SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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Réduction du délai de recours en cas de licenciement : la nouvelle attaque antisociale du gouvernement

Le ministre de l’économie Bruno Le Maire a déclaré ce samedi vouloir réduire le délai de recours après un licenciement, pour le faire passer d’un an à 2 mois. Il s’agit d’une nouvelle attaque contre le monde du travail, qui vise à faciliter les licenciements et à faire des travailleurs encore plus une simple variable d’ajustement pour le patronat.

Arsène Justo

 

Interdiction des licenciements

Crédit photo : image libre de droits

La réforme du Code du Travail en 2018 avait déjà fait passer le délai de recours dont dispose un salarié licencié pour se retourner contre son entreprise de trois à un an, Bruno Le Maire vient d’annoncer au Parisien vouloir l’abaisser à deux mois. Cette mesure s’inscrirait cyniquement dans l’objectif d’atteindre le « plein-emploi en 2027 », puisque c’est bien connu : faciliter les licenciements réduit le chômage. Mais cette décision s’inscrit en fait plus largement dans l’élaboration de la « loi Pacte II », qui sera présentée début 2024 selon le Parisien et visera à « accélérer le désendettement » et à « transformer notre modèle social ». Le journal rappelle surtout le lien entre cette nouvelle loi et les injonctions des agences de notation, Standard & Poor’s en tête, à rendre la France plus attractive pour les investisseurs étrangers, en réduisant la dette et en cassant le modèle social français.

L’agence vient en effet de rendre son rapport annuel, dans lequel elle a critiqué une « incertitude » concernant les « finances publiques de la France dans un contexte de déficit budgétaire élevé, quoiqu’en baisse lente, et d’une dette publique élevée ». Ce genre d’agences privées a pris ces dernières décennies une place prépondérante dans les politiques économiques de la France, et le gouvernement s’en sert comme justification pour continuer de s’attaquer aux conquis sociaux. En effet, Bruno Le Maire a ainsi revendiqué avoir « engagé des transformations profondes de notre modèle économique : réforme de la fiscalité du capital et du marché du travail, loi Pacte pour simplifier la vie des entreprises, réforme des retraites, assurance chômage » ; des engagements qui vont dans le sens du rapport de cette agence de placement financier.

Concernant la réduction du délai de recours pour les salariés licenciés, Bruno Le Maire a déclaré qu‘ « il faut des mesures drastiques de simplification pour les entreprises. Les TPE comme les PME, ETI (entreprises de taille intermédiaire) ou grands groupes n’en peuvent plus de la paperasse et de la lourdeur des procédures. Aujourd’hui, lorsque vous licenciez une personne, un recours contre l’entreprise reste possible pendant douze mois ». L’objectif est donc de réduire la portée de la justice au profit du diktat des patrons, dont les entreprises seraient pressurisées par « la paperasse » et « la lourdeur des procédures ». Cette loi vise en fait avant tout à faciliter les licenciements. Autrement dit, l’objectif est de précariser les travailleurs et d’en faire une vulgaire variable d’ajustement.

Sous couvert de résoudre la crise économique et de réduire le chômage, le gouvernement multiplie en fait les cadeaux aux entreprises et au patronat en appliquant une politique ultra-libérale dictée par des agences de placements financiers. Hier il s’agissait du report de l’âge de départ à la retraite, aujourd’hui il s’agit de grandement limiter nos droits à contester notre licenciement, demain une autre « loi d’ajustement » sera élaborée pour accélérer la casse nos droits et faire plaisir aux patrons. Une réduction de l’indemnisation chômage pour les séniors serait d’ailleurs dans les cartons du ministre. Une fois de plus, il est nécessaire d’opposer dans la rue et sur nos lieux de travail une réponse systématique à ces attaques contre nos acquis, alors que les entreprises multiplient les profits et que nos salaires sont toujours plus rognés par l’inflation. L’ensemble du mouvement ouvrier, et en particulier les directions syndicale brillant de leurs passivités ces derniers mois, doivent réagir. Ne nous laissons pas faire !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Alors qu’un deuxième membre du bureau confédéral de la CGT est convoqué à la gendarmerie, la secrétaire générale, dans une lettre envoyée à Élisabeth Borne, dénonce un « contexte de répression antisyndicale inédit depuis l’après-guerre ». Et enjoint le gouvernement à faire cesser « ce harcèlement judiciaire » qui « nuit à l’action syndicale ».

