secrétaire général du syndicat CGT de la Plate-forme Total Normandie, a en effet annoncé à l’AFP après la reconduction de la grève que « le syndicat CGT Argedis, filiale de Total, appelle à un mouvement de grève à compter de demain dans les stations service Total. Ce sont des salariés maltraités et mal payés. C’est un marqueur fort de la mobilisation. Même ces salariés, isolés dans leur stations-service, s’emparent du mouvement. »

Les stations de Paisy (A6, Rhône), Montluel (Ain), Ceignes (autoroute A40, Ain), Lançon-Provence (A7, Bouches-du-Rhône), seront notamment touchées ainsi que d’autres en région parisienne, près de Rouen et dans la région de Strasbourg. À l’heure où 29,7% des stations-service connaissent des difficultés d’approvisionnement d’au moins un produit dans le pays, et alors que dans certaines régions comme les Hauts-de-France ce sont jusqu’à 54,8% des stations qui sont touchées et 44,9% en Ile-de-France, l’entrée de certaines stations dans la danse va encore augmenter l’impact de la grève.

Ce mouvement montre par ailleurs que la grève des raffineurs peut entraîner dans son sillage d’autres travailleurs, y compris dans des secteurs plus précaires. Alors que Total a engrangé des profits records cette année et a même annoncé le versement exceptionnel de dividendes pour l’année 2022 à la hauteur de 2,62 milliards d’euros à ses actionnaires, les salariés du groupes ne récoltent que des miettes et restent toujours aussi mal payés.

Alors que les salariés d’Argedis emboîtent le pas aux raffineurs, il y a urgence à étendre cette dynamique. Face à la pénurie de carburant, le gouvernement et le patronat essaient d’instaurer la division entre les raffineurs et le reste de la population, nous devons répliquer en clamant haut et fort notre solidarité avec cette lutte, comme l’ont fait les cheminots de SUD Rail, et en commençant à construire un mouvement d’ensemble pour les salaires !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
capture d'écran

capture d'écran

Toutes les téloches vous abiment les idées avec ces files d'automobiles devant des stations-service, tandis que le gouvernement joue du pipeau sur l'aire de "tout va très bien madame la marquise". Le même gouvernement de Macron 2 a refusé de taxer les superprofits.

 

Pourtant, TotalEnergis par exemple, ou Esso,  ou Shell, engrange des milliards et des milliards de bénéfices grâce à la hausse du tarif du pétrole et du gaz, suite à l'invasion de l'Ukraine par la Russie de Poutine, et de l'Opep jamais avare pour enregistrer du profit.

Ainsi, concernant TotalEnergies, groupe français -cocorico- libre et non faussé ne déclarant pas tous ses impôts en Gaule, a plus que doublé son bénéfice net au deuxième trimestre, à 5,7 milliards de dollars, contre 2,2 milliards au même trimestre de 2021.

Ce qui fait dire, sans espèce de vergogne à son pdg, Patrick Pouyanné envers ses actionnaire et le Marché: "Nous sommes clairement dans un environnement très positif et dynamique marqué par des cours élevés des matières premières. Cela pourrait continuer à moyen terme à notre avis".

Et cette flambée sur les marchés profite à l’ensemble du secteur énergie dans le monde. Le géant britannique Shell a aussi publié jeudi 28 juillet 2022 un bénéfice net multiplié par cinq au deuxième trimestre, à 18 milliards de dollars.

Dimanche, dans un communiqué, la direction de TotalEnergies s'est dite prête à négocier dès octobre sur les salaires si les blocages cessent. Ah bon?

Quant au Rn, ex-Fn, il se dit préoccupé par ces blocages qui "pénalisent des millions de Français qui ont besoin d'aller travailler". Et pas par le pouvoir d'achat en berne de TOUS les salariés? Ah bon?

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SOURCE : Le site Unité CGT

 

 

Alors que la réunion de branche professionnelle (CPPNI) est programmée ce jeudi 6 octobre, la Fédération nationale Mines-Energie CGT (FNME CGT) a appelé à la mobilisation et à la grève ce même jour pour « peser sur les négociations en cours pour la revalorisation des salaires. »

 

Pour la CGT, « une mobilisation massive et en grève permettra incontestablement de faire avancer les propositions dans le sens de revendications portées par la FNME CGT », qui exige notamment l'évolution du salaire national de base (SNB) au niveau de l'inflation glissante.

