SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

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INEGALITES
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Pour Construire une France sociale et humaine

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LA SEULE RIPOSTE EFFICACE C'EST LA GREVE GENERALE !

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NAO 2025

La première réunion

des NAO aura lieu le

jeudi 19 décembre

2024 dans l'après-midi.

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Fermeture d’usines à ArcelorMittal : la grève s’étend à l’ensemble des sites du pays

Alors que les travailleurs de Reims et Denain se mobilisent depuis la semaine dernière contre la fermeture de leurs usines, les 6 autres sites du pays ont rejoint le mouvement ce mardi à l’appel de l’Intersyndicale. Une jonction progressiste qu’il s’agit d’amplifier et de généraliser.

 Fermeture d'usines à ArcelorMittal : la grève s'étend à l'ensemble des sites du pays  Crédit photo : Union Locale CGT Onnaing et Environs

Fermeture d'usines à ArcelorMittal : la grève s'étend à l'ensemble des sites du pays Crédit photo : Union Locale CGT Onnaing et Environs

Suite à l’annonce de la fermeture de leurs usines, les salariés d’ArcelorMittal Centres de Services de Reims et de Denain se sont mis en grève la semaine dernière. Ce mardi 26 septembre, à l’appel de l’Intersyndicale (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC), le mouvement s’est étendu à l’ensemble des 8 sites français. Même s’ils ne sont pas directement concernés par les licenciements en cours, de nombreux travailleurs ont souhaité se mettre en grève en solidarité avec leurs collègues, alors qu’ils pourraient également être les prochains sur la liste.

En effet, rien ne porte à croire que la direction du deuxième producteur mondial d’acier va s’arrêter là. Au contraire, dans leur course effrénée au profit, le plus probable est une progressive délocalisation de toute la production vers des pays où la main d’œuvre est « meilleur marché ». En ce sens, les patrons d’ArcelorMittal viennent de geler les investissements sur les projets de décarbonation de l’acier français, et exhorte l’Union Européenne à les protéger de « la concurrence extra-européenne déloyale ». Un discours teinté de protectionnisme qui cherche à justifier les licenciements.

Travailleur sur le site de Woippy, Thomas* nous explique : « c’est toujours pareil, la direction essaye toujours de nous monter contre les travailleurs allemands ou chinois, alors que pendant ce temps-là ils font des milliards de profits ! ». Tout comme Michelin, Auchan ou encore Stellantis, ArcelorMittal s’apprête à licencier alors qu’il a versé près de 9 milliards d’euros à ses actionnaires entre 2020 et 2022.

Alors qu’une vague de licenciements frappe la France depuis plusieurs mois, laissant souvent les salariés visés dans l’isolement, l’initiative d’élargir la grève à l’ensemble des sites français va dans le bon sens. En effet, comme le rappelait dans notre précédent article David Blaise, délégué syndical central CGT, « il est clair que la solidarité entre tous les travailleurs, peu importe leur secteur ou leur branche, est essentielle. On ne peut pas se permettre de rester isolés chacun de notre côté à mener des luttes séparées. C’est en unissant nos forces qu’on pourra réellement peser. ».

De plus, l’offensive patronale en cours concerne en réalité l’ensemble des travailleurs du pays. En supprimant des centaines de milliers d’emplois, c’est tous les salaires qui vont être tirés vers le bas. Le monde du travail dans sa globalité aurait donc intérêt à se mobiliser autour de revendications fortes telles que l’interdiction des licenciements et l’embauche en CDI des salariés avec contrats précaires. De ce point de vue, l’appel de la CGT à une « convergence des mobilisations, avec débrayages et grèves en région pour l’emploi et l’industrie » le 12 décembre est un premier pas. Si cette journée peut constituer un point d’appui pour que différents secteurs se coordonnent, il faudra que la mobilisation dépasse la logique de journées de grèves isolées et sans lendemain si l’on souhaite construire un rapport de force suffisant pour mettre un frein à l’offensive patronale. Pour faire face à une bourgeoisie radicalisée seul un véritable plan de bataille construisant crescendo un mouvement de grève dure à dimension nationale, organisé par la base dans chaque entreprise, pourrait permettre d’imposer l’interdiction des licenciements.

*prénom modifié

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Unilever se sépare aussi du Boucher Végétarien
 
Kristof Bellens / Shutterstock.com
 

Unilever met en vente Le Boucher Végétarien. Le géant des produits CPG procède actuellement à un grand nettoyage et souhaite déjà se débarrasser de marques telles que Ben & Jerry’s, Magnum, Unox et Conimex.

