Mardi 21 février 2012 aura lieu la négociation sur la fameuse prime sur les dividendes, voici ce que dit la loi :
Si la loi laisse toute liberté pour définir le montant de la prime, elle fixe en revanche un plafond de 1 200 euros pour bénéficier des exonérations de charges sociales tant patronales que salariales. Concrètement, les primes inférieures à 1 200 euros sont uniquement soumises à la CSG-CRDS (salarié) et au forfait social de 6 % (employeur) et la fraction des primes dépassants ce plafond ne bénéficie d'aucune exonération.
Bien que la prime ait été baptisée "prime 1 000 euros", il est important de signaler que, si la loi institue une obligation de négociation, elle ne fixe aucun montant minimum ou maximum pour la prime. Son niveau sera donc librement fixé par l'accord ou par l'employeur.
Au niveau du GROUPE cette prime a déjà été négociée dans d’autres entreprises et celle-ci tourne autour de 300€ à 350€ avec certaines conditions.
Donc on peut s’attendre à une prime de la même grandeur, à VOIR !!!
RAPPEL : 145 millions d’€ qui remontent en dividendes aux actionnaires.
Cela représente environ 0.73% sur les 145 millions d’€ à distribuer aux salariés (env. 3000 salariés Unilever), ici on comprend tout de suite la signification sur la « répartition des richesses ».