SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Publié dans : #FRALIB

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La direction a remis hier les arguments économiques justifiant à ses yeux la fermeture que les syndicats contestent 1 › 2 › 3 Les salariés toujours déterminés à maintenir l'activité sur le site de Gémenos. Gérard Cazorla, secrétaire CGT du CE, en conférence de presse. Une athmosphère toujours tendue, entre les employés et la direction. Les salariés toujours déterminés à maintenir l'activité sur le site de Gémenos. Gérard Cazorla, secrétaire CGT du CE, en conférence de presse. Une athmosphère toujours tendue, entre les employés et la direction. Comme elle l'avait annoncé lundi (La Provence du 19 octobre), la direction du groupe Unilever a remis hier matin aux représentants du personnel de Fralib le document d'information et de consultation sur le projet de fermeture du site, où travaillent 182 personnes. "Nous avions jusqu'à hier soir pour indiquer si nous acceptions l'accord de méthode. Nous l'avons bien sûr refusé car cela reviendrait à accepter la fermeture", expliquait en fin de matinée Gérard Cazorla, secrétaire CGT du comité d'entreprise, qui tenait une conférence de presse aux côtés d'Olivier Leberquier, délégué syndical CGT. 2010102115494068.jpg"Nous allons étudier le document, qui comporte notamment les arguments économiques du groupe que nous contestons", annonçaient hier les syndicalistes, qui ont appelé, depuis samedi dernier, le personnel à mettre en place une grève reconductible, pour participer à des actions de solidarité ponctuelles, avec le mouvement contre la réforme des retraites. De son côté, la direction, qui indique privilégier le dialogue pour "que chaque salarié puisse être accompagné le mieux possible dans les mois à venir", est déterminée à démontrer le manque de compétitivité du site de Gémenos, qui justifie à ses yeux la fermeture. Dans un communiqué, Unilever indique "Gémenos est la plus petite des 4 usines de thés et d'infusions du réseau européen d'Unilever. En 2009, elle a fabriqué 2877 tonnes de produits finis, soit 5,1% des 56157 tonnes produites dans les 4 sites européens. Pour fabriquer ces 5,1%, Fralib a consommé plus de 20 millions d'euros, soit 27,1% des coûts de production des 4 usines (73,9 millions d'euros). En excluant les coûts de mélange et d'aromatisation des produits, comme c'est le cas dans les documents remis lors du Comité d'entreprise du 22 septembre 2010, les coûts de Gémenos représentent même 29,5%: ces fonctions sont en effet principalement assurées par les sites de Trafford Park et de Katowice." Un argumentaire que les salariés dénoncent, estimant qu'on ne peut comparer les volumes produits dans des usines où le conditionnement se fait dans de grosses boîtes, à ceux qui sortent du site de Gémenos, dans des millions de petits sachets. "Les compétences des salariés ont toujours été reconnues", souligne Olivier Leberquier, tandis que Gérard Cazorla, qui a débuté sur le site de Camille-Flammarion, à Marseille, rappelle que "ce sont des employés de Fralib qui ont mis au point la machine pour le conditionnement des sachets de mousseline. Elle est d'ailleurs exposée à l'entrée de l'usine." Selon le document remis hier au Comité d'entreprise, le calendrier prévisionnel fixerait la cessation d'activité au 30 avril, et la fin de la procédure le 6 janvier. D'ici-là, un premier comité d'entreprise, dans le cadre du livre II, est prévu le 28 octobre. Le tout dans un climat toujours tendu; hier les salariés se sont rendus dans le bureau du directeur qu'ils soupçonnaient de les avoir pris en photo depuis sa fenêtre. Ils ont aussi exigé un document signé en préambule du comité d'entreprise, stipulant que cette réunion se déroulait en dehors de la procédure du plan social, qui ne débutera que jeudi prochain. Autant dire que le dialogue ne s'établit qu'avec difficulté, en l'absence de toute confiance entre les parties.

Marie-Cécile BÉRENGER (mcberenger@laprovence-presse.fr)

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