SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Le 22 JUIN c'est donc bien d'une convergence des luttes qu'il s'agit et d'une montée à Paris contre les politiques macroniennes, pour le service public et contre son démantèlement ...

 

La direction SNCF et le Gouvernement entendent poursuivre la privatisation de la SNCF et la casse des conditions sociales de tous les cheminots. Une réaction collective est indispensable et possible. La première étape aura lieu le 22 juin 2021 à Paris !

22 JUIN – 11h00 – SIÈGE DE LA SNCF – SAINT-DENIS
POUR NOS SALAIRES, NOS EMPLOIS, NOS DROITS !

L’ouverture à la concurrence est le fil rouge qui a conduit Gouvernement et direction SNCF à écrire ensemble la réforme de 2018 qui vise à l’éclatement de l’entreprise publique SNCF.

C’est pour favoriser l’ouverture à la concurrence qu’ils ont modifié le statut juridique de l’entreprise, qu’ils ont éclaté la SNCF en sociétés anonymes, qu’ils ont signé la fin des embauches au Statut, qu’ils ont créé de multiples contrats de travail, différents selon les SA, les établissements, les régions, qu’ils ont ajouté à la loi dite « du pacte ferroviaire » une multitude d’ordonnances, de textes de loi visant à éclater le réseau, à livrer les infrastructures aux régions pour les concéder plus tard aux opérateurs de toute nature.

Aujourd’hui, la direction SNCF entend positionner ses propres filiales dans les appels d’offres, envisage les transferts des cheminots de la SNCF et surtout, espère bien les priver de leurs droits sociaux. C’est inacceptable !

Les cheminots ont besoin de réponses positives concernant principalement trois axes :

• Les questions budgétaires, particulièrement leurs volets recrutements et augmentation générale des salaires ;

• L’organisation de la production, les conditions de travail et l’avenir des activités de transport de marchandises, de voyageurs, et de l’infrastructure ;

• Le futur statut social (à l’échelle du groupe et de la branche), le maintien des facilités de circulation pour les actifs et les retraités.

C’est pourquoi, la Fédération CGT appelle les cheminotes et les cheminots actifs et retraités à se rassembler MASSIVEMENT devant le siège de la SNCF ! A cette occasion, nous remettrons les plus de 20 000 pétitions salaires et facilités de circulation impulsées par la seule CGT.

22 JUIN – 13h30 – PLACE DE LA RÉPUBLIQUE – PARIS

CHEMINOTS/ÉLECTRICIENS, MÊME COMBAT :
LE SERVICE PUBLIC

Le scénario de l’éclatement d’EDF, prénommé « HERCULE » puis « grand EDF » est semblable au tristement célèbre « pacte ferroviaire » de 2018. Ce sont les mêmes recettes qui sont appliquées.

Le projet « Hercule » a été élaboré par des banques d’affaires, à la demande de la direction d’EDF, afin de répondre aux préconisations de la Commission de Bruxelles en matière d’ouverture à la concurrence et de démantèlement des services publics.

En introduisant en bourse la partie la plus rentable de l’entreprise (EDF Vert) et en préparant la cession future des barrages électriques, ce projet s’apparente à un schéma purement financier et vise à spolier un bien public sans envisager la moindre amélioration du service rendu à la collectivité nationale.

Non seulement les tarifs augmenteraient significativement, mais ils pourraient également être différents dans chacune des nouvelles sociétés privées, ce qui risquerait de marquer la fin du tarif unique au niveau national et donc la fin de l’égalité de traitement des ménages.

En tant que cheminots, mais aussi citoyens et usagers de la SNCF comme d’EDF, nous sommes légitimes à agir en convergence avec toutes celles et tous ceux qui se battent au quotidien pour que vivent nos services publics.

Les agents d’EDF qui mènent la lutte depuis plusieurs mois seront dans la rue le 22 juin à Paris. Nos revendications liées au maintien et au développement des services publics, à l’égalité de traitement, à un véritable développement humain durable, à un statut social protecteur, sont communes !

C’est pourquoi la Fédération CGT appelle les cheminotes et les cheminots actifs et retraités à converger, à l’issue de notre rassemblement à Saint-Denis, vers la place de la République, afin de rejoindre la manifestation nationale des électriciens d’EDF. À cette occasion, la Fédération CGT des Cheminots prendra la parole pour réaffirmer les intérêts communs que nous avons à lutter ENSEMBLE !

LE 22 JUIN :

ON SE RETROUVE ENFIN !

