SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

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Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Rozenn contre la famille Mulliez

Capture d'écran sur L'Humanité.fr

Rozenn Kevel, étudiante toulousaine de 19 ans, est licenciée pour « faute grave » par Chronodrive. Pour un tweet du 25 février 2021 dénonçant le gaspillage alimentaire de l’enseigne. Elle y était employée en CDI de 12h par semaine depuis un an. Crime de lèse-majesté contre la famille Mulliez, l'une des plus grosses fortunes françaises, propriétaire de Chronodrive.

Le Conseil de prud'hommes de Toulouse entend cette affaire ce vendredi en référé. Rassemblement de soutien à Rozenn à 12h.

Sans aucune vergogne, suite à son assignation devant la justice prud'homale, Chrondrive demande que la syndiquée CGT supporte à hauteur de 1 000 euros les frais de justice engagés par la famille Mulliez. Sans vergogne parce que l'Association Familiale Mulliez, c'est ça:

Rozenn contre la famille Mulliez

Lu dans L'Humanité de ce jeudi 3 juin 2021:

"Ce devait être pour Rozenn ­Kevel un petit boulot étudiant, de quoi payer son loyer. Il aura cependant fallu moins d’un an à la direction de Chronodrive à Basso Cambo, dans la périphérie sud de Toulouse, pour licencier la jeune travailleuse et syndicaliste. Ce vendredi, convoquée aux prud’hommes pour une audience en référé, celle-ci réclame sa réintégration dans son magasin et le paiement de son salaire depuis sa mise à pied en mars.

Tout commence au printemps 2020. ­Débarquée de Nantes pour étudier la ­sociologie à l’université Jean-Jaurès de Toulouse, la jeune femme de 19 ans est embauchée par la filiale d’Auchan, où elle prépare des commandes douze heures par semaine. Alors que la France sort de la torpeur forcée du premier confinement, la jeune salariée est immédiatement immergée dans un climat social tendu. « Il y avait beaucoup de colère. À Chronodrive, le travail est très stressant, toutes nos actions sont chronométrées. Quand il y a beaucoup de clients, une sonnerie retentit et elle ne s’arrête plus pendant des heures. Au début, j’avais l’impression que je ne pouvais même pas m’arrêter trois minutes pour boire de l’eau », narre-t-elle. Emportée dans le tumulte des cadences infernales et payée au minimum syndical, Rozenn décide alors de rejoindre la toute jeune section syndicale CGT de l’enseigne créée en juin 2020, pour défendre ses droits et ceux de ses collègues. Mais, avec un turnover constant et des équipes majoritairement constituées d’étudiants, la besogne n’a rien de simple. « Notre collectif de travail est très atomisé, beaucoup de travailleurs sont plutôt passifs face au combat syndical », confirme Rafael Cherfy, représentant de la nouvelle section CGT. (...)"

Et Rozenn de se se lancer corps et âme dans l'action syndicale, en défendant notamment des salariées victimes d'agressions sexuelles.

Chacun comprend que le simple tweet de Rozenn, sanctionné pour "faute grave", n'est qu'un prétexte pour licencier une jeune femme et son tout jeune syndicat qui luttent pour un monde meilleur débarrassé du joug du capital patriarcal, sexiste et anti-social.

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Accident mortel du travail: Renault-Cléon condamné pour homicide involontaire

Ce lundi 31 mai 2021, le Tribunal correctionnel de Rouen a condamné Renault et son usine de Cléon à 300 000 euros d'amende. Le jugement doit être apposé à l'entrée de l'usine et sur les panneaux des représentants du personnel. En 2016, Jérôme D., 33 ans, technicien de maintenance, avait perdu la vie au travail.

Le 10 mars 2016, dans la soirée, il était retrouvé inconscient, coincé dans une machine de nettoyage de pièces automobiles, de 5 mètres sur 11. Il devait ajouter un tendeur pour augmenter la cadence de l'appareil. Il décèdera quelques jours plus tard de ses blessures.

"Plusieurs témoignages disent que Jérôme D. ne connaissait pas le fonctionnement de la machine. Il n'a pas été formé au fonctionnement de cette machine", a relevé la présidente du Tribunal correctionnel. Les systèmes de sécurité avaient été shuntés pour faciliter les opérations de maintenance et afin que celles-ci ne durent pas trop. William Audoux, secrétaire de la CGT Renault-Cléon, avait dénoncé une organisation qui commande de"faire toujours plus, toujours plus vite, avec moins de monde".

Naturellement Renault avait plaidé la faute inexcusable du travailleur.

