SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
NAO, la mascarade commence

D'entrée, la direction annonce 0,4% d'augmentation générale.

 

Les organisations syndicales ne comprennent pas cette différence entre les autres sites (Unilever France saint-dizier, duppigheim à 0,5%).

 

La direction demande une suspension de séance afin de revenir avec d'autres propositions !

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
INDE.15.03.2021. 1 MILLION D’EMPLOYÉS DE BANQUE EN GREVE
 
50 000 GARES, 100 000 AGENCES BANCAIRES BLOQUÉES POUR COMMENCER LA MOBILISATION CONJOINTE OUVRIERS/PAYSANS DU 15 AU 26 MARS, DATE DE LA GRÈVE GÉNÉRALE
 
Aujourd’hui 15.03 avait lieu une journée commune de lutte contre les privatisations suite à l’appel conjoint du soulèvement paysan et des dix principales organisations ouvrières en même temps que commençait une grève des banques publiques contre les privatisations les 15 et 16 mars puis des assurances publiques contre les privatisations les 17 et 18 mars, suivies d’une grève de l’énergie contre la privatisation à partir du 18 mars (mais par Etats), et ainsi de suite jusqu’au 26 mars, jour d’un appel à la grève générale en principe conjoint entre le soulèvement paysan et les organisations syndicales ouvrières.
Paysans et ouvriers devaient en même temps aujourd’hui bloquer les gares pour aider les cheminots dans leur lutte contre la privatisation.
La journée a été bien suivie avec 1 million de grévistes dans les banques, 100 000 agences bancaires, 50 000 gares bloquées et un certain nombre de centrales électriques. Un beau et grand succès.
Si les confédérations syndicales ouvrières appelaient à cette journée, les fédérations syndicales des banques étaient les seules à appeler à la grève, les autres n’appelant qu’à soutenir la lutte, comme celle des cheminots, enseignants, électriciens… tandis que les assurances se mettront en lutte que le17, l’énergie le 18, etc…. Malgré tout, par endroit il y avait de nombreux cheminots, électriciens et enseignants en grève qui ont participé activement aux blocages ou manifestations, passant par dessus la tactique habituelle d’émiettement des confédérations syndicales ouvrières et poussant comme les paysans à l’unité d’action.
Les 16, 17 et 18, la grève et l’action commune continuent, sous la pression des paysans et de la base ouvrière.
Le 17, les représentants des paysans et des syndicats ouvriers se retrouvent pour décider de la suite et en principe pour un appel commun à la grève générale du 26 mars.
On sent bien que les directions syndicales ouvrières avancent à reculons et n’agissent que sous la pression, trop préoccupées par leurs calculs électoraux.
Mais quoi qu’il en soit, les paysans ont déjà réussi aujourd’hui leur pari d’être l’outil d’unification de toutes les luttes en Inde. Tout n’est pas fait, loin de là, mais le combat continue et on avance vers une nouvelle journée de grève générale, comme une étape importante vers une généralisation totale et révolutionnaire des luttes en Inde. La révolution se construit pas à pas.
PHOTOS
Photo en première page du journal indien « National Herald » pour illustrer cette journée du 15 mars 2021 ; photo Sputnik India sur la grève de 1 million d’employés de banque ; occupation de la gare due Gurugram dans la banlieue industrielle de l’agglomération de Delhi par les paysans ; manifestation des jeunes, des paysans et ouvriers pour aller bloquer la gare de Hatiya à dans l’Etat du Jarkhand ; manifestation contre les privatisations du secteur public dans tous les districts de l’Etat du Tripura ; mahapanchayat à Sehora dans l’Etat du Madhya Pradesh ; mahapanchayat à Mewat dans l’Etat de l’Haryana ; Mahapanchayat à Jakhal dans l’Haryana ; journal du jour du soulèvement paysan

 

Inde: 1 million d’employés de banque en grève
Inde: 1 million d’employés de banque en grève
Inde: 1 million d’employés de banque en grève
Inde: 1 million d’employés de banque en grève
Inde: 1 million d’employés de banque en grève
Inde: 1 million d’employés de banque en grève

Publié par anti-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
A combien de lits d'hôpitaux revient chaque transfert aérien ? Combien de morts par manque de moyens?