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

C'est notre ami Schmitt Arsène du Comité de Défense des Travailleurs Frontaliers de la Moselle

qui nous envoie ce texte sur les "pères fondateurs" de l'Europe et  leur carrière toute dévouée aux oligarchies étrangères.

Tandis que de son côté, le Républicain lorrain à la suite du pape mettait en scène la vénérabilité de Robert Schuman !

La première page du document :

 

Le texte complet en 3 parties :

[pdf] SCHUMAN_ASSELINEAU_15_28

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
LUTTE EXEMPLAIRE À LONG TERME DE LA COOPÉRATIVE DE THÉ SCOP-TI

Cliquez sur le lien ci-dessous pour prendre connaissance de l'article.

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

A cette date, le gouvernement de Philippe Pétain collabore sans vergogne avec le Reich nazi depuis l'entrevue à Montoire avec Hitler, le 24 octobre 1940. C'est dire si l'économie française travaille pour l'économie de guerre allemande. De ce fait, dans le Nord et le Pas-de-Calais, les compagnies minières sont engagées dans cette politique collaborationniste et extraient chaque jour 93 000 tonnes de charbon pour l'Allemagne hitlérienne.

 

Mais fait unique unique, spectaculaire et massif, la grève des mineurs du Nord et du Pas-de-Calais fut la première grande manifestation de Résistance au sein du peuple de France.

Déjà, le 1er mai 1941, le PCF clandestin avait appelé les mineurs à une journée de luttes contre le "double joug de la domination capitaliste et étrangère." Des inscriptions avaient alors apparu sur les murs et des drapeaux rouges flotté au-dessus des corons. Le 15 mai 1941, ce même PCF interdit, depuis sa clandestinité, fondait dans notre pays, le Front national de lutte pour l'indépendance de la France "contre l'oppression nationale subie et contre les traîtres au service de l'envahisseur".

Lorsque les houillères de Dourges décide de réintroduire le paiement des ouvriers à l'abattage par équipes, la grève démarre et s'étend à tout le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, impulsée par le PCF et la CGT clandestine. Si la confédération CGT est interdite par Vichy, les unions locales et départementales demeurent autorisées. Elles sont aux mains de dirigeants réformistes ou carrément collaborationnistes, et René Belin, numéro 2 de la CGT avant-guerre, est ministre du Travail et de la Production industrielle de Pétain. Mais passant outre ces instances, 100 000 mineurs grévistes (Français et étrangers), soit plus de 80% de la corporation, se dressent contre Vichy et l'Allemagne nazie. Des cahiers revendicatifs sont déposés; des femmes défilent dans les corons pour appuyer cette grève.

Le 6 juin 1941, les Allemands déclarent l'état de siège et un climat de terreur s'installe dans les mines et les corons. L'administration française et ses forces de l'ordre collaborent avec les nazis.

Les femmes et mères de mineurs sont arrêtées en premier et emprisonnées à Lille ou Valenciennes comme otages. Quant au bilan des arrestations, il est impossible à préciser. La population cache les grévistes.

400 mineurs sont transférés à la forteresse d'Huy, dont 270 déportés immédiatement à Sachsenhausen au travail forcé, dont peu reviendront, à commencer par les 26 qui périssent pendant le transport. La répression se poursuit : les Allemands fusillent des dizaines de mineurs, traqués de la fin de la grève jusqu'en octobre 1941. Les femmes, filles, mères de mineurs s'entassent dans les prisons de toute la région.

Le travail reprend sous la surveillance des soldats allemands jusqu'à la fin de la guerre. Mais les compagnies minières ont accepté des augmentations salariales et un service d'approvisionnement des corons.

L'oubli de cet anniversaire se comprend mieux. il bat en brèche les théories des pseudo historiens sur l'entrée dans la Résistance du PCF le 21 juin 1941, date à laquelle le Reich nazi attaque l'URSS. Oublier cette collaboration, c'est aussi gommer la parfaite collusion du patronat français des houillères avec l'occupant. Enfin, c'est taire la plus importante mobilisation ouvrière en France occupée, contre le régime de Vichy et les Allemands. Car, du 27 mai au 10 juin 1941, cette grève des gueules noires du nord de la France revêt une indéniable dimension patriotique.

 

A l'heure, ou la peste brune menace la démocratie avec l'appui des médias aux ordres du capital, n'oublions pas cette révolte glorieuse de la classe ouvrière, quand l'horizon était borné de noir, de deuils, de souffrances et de sang.

