SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Publié par CGT FACEBOOK COMPIEGNE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Pas de vote des députés sur l'article 7 de l'anti-réforme macroniste des retraites

L'article 7, c'est partir à la retraite à 64 ans avec le nombre de trimestres suffisants pour cela et toujours moins de pension à la retraite. Eh bien, grâce à l'article 47-1 de la Constitution, 15 jours maxi de débats à l'Assemblée nationale et à peine une huitaine de jours, pauses comprises. Bonjour la démocratie!

Et par-dessus ça, des milliers et des milliers d'amendements pondus par Lfi. Conséquence: pas de vote sur l'article 7, ni sur les autres d'ailleurs, et le projet "considéré comme adopté" est refilé au Sénat à majorité sarkozyste.

Les députés macronistes et leur majorité relative se félicitent de ce coup de canard sans tête constitutionnel. Les députés sarkozystes se félicitent de pas avoir à se prononcer et l'extrême droite reste dans son bouglibougla habituel.

Le Sénat va donc discutailler sur un projet de loi non avalisé par l'Assemblée nationale.

Pendant ce temps, la main sur leurs portefeuilles, pardon sur le coeur, la grande distribution prépare des paniers anti-inflation. Sans contrainte gouvernementale par exemple comme l'abaissement de la TVA. Sans l'avis non plus des associations de consommateurs et des syndicats.

Carrefour, numéro 2 de la grande distribution, annonce un bénef net de 26%, à plus d'un milliard d'euros. Allez, vous prendriez bien un caddie anti-inflation pour la route. Non?

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Le Maire 

Bardela

CONVERGENCE qui conforte la tendance récurrente du pouvoir.

Comme l'atteste l'opération au parlement du 5 février dernier de la part des macronistes et de la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet  consistant à privilégier la présentation de la motion référendaire du Rassemblement national.

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

COMMUNIQUÉ DE LA CGT

Après le 16 février, on durcit le mouvement !

Ce jeudi 16 février a marqué une nouvelle étape dans la large mobilisation entamée le 19 janvier dernier pour gagner le retrait du projet de réforme des retraites. Face à la surdité du gouvernement, partout, salariés, retraités, jeunes et plus largement, l’ensemble de la population s’inscrivent dans la dynamique unitaire. Ce sont 1.300.000 personnes, dont 300.000 à Paris, 55.000 à Albi et 15.000 à Grenoble, qui ont répondu à l’appel intersyndical à la grève et aux manifestations.

Une présence massive à caractère interprofessionnel et intergénérationnel dans tous les cortèges, marquée d’une forte détermination, dans une ambiance festive, témoigne du rejet unanime du projet Macron.

Une présence massive à caractère interprofessionnel et intergénérationnel dans tous les cortèges, marquée d’une forte détermination, dans une ambiance festive, témoigne du rejet unanime du projet Macron. Tout ceci combiné à la dégradation des conditions de travail et de vie avec encore des manifestations très étoffées dans des petites et moyennes villes : 350 à l’Île de Groix, 600 à Saint-Claude, 1.200 à Decazeville, 3.500 à Douai, 1.400 à Saint-Malo. Des manifestations ont même eu lieu là où elles n’avaient jamais existé jusqu’à présent, comme à la Guerche dans le Cher, par exemple.

Au-delà de cette journée de mobilisation nationale, des initiatives ont lieu chaque jour, à l’instar des retraites aux flambeaux.

Après ce 16 février, la CGT s’attachera à rendre toutes ces initiatives et actions visibles, à se mobiliser largement pour persuader les indécis de rentrer dans la lutte, y compris pendant la période des congés scolaires. En cela, elle impulsera, partout sur le territoire, l’organisation de débats publics, d’assemblées générales sur le lieu de travail.

Dans la suite du courrier des 13 organisations syndicales et de jeunesse adressé aux parlementaires, hors RN, la CGT appelle à continuer les interpellations auprès des députés dans les territoires… Il n’y aura pas de trêve pour la CGT !

La CGT entend continuer à se mobiliser également par la pétition dépassant le million de signatures !