Et Macron a poursuivi la casse des lits.

On peut lire dans Le Figaro :

Les 3005 établissements publics et privés disposaient très exactement de 392.262 lits d'hospitalisation complète en 2019, soit 3408 de moins en un an, précise la direction statistique des ministères sociaux (Drees). Un «repli dans la tendance observée depuis plusieurs années», qui «reflète la volonté de réorganiser l'offre, parfois face à des contraintes de personnel empêchant de maintenir les lits».

En 2018, plus de 4000 lits avaient déjà été supprimés.

A combien de lits d'hôpitaux revient chaque transfert aérien ? Combien de morts par manque de moyens?
Comment la casse sociale fait des morts et fabrique d'inestimable gâchis financiers

La grande parade du cataclysme covidien se poursuit.

Les J.T. s'esbaudissent devant les performances médico-logistiques réalisées pour transporter des presque mourants, cela par tous les moyens qui font qu'à 1000km de chez eux, grâce au savoir- faire et le dévouement de tous les intervenants de la chaîne médicale et sanitaire ,à l'arrivée l'espoir reste encore possible et mieux, des malades vont peut-être s'en sortir. Honneur à tous ces personnels! Honte à ceux qui leur imposent ce travail.

Quel coût pour de tel transfert qui n'aurait pas lieu si les casseurs n'avaient passé l'hôpital public au concasseur ? La définition même des gâchis systémiques !

Mais pourquoi ces transferts ?

Pourquoi cette impossibilité de soigner les malades près de chez eux ? 

Parce qu'il s'agit de répartir la misère pour éviter que la catastrophe soit trop visible.

Une misère due à une saturation crée de toute pièce et non pas à un emballement des cas. Elle est faite de ce que la politique de casse en France  la France a conduit à ce notre pays soit celui de l'UE qui a le moins de lits de réanimation rapporté à sa population.

Quand tu dispose de 100 places dans un car pour transporter 90 personnes, tu as 10% de marge de sécurité, tu peux même prendre quelques personne au passage en cas d'urgence.

Quand tu as 90 places dans le car si un siège manque c'est la tuile ; un strapontin peut momentanément servir, quant au urgence de bord de route elles repasseront.

Mais quand on te donne un car de 70 places pour transporter 90 personnes, la seule solution est de trouver des moyens de substitution et de piquer des cars ailleurs, là ou il y aurait des places vides et en France les  places en question, elles manquent, et ce sont ces lits de réanimation qui ont été délibérement cassés avec application.

Ce matin un patient des Bouches du Rhône a été transféré par avion dans le Pas de Calais (reportage FR2 13h00). Pour l'accueiillir, lui et d'autres, les hopitaux  ont du déprogrammer 40% de leurs opérations en chirurgie. Cest à dire interdire à 40% des gens qui avaient leur billet de monter dans le car de la santé. Cela pour être capable d'absorber ce qui déborde ailleurs.

Mais ces 40% ce ne sont pas des gens qui font du tourisme en pyjama dans les couloirs des CHR. Ce sont  des gens qui ont besoin d'être soignés et qui ne le sont pas. Des patients dont les médecins s'alarment des conséquences qui peuvent être fatale par manque de soins et traitements appropriés.

Au fibal , des médecins pas encore assez nombreux le disent : les réactions en chaine de ces dysfonctionnements voulus et provoqués fabriquent de la mort sur ordonnances gouvernementales.

C'est ce qui autorise dès lors que ces décès ont des causes provoquées consciement  de dire que ce gouvernement est un gouvernement d'assassin.

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Attaque historique. Les chômeurs pourraient perdre jusqu’à 250 euros par mois avec la réforme selon l’Unédic !

Selon un rapport de l'Unédic, certains chômeurs pourraient perdre jusqu'à 250 euros par mois avec la réforme de l'assurance-chômage. Une preuve de plus que Macron et son gouvernement cherchent à faire payer la crise aux plus précaires, et qu'il va falloir construire la riposte dans la rue.

RÉFORME ANTISOCIALE

A la demande des organisations syndicales, l’Unédic a procédé à de nouvelles simulations appliquant les futurs effets de la réforme de l’assurance-chômage, une réforme qui aura des conséquences pour les plus précaires et pour tous les chômeurs.