Mai-juin 1941, Nord et Pas-de-Calais occupés: la grève des mineurs, un anniversaire oublié
Mai-juin 1941, Nord et Pas-de-Calais occupés: la grève des mineurs, un anniversaire oublié

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Le 21 juin 2021, toujours la fève pour le Medef

A partir de cette date et durant 3 semaines, le Medef engage des "négociations" sur la retraite complémentaire avec ses "dits" partenaires sociaux. Avec l'aval bien sûr du pouvoir dans le cadre de sa politique visant à nous faire payer la facture du "quoi qu’il en coûte".

 

Oui, en pleine période estivale, gouvernement et patronat entendent bien minorer encore plus les retraites complémentaires.

La CGT rappelle que depuis 2019 un retraité sur deux part avec une retraite complémentaire amputée de 5 à 10 % pendant 3 ans. Et Les précédentes réformes, notamment sous Hollande président, ont entrainé un effondrement du niveau des pensions de près d'un tiers pour les salariés les plus affectés.

L’avenir de 18,4 millions de cotisants et de 13,19 millions de retraités est donc en jeu et la CGT ne laissera pas faire. D'autant qu'au cours de sa conférence de presse du 16 mars dernier, l’Agirc-Arrco faisait état de "réserves solides : environ 9 mois d’allocations d’avance sans aucune nouvelle entrée de ressources" et "d’une absence totale d’endettement".

"Sommes-nous responsables de notre avenir", telle est l'une des questions posées lors du dernier bac philo.

En période de crise accrue, et notamment dans celle engendrée par la pandémie, l’incertitude du lendemain obscurcit nos pensées, influence nos comportements. Certains regardent alors le passé avec nostalgie, leurs pieds plombés dans l'immobilisme. D'autres embourbent leurs esprits dans les idées brunes, celles qui ont fait tant de mal de 1933 à 1945. D'autres, réfugiés dans la crainte, se sentant impuissants, adhèrent également à l'Etat fort promis par le parti de la fille de JM Le Pen. D'autres enfin, notamment parmi la jeunesse, ne croient plus à la chose politique dite de gauche qui, depuis des décennies, a entravé les chemins vers des lendemains qui chanteraient.

Mais au-delà de cela, construire l'avenir n'est pas une question de choix individuel. Cela relève bien d'une conscience et d'une action collective dans la lutte des classes. Le syndicalisme, celui qui concerne la CGT, n'échappe pas à cette règle. Pour l'avenir de chacun d'entre nous et de tous.

 Ne l'oublions pas ce dimanche. Avec ceci au coeur:

Le 21 juin 2021, toujours la fève pour le Medef

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

REPRIS du site Commun Commune, SOURCE  Révolution Permanente

 
image d'illustration

Ces trois ouvriers, désormais ex-salariés de Renault Trucks, ont été licenciés mi-mai parce qu’ils ont secoués un distributeur à boisson pour débloquer les pièces coincées à l’intérieur. Un nouvel exemple scandaleux de répression patronale.

Par Ana Grace

Un article récent du journal Le Progrès revient sur le licenciement abusif de trois ouvriers de Renault Trucks, qui leur a été annoncé en mai dernier. La direction a en effet jugé leur comportement comme préjudiciable, déclarant qu’il nuirait à « la bonne marche de l’entreprise et constituerai un manquement à leurs obligations ».

La direction justifie ces licenciements avec des images de caméras de surveillance, sur lesquelles on voit l’un des salariés en train de donner des coups de pieds dans un distributeur à boissons, après que celui-ci ait bloqué les pièces. Il revient avec un deuxième collègue avec qui il secoue la machine, faisant tomber deux canettes de celle-ci. Ce qu’explique Michel Piot, délégué syndical CGT dans l’entreprise, au journal Le Progrès, c’est que si cet acte s’est reproduit deux fois, avec un des salariés présents aux deux moments, c’est simplement parce que « ce distributeur fonctionne mal ». C’est donc suite à la plainte de l’entreprise pour qui gère les distributeurs pour « vol de canette » que ces trois salariés ont reçu leur lettre de licenciement.

Cet acharnement de la direction à leur encontre, ce d’autant plus qu’ils se sont excusés par la suite, témoigne selon Michel Piot d’un « serrage de vis pour instaurer un climat de peur » et montre à quel point le patronat est toujours à l’affût pour réprimer les travailleurs. A ce propos, Michel Piot met l’accent sur le règlement « répressif et infantilisant  » instauré au sein de l’entreprise, sur lequel la direction s’appuie pour faire régner la terreur : « Des sanctions ont été prises à l’encontre d’un ouvrier portant une casquette Yamaha et non Renault Trucks. Plus grave, un ouvrier de l’usine moteur a failli être licencié. Son chef l’accusait de l’avoir insulté, sans témoin. Si une centaine de gars n’avaient pas débrayé, il y passait… ».