Après seulement six ans

Hein Schumacher, directeur général d’Unilever, souhaite se concentrer uniquement sur les marques milliardaires les plus vendues et réduit considérablement le portefeuille du groupe. Après son plan de vente ou d’introduction en bourse de la division « crèmes glacées » – qui verrait le départ de Magnum et des fils rebelles Ben & Jerry’s, entre autres – Unilever a confirmé la semaine dernière qu’il céderait également des marques néerlandaises telles qu’Unox et Conimex.

Aujourd’hui, c’est au tour d’une autre marque : la holding FMCG s’apprête à vendre Le Boucher Végétarien (De Vegetarische Slager). Ce producteur de substituts de viande appartient à Unilever depuis 2018, mais fait aujourd’hui face à une concurrence accrue et à une baisse d’enthousiasme de la part des consommateurs.

Comme le résume Greenyard, qui se présente comme un nouveau concurrent, « les substituts de viande classiques ont été malmenés. Ce sont des produits trop transformés ». Néanmoins, l’intérêt croissant pour les produits alimentaires à base de plantes et respectueux de l’environnement signifie qu’il existe encore un grand potentiel de croissance.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Le gouvernement veut diminuer de 5 % la part prise en charge par la Sécu sur les consultations médicales et les médicaments. L’objectif affiché est celui d’économies sur le budget de la Sécu. Mais il faut bien comprendre qu’il ne s’agit pas de diminuer les dépenses mais de transférer leur financement des cotisations sociales vers des assurances. Il existe deux différences importantes à prendre en compte dans ce changement. Premièrement, les employeurs sont exonérés de toute augmentation des cotisations sociales. Deuxièmement, les assurances maladie complémentaires qui prendront le relais ne reposent pas sur le principe essentiel de la solidarité qui est un des fondements de la Sécu avec des cotisations selon ses moyens et des prestations selon ses besoins.

En effet, il ne faut plus parler de « mutuelles » mais bien d’assurances, ce d’autant qu’au fil des réformes, les assureurs privés ont gagné progressivement des parts de marché et sont devenus majoritaires aujourd’hui dans ce secteur. Les conséquences sont catastrophiques pour tous les assurés sociaux. En effet, tout désengagement de la Sécu se traduit par une augmentation des cotisations des complémentaires santé. Par exemple, le montant annuel de la cotisation annuelle d’un contrat proposé par une mutuelle a augmenté de 900 euros, soit de 46 %, entre 2020 et 2025 pour un couple et une couverture de milieu de gamme. Certains avanceront le fait qu’une partie de ces cotisations peuvent être prises en charge par l’employeur. Oui, mais bien souvent à hauteur de 15 euros par mois, soit 180 euros par an. Faites vous-mêmes vos calculs pour savoir qui est le dindon de la farce ! Face à cette situation, il faut comprendre la stratégie des néolibéraux qui nous gouvernent. Elle est très claire : il ne s’agit pas de faire des économies sur la santé mais de transférer le financement de la Sécu vers le marché.

L’exemple des Etats-Unis est parlant avec des dépenses de santé qui atteignent près de 18 % du PIB alors que ce chiffre n’est que de 12 % pour la France. Il est facile de comprendre qu’il s’agit bien d’offrir sur un plateau de nouvelles sources de profit à des investisseurs dans un secteur où les « clients » n’ont que le choix de payer ou de renoncer à se faire soigner. Il faut arrêter de croire que la France serait en difficultés du fait du niveau de ses dépenses de protection sociale. Bien au contraire, malgré les difficultés que rencontre actuellement notre système de santé suite à plusieurs décennies de restrictions budgétaires, il reste encore d’un très bon niveau et surtout d’une qualité très supérieure pour un coût moins important que dans les pays qui ont complètement libéralisé le secteur. Enfin, comprenons bien que les cotisations sociales ne sont pas des « charges » mais une partie de notre salaire que nous versons à la Sécu pour assurer notre protection sociale. Quand la Sécu ne sera plus qu’un système de charité publique pour les plus pauvres, tout le monde n’aura pas les moyens de se payer une assurance privée pour sa santé et un fonds de capitalisation pour sa retraite.

Docteur Christophe Prudhomme

Praticien hospitalier - SAMU 93

SOURCE : Facebook

Publié par EL DIABLO

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Dans quel monde vivons-nous ?

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La durée effective moyenne de travail des salariés français est de 1550h par an. Davantage que celle des salariés allemands (1529h) ou des Pays-Bas (1333h). Autrement dit, les salariés français travaillent davantage que ceux des pays européens les + riches. (Eurostat)

Temps de travail

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NAO 2025

Négociations salariales

Logiquement prévue dans l'après-midi le lundi 25 novembre 2024, la réunion NAO est reportée à une autre date.

