SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Home » Économie » Comment le Mexique devient le laboratoire de l’Amérique du Nord

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Monterrey, Bundesstaat Nuevo León, Mexique

03.04.2024 : La nouvelle ville en plein essor d’Amérique du Nord se trouve à moins de trois heures de route du Texas : Monterrey. Dans la mégalopole du nord-est du Mexique, magnifiquement située entre les montagnes, de nombreuses nouvelles usines sont en construction ou en projet, notamment par des entreprises allemandes.
1: LG-Magna e-Powertrain y installe une usine.
2 : Tesla prévoit d’y construire la plus grande usine de voitures électriques au monde.
3 : Quanta Computer de Taiwan prévoit une usine d’électronique d’un milliard de dollars.
4 : Une nouvelle usine de réfrigérateurs est en cours de construction ici par la filiale Bosch BSH.
5 : Kuka Home, originaire de Chine, fabrique des meubles ici.
6 : La nouvelle usine de la société d’électronique chinoise Hisense.
7: Unilever investit 400 millions de dollars dans une usine de produits de soins personnels.
8 : Lego y agrandit sa plus grande usine au monde.
9 : L’équipementier automobile français Faurecia a ouvert ici il y a un an une usine de design d’intérieur.
dix: L’équipementier automobile allemand ZF Friedrichshafen a ouvert un nouveau centre de recherche.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
JUSQU’À QUAND ON VA SUPPORTER CA ?

Publié par Luttesinvisibles

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Macron l'INCENDIAIRE : partout à l'intérieur comme sur le plan international il sème le chaos, la division et se comporte en vassal du suzerain américain chargé de mission au service des intérêts étrangers : ceux de l'impérialisme !

 

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Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Journée « usine morte » : les travailleurs massivement en grève pour la réintégration de Christian Porta !

Alors que la direction d'InVivo-Neuhauser poursuit sa guerre anti syndicale, les travailleurs opposent une mobilisation exemplaire. Après des débrayages quotidiens depuis lundi, ce mercredi une grève massive a mis à l’arrêt l'usine de Neuhauser Furst. Plus d'une cinquantaine de grévistes se sont réunis en AG pour discuter de la suite.

Non à la répression de Christian !

Crédit photo : CGT Neuhauser

La mobilisation des travailleurs de Neuhauser contre l’acharnement anti-syndical ne faiblit pas. Alors que vendredi 24 mai, la direction de Neuhauser-InVivo a relancé une procédure de licenciement contre Christian Porta au mépris de la décision des Prud’hommes ordonnant sa réintégration, les travailleurs de Neuhauser ont voté des débrayages de deux heures tous les jours par poste et le fait de partir sur des journées fortes de 24 heures de grèves.

C’est sur cette base qu’une journée « usine morte » a été décidé pour ce mercredi 29 mai. Ainsi, depuis mardi 21 heures, l’usine de Folschviller a été mise à l’arrêt suite à une grève largement majoritaire, et ce malgré les pressions de la direction. En effet, le PDG s’était rendu sur le site lundi pour répandre la rumeur d’une fermeture de l’usine dans le cas ou Christian Porta serait réintégré, tentant ainsi de dissuader les travailleurs de se mobiliser.

« Malgré l’énorme pression mise sur les collègues avec la menace de lock-out, on a répondu présent avec une journée de grève importante. Même des collègues qui ne se mobilisait pas forcément à la base ont fait grève en réaction aux coups de pression de la direction. L’acharnement de la direction ne fonctionne clairement pas » se félicite Christian Porta.

Dans la matinée du mercredi, une cinquantaine de grévistes se sont retrouvé devant l’usine pour tenir une assemblée générale et décider ainsi des suites de la mobilisation. Ils ont ainsi voté la poursuite des débrayages quotidiens de deux heures par poste et la préparation d’une nouvelle journée « usine morte » de 24 heures dans les prochains jours. À cela, s’ajoute le lancement d’un appel à rejoindre la mobilisation contre la répression et pour les salaires adressé aux autres travailleurs du géant de l’agrobusiness InVivo.

