Mardi les collègues de FRALIB ont reçu le Comité de groupe Européen, un rende-vous qui à rassemblé 110 salariés de l'usine. Cette rencontre a permis de vérifier le soutien de l’ensemble des représentants des salariés au niveau Européen, et surtout leurs engagements à tout mettre en œuvre pour s’opposer au projet de fermeture de la direction.
D'ailleurs, la CGT Unilever France HPC proposera aux salariés des sites de Le Meux et de Saint-Vulbas de signer une pétition dans les prochains jours, en soutien de nos collègues de FRALIB et de d'exiger d'UNILEVER la non fermeture du site de Gémenos. La casse social au profit de toujours plus de FRIC pour les actionnaires cela suffit.
Hier, mercredi, ils ont distribués des tracts dans leur zone industriel pour la manifestation sur les retraites de samedi, et ensuite ils ont participés à un meeting pique-nique à 11H30 Cours FOCH à Aubagne.
Vendredi 5 novembre, ils appellent à un rassemblement devant le TGI de MARSEILLE à 8 H 30 pour soutenir leur secrétaire du CHSCT, que la direction de FRALIB à assigné en justice. Nous vous en dirons plus dans les prochains jours.
Une petite info de la CGT d'UNILEVER
Unilever veut fermer l’usine de GEMENOS prétextant un problème de coût.
Nous avions déjà eu l’occasion d’indiquer le salaire en 2008 du N°1 mondial : à l’époque, qui était Mr Patrick CESCAU qui s’élevait à 4 722 000,00 € annuel, c'est-à-dire un revenu mensuel moyen de 393 500,00€.
Son successeur Mr Paul POLMAN en 2008 avait un revenu annuel de 1 700 000,00€. Au vu des problèmes de coût rencontrés par le groupe et que d'ailleurs la direction locale de FRALIB tente de leur faire avaler, Unilever a décidé entre 2008 et 2009 d’augmenter les revenus de ce monsieur de 84%. Ils s’élèvent donc pour 2009 à 3 124 000,00€, c'est-à-dire un revenu mensuel de 260 000,00€.
Eh oui, Unilever a des problèmes de coûts, mais pas pour tout le monde !!!!!!!
Le thé de l’ELEPHANT a 118 ans d’existence à MARSEILLE puis GEMENOS,
nous ne LES laisserons pas FERMER NOTRE USINE ET
nous ne LES laisserons pas nous voler
notre outil industriel.