Sans surprise, Hollande n’aura pas tenu son « pari » de stopper l’augmentation du chômage en France.
Les chiffres du graphique en page n°3 sont sans appel : y compris dans les chiffres officiels, jamais dans l’histoire de notre pays il n’y a eu autant de chômeurs. Et ce n’est pas avec une croissance de 0,8 % annoncée pour 2014 que les choses vont s’arranger. Les premières victimes de ce chômage, massivement organisé, sont les jeunes, empêchés de construire leur vie par manque d’emploi, de salaire décent.
Pour le grand bonheur des patrons, 340.000 emplois « aidés » sont budgétisés pour 2014, donc payés par nos impôts. Avec des niches fiscales et sociales évaluées par la Cour des comptes à près de 200 milliards d’euros, ce sont près de 6 millions d’emplois privés qui sont payés à 100 % par nos impôts ! Soi-disant pour favoriser l’emploi, mais quand on voit le taux de chômage, on est bien obligé d’écrire que ces montagnes d’euros sont déversées en pure perte pour la population, mais au grand profit des actionnaires et du grand capital.
Comme nous l’avons maintes fois répété, le problème numéro 1 de notre économie est un manque de salaire. Aussi bien en nombre qu’en niveau. En augmentant massivement les salaires, la demande augmente ce qui a pour conséquence de créer des emplois. Les entreprises embauchent quand leur carnet de commande est plein et non parce qu’elles reçoivent telle ou telle subvention.
Augmentons les salaires partout et vite !