Depuis le 19 janvier, la grève a fait la preuve de son utilité. Dans le public comme dans le privé, elle reste la garantie de l’élargissement du mouvement lorsqu’elle est décidée par les salariés.
Depuis le début de la mobilisation, de nombreux salariés ont rejoint la CGT. Notre organisation appelle chacun à s’organiser collectivement sur le lieu de travail en la rejoignant et gagner, ainsi, le rapport de force.

La CGT appelle à tout mettre en œuvre pour préparer un 7 mars plus fort et mettre à l’arrêt la France dans tous les secteurs professionnels, tel que décidé par les 13 organisations syndicales et de jeunesse le 11 février dernier, si le gouvernement maintient son projet.

La CGT appelle également à se saisir du 8 mars, pour mettre en évidence l’injustice de cette réforme envers les femmes et mettre en lumière les conséquences pour ces dernières, par la grève et la mobilisation.

Aussi, selon un récent sondage, 68 % des personnes interrogées estiment que le blocage de la France sera de la responsabilité du gouvernement. La CGT pose donc partout la question de la reconduction de la grève, y compris par des débrayages quotidiens dès le 7 mars 2023 ; ce qu’ont déjà décidé les secteurs professionnels, comme l’énergie, la branche pétrole, les cheminots ou bien les portuaires et dockers. La CGT appelle l’ensemble des secteurs professionnels à décider des formes de cette reconduction.

Montreuil, le 16 février 2023

Publié par EL DIABLO

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

REPRIS du JDD :

 

 

La hausse des risques géopolitiques fait de l’industrie de la défense un excellent investissement en 2023

L’invasion choquante de l’Ukraine par la Russie cette année a bouleversé la scène géopolitique mondiale. L’année dernière encore, les États-Unis ont retiré leurs troupes d’Afghanistan, ce qui a conduit à l’idée que l’industrie de la défense était en plein ralentissement.

Aujourd’hui, cependant, les pays développés augmentent rapidement leurs budgets militaires et de défense.

L’Allemagne et le Japon font partie des pays, outre les États-Unis, qui augmentent leurs dépenses de défense.

Le conflit ukrainien n’étant pas près de s’achever et les tensions s’intensifiant dans d’autres régions du monde, il semble que le secteur de la défense sera très actif au cours des prochaines années.

Et avec le marché boursier en difficulté, l’industrie de la défense semble être une opportunité non négligeable à saisir à ce moment. Ces huit valeurs de défense devraient servir d’abris solides pendant la tempête boursière actuelle :

 

1. Lockheed Martin Corp. (ticker : LMT)

2. Boeing Co. (BA)

3. AeroVironment Inc. (AVAV)

4. BWX Technologies Inc. (BWXT)

5. Raytheon Technologies Corp. (RTX)

6. General Dynamics Corp. (GD)

7. Textron Inc. (TXT)

8. CAE Inc. (CAE)

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
[Réforme des retraites] LE 7 MARX ON BLOQUE TOUT !

Publié par EL DIABLO

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SOURCE / Initiative communiste

Entretien avec Olivier Mateu, secrétaire général de l’Union Départementale CGT des Bouches-du-Rhône : « il faut que nous arrêtions d’avoir peur de dire que c’est vers le socialisme que l’on doit all


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« il faut que nous arrêtions d’avoir peur de dire que

c’est vers le socialisme que l’on doit aller. »


Suite et fin de nos entretiens exclusifs, après Emmanuel Lepine (FNIC-CGT) et Samuel Meegens (UD CGT du Nord), c’est Olivier Mateu, secrétaire général de l’Union Départementale des Bouches-du-Rhône, qui a accepté de répondre aux questions d’Initiative Communiste, journal mensuel du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF).(Propos recueillis le lundi 6 février 2023)

Initiative communiste : après les premières dates de mobilisation, quelle suite pour le mouvement ?

Olivier Mateu : 

Le gouvernement ne lâchera pas tant qu’il n’aura pas la pression du patronat et de la finance internationale, qui lui diront de laisser tomber la réforme, parce que ça leur coutera plus cher que ce que ça ne va leur rapporter.

En 2019, nous avions appelé à la reconduction de la grève de toutes les formes possibles : de 24 heures en 24 heures ou des débrayages d’une heure tous les 3 jours, le tout en participant aux journées interprofessionnelles. De la sorte, on évite de tomber dans la grève par délégation et dans l’éternel débat sur ceux qui pourraient faire grève et ceux qui ne pourraient pas.