En effet, selon L’Obs, celles et ceux qui seront les plus durement touchés par ces nouvelles réformes sont ceux qui travaillent en deux temps, c’est-à-dire ceux qui alternent entre des contrats de travail précaires et des périodes de chômage, aussi appelés « permittents ». L’étude de l’Unédic différencie trois catégories de « permittents ». D’une part les allocataires dont le rythme de travail est compris entre 25 et 49% du temps, qui verront leur allocation baisser à 640 euros, soit une baisse de 250 euros. 220 000 personnes devraient être concernées, soit 10% des demandeurs d’emploi. La deuxième catégorie concerne les allocataires dont le rythme de travail est entre 50 et 74% du temps, qui auront une baisse de 204 euros sur leurs allocations. 285 000 personnes devraient être concernées, soit 13% des chômeurs. Enfin, la dernière catégorie concerne les allocataires dont le rythme de travail est compris entre 75 et 99% du temps, qui auront une baisse de 61 euros sur leurs allocations. 335 000 personnes sont concernées, soit 15% des chômeurs.

Au total, 840 000 personnes sont concernées, soit 38% des chômeurs indemnisés. Mais ce chiffre devrait augmenter, dans la mesure où il se base sur le nombre de chômeurs actuels, sans prendre en compte la hausse du chômage à venir. Par ailleurs, la réforme prévoit également de modifier les critères d’accession à l’assurance chômage, puisqu’il faudra désormais avoir travaillé et cotisé six mois sur les 28 derniers mois plutôt que quatre mois sur 24. Enfin, la réforme prévoit la dégressivité des allocations à partir du septième mois de chômage pour les salaires supérieurs à 4500 euros.

Dans un contexte où la crise économique fait des ravages et que les licenciements pleuvent de toute part, avec plus de 800 PSE depuis le mois de mars 2020 et 250 millions d’emplois à temps plein supprimés en 2020, le gouvernement Macron compte bien continuer à faire payer la crise aux plus précaires. La réforme de l’assurance chômage, qui était dans les tiroirs de Macron depuis 2017, côte à côte avec la réforme des retraites, va lui servir à draguer son électorat bourgeois de droite, dans l’optique de continuer l’agenda néolibéral qui l’avait caractérisé lors de son arrivée à l’Élysée. Face à cette volonté de faire payer la crise aux plus précaires, c’est bien dans la rue qu’il va falloir construire une riposte.

 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Conférence dite sociale: la souris accouche d'un souriceau

Une prime de 1 000 euros pour tous les salariés! Et même de 2 000 euros pour les métiers de "deuxième ligne". C'est Noël donc avant l'heure!

Enfin, pas tout à fait. Et même pas tout à fait du tout. 1 000 et 2 000 euros, c'est le montant maxi autorisé et le patronat lâchera son aumône avec parcimonie ou pas du tout. D'ores et déjà, le Medef a mis en garde contre une "désillusion" sur cette prime car "les entreprises ont vécu leur pire année et beaucoup auront du mal à la verser". Quant aux fonctionnaires, encore et toujours rien.

Le palais de l'Elysée n'use donc d'aucune espèce de contrainte envers les tauliers du secteur privé et du public en ce 15 mars 2021

Le 15 mars 1944, une toute autre histoire s'écrivait, avec un programme politique instituant la nationalisation de l'énergie, des assurances, des banques et la création de la Sécurité sociale. Le patronat ne participait pas à ce programme de progrès social, exclu de fait car compromis dans la collaboration avec Vichy et l'Allemagne nazie.

Conférence dite sociale: la souris accouche d'un souriceau

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Une communication de l'Union locale de saint-Raphaël :

 

 
Après 6 années de procédure, notre camarade Gilles PIAZZOLI, Secrétaire Général de l'UL CGT de Draguignan est convoqué le mardi 30 mars à la Cour d'appel d'Aix en Provence .
 
Pour mémoire, Gilles a été injustement sanctionné par son employeur, la MSA, pour avoir rappelé le rôle joué par Ambroize Croizat dans la création de la Sécurité Sociale.
 