La missive est partie mardi soir. Dans son courrier adressé à la première ministre, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet dénonce la multiplication des poursuites de responsables syndicaux issus de son organisation après la mobilisation contre la réforme des retraites. La liste dressée par la responsable syndicale est longue et témoigne d’un « contexte de répression antisyndicale inédit depuis l’après-guerre ». Ainsi, « au moins 17 secrétaires généraux d’organisations CGT, convoqués du fait de leur qualité de secrétaire général » ont fait l’objet de poursuites, et « plus de 1 000 militants de la CGT sont poursuivis devant les tribunaux ».

Ce vendredi, Myriam Lebkiri, membre du bureau confédéral de la CGT, également cosecrétaire générale de l’Union départementale du Val-d’Oise, ainsi que Marc Roudet, membre de la commission exécutive de l’union départementale du 95 sont convoqués à la gendarmerie de Pontoise pour une audition. En soutien, un rassemblement est prévu avec l’ensemble des organisations syndicales (CFDT, CGT, FO, CGE-CGC, Unsa, CFTC, FSU, Solidaires).

Contre le harcèlement judiciaire

Début septembre, c’était Sébastien Menesplier, également membre du bureau confédéral, secrétaire général de la fédération des électriciens et gaziers, qui avait été entendu à la gendarmerie de Montmorency, toujours à propos des actions syndicales du premier semestre.

Or, poursuit-elle, « nous avons autre chose à faire que de multiplier les rassemblements devant les commissariats pour soutenir nos camarades. Alors que les salaires baissent, que les faillites d’entreprises se multiplient, réprimer l’action syndicale conduit à empêcher les salarié·e·s de se mobiliser et de s’organiser pour faire valoir leurs droits ».

En ce sens, la responsable syndicale suggère à la première ministre « de demander aux parquets de se concentrer sur la lutte contre les groupuscules d’extrême droite, ou encore contre le trafic de drogue, les violences sexistes et sexuelles, et la délinquance en cols blancs », plutôt que de « cibler des syndicalistes assimilés de façon scandaleuse à des voyous ou à des terroristes ».

D’autant que « la multiplicité de ces procédures ne fait que traduire une réelle volonté politique de porter atteinte à l’action syndicale », analyse-t-elle. Pour Sophie Binet, « ce harcèlement judiciaire ne peut plus durer ». Elle revendique ainsi que ceux qui ont été condamnés « soient rétablis dans leurs droits » et l’adoption d’une « loi d’amnistie ».

Une proposition de loi déposée par les sénateurs du groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste, visant à amnistier les personnes condamnées pour certains délits commis à l’occasion d’une manifestation ou d’un mouvement de grève, a été rejetée par le Sénat, fin octobre.

Le ministre de la Justice y voyait une loi qui « ne ferait qu’aggraver la discorde et nourrir l’impunité, alors même que les voies de l’apaisement ont été trouvées et que le dialogue social a été renoué lors d’une grande conférence sociale ». Une conférence sociale sur les salaires, dont les salariés attendent toujours le résultat…

SOURCE :

 

Publié par EL DIABLO

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« La culture en colère ! » : une centaine de grévistes envahit le ministère de la culture

Les grévistes du Centre Pompidou, de la BPI et de la bibliothèque Kandinsky ont organisé ce matin un rassemblement dans le hall du ministère de la culture. Rejoints par d’autres travailleurs culturels, notamment du Louvre et de la BNF, ils ont envahi le CSA où se trouvait la ministre.

Grève dans la culture

Crédit photo : Révolution Permanente

Les travailleurs du Centre Pompidou, de la Bibliothèque publique d’information (BPI) et de la Bibliothèque Kandinsky se sont retrouvés ce matin à 9h30 pour une AG exceptionnelle appelée par l’intersyndicale du Centre Pompidou. Réunis à plus d’une centaine dans le Cinéma 1, les grévistes ont décidé de se rendre ensemble au ministère de la culture, où avait lieu un conseil social d’administration (CSA), c’est-à-dire une entrevue de négociation entre la ministre et les délégués syndicaux. A l’issue d’une procession des travailleurs dans les rues de Paris, ces derniers se sont rassemblés dans le hall du ministère, où les attendaient déjà de nombreux travailleurs venus d’autres lieux culturels, notamment du Louvre et de la Bibliothèque nationale de France.