Comme les camarades des ports et docks, je regrette qu’il n’y ait jamais eu de bilan des grèves de 2016 et 2019, pour corriger ce qui n’a pas fonctionné. Notamment ceux qui ne font pas grève parce qu’ils considèrent que leurs grèves ne pèsent pas sur l’économie et le système. Or, nous pensons que chacun à quelque chose à amener dans le panier. Globalement, il n’y a  que 2 professions qui ne peuvent pas faire grève sans reconductible totale : les raffineurs et les éboueurs. Toutes les autres professions peuvent partir sur un calendrier cadencé sans faire de reconductible totale, du type de celui des cheminots en 2018. Ainsi, on peut très bien bloquer l’économie. Mais cela ne peut se faire qu’en étant organisé, notamment au niveau confédérale. Il faut donc mettre en place un calendrier qui s’appuie sur les gros secteurs traditionnellement très mobilisés. Cela permet, d’une part, de donner confiance aux autres secteurs pour organiser la mobilisation (même si ça n’est que 1 heure tous les 3 jours) et d’autre part de donner la confiance aux travailleurs en lutte de ces secteurs clés qui ne sentent pas esseulés. Cette stratégie est à l’image de la cotisation syndicale : chacun met 1% de salaire, mais ca n’est pas le même montant pour tout le monde. Si on l’organisait comme cela on sortirait de la règle « des 3 tiers » : un tiers très mobilisé ; un tiers « un pied dedans, un pied dehors » et un tiers complètement à l’extérieur. 

C’est ce que nous étions arrivés à faire en 2019, où l’on a vu des taux d’appels à la grève au niveau de mai 1968 et encore plus d’appel à la reconductible qu’en 1968. Mais ces reconductibles étaient pour certains secteurs de 24 heure et pour d’autres toutes les 72 heures, voir de 1 heure par jour plus les temps forts. Bref, il y avait toutes les formes, mais elles correspondaient à la nature des activités de chacun et aux capacités qu’avaient les organisations à entrainer les travailleurs. Tout cela a permis à tout le monde de mettre quelque chose dans le combat collectif. Nous sommes convaincus que c’est comme cela qu’il faudrait s’organiser. Mais cette stratégie nécessite d’être cadencée, organisée et coordonnée. Sans cela, c’est incantatoire d’appeler à la reconductible partout, tout autant que d’appeler à la grève générale, sans organiser ni l’une, ni l’autre.

Au niveau confédéral, aujourd’hui la CGT a un discours qui correspond à ce qu’elle est, à savoir le retrait du projet de retraite à 64 ans, y compris avec l’intersyndicale, mais la CGT porte également comme revendication la retraite à 60 ans. Mais nous ne sommes pas des adeptes du « syndicalisme rassemblé », qui vise à s’entendre sur le plus petit dénominateur commun. Nous préférons travailler sur l’unité à la base des travailleurs, qui créé naturellement l’unité syndicale avec toutes les organisations ou juste une partie, chacune étant dans l’obligation de se positionner. De ce point vu, la CGT maintient ses positions, elle n’est pas en dehors de l’intersyndicale et elle n’est pas pour rien dans l’unité syndicale. Mais pour nous, le primordial reste l’unité des travailleurs et c’est également à la base que ce fait le niveau d’exigence de l’intersyndicale.

Initiative communiste : Que penses-tu d’une manifestation nationale à Paris pour aider à construire « le tous ensemble en même temps » des syndicalistes de classes, des syndicats combatifs etc ?

Olivier Mateu : 

Je ne suis pas certain que ce soit pertinent. Bien que je ne sois opposé à aucune forme de mobilisation : que ce soit une manif à Paris ou le samedi ou au flambeau, etc.

Mais ce qu’il faut c’est de la grève partout. Prendre les initiatives qui confortent les grévistes, qui aident à faire venir plus de monde dans la mobilisation. Mais les manifestations à Paris sont souvent le glas des mouvements interpro, ou dues à l’état des difficultés que nous aurions à gagner les grèves dans les boites. Or, nous n’en sommes pas encore là. Ce qu’il faut gagner c’est le blocage de l’économie. Nous insistons sur « l’économie » et pas le « blocage du pays », avec des gens qui ne seraient pas en grève et qui iraient en voir d’autres en leur expliquant qu’il faut qu’ils fassent grève.