Dans ce cadre, un rassemblement est organisé le mardi 30 mars dès 12h30 devant la Cour d'appel d'Aix en Provence.
 
 
 
L'UD CGT VAR organise le déplacement en bus:
 
- un bus au départ de Draguignan 10h30 Gare routière - 10h45 arrêt au péage du Muy pour les camarades de Fréjus/St Raphaël - 11h00 arrêt au péage du Cannet des Maures pour les camarades de Brignoles
 
- un bus au départ de Toulon 10h30 Gare routière 
 
Attention le nombre de places dans chaque bus est limité à 50 !
 
 
L'UD attend vos inscriptions !
 
Belle après-midi,
 
Bien fraternellement,
 
Nathalie TRIGO
Responsable vie syndicale
 
Publié par FSC

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Spécialiste du vérin hydraulique CHN Industrial (ex-Poclain) ses portes à Tracy-le-Mont. La direction affirme «que l’avenir du site était compromis».

La menace planait depuis quelques mois. L’annonce de la fermeture de l’usine CHN Industrial (ex-Poclain) à Tracy-le-Mont (au nord-est de Compiègne) est tombée mercredi 10 mars : ce sera pour septembre 2022. Une fermeture qui entraînera la perte de 73 emplois salariés. Cela signe aussi la fin des contrats pour les intérimaires, sept actuellement. «Ca battait de l’aile depuis plusieurs années avec des managers qui n’étaient pas au top», confie l’un des salariés.

«L’avenir de cette entreprise était compromis»

Le 27 janvier 2021, une première réunion avec les syndicats a eu lieu sur le site laissant présager des bouleversements de mauvais augure. Mercredi dernier, la nouvelle de la fermeture du site rue de Bailly est officiellement tombée. «On a entendu des trompettes, des pétards ce jour-là. Puis plus rien», s’étonne l’employé. Les négociations entre la direction et les syndicats concernant le protocole ont débuté dès le lendemain. Elles doivent se poursuivre jusqu’en juillet. «Jeudi 18 mars, je rencontre les élus CGT», confirme Georges du Rouchet, secrétaire général de l’union locale Cgt compiégnoise.

Le site CNH industrial de Tracy-le-Mont fabrique des vérins hydrauliques haute pression. L’actuel directeur est Nunzio Pulsoni, il a succédé il y a quelques mois à Thierry Poulet. «Une étude proposée il y a quelques temps aux salariés concernés montrait que l’avenir de cette entreprise était compromis. Il était préférable de fermer le site de Tracy-le-Mont. Nous proposerons vraisemblablement des reclassements dans les usines du groupe», souligne le service communication de CHN Industrial.

Frederika GUILLAUME

Publié sur CGT COMPIEGNE FACEBOOK

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Un pavé dans la mare ...Quand le directeur du "Monde" dit comme nous, mais pas tout. Par Jean LEVY
Un pavé dans la mare ...Quand le directeur du "Monde" dit comme nous, mais pas tout. Par Jean LEVY
Un pavé dans la mare ...Quand le directeur du "Monde" dit comme nous, mais pas tout. Par Jean LEVY

Un an d'épidémie de Covid 19 : 

Retrouver le sens du long terme

EDITORIAL

Jérôme Fenoglio

Directeur du "Monde"

En France, deux défauts majeurs ont donné des longueurs d’avance à la pandémie : l’effacement de notre culture de la prévention et l’affaissement de notre science. Autant de signes tangibles d’un déclin inquiétant pour l’avenir et le rayonnement de notre pays

Publié le 12 mars 2021 

Editorial du « Monde »

Quand cela s’arrêtera-t-il ? Un an après le basculement généralisé dans la vie diminuée du premier confinement, les Français ne connaissent toujours pas la réponse à leur lancinante interrogation.

Avec leurs voisins européens, ils ont subi des mesures de restriction de toutes sortes, ils ont suivi des voies séparées, parfois même dans des directions opposées, pour se retrouver, quatre saisons plus tard, à peu près tous au même point : des dizaines de milliers de morts et nombre de malades de longue durée, des systèmes de santé sous très forte tension, des jeunesses entravées, des générations qui s’éloignent, des inégalités qui se creusent, des secteurs économiques à l’arrêt, une vie culturelle exsangue et tant d’autres dégâts encore.