L’assemblée générale a aussi été l’occasion de fixer ensemble quatre revendications : la réintégration de Christian Porta, l’arrêt des sanctions qui ont notamment touché cinq autres travailleurs de Neuhauser, l’amélioration des conditions de travail avec un investissement sur les machines actuellement en panne que la direction laisse à l’abandon et enfin l’augmentation de tous les salaires de 300 euros.

Les travailleurs de Neuhauser montrent ainsi une détermination sans faille face à une direction prête à tout faire pour détruire la combativité ouvrière à l’œuvre et constituent un exemple à suivre pour faire face à la répression. Pour soutenir les travailleurs de Neuhauser-InVivo dans leur combat contre la répression syndicale et pour les salaires, soutenez leur caisse de grève.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

ExxonMobil : les travailleurs en grève reconductible contre 700 suppressions d’emplois

ExxonMobil a annoncé la destruction de près de 700 emplois à la plateforme pétrochimique près du Havre. En réponse, les travailleurs ont débuté une grève reconductible vendredi dernier.

Licenciements

Crédit photo : CGT ExxonMobil

Le 11 avril, la direction de la multinationale américaine ExxonMobil a annoncé l’arrêt des activités de la production pétrochimique des usines de Port-Jérôme et de Lillebonne (Seine-Maritime) et la suppression de près de 700 emplois, et ce malgré des profits records pour l’entreprise. Dans le même temps, ExxonMobil annonçait la vente de la raffinerie à Fos-sur-Mer et les dépôts de carburant de Toulouse et Villette-de-Vienne (Isère).

Face au drame social annoncé, les travailleurs du secteur pétrochimique de l’usine de Port-Jérôme ont laissé exploser leur colère en entamant une grève reconductible ce vendredi 24 avril. Ce lundi, ils étaient plus de 400 réunis en assemblée générale et la reconduction de la grève a été voté jusqu’à jeudi prochain, journée lors de laquelle se tiendra une nouvelle réunion du CSE (comité social et économique).

Déjà la semaine dernière, le CSE s’était réuni pour la première fois depuis l’annonce des licenciements. À cette occasion, alors qu’était évoquée la quantité monstrueuse d’emplois détruits, le nouveau directeur de la plateforme, Edoardo Mirgone, a témoigné de tout son mépris pour les salariés en s’endormant, à la sidération des représentants syndicaux présents.

« On a un directeur de la plateforme qui est nul et qui s’en fout. Il est là pour casser de l’emploi, c’est tout. D’ailleurs son attitude le prouve bien en CSE : vendredi après-midi, alors qu’on commençait à discuter des emplois qui allaient être supprimées, monsieur s’est endormi en réunion ! Je vous promets, c’est pas une plaisanterie, il s’est endormi ! Ça montre bien son implication et la difficulté de l’avoir comme interlocuteur. » témoignait ainsi Germinal Lancelin, représentant CGT sur le piquet de grève ce lundi.

Mais ce qui a véritablement mis le feu au poudre vendredi dernier, c’est une tournée des membres de la direction dans les salles de contrôle afin de presser les travailleurs, menacés de licenciements, d’augmenter les cadences. Cela dans l’objectif de générer des stocks à revendre pendant plusieurs années aux clients, les entreprises pharmaceutiques. Le message de la direction aux travailleurs est donc très clair : épuisez-vous au travail avant qu’on vous mette à la porte.

« Le premier truc, c’est de sauver les emplois »

Pour légitimer son plan de licenciement et la délocalisation de la production pétrochimique de l’usine, la direction invoque des raisons écologiques, qui ne sont rien d’autre que du greenwashing. En réalité, ExxonMobil délocalise la production pétrochimique là où les normes environnementales sont plus faibles voire inexistantes, dans l’unique but d’accroître ses profits et en laissant des centaines de familles sur le carreau. Ce qu’elle assume elle-même dans son communiqué du mois d’avril, dans lequel elle explique notamment que : « La configuration du vapocraqueur, sa taille, comparée aux grandes unités nouvellement construites, les coûts opératoires et énergétiques plus élevés en Europe le rendent non compétitif ».

