Un espoir de plus pour les salariés. Mardi 6 mars, le directeur de MFB Lario, basé à Aix-en Provence s’est engagé à participer au projet de solution alternative voulu par les employés de l’entreprise des thés "Elephant". L’entrepreneur investit 300 000 euros de sa poche pour relancer l’activité, mais il propose surtout d’être l’intermédiaire entre les employés et le groupe Unilever, responsable du site de Gémenos. "L’entreprise est viable si l'activité repart" affirme Bernard Ruspini. "Je suis là pour régler un contentieux" poursuit le dirigeant de MFB Lario œuvrant dans le logement social dans la région. "C’est une question d’envie d’entreprendre surtout dans cette usine, véritable patrimoine provençal ".
Une partie loin d’être gagnée
Un engagement forcément le bienvenue de la part des salariés. Denis travaille depuis 20 ans aux thés Eléphant, il reprend espoir. "Au fur et à mesure notre projet grandit, cette convention rend crédible la solution alternative. C’est sûr que c’est une bonne nouvelle mais il est encore difficile de crier victoire". Une réserve partagée par les représentants syndicaux des salariés car le groupe Unilever n’entend pas investir le moindre euro dans ce projet de reprise des salariés. "Le problème, ce sont les débouchés. Il y a plus de capacité à produire que de capacités à vendre dans le marché du thé" affirme Angel Llovera. Un comité d’entreprise doit aujourd’hui entériner le plan de sauvegarde de l’emploi présenté par la direction d’Unilever. Jusqu’à fin mars, chacun des 102 employés sera consulté pour un éventuel reclassement avant l’envoi des lettres de licenciement en avril.