Bon nombre d’entreprises de France et d’Europe et particulièrement des Bouches du Rhône, Unilever accumule ses plus gros bénéfices dans un paradis fiscal.
Unilever veux fermer l’usine Fralib à Gémenos et a un mal fou à justifier cette décision.
Le Tribunal de Grande Instance de Marseille a débouté le Comité d’Entreprise de la demande d’annulation de la procédure d’information et de consultation du CE, concernant la décision de fermeture de Fralib. Le Comité d’Entreprise a fait appel de cette décision injuste.
Il convient de préciser que le jugement n'avait pas à se prononcer sur le bien-fondé du « Plan Social » mais sur la validité de la procédure. Le délibéré du tribunal ne répond en rien aux critiques du Comité d’Entreprise sur la qualité de l’information donnée par Fralib et Unilever et n’a pas démenti la rentabilité et l’efficacité économique de l’usine Fralib de Gémenos qui est réelle et qui ne justifie pas la fermeture.
Unilever fait la preuve que les multinationales n’ont que faire de la rentabilité des entreprises, n’ont que faire de l’emploi, n’ont que faire de l’avis de ceux qui travaillent.
Unilever fait la preuve que les multinationales veulent toujours plus de bénefs et de dividendes pour les actionnaires.
Une délégation des Alternatifs a rencontré le 23 juin à Gemenos les délégués syndicaux de FRALIB pour évoquer leur lutte.
Les Alternatifs renouvellent leurs soutiens aux salariés et militants syndicaux pour leur lutte, contre la fermeture de Fralib, Gémenos.
Le détournement par les multinationales, des richesses produites par les salariés doit cesser.
Oui l’autogestion a de l’avenir dans les luttes et dans la gestion des entreprises.
Seule, la réappropriation par les salariés du fruit de leur travail et du pouvoir de décision, permettra de maintenir l'emploi et de réaliser une production socialement et écologiquement utile.
Les Fralibs, par leur lutte, mettent déjà un parfum d’autogestion dans les infusions et le thé l’Eléphant !
Les Alternatifs les soutiennent !