Tout se joue quand nous pesons sur l’économie, et pour peser il faut organiser la grève de manière intelligente. Aujourd’hui plus aucune profession ne peut se dire « j’y vais toute seul ». Il faut donc s’appuyer sur les secteurs très mobilisés pour donner envie et, encore plus, de donner du courage aux autres de les rejoindre.

Il faut que les organisations syndicales et particulièrement la CGT, fassent preuve d’imagination en s’appuyant sur ses savoir-faire historiques. Il faut également s’appuyer sur la jeunesse, qui, contrairement à ce que nous disent les grands médias, sont parfaitement conscients des dangers qui pèsent sur notre système de retraite et qui veulent en hériter comme nous, nous en avons hérité. Autrement, ils auront une vieillesse de misère.

D’ailleurs, dans les faits cette réforme est faite pour blackrock et les fonds pensions. Ceux qui pourront, iront capitaliser, les autres seront au minimum et après avoir travaillé toute une vie, ils crèveront de faim… C’est d’ailleurs déjà le cas, puisqu’il y a chez nous plus de 10 millions de pauvres. On nous fait des menaces de pénuries, mais il y a déjà toute une partie de la population qui est en pénurie, mais cela on ne s’en occupe pas. Il est très choquant de voir la levée de bouclier contre les opérations « robin des bois » des gaziers et électriciens et du silence sur les coupures de courant contre les pauvres qui ne sont coupables que d’être pauvres.

Il faut donc que nous soyons offensifs et exigeant, parce que ce que nous allons chercher là, c’est ce qu’ils nous volent depuis des années.

En outre, il est intéressant de relever que ceux qui pleurent toute l’année sur le coût du travail, sont les mêmes qui pleurent quand les travailleurs sont en grève et ne sont donc pas payés, surtout dans un pays où le travail coute, soit disant, si cher. Maintenant, il y a une réalité qui est faite aux artisans et commerçants qui n’est pas celle des grands groupes et c’est là où c’est complètement injuste. Tout notre système productif et économique est à revoir. Si on voit autant de petite boite dans la galère c’est parce qu’on a laissé les grands groupes organiser la sous-traitance en 12 ou 13 niveaux, alors que les emplois étaient internalisés à l’époque. Ce système permet de faire jouer à fond la concurrence, là ou les premières préoccupations devraient être celles du résultat du travail effectué et la sécurité des travailleurs et des riverains, notamment au travers de la question environnementale. D’ailleurs, certains font comme-si la CGT ne s’était jamais occupée des questions écologiques. C’est faux : les premiers qui meurent des pollutions et de l’exposition aux produits maniés se sont les travailleurs. Il y a tout un système à repenser. 

A ce titre, il faudra bien un jour que nous nous entendions sur le nom de la société que l’on veut créer à la place du capitalisme et je pense qu’il faut que nous arrêtions d’avoir peur de dire que c’est vers le socialisme que l’on doit aller. Un socialisme à la française, de plein pieds dans la réalité, porteur des valeurs internationalistes du mouvement ouvrier, dans un système qu’on se sera créé nous. Comme le disait Fidel Castro : la révolution c’est changer tout ce qui doit l’être sans jamais perdre l’objectif. Nous ne devons donc pas avoir peur du changement !

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Et bien oui pour une large majorité de la population si le pays va au blocage et si des troubles surviennent  c'est lui qui en portera la responsabilté dan son entêtement à vouloir imposer une contre-réforme que ni l'urgence ni le soit-disant déficit ne justifient !

 

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

 
"Il ne s’agit pas seulement d’empêcher l’adoption et la mise en place d’un dispositif injuste, il s’agit également de redonner à la Nation, confiance dans la réalité et la vigueur de sa démocratie et de maintenir une cohésion sociale menacée."