Ces licenciements viennent s’ajouter à une longue liste de licenciements abusifs, qui témoigne du mépris ordinaire que le patronat nous accorde, ainsi que du durcissement de la répression qu’il nous fait subir. De nombreux exemples, comme celui d’une caissière licenciée pour avoir acheté une patate douce et du pain pendant son temps de pause, tandis qu’une autre caissière a perdu son emploi pour avoir fait une fausse couche. Plus récemment encore, Rozenn, syndiquée CGT a été licenciée par Chronodrive sous prétexte d’un tweet, alors qu’elle avait menée au sein de son magasin une lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

C’est donc bien un climat de répression patronale généralisé qu’on observe dans le monde du travail, qui paraît d’autant plus insultant au regard de la crise sanitaire, car après avoir continué de travailler au dépend des risques pour notre santé, les patrons nous licencient en guise de remerciements. Si les trois salariés concernés vont contester leur licenciement aux Prud’hommes, il y a également une bataille à mener au sein de l’entreprise pour exiger leur réintégration et se battre contre la répression que le patronat veut imposer.

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Dans le moment présent il s'agit de Bolloré s'emparant (actionnaire majoritaire) et mettant à sa main 

Quil entend couplé avec le média d'extrême droite CNEWS où opère Eric Zemmour.

Ainsi l'oligarchie entend-t-elle peser de manière décisive sur les orientations, les choix politiques et idéologiques du peuple français comme sur les élections elles-mêmes.

____________________

 

SOURCE :

Un brusque jet de vapeur a jailli ce jeudi matin de la cocotte-minute qu’est devenue la rédaction d’Europe 1, pressurisée entre une direction actuelle qui ne lui dit rien et un déjà patron, Vincent Bolloré, qui semble tirer toutes les ficelles de son avenir. Il s’en est même fallu d’un rien pour que tout pète en direct à l’antenne de la station du groupe Lagardère. C’est le directeur de l’information Donat Vidal Revel qui a allumé la mèche en annonçant la mise à pied d’un journaliste, Victor Dhollande, jusqu’au 30 juin, date de son entretien, comme dit la formule, « préalable à sanction pouvant aller jusqu’au licenciement ». Donat Vidal Revel a parlé du comportement « pas acceptable » de ce journaliste qui, pendant sa mise à pied, « doit réfléchir à ce qu’il a fait ». Ce qu’il a fait ? Il s’est embrouillé, la veille, lors d’une assemblée générale, avec une salariée des ressources humaines, lui reprochant d’enregistrer les propos échangés pour les rapporter à la direction. Lors d’une rencontre jeudi après-midi entre élus du personnel et direction, celle-ci a dit que la sanction n’avait rien à voir avec l’incident en AG mais de plusieurs faits antérieurs, notamment une récente altercation avec la direction de la rédaction. La mise à pied annoncée par le directeur de l’information avait déjà enflammé la rédaction, Patrick Cohen, en charge de la tranche 12 h 30-13 heures, annonçant que, pour protester, il ne présenterait pas son émission, avant de renoncer. À l’issue d’une nouvelle AG jeudi après-midi, à l’unanimité, les salariés ont demandé que la direction annule la procédure contre Victor Dhollande avant vendredi 13 heures, sinon c’est la grève. Et vendredi, face au refus de la direction, ils ont voté la grève immédiate et ce jusqu’à lundi 10 heures, annonçant une forte perturbation de la soirée électorale des régionales et des matinales. 84 voix pour, neuf contre, une abstention et un bulletin nul. Une première que cette grève dans l’histoire d’Europe 1. « Oui, c’est un bordel, témoigne un journaliste d’Europe 1. 

La direction d'@Europe1

campe sur sa position et refuse de réintégrer le Journaliste Victor Dhollande, mis à pied après avoir découvert qu'une RH enregistrait une AG. La grève est votée à une large majorité jusqu'à lundi. Soutien aux salariés en lutte face au diktat de Bolloré.

 

RAPPEL :

Sans oublier donc CNews :

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Voici les dernières informations concernant notre activité :

Le samedi 3 juillet ne sera pas travaillé pour le personnel de semaine.