Dans l’attente des effets des campagnes de vaccination, la pandémie de Covid-19 a figé nos sociétés dans un présent atrophié, pour lequel il n’y a plus d’après, du moins tel qu’il était rêvé au tout début de cette crise majeure.

Pour l’heure, il est sans doute plus utile de se concentrer sur l’avant, sur toutes ces conditions qui n’ont pu être réunies en amont de la catastrophe afin d’en minimiser les conséquences, voire pour l’empêcher, comme y sont presque parvenus un certain nombre de pays d’Asie et d’Océanie. En France, deux défauts majeurs ont donné des longueurs d’avance à une épidémie dont certains épidémiologistes avaient prévu le risque de longue date.

Le premier tient à l’effacement de notre culture de la prévention. Des spécialistes ont décrit l’érosion rapide, au tournant des années 2000, de ce pilier de notre politique de santé publique.

Dans le public, comme dans le privé, la compression des coûts a fini par tout écraser : le sens du long terme, les plans préparés à l’avance et les stocks stratégiques.

Face au Covid-19, l’impréparation française était telle que le désastre donnera au moins un point de repère pour l’avenir, à opposer à ceux qui persisteraient à ne tenir compte que des gains immédiats. Il permettra de comparer l’énormité des milliards dépensés, en France et ailleurs, avec les sommes, infiniment plus raisonnables, qui auraient pu être consacrées à anticiper les risques pour les atténuer.

Des capacités à reconstituer d’urgence

Le second défaut est scientifique. Au cours de cette année maudite, le coronavirus a été à l’origine d’une seule bonne nouvelle. Le génie des chercheurs, intact, a permis de mettre au point des vaccins en un temps record, grâce à des techniques innovantes, avec des résultats exceptionnels. Partout dans le monde, des épidémiologistes se sont mobilisés, parfois avant même que la maladie ne porte un nom – démonstration supplémentaire qu’il était possible de voir venir une pandémie de ce type.

Mais le succès a récompensé les grandes puissances mondiales en contournant la France. Ni notre mastodonte pharmaceutique, Sanofi, ni l’institut de recherche emblématique, qui porte le nom de Louis Pasteur, n’ont pu partager ces lauriers.

Ces échecs, en grande partie responsables de la précarité de notre stratégie vaccinale actuelle, constituent les symboles les plus nets de l’affaissement de la science française. Faiblesses des crédits publics consacrés à la santé, de la part du PIB consacrée à la recherche, du salaire moyen d’un scientifique en début de carrière, recul dans les dépôts de brevets, les publications et les classements internationaux : tous les indicateurs, recensés récemment par le Conseil d’analyse économique, signalent une panne imminente.

Et il est tout à fait étonnant de constater que le débat public se focalise sur des risques très relatifs au sein des universités de sciences humaines, alors que commentateurs, responsables politiques et ministres ont sous les yeux les signes tangibles d’un déclin si inquiétant pour l’avenir et le rayonnement de notre pays.

Le sens du long terme et de la prévention, l’investissement dans les ressources scientifiques : ces capacités ne doivent pas seulement être reconstituées d’urgence parce qu’elles sont au cœur de l’universalisme français. Elles seront aussi vitales, au-delà des épidémies qui reviendront, pour anticiper la grande crise qui se profile, cette catastrophe climatique bien plus prévisible et potentiellement beaucoup plus dangereuse que la pandémie de Covid-19.

 

 

 
Ça n'empêche pas Nicolas                       Ça n'empêche pas Nicolas
 

Faut-il que la situation soit grave pour que la direction du "Monde" dresse un tel bilan de la politique menée en France depuis "les années 2000" en matière de prévention, de recherche et d'investissement dans le domaine de la Santé...(On devrait ajouter dans nombres d'autres secteurs, tels l'Education, les transports et tous les Services publics).

Jérôme Fologlio ne se contente pas de dénoncer, il pointe la raison principale de cette sinistre politique poursuivie sous toutes les présidences depuis trois decennies, et accentuée par Emmanuel Macron, aux manettes depuis bientôt quatre ans :

"Dans le public, comme dans le privé, la compression des coûts a fini par tout écraser : le sens du long terme, les plans préparés à l’avance et les stocks stratégiques"...