L’intersyndicale constituée de FO, CFDT, CGT et CFE-CGC a demandé à la direction, si le plan de suppressions d’emploi était amené à se maintenir, d’augmenter le nombre de départs en retraite anticipée et le montant des indemnités de licenciements. De son côté, la CGT continue de s’opposer à toute destruction d’emploi. Plusieurs travailleurs pointent d’ailleurs du doigt que la pétrochimie est un secteur bouché et que, au-delà du montant de l’indemnité de licenciement, les centaines d’employés concernés vont difficilement pouvoir retrouver un emploi, sans même parler des conditions de travail qu’ils devront accepter pour cela.

C’est ce qu’explique notamment Christophe, syndicaliste à la CGT, sur le piquet de grève : « On ne sait pas ce qui va se passer dehors, si malheureusement on est amené à être concerné par une procédure de licenciement, c’est quel emploi derrière ? Quel statut ? Quel job ? Comment ça va se passer ? Je crois que la meilleure solution pour avoir une pérennité de notre pouvoir d’achat, de notre vie actuelle, pour nos enfants, pour les salariés qui ont investi dans une maison avec un crédit, c’est de garder notre emploi ici ! ».

La CGT est en train de formuler un projet de viabilité pour le site, tout en sachant qu’il faudra se battre pour l’imposer à la direction. « C’est pas ExxonMobil qui va nous dire "ah oui c’est pas mal ce que vous nous proposez". Eux ils ont un projet et il est arrêté : ils veulent fermer. ». Plus largement, la fermeture des activités de chimie à l’usine est un enjeu régional, en tant qu’elle va avoir des répercussions indirectes sur des centaines d’autres emplois. « Il y a nos camarades d’Arlanxeo qui sont juste à côté, ils n’auront plus d’alimentation demain si la chimie doit s’arrêter. Qu’est ce qui va leur arriver ? Et bien la même chose que nous ils vont fermer, ils vont être licenciés, ils vont se retrouver au chômage sur le marché de l’emploi comme nous tous. » explique en ce sens Christophe.

Alors que des dizaines de milliers de travailleurs sont menacés de licenciements à travers le pays, les grévistes d’ExxonMobil montrent la seule voie à suivre : celle de la grève. Pour les milliers de familles qui vont être détruites, pour défendre également la planète face au greenwashing du patronat, il y a urgence à ce que les directions syndicales mettent leur force au service de la construction d’une réponse nationale aux licenciements massifs.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Macron et ses sbires font les poches des travailleurs, des plus précaires pour préserver leurs privilèges et utiliser les moyens disponibles pour leurs interventions guerrières !

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Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
"Inclassables" c'est bien entendu l'extrême-droite
C'est ça l'honnêteté de l'Institut Thomas More, ce qui ne surprendra personne est ultra-conservateur et catholique, "inclassable" certainement

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Acharnement : InVivo relance une procédure de licenciement après sa défaite aux Prud’hommes

Après que les Prud’hommes ont ordonné ce matin la réintégration de Christian Porta, la direction d’InVivo a appelé la gendarmerie pour lui empêcher l’accès à l’usine avant de relancer une procédure de licenciement. Une tentative désespérée d'intimider le syndicaliste et ses soutiens.

Répression

Ce vendredi 24 mai, le conseil des Prud’hommes de Forbach a rendu son délibéré sur le licenciement du délégué syndical CGT Christian Porta, que la direction de Neuhauser-InVivo avait tenté d’imposer par la force malgré un refus de l’inspection du travail. Celui-ci a ainsi été déclaré « illicite », ordonnant la réintégration du syndicaliste.

Une nouvelle victoire importante contre l’offensive antisyndicale d’InVivo, face à laquelle la direction a tenté à nouveau de passer en force. Après avoir menacé jeudi d’un lock-out de l’usine en cas de réintégration du syndicaliste, elle a appelé ce vendredi matin la gendarmerie et empêché l’accès au site au syndicaliste.

Surtout, malgré la décision des Prud’hommes, la direction a annoncé devant l’usine relancer une procédure de licenciement et mettre à pied le syndicaliste. Une tentative d’intimidation claire qui s’inscrit dans un acharnement scandaleux comme l’a expliqué Christian Porta : « InVivo vient de me mettre à pied aussitôt réintégré. Je ne sais pas quelle faute j’ai pu commettre en quelques secondes ».