Ces derniers sont en effet préoccupés qu’une défaite des travailleurs de Pompidou puisse ouvrir la voie, demain, à une nouvelle offensive contre leurs propres conditions de travail, de plus en plus dégradées. Ils font d’ailleurs face à des problèmes très similaires et à un mépris identique de la part de la ministre Rima Abdul-Malak. Le rassemblement était notamment l’occasion pour ces travailleurs de réclamer l’« ouverture des concours ! » alors que ces derniers, passages obligés pour obtenir un contrat stable dans la culture, sont de plus en plus fermés et que les titulaires se font donc de plus en plus rares dans le secteur culturel, massivement remplacés par des vacataires sous payés et surexploités.

Les travailleurs, qui s’étaient rassemblés aux chants de « la culture en colère ! », « la culture elle est à nous » ou encore « même si Rima le veut pas, nous on est là ! », étaient tenus informés en direct de l’avancée (ou plutôt de l’absence d’avancée) des négociations par leurs représentants au CSA. Au bout d’une heure, excédés par le refus de la ministre de faire la moindre concession, les grévistes ont franchi les portiques de sécurité du ministère et ont pénétré dans la salle où se tenaient les négociations, aux cris de « Rima démission ! », pendant que la ministre et ses collaborateurs s’enfuyaient précipitamment de la salle.

Une action forte, l’occasion pour les travailleurs de montrer leur colère face à la politique macroniste, qui dégrade leurs conditions de travail et la qualité du service public dont ils ont la charge.

Cette action s’inscrit dans le contexte de la grève des travailleurs du Centre Pompidou, qui dure depuis bientôt deux mois et dont nous vous avions déjà parlé sur Révolution Permanente. Ces travailleurs - agents de surveillance, agents d’accueil, conférenciers - se battent pour obtenir des garanties concernant leurs conditions de travail pour les années qui viennent, alors que le centre sera fermé au public pendant 5 à 8 ans à partir de 2025 et qu’un flou total persiste sur ce qu’il adviendra des travailleurs du site pendant cette période. La direction du centre refuse en effet toujours de leur donner la moindre garantie que leurs conditions de travail n’en seront pas dégradées et que les collections artistiques ne seront pas liquidées, à l’image de l’Atelier Brancusi, qui a définitivement fermé ses portes en septembre, à la stupeur de nombreux travailleurs du site, absolument pas consultés sur le sujet.

Cette grève a de plus été rejointe il y a deux semaines par les bibliothécaires de la BPI et la semaine dernière par ceux de la bibliothèque Kandinsky, les deux centres de documentation internes au Centre Pompidou. Si ces travailleurs partagent évidemment les craintes de ceux du musée concernant le déménagement prochain du centre, ils avancent également des exigences concernant la précarité de leurs contrats et l’exploitation qu’ils subissent de la part de leur hiérarchie. Des vacataires de la BPI, que nous avions interrogés, dénonçaient par exemple l’extrême précarité de leurs contrats, les exigences irréalisables de leur direction concernant des tâches ne correspondant pas du tout à leur poste ou encore l’absence de protocole sur les VSS.

Face à une ministre macroniste résolue à faire des économies sur le dos des travailleurs et au détriment d’un service public culturel de qualité ; face à une direction de centre aux ordres du ministère ; les travailleurs de Pompidou, de la BPI et de Kandinsky sont déterminés à mener un bras de fer victorieux. Une lutte dans laquelle la solidarité doit être la plus large. Sur ce plan, outre la nécessité d’étendre le conflit et de forger une solidarité interpro, l’argent demeure le nerf de la guerre de ceux qui font grève. Nous relayons donc ici la caisse de grève des travailleurs du Centre Pompidou et celle des travailleurs de la BPI.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
49.3 ! C'EST À COUP DE 49.3 QUE LE BUDGET DE LA SÉCURITÉ SOCIALE IMPOSE DES ÉCONOMIES SCNADALEUSES À L'HÔPITAL ET AUX SALARIÉS.

Publié par Info'Com-CGT

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Réquisition de grévistes d’Arcelor Mittal par l’Etat : des sites entrent en grève en solidarité

Depuis lundi, l’ensemble des services d’Arcelor Mittal Dunkerque sont en grève pour des augmentations de salaires. Pour briser le mouvement, le préfet du Nord a ordonné la réquisition de cinq grévistes, une attaque face à laquelle plusieurs autres sites sont en train de rejoindre le mouvement.