Le verdict est sévère mais juste. Il ne manque que les raisons de ces abandons, criminels, que Jérôme Fologlio s'abstient d'évoquer : la volonté des différents présidents d'étancher la soif sans limites de dividendes des grandes sociétés privées : plus de 400 milliards distribués cette dernière décennie, et pour la pluspart distribués aux administrateurs des sociétés du CAC 40.

Prenez Sanofi, bien en peine d'offrir un vaccin, mais qui licencie ses chercheurs tout en distribuant généreusement les dividendes aux actionnaires.

Tel est le germe du mal. "Le Parisien" explicite cette réalité pour Sanofi :

Sanofi est en retard sur le développement de son vaccin, mais ses actionnaires seront quand même récompensés. Le géant pharmaceutique français Sanofi va proposer un dividende en hausse après avoir publié ce vendredi un bénéfice net en progression de près de 340 % pour l'année 2020. Ce résultat est dopé par la vente d'actions de Regeneron, la biotech américaine qui a développé le traitement contre le Covid-19 utilisé par l'ancien président américain Donald Trump.

Très critiqué pour le retard de son vaccin anti-Covid, mais aussi pour près de 400 suppressions d'emplois dans la recherche, selon les syndicats, le laboratoire a gagné 12,3 milliards d'euros de bénéfice en 2020. Il va ainsi pouvoir proposer un dividende à 3,20 euros par action, ce qui représentera au total un versement de plus de 4 milliards d'euros à ses actionnaires. Pour l'exercice précédent, Sanofi avait versé un dividende de 3,15 euros par action.

Sanofi (retour à l'accueil)

Le Conseil d’administration, réuni le 4 février 2021, a proposé un dividende de €3,20 par action, soit la 27ème année consécutive de croissance du dividende. 

Ca n'empêche pas Nicolas" conclut :

Même si le directeur du "Monde" se fait discret sur cette réalité, il n'en demeure pas moins que, sortant de sa réserve habituelle, Jérôme Fologlio se croit obligé de dénoncer la grande misère imposée à la France par la politique menée par Emmanuel Macron et ses prédécesseurs.

Un signe de l'extrême gravité de la situation et qui inquiète jusque dans les milieux de la finance, dont "Le Monde" n'est pas loin...

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Plan! Plan! Rantanplan! Avis aux partenaires dits sociaux!

Aujourd'hui, à 15h 30 précises, réunion des partenaires dits sociaux autour de Jean Castex, premier ministre du palais de l'Elysée et surtout du capital en France! Qu'on se le dise! Et lu dans la presse aux ordres bien pensante à ce titre: "Covid-19, le gouvernement se penche sur la sortie de crise".

 

Attention toutefois, lu dans les mêmes médias: "Pour cette conférence, le gouvernement a mis de côté les sujets qui fâchent: la réforme de l'assurance chômage. Et ni la réforme des retraites, ni les déficits sociaux ne sont à l'ordre du jour."

Et note de ma pomme, rien non plus à l'ordre du jour sur l'augmentation du pouvoir d'achat et des plans de licenciements.

En attendant, je suis allé sur le simulateur du gouvernement concernant la vaccination anti-covid-19, n'étant plus un perdreau de l'année, atteint de comorbidités comme ils disent, et n'étant pas Nicolas Sarkozy pour s'être fait vacciner à 66 ans.

Choisir un département: Yvelines

Lieu de consultation: Mantes-la-Jolie sous-préfecture du 78 : "En raison d'une très forte demande et d'un nombre de doses limité, tous les rendez-vous ont déjà été pris. De nouveaux créneaux seront mis en ligne prochainement."

Changer de lieu: J'ai fini par Versailles, préfecture du 78 et toujours la même réponse: "En raison d'une très forte demande et d'un nombre de doses limité, tous les rendez-vous ont déjà été pris. De nouveaux créneaux seront mis en ligne prochainement."

Pour revenir à la sortie de crise édictée par un ex-banquier d'affaires siégeant dans le palais présidentiel de la République: Pas d'augmentation du pouvoir d'achat, toujours la réforme antisociale du chômage et des retraites. Et rien sur les plans de licenciements, ni sur la crise de la Santé publique mis en branle sous Sarkozy et Hollande président.