Pour soutenir les Neuhuser, donnez à la caisse de grève !->https://www.cotizup.com/pour-les-grevistes-et-ds-cgt]

Habituée des méthodes policières, la direction montre une fois de plus sa détermination pour tenter d’intimider le syndicaliste qui s’apprêtait à reprendre son poste dans l’entreprise. Une répression qui ne s’arrête pas à Christian Porta, puisque ces derniers jours, ce sont cinq travailleurs proches de la CGT qui ont été sanctionnés pour des motifs dérisoires.

Une offensive face à laquelle les travailleurs sont loin de se laisser démonter. Alors qu’une grève et un grand rassemblement de solidarité ont lieu ce vendredi, depuis 10 heures, devant l’usine de Neuhauser à Foschviller, les travailleurs de l’usine ont décidé d’organiser une assemblée générale pour décider de la riposte à opposer aux nouvelles attaques de la direction. Solidarité !

Pour soutenir les Neuhuser, donnez à la caisse de grève !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Faites circuler: si le Conseil de prud'hommes réintègre Christian Porta, délégué central syndical CGT, InVivo menace de fermer l'usine de Neuhauser

Depuis février, l’offensive de InVivo contre Christian Porta, délégué syndical central CGT de Neuhauser, filiale du groupe, n’hésite plus à passer outre la légalité. Cette semaine, après avoir licencié le syndicaliste malgré un refus clair de l’Inspection du travail, la direction passe aux menaces de "lock-out" pour tenter d’imposer sa décision.

 

Le mail de la direction a été envoyé à la CGT du groupe InVivo dans le cadre des NAO, à l’occasion desquelles la CGT revendique la réintégration de leur camarade en plus des augmentations de salaires.

Une tribune, publiée dans Médiapart, dénonce la tentative de licenciement illégal de Christian Porta. Elle est signée notamment par Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, ou Judith Krivine, présidente du Syndicat des avocats de France, comme par des inspecteurs du travail. Les signataires dénoncent les pratiques du groupe InVivo qui "porte[nt] à l’extrême le mépris des droits syndicaux et du service public de l’inspection du travail ". Ils appellent à "défendre les droits syndicaux."

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Alors que le gouvernement s’apprête à sabrer les droits à l’assurance chômage, la CGT a révélé une liste noire des plans de licenciements depuis septembre 2023, lors d’une conférence de presse à Montreuil, mercredi 22 mai.

La CGT a recensé 132 plans de licenciements.

À partir des connaissances des organisations, la CGT a dévoilé une carte des 130 plans de licenciement, soit 33 021 emplois directs supprimés ou fortement menacés. 
En intégrant la sous-traitance et l'intérim, on peut évaluer à au moins 60 000 le total des emplois impactés. Des chiffres sans doute en deçà de la réalité.

« Cette estimation est très prudente : si l'on reprend la méthode de calcul de la BPI concernant les emplois induits dans l'industrie, on atteint le chiffre de 90 000 emplois impactés. Pour la seule industrie, notre recensement comptabilise plus de 14 000 emplois supprimés ou menacés. Les annonces Choose France sur 10000 emplois créés ou maintenus ont d'ores et déjà beaucoup de plomb dans l'aile... » 
a souligné Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT lors de la conférence de presse.

 

Droits au chômage en baisse, licenciements en hausse !
« Choose France », c'est l'arbre qui cache la forêt de la nouvelle saignée industrielle

Ces suppressions d’emplois ou menaces de suppressions, le patronat et l'exécutif veulent les dissimuler derrière les dorures du château de Versailles.

D'après Altares le chiffre des défaillances cumulées 2023/2024 pourrait atteindre le niveau record de 2008...

Preuve que les cadeaux fiscaux, sociaux, les déréglementations du code du travail, les assouplissements des possibilités de licencier voire de licencier abusivement et sans motif, le vol de deux années avant de prendre sa retraite, la réduction honteuse des droits des chômeurs traduisent juste une absence de stratégie industrielle et économique et débouchent sur une impasse économique et un déficit commercial abyssal.