La direction nous a prévenus vendredi matin pour des raisons d'agenda !!!

Il est prévu de la planifier lors de la réunion GEPP mercredi 27 novembre 2024.

Nous vous tiendrons au courant de la suite.

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Répartition des richesses

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Chantage à l’emploi : les syndicats acceptent la baisse des salaires demandée par Volkswagen

Après l’annonce de licenciements massifs, le géant allemand de l’automobile Volkswagen accentue la pression sur les syndicats. Ces derniers ont proposé un plan acceptant une baisse de salaire pour empêcher les licenciements. Une journée de grève est toutefois prévue le 1er décembre.

Licenciements

Ce jeudi 21 novembre, les 120 000 travailleurs de Volkswagen en Allemagne étaient dans l’attente du verdict du troisième cycle de négociations entre la direction du groupe et les syndicats, dont IG Metall. Plusieurs milliers de salariés se sont rassemblés ce même jour à Wolfsburg pour faire entendre leur colère. Dès septembre, le géant de l’automobile avait annoncé son intention de mener un plan de casse sociale d’ampleur, envisageant notamment des licenciements massifs.

Sur la table des négociations, la direction de Volkswagen a renouvelé son ensemble de mesures austéritaires présentées fin octobre, comprenant notamment une baisse des salaires de 10 %, en prétendant que ces sacrifices pourraient limiter les fermetures d’usines. Ce plan, brutal et choquant, s’attaque également aux primes, aux heures de travail et à certaines conventions collectives, dans le but d’instaurer un modèle davantage basé sur le travail précaire.

Ce nouveau cycle de négociations ne laisse entrevoir aucune amélioration et confirme la détermination de la direction du groupe à s’attaquer durement aux intérêts des travailleurs. Pire encore, sous la pression exercée par Volkswagen, les directions syndicales commencent à céder au chantage sur les salaires. Elles ont ainsi présenté leur « plan avenir », destiné à réaliser 1,5 milliard d’euros d’économies. Ce plan consiste en une série de concessions au patronat, incluant notamment un gel des augmentations salariales et des primes pendant deux ans. Il prévoit également la création d’un fonds de solidarité, financé par le salaire des travailleurs, pour compenser les réductions du temps de travail dans les secteurs en surcapacité et moins productifs.

Bien que cette « contre-proposition » soit conditionnée à l’engagement de la direction à ne fermer aucune usine, et qu’une grève ait été annoncée pour le 1er décembre à l’issue de la période de paix sociale obligatoire, elle révèle la disposition des directions syndicales à accepter d’énormes compromis. Une position qui, en pratique, accompagne la casse sociale orchestrée par la direction de Volkswagen. Cette dernière n’a pas tardé à se réjouir de ces propositions, déclarant à l’issue des négociations : « Nous nous félicitons de l’ouverture des représentants des travailleurs concernant les mesures sur les coûts du travail et les surcapacités. Nous entrerons dans un échange détaillé pour évaluer financièrement ces propositions. »

Volkswagen a néanmoins immédiatement rejeté la condition garantissant l’absence de fermetures d’usines, réaffirmant sa volonté de mener cette restructuration à son terme. Une démonstration de plus de sa détermination sans faille à gagner la guerre sociale qu’elle mène contre ses 120 000 salariés pour accroître ses marges et pour concurrencer les constructeurs chinois en plein essor.

Comme l’a souligné dans une déclaration à l’AFP un représentant du comité d’entreprise de l’usine d’Osnabrück (2 500 salariés), quasi assurée de fermer, « Volkswagen ne va pas si mal et gagne encore beaucoup d’argent. » Pour preuve, en juin dernier, le groupe a distribué 4,5 milliards d’euros de dividendes, soit plus que l’objectif qu’il s’était fixé.

Carlos Oliva, électricien automobile dans cette même usine, située dans une ville de 300 000 habitants dont l’économie dépend largement de Volkswagen, a confié à l’AFP : « On est en train de passer de la sidération à la colère. » Un état d’esprit également perceptible avec le rassemblement de ce jeudi à Wolfsburg, où des milliers de salariés ont exprimé leur mécontentement.

Face à ce carnage social annoncé, l’urgence est à la mobilisation de cette colère pour stopper net les attaques. Aucun compromis ne doit être envisagé ni accepté. La grève prévue pour le 1er décembre représente la seule véritable perspective pour défendre les intérêts des travailleurs, s’opposer aux licenciements, contrer les projets austéritaires, et arracher des augmentations de salaires. Mais au-delà, cette grève peut également constituer un levier pour rompre avec la logique du dialogue social et libérer par en bas la force du mouvement ouvrier, seul capable de renverser cette dynamique destructrice.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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