Et le sexe des anges, va-t-on en discuter dans le dialogue dit social de ce lundi 15 mars 2021? L'église de Rome s'y était penchée, il y a de ça bien longtemps. Sans résultat jusqu'à aujourd'hui. Mais avec Jupiter à l'Elyée, pourquoi pas. Non ?

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
« La vapeur est en train d’être renversée ! » Les salariés de la SAM obtiennent le maintien de 50 emplois

Grève reconductible et occupation de l’usine. Les salariés de la fonderie automobile de Decazeville, la SAM, ont fait reculer la direction et obtenu le maintien de 50 emplois supplémentaire alors que le site est menacé par un PSE. Une première victoire pour l'emploi qui en appelle d'autres !

Imposons zéro suppressions d'emplois !

A l’occasion d’une table ronde sur l’avenir de la fonderie SAM, les salariés de cette entreprise avec le soutien des salariés de Bosch et de la population locale ont manifesté ce jeudi 11 mars contre les licenciements et pour défendre le bassin d’emplois de Decazeville. Après des journées de grève et d’occupation de l’usine, les salariés ont fait reculer la direction en obtenant 10 millions de chiffre d’affaires supplémentaires, l’équivalent de 50 postes. Si cette victoire montre la voie, ce n’est qu’un premier pas !

Les difficultés liées à la mauvaise gestion patronale de la Société Aveyronnaise de Métallurgie (SAM) ont mis en 2010 l’entreprise dans une situation de redressement judiciaire, ce qui a impliqué la mise en vente de l’entreprise et ses emplois. C’est sept ans plus tard que le chinois Jinjiang reprend cette usine avec un compromis d’investissement de plus de 40 millions qui ne sera jamais mené à bien. Les difficultés liées au délaissement du site ne cessent et en 2019 un deuxième redressement est annoncé, avec en fond la possible fermeture de l’usine. Cette fois, c’est le groupe espagnol CIE qui a candidaté pour reprendre la fonderie du sous-traitant de Renault, c’est le groupe espagnol CIE.

Dans la continuité des plans des précédents patrons du sous-traitant, le groupe espagnol annonçait ce mardi 9 mars sa volonté de réduire presque 60% de totale des salariés. Le nouveau repreneur voudrait donc licencier 214 salariés sur les 365 actuellement employés dans la fonderie. Le profit c’est tout, la vie des salariés et ses familles, rien. Le plan du repreneur s’inscrit parfaitement dans le projet de Renault, qui saigne la fonderie à petit feu en délocalisant depuis des années des parties de sa production là où la main d’œuvre est moins cher à exploiter.

Face à cette casse sociale organisée, les salariés exigent un investissement équivalent au chiffre d’affaires délocalisé lors de ces dernières années pour sauver tous les emplois. Comme nous le racontaient Mathieu, salarié chez la SAM, la fonderie tourne à 60% de ses capacités alors que les fonderies roumaines par exemple fonctionnent à 140%, avec le risque évident sur la santé et la sécurité des travailleurs. Un salarié interroge : « C’est là tout le paradoxe : certaines travaillent trop, mal payés et d’autres fonderies comme la nôtre se trouvent dans des situations très compliqués. […] Pour les employeurs c’est tout bénéfice. Mais est qu’on veut un monde comme ça, où les salariés sont de la chair à canon ? Ou est-ce que on fait en sorte que le travail soit pour tout le monde ? »

Récemment Renault annonçait encore vouloir en finir avec la production de petites pièces fabriquée dans cette fabrique (l’équivalent de 10 millions de son chiffre d’affaires) pour les produire en Tunisie. Dans la ligne stratégique du patronat et soutenu et impulsé par l’État avec les 5 milliards d’euros du plan de relance, Renault cherche à délocaliser certains processus productifs à faible valeur ajouté pour concentrer les éléments à forte valeur ajoutée, comme le moteur électrique, en France. Cela résume bien le plan de relance soi-disant vert défendu par l’État et le patronat : précariser les travailleurs en France et à l’étranger sans se soucier, comme le dénoncent les salariés, de l’environnement.