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SOURCE : site de la CGT

Les unes après les autres depuis la réforme Balladur en 1993, les réformes des retraites participent à nous faire travailler plus longtemps et au final, à percevoir des pensions plus faibles. C’est la double peine…

L’urgence, c’est d’augmenter le pouvoir d’achat, pas de reculer l’âge de départ à la retraite.

Avec la réforme des retraites défendue par le gouvernement d’Elisabeth Borne, tous les salariés.es vont prendre deux ans fermes, mais ce n’est pas tout. Le projet de loi veut non seulement réduire la durée espérée passée à la retraite, mais en plus, il va entraîner une baisse du niveau des pensions. 

C’est la seule réforme qui joue à la fois sur l’âge légal de départ et sur le nombre d’annuités à cotiser. 

« Combien de salarié.es pourront répondre à ces conditions de plus en plus inatteignables pour vivre dignement leur vie de retraités ? », interroge Thomas Vacheron, membre de la direction confédérale CGT, en charge, avec Catherine Perret et Sandrine Mourey du dossier retraites.


La plus brutale et violente des réformes 

De tous les coups de butoir contre le système des retraites, la réforme Dussopt est la plus brutale et la plus violente !
Pourquoi ? Parce qu’avec le recul de l’âge de départ à 64 ans et l’augmentation accélérée du nombre de trimestres à valider (42 puis 43 annuités en 2027 au lieu de 2035 pour une retraite à taux plein), nous allons devoir travailler plus longtemps pour au final, gagner moins d’argent.

Le cumul de ces deux mesures est d’une extrême violence sociale.

Quelle femme de ménage, quel ouvrier du bâtiment, quel aide-soignant, quelle infirmière, quelle ouvrière du textile, quel chauffeur routier travaille 43 années cumulées, jusqu’à 64 ans et va réussir à avoir une pension complète à taux plein ?  Avec l’intensification du travail en France, quel cadre sous pression peut y arriver aussi ?

On va augmenter le nombre de travailleurs en fin de carrière très pauvres

Dans les faits, très peu de salariés peuvent atteindre ce but, surtout avec les multiples ruptures de contrats de travail des seniors avant 60 ans… La moitié des actifs de plus de 60 ans ne sont plus au travail aujourd’hui parce qu’ils sont au chômage, en maladie ou au RSA. 

Avec la réforme Dussopt, on va créer un sas de précarité entre la vie active et le moment où on peut faire valoir ses droits à la retraite. Et augmenter le nombre de travailleurs en fin de carrière très pauvres. 

Et une fois à la retraite à 64 ans, celles et ceux qui n’auront pas réussi à valider tous leurs trimestres ou qui auront de longues périodes avec de faibles salaires pour le calcul des 25 meilleures années de carrière seront soumis.es à une décote et percevront une pension encore plus faible. Cumulés, tous ces phénomènes nous conduisent à travailler plus et à gagner moins.

La CGT demande le droit de partir à la retraite à un âge raisonnable. Nous défendons le retour de la retraite à 60 ans, aucune pension en dessous du Smic parce qu’aujourd’hui, des millions de retraités touchent moins de 1 100 euros par mois !

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Baisses de production, actions de blocage : les grévistes d’EDF « prêts pour la France à l’arrêt »

3000 MW de baisse de production cette nuit dans les centrales nucléaires, plusieurs opérations de barrage sur les sites de stockage de gaz et des actions dans les centrales hydrauliques : les grévistes d’EDF continuent de préparer le durcissement de la mobilisation avec le 7 mars dans le viseur.

Réforme des retraites

Crédit photo : AFP

Les agents d’EDF, en grève contre le projet de la réforme des retraites, ont procédé dans la nuit de mercredi à jeudi à de nombreuses baisses de production d’électricité, d’un peu plus de 3000 MW, soit l’équivalent de trois réacteurs nucléaires, selon la CGT et EDF. Les centrales nucléaires de Saint-Alban (Isère), Paluel (Seine-Maritime), Tricastin (Drôme), Flamanville (Manche), Gravelines (Nord) et la centrale thermique de Martigues ont procédé à des baisses de charge. Dans la production thermique, selon un communiqué de la CGT Mines et Energie, 20 % du réseau de la production hydroélectrique a été « retiré » mercredi.