 

La FNME CGT, avec l’intersyndicale, a notamment appelé les agents du parc nucléaire français à la journée nationale de grève, ce jeudi 6 octobre, pour réclamer cette revalorisation des salaires tout en tenant compte de l’inflation. Selon la CGT, les employeurs des entreprises de l’Energie, ainsi que le gouvernement et le président « doivent entendre et comprendre la colère qui grandit au même rythme que l’inflation ».

 

La CGT qui a réaffirmé sa totale hostilité à la réforme des régimes de retraites, affirme aussi organiser « la riposte dans tout le pays et ce, malgré une situation énergétique hivernale déjà annoncée comme difficile. Ce sont bien les électriciens et gaziers qui font vivre le Service public de l’Energie, 7 jours sur 7, 24h sur 24h. »

 

« Plutôt que d’attaquer leurs contrats de travail et leurs garanties collectives, utilisons-les comme des éléments essentiels d’attractivité pour un secteur qui manque de bras pour relever tous les défis de demain mais également comme des éléments qui permettent de maintenir le socle social du pays. », avance encore la FNME CGT qui revendique un Service public de l’Energie.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Solidarité avec les grévistes des raffineries

Quand des multinationales aux milliards de bénéfices ne veulent pas augmenter les salaires le soutien aux salariés en grève est légitime et nécessaire. Soutenons-les et généralisons les mobilisations. 

Augmenter les salaires, ça urge !

Publié par Info'Com-CGT

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Face aux boutefeux de l'UE cette député proclame : la classe ouvrière européenne n'a rien à gagner à cette guerre !

 

... Et ceux qui appellent à armer les ukrainiens actuellement n'ont jamais appelé à armer les palestiniens ou les yemenites ...

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Les bons comptes font les bons amis.... du Capital (suite)

Capture d'écran dans Le Soir

Aujourd'hui Emmanuel Macron, avant d'être ministre des finances du socialiste François Hollande puis à l'Elysée

 

Lu dans Vie Nouvelle, magazine des retraités-CGT, septembre-octobre 2022

Les bons comptes font les bons amis.... du Capital (suite)

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Et comme à son habitude de trahison, Laurent Berger de la CFDT, Président de la CES condamne ce matin sur France Inter la grève initiée par la CGT dans le secteur du pétrole en se désolidarisant dit-il des  "grèves  préventives ".

Selon lui les travailleurs devraient  attendre sagement les négociations salariales ... auxquelles le patronat se dérobe d'ailleurs.

Volant ainsi au secours de Macron qui bien sûr appelle au calme tandis qu'il prépare les mesures de compression des dépenses publiques et de recul du pouvoir d'achat !

 

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Pétrochimie : la grève massive à l’appel de la CGT nous concerne tous et toutes !

vendredi 7 octobre 2022 par Unité CGT

 

Si le groupe reconnaît des difficultés dans "certaines stations", en raison d’une affluence en hausse de "30% sur le mois de septembre", il assure "qu’il n’y a pas de manque de carburants car TotalEnergies a constitué des stocks et procède actuellement à des imports réguliers".

Et pourtant… le spectre de la pénurie s’installe peu à peu.

Malgré les coups de menton de TotalEnergie, chacun peut entrevoir la peur manifeste du patronat de venir à manquer, du fait de l’action déterminée des travailleurs avec leurs syndicats CGT, de carburant pour son économie.

Voilà la réalité de la situation : la grève des travailleurs à Total et à Exxon a provoqué ou contribué à l’arrêt de six raffineries sur les huit que compte le pays.

 

Le mouvement de grève a été reconduit à la raffinerie de La Mède, dans les Bouches-du-Rhône, comme dans les raffineries de Normandie, près du Havre, et de Feyzin, dans l’agglomération lyonnaise. Dans le cas de la raffinerie de Normandie, cette dernière représente 22 % des capacités de raffinage sur le territoire, et est « à l’arrêt » selon la CGT.
Il s’agit par ailleurs du plus important des huit sites français qui fabriquent du carburant, dont six raffineries et deux « bio-raffineries », selon l’Ufip, la corporation patronale des industries pétrolières.