Les salariés de SAM et Bosch manifestent pour l’emploi et contre la casse sociale organisée par le patronat et le gouvernement

Étant donné la quantité d’emplois indirects et le tissu qui se développe autour de l’activité de la fonderie, elle est considérée, avec Bosch, comme un des poumons économiques du bassin d’emplois. Plus de mille familles dépendent de l’activité de la SAM à Viviez. Comme nous l’expliquait Serge Soulier, « si la SAM disparaît, ce sont des commerces qui vont disparaître et la population qui va partir ». C’est pourquoi le plan annoncé par le repreneur espagnol s’est heurté à la colère et la riposte immédiate des salariés du sous-traitant. Le même mardi 9 mars, la totalité des salariés de la SAM se sont mis en grève tout en bloquant les livraisons. La grève a été reconduite jusqu’à jeudi 11 mars, journée où se tenait un Table ronde à la préfecture de Rodez à propos de l’avenir de l’usine. Réunissant représentants de l’état et de Renault, des élus locaux et des délégués des salariés, la tenue de cette Table ronde a été l’occasion pour les salariés de la SAM de manifester et montrer leur colère.

 

Des salariés de la Sam, de Bosch, des postiers, des travailleurs de l’aéronautique, des familles de salariés…environ 500 personnes se sont rassemblée à l’esplanade des Ruthènes dans une ambiance combative rythmée par les explosions de pétards. La préfecture était gardée par un dispositif important de CRS, exprimant l’inquiétude des représentants de l’État et de Renault qui tentent de jeter à la rue des centaines de famille depuis leurs bureaux confortables. « On voit à qui protège la police ! », les salariés de cette région baigné par la tradition des luttes minières et des travailleurs de la métallurgie savent déjà qui prête main forte au patronat quand il s’agit de casser la résistance des travailleurs.

Dans la manifestation, les salariés de la SAM se sont distingués en amenant tous un panneau accroché dans le dos avec l’inscritpion « -1 ». Les familles des salariés étaient aussi présentes, avec des t-shirts où on pouvait lire « fille et petite-fille de métallo ». Jérémy Gargaros, délégué CGT chez Figeac Aéro était aussi présent au rassemblement : « on est venu nous aussi à apporter notre soutien. On a tous des connaissances, des gens qui travaillent à Figeac aéro connaissent des gens de la SAM et de Bosch. (…) Chez nous on est aussi victimes d’un plan social de 220 suppressions d’emplois. Ça n’a rien à voir avec un plan social, c’est un plan de licenciements. Donc on est venu nous aussi pour apporter notre soutien »

Après trois heures de négociations, les délégués des salariés ont finalement annoncé les résultats : « l’obtention de 10 millions de chiffre d’affaires supplémentaires ». Ce qui signifie cinquante autres postes (soit 200 au total) conservés sur le site. Mais comme a également pointé la déléguée syndicale, cela n’est pas suffisant, ce n’est qu’une première étape. En effet lors de la dernière AG, les salariés s’étaient mis d’accord pour revendiquer le maintien de 300 emplois sur le site. Les négociations pourraient donc durer jusqu’au 10 juin, date à laquelle la procédure de reprise de l’usine devrait finir. L’assemblée des grévistes de la SAM qui s’est tenu au soir suite aux annonces a décidé d’arrêter la grève pour le moment.

Les annonces d’investissement supplémentaire sont l’expression d’un premier recul du patronat. Comme l’expliquait Sébastien « la vapeur est en train d’être renversée grâce à la mobilisation de tous ». En effet la convergence qui commence à se construire dans le bassin entre les boites et la population locale, suscite l’inquiétude du patronat et de l’État. Cette convergence, liée à la combativité et le méthode radicale de lutte des salariés de la SAM (organisés en assemblée générale avec 100% de grévistes et occupation de l’usine), à rebours de l’illusion de « dialogue social » dans lequel les directions syndicales et le gouvernement enferment le monde du travail, risque de faire tache d’huile dans la région et d’inspirer d’autres boites subissant les attaques du patronat. Approfondir ces méthodes de lutte, à l’image de ce qu’on fait les raffineurs de Grandpuits, c’est la seule voie pour imposer zéro suppressions d’emploi !


 

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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