Les statistiques officielles et notamment la DARES, relève une augmentation de 15% des licenciements économiques au 1er semestre 2024. 

Les emplois créés à grand renfort d'argent public compensent à peine ces suppressions et ne bénéficient en général pas aux salariés licenciés. Malgré les cocoricos de l'exécutif, notre secteur manufacturier représente 10% du PIB, bien loin de la moyenne européenne et de celle des pays de l'OCDE.

Signer des chèques aux grands groupes ne fait pas une politique industrielle.

Notre industrie est toujours plus centrée sur l'armement et le luxe, en décalage complet avec les besoins de la population française et européenne et avec une spécialisation dangereuse car rendant notre tissu productif fragile aux modifications de conjoncture. Cet état des lieux catastrophique démontre que se contenter de signer des chèques aux grands groupes ne fait pas une politique industrielle. 

Les aides publiques n'ont jamais été aussi élevées et atteignent 170 milliards d’euros en 2023, soit encore plus qu'avant le COVID. 

Choose, c’est le court terme

Le Président de la République se targue de l'augmentation des investissements étrangers, mais ils sont de courte durée et ont un effet très incertain sur l'emploi. 

Par exemple, IBM annonce à Choose France 50 recrutements d'ici 2025 mais oublie de rappeler qu'il vient d'en supprimer 200 !

Choose, c'est 15 milliards d’euros d'investissements pour créer ou maintenir plus de 10 000 emplois soit un coût de 1,5 million d'euros par emploi… Sans compter, les aides publiques qui ne manqueront pas de tomber généreusement dans les poches des investisseurs.

Un coût du capital qui pèse sur l'industrie

Avec 97 milliards d’euros distribués aux entreprises du CAC 40, la France détient le record européen des dividendes. Ce coût du capital plombe l’industrie.

 « Les entreprises qui licencient et se gavent d'aides publiques sont aussi celles qui rémunèrent grassement leurs actionnaires » constate la numéro un de la CGT.

En effet, ces richesses s'évaporent dans les dividendes au dépend des investissements pour transformer l'appareil productif et répondre au défi environnemental. 

Le scandale du nouveau tour de vis pour les droits à l’assurance chômage

L'ampleur de ces suppressions d'emploi confirme le scandale de la réforme de l'assurance chômage annoncée par le gouvernement. Alors que le gouvernement avait justifié ses réformes violentes par la (légère) amélioration de la conjoncture économique, en s'engageant à améliorer les droits des privés d'emploi en cas d'augmentation du chômage, il renie sa parole.

« Les comptes de l'assurance-chômage sont au vert, rien ne justifie cette réforme honteuse » a dénoncé Sophie Binet. « La CGT interpelle donc solennellement le gouvernement et les responsables politiques. Il faut changer de braquet d'urgence en commençant par renoncer à la réforme de l'assurance-chômage. »

Pas question, au prétexte de sauver l'industrie, de mettre sur pause la nécessaire transformation environnementale

« Pas question, pour occulter les responsabilités du capital et des multinationales de prétendre que notre industrie serait en danger du fait des normes environnementales. 
La ficelle est grosse, on l'a vu pendant la mobilisation des agriculteurs et agricultrices dont l'exigence était la garantie d'un revenu décent » selon Sophie Binet.

En effet, pour ne pas remettre en cause les marges de l'agro-industrie, les normes environnementales sont allégées au détriment des agriculteur·rices qui en sont les premières victimes car ils et elles sont les premiers exposés aux produits chimiques et au changement climatique.

La CGT refuse de choisir entre sauver l’emploi et la planète

Cette mise en opposition entre le social et l'environnemental n’est plus acceptable. L'état de l’industrie française est le résultat de 40 ans d'abandon par la puissance publique face aux politiques néolibérales. C'est ce déclassement qui fait le terreau de l'extrême droite.

« Pour la combattre, il faut dépasser les contradictions entre le social et l'environnemental et enfin affronter les forces de l'argent qui sont les grandes gagnantes du tournant néo libéral des années 80. Il faut réhabiliter le courage, l'intégrité et l'honnêteté avec des dirigeants politiques au service de l'intérêt général et pas des puissants. »

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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