Mercredi, les travailleurs d’EDF avaient également rendu indisponibles pour le réseau de nombreuses centrale hydrauliques, jusqu’à 4000 MW selon la CGT, avant de lever la plupart des piquets de grève dans la soirée. L’action au barrage de Grand’Maison (Isère), la plus puissante centrale hydroélectrique de France (18000 MW), était toujours en cours ce jeudi matin. A la centrale du Cheylas (Isère), les grévistes ont « non seulement coupé la production mais ils ont fait tourner la centrale en pompe pendant l’heure de pointe », et donc entraîné une consommation d’électricité, a indiqué Fabrice Coudour, secrétaire général de la branche énergie de la CGT.

Les actions ont également concerné la partie gaz. En effet, six sites de stockage ont connu ce jeudi des opérations de blocage et de barrages filtrants de la part des grévistes de Storengy, filiale d’Engie, notamment le site de Gournay-sur-Aronde (Oise) qui dessert toute la région des Hauts de France et auquel les grévistes ont interdit l’accès aux sociétés et prestataires chargés des opérations de maintenance.

« On a fait la démonstration qu’on pouvait être partout et donc on est prêts pour la France à l’arrêt » a expliqué Fabrice Coudour en référence aux appels au durcissement le 7 mars, prochaine date de mobilisation nationale convoquée par l’intersyndicale. Un tour de chauffe donc et un appel à durcir la mobilisation qui va dans le bon sens, mais qui devra être accompagné d’un plan de bataille alliant élargissement des revendications et auto-organisation à la base pour faire de la reconductible une véritable perspective.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Les Robins des bois de la CGT EDF-GDF

Pendant le conflit de 2004, quand EDF-GDF a changé de statut, on les avait appelé les « Robin des bois" : des grévistes qui offraient de l’électricité pas chère aux usagers. Cette action peut coûter cher en répression. La fédération CGT de l’énergie assume. Ce reportage est paru dans Mediapart le 12 février 2023. Les Robins des bois de la CGT EDF-GDF récidivent contre la réforme des retraites à la sauce du capital.

Dans la région de Marseille, Mediapart a suivi Paul* et Marcel*, techniciens gaz à GRDF qui enchainent les journées de grève et les manifestations. Mais ce n’est pas tout. Ils trafiquent des compteurs de gaz pour que les usagers ne payent que la moitié de leur consommation, voire rien du tout.

Marseille (Bouches-du-Rhône).– Habillés de noir, masqués, gantés et discrets, ils annoncent le programme, les yeux rieurs : « Aujourd’hui, c’est opération gaz gratuit ! » 

On appellera le premier Paul, le second Marcel. « Comme Paul Marcel, notre modèle », s’amusent les deux gaziers, en référence au ministre communiste de la production industrielle, à l’origine de la création d’EDF-GDF et de la nationalisation de l’énergie en 1946. Il est aussi celui qui créera les œuvres sociales d’EDF-GDF, chères à Marcel et Paul. « C’est lui qui nous a légué le statut dont on jouit encore aujourd’hui et que le gouvernement ne cesse d’attaquer. » Pour rappel, la réforme des retraites prévoit la fin du régime spécial des travailleurs des industries électriques et gazières. 

Le rendez-vous est fixé à 6h15 du matin ce dimanche 12 février, devant le café fermé d’une toute petite place, comptant à peine un autre commerce et une pharmacie, dans la région de Marseille.

Les deux gaziers arrivent dans une voiture qui n’est pas la leur, le coffre plein de stickers CGT, drapeaux et autres mégaphones. « Les gens nous prêtent leur voiture quand on fait ces actions pour pas qu’on vienne avec nos propres véhicules et qu’on soit reconnus directement », affirme Paul, tout en essayant d’éviter au maximum les caméras du quartier… Tâche plutôt aisée pour les deux gaziers qui connaissent très bien les allées, les cités, les coffrets gaz du coin puisque c’est aussi là qu’ils travaillent.

En cas de doute, pas de GPS non plus. Lors des actions « Robin des bois », chacun laisse son téléphone portable à la maison.

Opération – 50% sur le gaz dans les quartiers populaires

La suite en lien:

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 > >>

Visiteurs

528605

 

Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

Archives

Articles récents

Hébergé par Overblog