SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
+137% sur l’huile, +29% pour les pâtes : les prix de l’alimentaire explosent, indexation des salaires !

Alors que la hausse des prix se ralentit très légèrement en moyenne en septembre selon l’INSEE, les prix des produits de première nécessité, eux, explosent. Face à cela, les miettes du gouvernement ne suffisent pas. Il faut s’organiser pour arracher des augmentations de salaire et leur indexation sur l’inflation.

Augmentez les salaires !

Crédits photo : AFP

Dans un contexte de crise économique mondiale, l’INSEE annonce un très léger ralentissement de l’inflation en France en septembre. La hausse des prix à la consommation serait en effet passé de 6% à 5,6% en septembre. Une hausse moins rapide des prix de l’énergie et des services expliquerait cette tendance. Ce n’est pas pour autant que les Français se desserrent la ceinture. C’est même bien loin d’être le cas. L’indice des prix à la consommation est en effet un chiffre global moyenné entre les secteurs de l’énergie, de l’alimentation, du tabac, des produits manufacturés et des services.

Dans le détail, la hausse des prix des produits alimentaires et plus généralement de première nécessité continue de s’accélérer. En moyenne, les prix de l’alimentation marquent une augmentation de 10% par rapport à septembre 2021, soit une hausse bien plus importante que celle relevée sur les derniers mois.

Ce jeudi, Le Monde publiait un article exposant l’évolution du prix des produits de première nécessité depuis septembre 2021 à partir d’un panel de 40 articles de grande consommation. Les résultats sont sans appel : de 102€ il y a un an, le prix de ces 40 articles est passé à 115€ aujourd’hui. Mais certains d’entre eux battent des records : une augmentation de 137% pour l’huile de tournesol et de 29 % pour les coquillettes et le riz !

Ainsi, les prix des produits de première nécessité continuent d’exploser, pendant que les salaires stagnent. Alors que ces produits constituent le cœur des dépenses des plus précaires, l’inflation vient les impacter de manière brutale. Et ce ne sont pas les miettes que nous propose le gouvernement avec ses chèques énergies ou ses primes qui permettront de faire face à ces hausses de prix. Pour faire face, il faut absolument s’organiser pour imposer une augmentation conséquente de tous les salaires, pensions et minimas sociaux et indexer ceux-ci sur l’inflation, pour faire payer la crise aux véritables responsables !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
TotalEnergies : POUR LES SALAIRES, le mouvement reconduit, la CGT souhaite s’inscrire dans la durée

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SOURCE : Le Parisien

Seules les raffineries de Donges (Loire-Atlantique) et de Grandpuits (Seine-et-Marne) -en cours de reconversion en « bio-raffinerie »- ont, comme prévu, suspendu le mouvement pour ce week-end.

 

TotalEnergies : POUR LES SALAIRES, le mouvement reconduit, la CGT souhaite s’inscrire dans la durée

Les grévistes de TotalEnergies ont reconduit samedi le mouvement pour les salaires dans trois des cinq raffineries françaises du groupe, à l’appel de la CGT qui souhaiterait inscrire le mouvement dans la durée.

Si les raffineries de Donges (Loire-Atlantique) et de Grandpuits (Seine-et-Marne) -en cours de reconversion en « bio-raffinerie »- ont, comme prévu, suspendu le mouvement pour ce week-end, tous les autres sites de raffinage et dépôts de carburants « sont encore dans la bataille », a déclaré à l’AFP Pedro Afonso, élu CGT à la raffinerie de Feyzin (Rhône).

« On va lancer une caisse de grève pour que ça puisse durer », a-t-il indiqué à propos de la raffinerie de Feyzin, ajoutant que les grévistes d’autres sites souhaitaient prendre des mesures similaires.

Tensions sur l’offre

La CGT estime qu’une inscription du mouvement dans la durée pourrait compliquer l’approvisionnement en carburant des stations-service. Certaines ont déjà été confrontées à des indisponibilités de carburants, conséquence de la ruée des automobilistes (+30% de fréquentation en septembre) attirés par une remise à la pompe accordée par le groupe afin de limiter les hausses de prix.

Interrogée samedi par l’AFP, la direction du géant des hydrocarbures a réitéré son message de la veille, confirmant implicitement des tensions sur l’offre de carburants en raison de la forte fréquentation, tout en indiquant que « malgré les mouvements sociaux, le réapprovisionnement (des) stations se poursuit dans le contexte de l’opération de baisse des prix », à l’aide de « moyens logistiques supplémentaires ».

Mise à l’arrêt de la raffinerie de Normandie

Autre conséquence du mouvement, les opérations de mise à l’arrêt de la raffinerie de Normandie, la plus importante de France, se poursuivaient samedi.

En cas d’arrêt effectif de cette raffinerie, qui représente plus de 20% de la capacité de raffinage du pays, il n’y aurait plus que deux raffineries en activité sur les huit que compte la France métropolitaine, un autre mouvement de grève affectant celles de Esso-ExxonMobil.

La CGT réclame notamment une revalorisation salariale à hauteur de 10% pour l’année 2022. De son côté, la direction rappelle avoir octroyé une augmentation moyenne de 3,5% en début d’année et renvoie à l’ouverture de négociations, initialement prévues en janvier 2023, et avancée à mi-novembre dans le contexte actuel d’inflation.

Publié par FSC

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