De plus, sur les 6 vapocraqueurs en France, 5 sont à l’arrêt. Le vapocraquage sert à faire de l’éthylène, propylène, benzène, etc... pour l’industrie chimique.

La CGT réclame une revalorisation salariale à hauteur de 10% pour l’année 2022, le "dégel des embauches" en France et "un plan massif d’investissements" dans l’Hexagone, des revendications déjà à l’origine de mouvements le 24 juin et le 28 juillet

 

L’action déterminée des travailleurs des raffineries démontrent que sans le travail, rien ne se crée, rien n’est produit, rien n’est transporté. La menace d’une pénurie d’essence est tout aussi réelle que les centaines de milliards d’euros déversées par les multinationales du secteur à leurs actionnaires.

En quoi la lutte des raffineurs et des pétrochimistes nous concerne-t-elle tous et toutes ?

La grève exemplaire des travailleurs des secteurs pétroliers et pétrochimiques doit être appréciée au prisme de quatre éléments :

1/ La grève, massive, combine des revendications offensive d’ordre salarial, de défense de l’emploi et de l’industrie. Les travailleurs en lutte démontrent que le problème capitaliste est « global » et que nos revendications CGT peuvent et doivent être de haut niveau.

2/ Cette grève pour les salaires touche un secteur clé et structurant pour l’économie, dans un contexte de crise énergétique cruciale, de spéculation et flambée des prix. Les industries pétrolières et pétrochimiques irriguent en amont d’autres secteurs structurants ou non (plasturgie, métallurgie, transport, etc…)

3/ Le conflit social, dans un secteur aussi important pour le capitalisme, peut montrer le chemin de la lutte et faire tache d’huile. Citons par exemple ici le cas des travailleurs des ateliers Résines de Carling, entrés en grève le27 septembre, en parallèle du début de la grève nationale à Total, et victorieux dans le conflit sur les augmentations de salaires.

4/ Cette grève nous concerne tous et toutes, en tant que travailleur et usager. Rappelons que la FNIC CGT et la FNME CGT exigent la nationalisation de tout le secteur énergétique (les filières Gaz, Electricité et Pétrole) et la sortie de l’énergie des mains du marché.

 

Alors que « l’hiver arrive », les grèves massives dans les secteurs pétroliers et pétrochimiques, couplée par l’appel à la grève le 6 octobre dans le secteur de l’énergie, notamment dans les centrales nucléaires, montrent un pays en surchauffe sociale.

Que faire dans cette situation ?
Apaiser la situation, ou au contraire souffler sur les braises ?
Le choix est évidemment simple : la colère sociale qui se fait sentir dans le pays ne peut rester sans organisation, sans coordination, sans mots d’ordre clair et sans stratégie.

La confédéralisation de nos luttes, justement sur le sujet de l’inflation, du blocage des prix, de la réponse aux besoins, devrait être la priorité n°1 de notre Confédération CGT, exæquo avec la mobilisation contre la réforme de l’Assurance chômage et le rejet « préventif » de tout projet de réforme de retraite.

Le « timing » dans cette séquence, avec justement cette grève massive à Total et Exxon, et l’arrêt des installations, pourrait pourtant largement nous permettre d’en finir avec la grève par procuration, et de prendre un ascendant certain sur le patronat et le gouvernement.

Augmentation des salaires, blocage des prix, nationalisation du secteur énergétique, refus des contre-réformes de l’Assurance chômage et des retraites : la convergence et surtout l’unité autour de ces sujets est évidente dans notre CGT.

Au lieu de, comme l’a illustré le dernier communiqué de l’intersyndicale, tout faire pour que rien ne bouge, l’heure est plutôt à cultiver les luttes, les coordonner, les faire grandir en les unifiant autour de mots d’ordre généraux, clairs et offensifs.

De même, il est crucial de s’appuyer sur les luttes en cours, notamment les secteurs structurants et à échelle nationale, comme c’est le cas aujourd’hui avec la grève dans la pétrochimie, pour construire cette stratégie et la liaison effective des luttes des travailleurs.

Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SOURCE  : le site initiative communiste du PRCF

Depuis le 20 septembre les principales raffineries de France, Exxon Mobil à Port Jérome Gravanchon ou à Fos, Total également sont en grève. Les ouvriers de la chimie revendiquent de légitime augmentation de salaires, alors que l’inflation explosent et que le Capital se sert des milliards de dividendes.

Fadi Kassem secrétaire national du PRCF a pu s’entretenir avec Germinal Lancelin secrétaire général de la CGT Exxon Mobil Chimie. L’occasion de faire entendre les revendications de ces ouvriers qui font tourner le pays, qui produisent les richesses.

Un exemple du passage à l’action courageux, légitime et indispensable qui doit pousser chacun avec ses syndicats à construire de façon urgente le tous ensemble et en même temps.

La pénurie d’essence s’installe en France, les stations sont à secs ! la carte de France des stations services

Pour ceux qui le peuvent, il est urgent de faire le plein car avec plus de la moitié de la production à l’arrêt, les sites de réception et d’expédition des carburants, les pipe line à l’arrêt, il y a chaque jour plus de station service vides. A tel point que le régime Macron a une nouvelle fois déclenché l’utilisation des stocks stratégiques pour tenter de briser la grève des raffineries.

https://penurie.mon-essence.fr/w/


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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Grève dans les raffineries : Total importe du kérosène du Koweït pour casser la grève

Face à la grève dans les raffineries, qui touche de plus en plus l’approvisionnement des stations-service, Total a décidé d’accélérer l’importation de produits de l’étranger, une nouvelle manière de casser la grève.

Photo :AFP/Archives

Alors que de plus en plus de stations-services sont touchées par des pénuries et que le gouvernement a dû pour la première fois s’exprimer sur la question ce mercredi, Total a décidé récemment d’augmenter le niveau d’importation de produits pétroliers pour casser la grève de ses raffineurs. Autrement dit, plutôt que d’accepter des augmentations générales de salaires pour ses salariés, le géant pétrolier préfère racheter au prix fort sur les marchés internationaux de l’essence, du gazole et du kérosène.

Ce week-end, la situation était particulièrement tendue sur un certain nombre d’aéroports : des difficultés d’approvisionnement touchaient les aéroports de Toulouse, Marseille ou encore Lyon. A Toulouse, alors que c’est le dépôt de Lespinasse qui fournit habituellement tout l’aéroport, c’est un autre dépôt, celui de Bassens à Bordeaux qui a dû fournir du kérosène, fait « très rare » selon les travailleurs du site.

Mais c’est sur Paris que la situation a été la plus alarmante. Les aéroports de la capitale, gérés par Aéroport de Paris, ne peuvent être approvisionnés en kérosène que depuis le Havre, où les deux raffineries sont en grève. Résultat : les stocks stratégiques ont commencé à être entamés. Il aura fallu la cargaison d’un tanker en provenance du Koweït, le STI Connaught, rempli de kérosène pour éviter une pénurie sur les deux aéroports les plus importants de France a appris Révolution Permanente de source syndicale interne.

Alors que le patron de Total avait prévu des importations pour faire face à une grève de trois jours, l’arrêt des installations sur la raffinerie de Normandie, couplée aux grèves chez ExxonMobil et aux difficultés d’approvisionnement antérieurs dues à la ristourne de 20 centimes du groupe, aggrave les difficultés d’approvisionnement. Selon Olivier Gantois, président de l’UFIP (Union Français des Industries Pétrolières, le Medef du pétrole), « depuis le début de la grève, chaque raffinerie a opéré une accélération de ses importations de carburant  ». Le patron, cité par La Tribune, poursuit : « la France a déjà un flux d’importations régulier notamment en gasoil. On a donc pu rapidement augmenter les cargaisons  ».

Cette stratégie de surenchère sur les coûts aura de fait comme conséquence collatérale de faire augmenter les prix du carburant pour l’ensemble de la population. On le voit, Total est prêt à tout pour éviter des augmentations de salaires pour les raffineurs et tous les autres travailleurs de Total. Et même à le faire payer à la population. Une politique de casse de la grève par tous les moyens qui montre en réalité que la peur peut changer de camp alors que se pose la question de la pénurie comme un risque politique majeur pour le gouvernement.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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