Droit de grève

Crédit photo : capture d’écran Youtube - ArcelorMittal France

Depuis lundi, l’ensemble des services d’ArcelorMittal Dunkerque sont entrés en grève, en réaction aux propositions méprisantes de la direction lors des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO). Alors que la CGT réclame 300 euros d’augmentation de salaire ainsi qu’une indemnisation de 56 centimes par kilomètre effectué entre le domicile et le travail, la direction a proposé 90 euros d’augmentation aux salariés et 4% aux cadres et ingénieurs.

Dans la nuit de lundi à mardi, le préfet du Nord a ordonné par arrêté préfectoral la réquisition de six salariés de l’entreprise. Au final, seulement cinq salariés ont pu être réquisitionnés. « La police ou la gendarmerie sont allées sonner chez eux vers une heure du matin pour leur faire signer le papier et les faire retourner le plus rapidement possible à l’usine » explique Gaëtan Lecocq, secrétaire général de la CGT ArcelorMittal Dunkerque, contacté par Révolution Permanente.

Pour lui, cette décision est une tentative d’intimidation de la direction, face à une grève qui est partie très vite et fort : « A Dunkerque le mouvement s’est vite généralisé. La direction s’est rendue compte de l’ampleur de la grève et essaye donc d’intimider les grévistes » explique-t-il. Alors que dans l’arrêté préfectoral la réquisition est justifiée par des raisons de sécurité, le syndicaliste dénonce une manœuvre : « Le service réquisitionné n’est pas en rapport avec la sécurité. Les salariés concernés sont des chauffeurs de locotracteurs. C’est pour faire un exemple. Mais l’effet est inverse, les salariés ont augmenté le rythme de la grève ».

Très rapidement, cette décision a provoqué la colère chez les salariés d’ArcelorMittal. Dès mardi ceux du site de Mardyck, situé à quelques kilomètres de celui de Dunkerque, sont entrés en grève. La veille, les salariés de Fos-sur-Mer (13) avaient déjà rejoint le mouvement. Les salariés du site de Saint-Chély (48) doivent également rejoindre le mouvement. Un appel à la grève est également lancé du côté d’ArcelorMittal Montataire (60) et dans la filiale de l’entreprise Industeel à Le Creusot (71).

Une dynamique qui pourrait continuer à s’étendre rapporte le syndicaliste : « On veut que ça se mobilise dans toute la France pour mettre un coup de pression auprès des directions et les faire revenir à la négociation avec des propositions correctes » a-t-il dit. Une réponse importante à l’offensive autoritaire des réquisitions, dont l’usage par l’Etat se renforce ces derniers mois, comme on l’a vu au moment des grèves de raffineurs successives. Une attaque contre le droit de grève que le mouvement ouvrier dans son ensemble doit dénoncer.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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« Ils veulent faire un exemple » : un délégué syndical de la Fnac menacé de licenciement

La Fnac menace Alexandre, délégué syndical FO, et un de ses collègues de licenciement. Une tentative de répression face à laquelle nous devons être nombreux vendredi à 11 h 30 devant la Fnac des Champs Elysées.

Répression syndicale

Alexandre est délégué syndical à Force Ouvrière et salarié à la Fnac Champs Elysées de Paris depuis plus de 20 ans. Ce vendredi, il a reçu une convocation pour un entretien disciplinaire pouvant aller jusqu’à licenciement.

La direction lui reproche d’avoir voulu récupérer une « prime », sorte de cadeaux supplémentaires pour l’achat d’un produit spécifique pour une durée limitée. Une pratique largement répandue et autorisée d’habitude par la direction, qui permet de déstocker les produits qui n’ont pas été vendus dans le cadre de l’opération commerciale.

Un autre salarié, présent depuis 15 ans dans la boîte, a reçu une convocation du même type de la part de la direction qui lui reproche les mêmes faits. Pour leurs collègues, ces convocations sont clairement politiques et visent à réprimer deux salariés qui ont toujours été impliqués dans les grèves qui ont traversé l’entreprise ces dernières années, notamment en 2016 et lors de la réforme des retraites.

C’est ce dont témoigne Ben qui travaille à la Fnac depuis 12 ans : « Alex a toujours joué un rôle important dans les grèves, c’était un moteur de la grève de 2016 qui avait duré plus de 2 mois ; il y a deux ans, il avait également été un des principaux soutiens de la grève des salariés de la Fnac à Saint-Lazare ».

Mais ce n’est pas la première fois que la direction veut réprimer ses salariés. En effet, depuis 2016, la Fnac multiplie les tentatives de répression envers les élus syndicaux. Rien que ces trois dernières années, trois procès, gagnés par les salariés, ont eu lieu. Systématiquement, des élus syndicaux actifs sur le magasin des Champs-Élysées ont été accusés, dont Alexandre.

