Pour l’exercice 2010, les comptes de résultats de notre mutuelle au troisième trimestre sont une nouvelle fois déficitaires, à -44000€.
On aurait pu croire à un abus de la consommation mais cela n'a rien à voir, le réel problème est ailleur !
Une baisse constante des effectifs, c’est de l’argent en moins qui rentrent dans les caisses !
Pas d’embauche et une population vieillissante, engendre une augmentation des dépenses.
Ne pas oublier aussi, que nous avons un grand nombre de salarié qui travaille en 3X8 et le week-end et nous en connaissons tous les effets néfastes sur l’être humain ! (pour rappel, 7 ans d’espérance de vie en moins par rapport à un salarié en journée)
Mais le véritable problème vient de toutes les réformes mis en place, depuis plusieurs années, par le gouvernement au bénéfice du patronat !
Quelques évidences subsistent : notamment que les richesses n’ont pas disparu, mais qu’elles sont juste toujours plus concentrées entre les mains d’une minorité. De même que les prétendus déficits publics sont créés de toutes pièces : gel des cotisations patronales, exonérations massives de cotisations sur les bas salaires, généralisation des mécanismes d’intéressement (stock-options, épargne salariale, actionnariat d’entreprise, participation, primes diverses), tous exonérés de cotisations, dettes de l’État vis-à-vis des régimes sociaux, politique de bas salaires et donc de faibles cotisations et médiocres contributions au financement des régimes sociaux, chômage de masse et donc perte de cotisations, fraude massive des entreprises, placements financiers soumis à aucune cotisation sociale, etc. Combien de dizaines de milliards d’euros au final pour un prétendu déficit de quelques 30 milliards ?
Le montant des exonérations de cotisations sociales ne cesse d'augmenter depuis les années 1990 et a plus que doublé entre 1999 et 2007. En 2008, il a augmenté de 13,1% (après +13,5% en 2007, +13,6% en 2006, +4,6% en 2005).
La direction pour éviter de mettre la main à la poche, proposerait de réduire les garanties afin de limiter une forte augmentation des cotisations pouvant aller de 12€ à 20€ par mois.
QUI DOIT PAYER ?
Quand on voit comment Unilever paye certains dirigeants avec des salaires astronomiques, les énormes bénéfices qui remontent aux actionnaires, nous qui contribuons à leurs richesses, on voudrait nous faire croire que la prise en charge de cette augmentation par l’employeur serait un coût supplémentaire pour la société.
Unilever à largement les moyens de payer, elle s’engraisse assez sur notre dos, nous devons leur faire comprendre tous ensemble notre ras le bol et si la direction reste sourde face à nos remarques, il faudra agir, car ceci n’est que le sommet de l’iceberg de tous les problèmes que nous rencontrons dans cette société.
44000€ UNE GOUTTE D’EAU POUR UNILEVER
"1/2 mois de salaire du Pdg d'UNILEVER France comblerait le déficit."
"Voilà Mme DOUARD, nous avons trouvé le financement, il suffit de le prendre chez un des nombreux nanti d'UNILEVER. Merci d'envoyer le courrier au Pdg d'UNILEVER France"