Tous les samedis (matin) seront travaillés à partir du 10 juillet pour l'atelier dentaire et pour les lignes 13/16. Pour les lignes 14/18, cela se fera en fonction du rythme en semaine (si la ligne tourne en 2X8, logiquement le samedi ne sera pas travaillé)

Le calendrier peut encore changer en fonction des ventes et des stocks.

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
2021-06-15 18:09:35 La France Insoumise

2021-06-15 18:09:35 La France Insoumise

Le président de la République viendra-t-il chez Whirlpool ? Quel ministre ne fuira pas ? Il n’y aura pas de gifle, vous le savez. Il n’y aura pas de farine. Les ouvriers de mon coin, les ouvriers de notre pays, se comportent bien, trop bien, peut-être. Depuis quarante ans qu’ils s’en prennent, des gifles.

Publié par anti-K

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
François Ruffin échange avec Emmanuel Macron, lors de la visite du chef de l'Etat sur le site de Whirlpool à Amiens en 2017

François Ruffin échange avec Emmanuel Macron, lors de la visite du chef de l'Etat sur le site de Whirlpool à Amiens en 2017

RT France

S'indignant du nombre d'emplois industriels détruits en France, le député de la Somme a pris à partie la ministre Agnès Pannier-Runacher, accompagnée d'Eric Dupond-Moretti, venue soutenir la tête de liste LREM.

«C'est à Whirlpool, qu'on aimerait vous voir, comme ministre. Et pas comme une candidate à des élections, où vous allez prendre une tôle» : c'est le message qu'a fait passer François Ruffin à Agnès Pannier-Runacher, ce 12 juin au marché de Péronne, dans la Somme. Accompagnée par le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, la ministre déléguée à l'Industrie a en effet été alpaguée par le député insoumis, alors qu'elle venait apporter son soutien à la tête de liste locale LREM.

«Vous avez dit que [...] tous les emplois seraient garantis. Sur 286 [employés avant l'annonce de la fermeture de Whirlpool début 2017], il en reste trois», a lancé l'élu de la Somme à Agnès Pannier-Runacher, reprochant à son interlocutrice de venir «faire le kéké sur le marché».

55 600 emplois perdus dans l'Industrie

François Ruffin a ensuite fait appel aux chiffres, l'Insee ayant récemment fait état d'une perte de 55 600 emplois dans le secteur de l'Industrie par rapport à la période d'avant la crise du Covid : «Il y a 50 000 emplois industriels qui ont disparus dans le pays, vous êtes ministre de l'Industrie et qu'est-ce que vous faites ? Vous faites candidate pour faire 2% à l'arrivée !» 

POUR LIRE LA SUITE

ET VISIONNER LA VIDEO
CLIQUEZ CI-DESSOUS

https://francais.rt.com/france/87769-chez-whirlpool-voudrait-voir-francois-ruffin-interpelle-agnes-pannier-runacher-eric-dupond-moretti

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Sous pression de la mobilisation, le licenciement d’Alex El Gamal de la RATP retoqué par le Ministère du Travail

La direction de la RATP avait voulu frapper fort après la grève des retraites en sanctionnant à tour de bras la quasi totalité des meneurs de la grève. Des mises à pied de 2 mois se sont mises à pleuvoir sur les militants syndicaux et même une mutation disciplinaire. La révocation avait déjà été envisagée à l'époque pour Ahmed Berrahal, puis abandonnée pour 2 mois de mise à pied, alors qu'elle avait été maintenue pour Alexandre, avec la procédure qui avait suivi. Cette procédure vient de s'achever par un courrier du cabinet d'Elisabeth Borne, ministre du travail.

Victoire !

Crédit photo : Révolution Permanente

Une direction RATP malhonnête et vindicative

Comme tout licenciement d’un salarié protégé, détenteur d’un mandat syndical (Alexandre est secrétaire CGT du CSE), l’employeur doit demander une autorisation administrative de licenciement auprès de l’inspection du travail, qui a refusé, vue l’inconsistance du dossier. On reprochait en effet à Alexandre des faits de grève et la tenue d’une permanence syndicale pendant la pandémie, des prétextes grossiers qui n’ont pu dissimuler la répression anti-syndicale à l’œuvre. L’inspection a donc refusé le licenciement, comme c’était prévisible, malgré les magouilles de la direction qui a voulu charger le dossier, même après le conseil de discipline.