Cette répression vise l’ensemble des grévistes de 2016 comme l’explique Ben : « On a un salarié qui était gréviste en 2016 et qui a été sanctionné de 5 jours de mise à pied pour s’être fait insulter par un client à son poste. À l’entretien de ce collègue, les gens se sont mobilisés et je pense que ça l’a sauvé car la direction voulait sûrement aller plus loin que la mise à pied » explique-t-il.

Face à cette tentative de répression, soyons solidaires ! Rendez-vous ce vendredi à la Fnac des Champs Élysées à 11 h 30 pour soutenir Alexandre et son collègue !

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Pourtant aussi, au-delà de l'effet de masquage et de brouillage du traitement de l'actualité par les médias-système il existe un lien profond entre ce qui se passe à l'international et les choix de régression sociale des gouvernements de l'occident collectif.

Eh la bataille pour la PAIX, pour la réorientation massive des dépenses guerrières (des milliers et des milliers de milliards de dollars) vers les dépenses socialement utiles, pour les salaires, les services publics ... demeure un enjeu déterminant pour les travailleurs et les organisations syndicales!

 

 

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SOURCE : La Voix du Nord

Dans un contexte social tendu à Calais, marqué par deux récentes annonces de plans sociaux, l’Union locale de la CGT de Calais a tenu un point presse jeudi matin pour faire entendre sa colère.

L’Union locale de la CGT a tenu un point presse dix jours après l’annonce de la fermeture de Prysmian-Draka et d’un plan social chez Catensys.

Les raisons de la colère

Synthexim. Meccano. Desseilles. Prysmian-Draka. Catensys. L’année 2023 est marquée par une série noire pour l’industrie calaisienne, qui enchaîne les fermetures et plans sociaux (notre infographie). Dans ce contexte, l’Union locale de la CGT a tenu une conférence de presse, jeudi matin à la Bourse du travail de Calais. Participaient notamment à cette réunion des cégétistes de Catensys, du port de Calais, des cheminots. Les salariés de Prysmian-Draka n’étaient pas représentés.

 

« On sera à leurs côtés pour se battre », fulmine Éric Lhirondelle, secrétaire général. Il décrit des « situations qui vont être très difficiles humainement ». Il pense aux jeunes embauchés « qui pensaient construire un avenir », aux employés de Prysmian-Draka de plus de 50 ans, en grande majorité, « qui se demandent comment ils vont pouvoir vivre jusqu’à l’âge de la retraite ». Et rappelle la tentative de suicide d’un salarié de Prysmian-Draka, tandis que Cyrille Robert affirme qu’un même drame s’est noué chez Catensys, où il est délégué.

« Fossoyeur de l’industrie calaisienne »

« Calais va être la ville dortoir de Dunkerque. » C’est le constat unanime des cégétistes, qui eux ne voient pas dans l’arrivée massive d’emplois à Dunkerque une chance pour les Calaisiens. Ils pointent des infrastructures pour les transports inadaptées et, surtout, des friches qui s’accumulent. « Natacha Bouchart est le fossoyeur de l’industrie calaisienne », estime Éric Lhirondelle, avec dans le viseur la politique touristique de la maire, symbolisée par la récente refonte du front de mer et du Dragon. « On a perdu quinze ans de développement économique. »

La maire de Calais n’est pas la seule à subir les foudres de l’Union locale de la CGT. Le conseil régional aussi, avec « un port sous-exploité » et, dont l’ancienne partie est « laissée à l’abandon ». Quant à l’État, il a « le devoir d’aménager le territoire », insiste Éric Lhirondelle.

Manifestation en février

 

 

L’Union locale de la CGT a tenu un point presse dix jours après l’annonce de la fermeture de Prysmian-Draka et d’un plan social chez Catensys.

Les raisons de la colère

Synthexim. Meccano. Desseilles. Prysmian-Draka. Catensys. L’année 2023 est marquée par une série noire pour l’industrie calaisienne, qui enchaîne les fermetures et plans sociaux (notre infographie). Dans ce contexte, l’Union locale de la CGT a tenu une conférence de presse, jeudi matin à la Bourse du travail de Calais. Participaient notamment à cette réunion des cégétistes de Catensys, du port de Calais, des cheminots. Les salariés de Prysmian-Draka n’étaient pas représentés.

