FRALIB : la lutte prend déjà forme et les salariés restent dignes malgré les provocations d'UNILEVER
Email de nos collègues :
Bonsoir à tous,
De retour après 2 jours passés à Paris, nous avons pu commencer à nous organiser pour la riposte contre UNILEVER.
Vous trouverez ci-joint la motion que nous avons adoptée au Comité de Groupe UNILEVER France. Dès aujourd’hui, nous avons démarré la contre attaque en demandant la tenue d’un CE Extraordinaire qui se tiendra le mardi 5 octobre.
Nous y adopterons la décision contenue dans la motion du Comité de Groupe France.
Ce matin nous avons reçu la visite du Maire d’AUBAGNE M.FONTAINE, le Président de l’Agglomération du pays d’AUBAGNE M.BELVISO accompagné d’une délégation. Ils nous ont renouvelé leur soutien et nous avons échangé nos points de vu sur la situation, ils nous ont assuré que l’on pouvait compter sur eux pour la suite de notre lutte.
Déjà hier le Maire de la PENNE sur HUVEAUNE M.MINGAUD était venu nous apporter lui aussi son soutien.
Ce soir c’est avec Pierre LAURENT Secrétaire National du PCF, Pierre DHARREVILLE Secrétaire du PCF des Bouches du Rhône, la Sénatrice PCF Isabelle PASQUET et le Député des Bouches du Rhône Michel VAXES que nous avons débattu de notre situation.
Eux aussi partagent notre sentiment d’injustice concernant l’annonce du projet de fermeture de notre site complètement injustifié.
Nous leurs avons bien expliqué la situation et notamment le scandale de l’évasion fiscal mise en place par UNILEVER depuis 2007.
Ils nous assurent de nous soutenir et de relayer notre lutte au niveau National aussi bien au niveau des actions que nous mèneront mais aussi sur le fond et la légitimité de notre combat.
Nous tiendrons une assemblée Générale demain à 12H30 pour partager avec les salariés sur la stratégie de la lutte à venir.
Ensuite nous participerons au rassemblement à AUBAGNE puis à la manifestation à Marseille pour la défense de notre retraite plus que jamais d’actualité pour nous, ils veulent nous faires travailler jusqu’à 62ans mais voudraient supprimés nos emplois à 30, 40 voir 50 ans.