Pourtant, la direction n’a pas abandonné, et a exercé son droit de recours auprès du ministère du travail, qui, dans ce cas, délègue à la DIRECCTE (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) qui mène une contre-enquête, dont l’issue ne faisait toujours pas de doute, avec un dossier aussi inexistant. Mais ce qui était moins prévisible, c’est que le ministère du travail n’a pas attendu que la DIRECCTE rende son avis pour écrire à Alexandre que la décision de l’inspection était définitivement confirmée. Une excellente nouvelle qui redonne du baume au cœur à tous ceux qui se sont battus contre cette répression scandaleuse.

Une procédure pour le moins inhabituelle

En effet, le gouvernement Macron a autorisé à de nombreuses reprises (plus de 20) des licenciements contre l’avis de ses propres services (inspection et DIRECCTE), le plus connu étant celui de Gaël Quirante, et même si Muriel Pénicaud est responsable de la plupart de ces autorisations contraires à l’usage (ce n’était jamais arrivé avec une telle fréquence), on a du mal à imaginer qu’Elisabeth Borne soit plus « syndicaliste-friendly » que sa prédécesseure.

« Les soutiens politiques, syndicaux et interprofessionnels nous ont permis de construire un vrai rapport de force face aux dérives et aux violences patronales », nous déclare Alexandre soulagé de cette victoire, même si la RATP a encore la possibilité de la contester en saisissant le tribunal administratif. Pour lui, elle montre l’importance de relever la tête face aux attaques patronales : « Cette victoire est la victoire de tous, elle est un symbole pour le monde des travailleurs. Organisons-nous, mobilisons-nous pour défendre nos droits et allons chercher nos revendications. Je continuerai à me battre pour l’intérêt général et la défense des droits des salariés. »

Un camouflet pour la direction RATP

Pour la direction de la RATP, le désaveu est cinglant, au moment où elle s’acharne une nouvelle fois sur Ahmed Berrahal, dont elle a demandé la révocation lors de son conseil de discipline le 10 mai dernier. Son dossier est tout aussi vide que celui de son camarade, malgré une tentative désespérée d’inventer des faits fautifs via un cabinet d’avocats patronaux payé des milliers d’euros. Cette opposition du ministère du travail au licenciement d’Alex confirme une fois de plus qu’il s’agit ni plus ni moins que d’une offensive répressive généralisée contre la CGT et les syndicalistes qui contestent sa politique, à l’approche de l’ouverture à la concurrence.

Le recul du ministère du travail ne peut se comprendre que par la campagne menée contre cette scandaleuse répression, démasquant la RATP sur toute une série de manquements et montrant le rôle déterminant des syndicalistes pour protéger les salariés, face au Covid et aux violences patronales en tout genre. La campagne contre le harcèlement et les violences sexistes et sexuelles à la RATP, menée en soutien à Ahmed Berrahal, attaqué sur ses prérogatives de référent harcèlement, en est un exemple symptomatique.

Cet entêtement de la RATP montre que la victoire d’Alexandre El Gamal ne doit pas entamer notre vigilance et notre solidarité, mais au contraire nous donner confiance pour arracher, par le rapport de force, la prochaine victoire : l’arrêt de la procédure contre Ahmed. Alexandre est sauvé, mais nous sommes toujours #TousAhmed !

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Régionales. Révolution Permanente appelle à voter Lutte Ouvrière

Pour le premier tour des élections régionales, qui se tiendra le dimanche 20 juin, Révolution Permanente appelle à voter et faire voter pour les listes de Lutte Ouvrière. Nous expliquons ci-dessous notre position.

Ce dimanche 20 juin !

Crédits photo : Illustration Le Parisien

Une conjoncture réactionnaire, où la crise reste le marqueur de la situation

Les élections régionales de 2021 interviennent dans un contexte où la droite et l’extrême-droite occupent la quasi-totalité de l’espace politique et médiatique : appel au meurtre des « gauchistes » du youtubeur Papacito, manifestations de policiers, tribune de militaires, etc. Des éléments qui s’inscrivent dans la tendance en cours, marquée par l’offensive sécuritaire, islamophobe, et xénophobe menée à la fois par l’extrême-droite, la droite, le gouvernement, mais aussi une partie de la gauche institutionnelle.

Bien que cette tendance puisse sembler prédominante, du fait de l’omniprésence de ces questions dans l’espace médiatique et politique, la situation politique est plus contrastée, et reste surdéterminée par la crise sanitaire, économique et sociale qui n’est en rien résolue. Malgré le retour des « jours heureux » scénarisé par le gouvernement, la « sortie de crise » pourrait en effet se montrer très périlleuse, avec le débranchement du chômage partiel qui concerne encore 3 millions de personnes.

