Voici la conclusion des NAO 2014,
· 0,8% d’Augmentation Générale au 1er mars, non indexé sur la grille de salaire HPCI.
· Prime autofinancée sur Compiègne versée en avril 2014
Critères : Tubes-flacons/productivité
Modalités :
Bénéficiaires : Salariés CDI, CDD, intérimaires présents sur la totalité du premier trimestre.
Montant : 250€ (soit 100€ acquis en janvier, 75€ à acquérir en février et mars)
Conditions d’acquisition : prorata temporis sur l’absentéisme (hors maternité, accident du travail, opérations chirurgicales)
Paiement sur avril 2014
· Ouverture de la possibilité de placer du Débit/Crédit heures sur le CET pour le personnel en horaire variables dans la limite de 35 heures par an.
· Engagement de la direction d’analyser au cas par cas les situations des salariés Hommes-Femmes en vue de la reconnaissance des diplômes en lien avec la fonction occupé au regard des dispositions de la convention collective des industries chimiques.
Nous avons rappelé à la direction sur ce sujet que c’était tout simplement et logiquement l’application de la convention collective et s’il fallait faire valoir les droits des salariés devant les prud’hommes, il n’y avait aucun problème !
Alors que nous savons qu’Unilever n’a aucun problème de trésorerie et la CRISE, elle ne connait pas, contrairement aux salariés qui la subissent, pour toujours plus de profits pour les actionnaires !
La direction est à des années lumières de nos revendications et ne répond en aucun cas aux attentes des salariés. La CGT regrette fortement l’attitude de la direction pour les bas salaires (même s’il y avait que 1,1 d’AG% et pour les autres 0,75% d’AG) mais elle a préféré retenir l’option 1, c'est-à-dire 0,8% d’AG pour l’ensemble des salariés afin de répondre aux attentes de Saint Vulbas même si on est toujours loin du compte. Une différence de 0,05% entre l’option 1 et 2, pour un salarié avec un salaire de base de 2000€ cela représente seulement 1€ et selon la direction, elle était arrivée au maximum. Dans ces conditions,
La CGT NE signera PAS cet accord.
Maintenant, il est grand temps que les salariés prennent consciences que :
« L’avenir appartient à ceux qui luttent, cela veut dire que ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu. »