 

 

« On sera à leurs côtés pour se battre », fulmine Éric Lhirondelle, secrétaire général. Il décrit des « situations qui vont être très difficiles humainement ». Il pense aux jeunes embauchés « qui pensaient construire un avenir », aux employés de Prysmian-Draka de plus de 50 ans, en grande majorité, « qui se demandent comment ils vont pouvoir vivre jusqu’à l’âge de la retraite ». Et rappelle la tentative de suicide d’un salarié de Prysmian-Draka, tandis que Cyrille Robert affirme qu’un même drame s’est noué chez Catensys, où il est délégué.

« Fossoyeur de l’industrie calaisienne »

« Calais va être la ville dortoir de Dunkerque. » C’est le constat unanime des cégétistes, qui eux ne voient pas dans l’arrivée massive d’emplois à Dunkerque une chance pour les Calaisiens. Ils pointent des infrastructures pour les transports inadaptées et, surtout, des friches qui s’accumulent. « Natacha Bouchart est le fossoyeur de l’industrie calaisienne », estime Éric Lhirondelle, avec dans le viseur la politique touristique de la maire, symbolisée par la récente refonte du front de mer et du Dragon. « On a perdu quinze ans de développement économique. »

La maire de Calais n’est pas la seule à subir les foudres de l’Union locale de la CGT. Le conseil régional aussi, avec « un port sous-exploité » et, dont l’ancienne partie est « laissée à l’abandon ». Quant à l’État, il a « le devoir d’aménager le territoire », insiste Éric Lhirondelle.

Manifestation en février

 

 

Éric Lhirondelle, annonce « des actions coups de poing » dans les semaines à venir. Et surtout, « on envisage une grande manifestation sur les problèmes d’industrie à Calais le samedi 10 février. On compte y faire venir les grands leaders nationaux de gauche. On a sollicité notre secrétaire générale. D’ici là, on va rencontrer la population, discuter avec les commerçants car eux aussi, ils sont concernés. Qu’au moins, pendant le passage du cortège, ils aient la décence de baisser le rideau ».

Avoir des idées suicidaires n’est pas anodin. Si vous avez vous-même des idées suicidaires ou si vous remarquez des comportements inquiétants autour de vous, n’hésitez pas à contacter le 3114, numéro national de prévention du suicide, gratuit et accessible 24h/24 et 7j/7.

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Le groupe a dévoilé son plan d’action, très attendu du marché.

Le rapport relatif au 3e trimestre d’Unilever est comparable à ceux de ses concurrents. Comme le groupe a procédé à des relèvements de ses étiquettes (+5,8%) pour compenser l’inflation, ses volumes de vente ne se sont contractés que légèrement (-0,6%). Si son chiffre d’affaires (CA) a cédé 3,8%, à 15,2 milliards d’euros, c’est davantage en raison de l’effet de change (-8,0%) que des acquisitions et cessions (-0,6%). Nous retiendrons surtout que le groupe a dévoilé son plan d’action, très attendu du marché. Mi-2022, Nelson Peltz était entré au conseil d’administration d’Unilever après en avoir acheté 1,5 % des actions par l’intermédiaire de Trian Fund Management. Cet investisseur activiste américain a pour habitude d’acquérir des actions d’entreprises dans lesquelles il estime pouvoir créer de la valeur en les restructurant et en y réduisant les coûts. La performance d’Unilever n’est pas à la hauteur de son potentiel. Pour améliorer cette dernière, le plan prévoit qu’Unilever se concentrera d’abord sur 30 marques « motrices » qui représentent conjointement 70% du CA consolidé. Des investissements ne seront réalisés que dans ces marques et il ne sera procédé à aucune acquisition majeure. Viendra ensuite la simplification de l’organisation opérationnelle en vue d’accroître la productivité. Enfin, une culture de la performance sera créée. Une nouvelle équipe de direction conduira ces changements.

 

Conclusion



Le rendement nous paraît pouvoir augmenter sans trop de peine dans les années qui viennent. Le CA sous-jacent devrait gagner 3 à 5%. Si les marges progressent, le bénéfice net croîtra un peu plus rapidement. Avec en sus les rachats d’actions, une croissance de 5 à 7% du bénéfice par action semble plausible. Si l’on y ajoute le rendement du dividende (de près de 4%), le rendement passera à quelque 10% par an. Avec un ratio cours/bénéfice de 17, cette action qui plus est défensive est faiblement valorisée. D’où notre conseil d’achat.

 

Publié par Trends Tendances

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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