Pour l’instant, l’importante atonie sociale alimentée par la politique des directions syndicales reste un marqueur de la situation. Pour autant, la levée progressive des restrictions sanitaires, dans le même temps, la reprise à plein de l’économie pourrait entraîner le retour de la contestation sociale, mise sous cloche depuis notamment la mobilisation contre la loi Sécurité Globale. C’est ce que craignent des secteurs conscients de la bourgeoisie, qui alertent sur une potentielle explosion sociale alors que le plan de réforme commence à être remis sur la table.

Sur fond de conjoncture réactionnaire, où la dynamique des présidentielles joue à plein, la situation reste ainsi ouverte avec une importante instabilité sociale et politique.

Une abstention historique : discrédit grandissant des institutions, vote sanction contre la classe politique

Les élections régionales et départementales des 20 et 27 juin se tiendront dans 15 régions (dont la Guadeloupe et La Réunion). Lors de ce scrutin à deux tours, les électeurs voteront pour élire les conseillers régionaux dans le cadre de la région, et les conseillers départementaux dans le cadre du canton, le tout pour une durée de six ans.

Ce scrutin des régionales de 2021 ne dérogera pas à la règle des échéances électorales intermédiaires : c’est vers une forte abstention que l’on s’achemine, et qui pourrait se révéler encore plus importante que lors des derniers scrutins. Selon Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop, interrogé par France Tv, l’abstention « s’annonce tout à fait massive » avec des projections qui prévoient « environ à 60 % d’abstention […] un record absolu pour une élection régionale ». Ces régionales pourraient ainsi battre le record d’abstention, tout type d’échéance électorale confondus, sous la Ve République.

La montée structurelle de l’abstention reflète le discrédit populaire envers les partis traditionnels – dont le macronisme fait désormais partie – ainsi que la perte de confiance dans les institutions, et apparaît comme une sanction politique de la part des électeurs.

La « gauche » institutionnelle, premier responsable de l’austérité… et de la montée du RN

Cette abstention grandissante est le pendant des politiques austéritaires menées en alternance par la droite traditionnelle, et par la gauche qui a occupé le pouvoir, coupable de multiples trahisons. Depuis les années 1980, les vagues de réformes s’enchaînent pour imposer la réduction des dépenses publiques au nom du processus de décentralisation. Ce processus s’est accentué ces dix dernières années avec des coupes brutales dans l’enveloppe que l’Etat destine aux collectivités territoriales.

Engagée par Nicolas Sarkozy au prétexte la crise économique en 2008, la baisse du budget des collectivités a été largement accentuée par François Hollande. En cinq années, le PS a opéré une véritable saignée de la principale dotation aux collectivités territoriales, la divisant quasiment par deux (41,3 milliards d’euros en 2012 contre 26,9 milliards en 2017). Aussi, la réforme qui a mené à faire passer le nombre de régions de 22 à 13 en France métropolitaine a été menée sous le quinquennat de François Hollande. L’objectif était là encore d’effectuer des coupes budgétaires sans précédent.

Des coupes que le macronisme a parachevées avec la mise en œuvre de la contractualisation. Une stratégie qui vise à imposer aux régions des restrictions toujours plus strictes de leurs dépenses. Cette mise sous « contrat » avait pour objectif affiché par Macron de faire « économiser » à l’Etat 13 milliards d’euros d’ici à 2022, au détriment des services publics.

Cette politique d’austérité budgétaire ne va aller qu’en s’accentuant (cela a déjà commencé avec la crise du Covid), au vu de l’augmentation historique de la dette publique que les grands capitalistes comptent bien faire payer au monde du travail et à la jeunesse.

Ces trahisons systématiques de la « gauche » institutionnelle au pouvoir ont constitué le terreau sur lequel s’est développé le FN en tant que dit parti « antisystème », puis le Rassemblement National de Marine Le Pen sur fond de dédiabolisation. RN qui, au vu de la conjoncture actuelle et des mécanismes d’abstention différentiées, pourrait faire une percée dans une ou plusieurs régions. Ce qui serait une victoire pour le parti de Marine Le Pen dans ce type d’élections, qui lui sont en général peu favorables.

LFI : une stratégie institutionnelle et la conciliation de classe comme programme

Dresser le tableau sombre de l’austérité permet d’illustrer que toute politique à l’échelle régionale ne peut être déliée des logiques austéritaires à l’échelon de l’Etat. Cela d’autant plus que les politiques néo-libérales, menées par alternance entre la droite et la gauche, ont ouvert la voie à une casse sans précédent des services publics, à des suppressions massives de postes et à la casse du statut dans la fonction publique.

De ce point de vue, la stratégie de LFI a le mérite de la clarté : non seulement le parti de Jean-Luc Mélenchon place sa stratégie sur le seul terrain institutionnel, mais il se refuse aussi à évoquer toute remise en question des logiques d’austérités au niveau de l’Etat. C’est ce qu’exprime Clémence Guetté, tête de liste LFI en Nouvelle Aquitaine, lorsqu’elle affirme que « le rôle de l’État n’est pas une question régionale ». Ainsi, LFI assume de porter une politique se contentant de réallouer des budgets, c’est à dire d’administrer un peu mieux l’austérité, sans remettre en cause la faiblesse des budgets accordés aux Régions par l’Etat.

L’autre volet problématique est celui de l’emploi, qui assume un programme de conciliation avec le grand patronat. L’alliance électorale entre LFI et le NPA – que nous avons dénoncé comme une capitulation du NPA, dite « Occitanie Populaire », revendique « Zéro euro de subventions de la région aux grandes entreprises qui licencient » Ce qui signifie que LFI et le NPA sont prêts à déverser des millions d’euros d’argent public pour financer les profits, y compris de grands capitalistes comme Bolloré, Mulliez, Airbus, à condition qu’ils ne « licencient » pas.

Derrière ce programme, la LFI cherche à trier les « bons » grands patrons qui accepteraient les conditions de l’Etat contre les « mauvais » grands patrons qui s’y refuseraient. Il s’agit donc d’œuvrer à une logique d’alliance avec ceux qui nous exploitent, nos ennemis de classe.

Lutte Ouvrière, la seule liste d’indépendance de classe

A l’heure d’une situation de crise historique, et ou l’Etat français a déployé des politiques sans précédents pour tenter de maintenir sa position à l’échelle internationale, ce sont des milliards d’euros qui ont été déversées au grand patronat. Des centaines de milliards qui ont servi à maintenir les profits, « restructurer » leur masse salariale en licenciant pour… embaucher ensuite moins cher et plus précaire !

Dans ce contexte, seules les listes de Lutte Ouvrière se revendiquent clairement d’un programme d’indépendance de classe. Pour Nathalie Arthaud, en cas d’élections de conseillers régionaux, LO soutiendrait « toutes les mesures en faveur des travailleurs et des plus pauvres » et dénonceraient « les cadeaux au grand patronat ». Avant d’ajouter : « nous pourrions être ‘’les yeux et les oreilles’’ des travailleurs. Par exemple, quand une grande entreprise reçoit une subvention de la région, il faut que les travailleurs soient mis au courant. Ce qui n’est jamais le cas. Le patron se garde bien de dire qu’il a reçu tant de millions. »

Pour la tête de liste de LO en Ile de France, l’ambition pour ces élections régionales « sera de conforter tous les travailleurs dans leurs luttes. Car le seul programme qui vaille pour les travailleurs est un programme de lutte. Nous sommes dans une situation de crise économique grave où les conditions de vie des travailleurs se sont considérablement dégradées et vont encore être attaquées. Il va falloir que les travailleurs se défendent contre les licenciements, les fermetures d’usine, qu’ils défendent leur pouvoir d’achat car les prix augmentent. Il faudra des luttes, des explosions sociales. »

Ainsi, Révolution Permanente soutiendra, dans le cadre du premier tour des élections régionales 2021, les listes menées par Lutte Ouvrière. Des listes qui, malgré des désaccords politiques que nous avons avec LO - combat contre la bureaucratie syndicale, articulation entre les intérêts de la classe ouvrière et ceux de l’ensemble des opprimés et de leurs mouvements (mouvement des gilets jaunes, mouvement des femmes, mouvement anti-raciste, mouvement LGBT), se présentent en toute indépendance classe, de la gauche institutionnelle et réformiste, pour un programme à destination du monde du travail, des exploités et des opprimés.

Contre tout logique populiste que LFI cherche à nourrir au travers son « programme pour le peuple » nous pensons comme Lutte Ouvrière qu’il s’agirait tout au contraire, d’autant plus dans la situation actuelle, de « faire entendre le camp des travailleurs ».

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Visiteurs

515638

 

Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

Archives

Articles récents

Hébergé par Overblog