Tous les jours, des travailleurs, vendant à bas prix leur force de travail au capital, perdent leur vie à la gagner.

Chaque année, des milliers d'accidents de travail graves ou mortels sont recensés en France. Mais les médias aux ordres du capitalisme, préfèrent broder sur l'offensive politique sécuritaire, alimentée par l'Elysée, les droites et leur extrême, avec le soutien ardent des syndicats de la police.

S'il est vrai que le métier de policier est dangereux, les salariés, notamment ceux du BTP ou de l'industrie, subissent un taux de mortalité au travail nettement plus important.

Mais cela n’est pas vendeur et les médias préfèrent se faire les portes-voix du tout sécuritaire en France.

Accident mortel du travail: Renault-Cléon condamné pour homicide involontaire

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Un projet alternatif de la cgt pour L’INDUSTRIE AUTOMOBILE française
Un projet alternatif de la cgt pour L’INDUSTRIE AUTOMOBILE française

Et en 2021

Un projet alternatif de la cgt pour L’INDUSTRIE AUTOMOBILE française
Dans le cadre de la bataille "développer l'industrie pour relever l'économie", les syndicats CGT de la filière automobile défendent un projet industriel pour répondre aux enjeux sociaux, sociaux et environnementaux.

La production de voitures sur le sol français ne cesse de reculer. Malgré les aides successives accordées au secteur automobile par les pouvoirs publics, les plans de licenciements et les délocalisations se multiplient.

Les 8 milliards d'euros du dernier plan de soutien au secteur automobile sont majoritairement allés aux grandes entreprises.

Aucune contrepartie ne leur est demandée en échange. L'état des lieux est pourtant sombre. Renault, Peugeot, Citroën ont choisi d'implanter des usines dans des pays où la main d'oeuvre coûte moins cher et où les contraintes écologiques sont moindres.

Depuis 2008, l'industrie automobile a vu disparaître près de 52 000 emplois.

Aujourd'hui, les fonderies françaises sont dans la tourmente car les donneurs d'ordres baissent leur volume de commandes. En cause ? La stratégie exclusivement financière des plus grandes entreprises du secteur. Renault, PSA et les principaux fournisseurs ne veulent continuer à produire en France que des véhicules à forte valeur ajoutée, comme les SUV. Pourtant ces véhicules ne sont pas à la portée de toutes les bourses et les volumes de ventes sont insuffisants.

A l'inverse, la CGT défend un projet qui serait bénéfique pour l'emploi et pour l'environnement.

« Il faut produire des voitures en fonction des besoins de la population, au plus près du lieu où elles seront vendues », résume Denis Breant, membre du Bureau Fédéral de la fédération de la métallurgie, responsable de l’activité automobile.

Dacia, Clio, 208... Aucune des trois voitures les plus vendues en France ne sont produites sur le territoire.

Dans cette logique, la future voiture électrique à bas coût de Renault va être produite en Chine pour être ensuite vendue sur le territoire français. Il serait pourtant tout à fait possible (et plus écologique!) de produire en France un petit véhicule électrique abordable pour les trajets quotidiens.

La France possède aujourd'hui l'un des parcs automobiles les plus vieillissants d'Europe.

Les véhicules de plus de 8 ans sont très polluants. Un meilleur pouvoir d'achat permettrait aux utilisateurs de changer de voiture et serait bénéfique pour l'environnement.

Les syndicats CGT de l'automobile se battent contre la restructuration de la filière et ses conséquences et sont élaborent des propositions pour dessiner un autre avenir du secteur automobile en France.

C'est dans ce cadre que le syndicat CGT de GM&S a travaillé une proposition de loi sur la responsabilité des donneurs d'ordres dans la filière. De même, les syndicats CGT Renault ont élaboré un contre projet industriel à celui de la direction, plus écologique et socialement responsable.

Publié par canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Assez de vies broyées ! Renault condamné suite à un accident du travail mortel

Ce lundi 31 mai 2021 le tribunal judiciaire de Rouen a rendu son verdict : l’usine Renault de Cléon a été condamnée pour homicide involontaire suite à un accident mortel du travail dont a été victime Jérôme Deschamps, salarié de la maintenance sur le site de Renault Cléon.

     SOURCE : L'Humanité     Après avoir été applaudis de toutes parts, les salariés de deuxième ligne continuent de subir la rigueur. Face à un patronat qui freine des quatre fers, les syndicats appellent à négocier dans les branches et exigent une hausse du Smic.  De la lumière, les 4,6 millions de salariés de « deuxième ligne » qui ont assuré la continuité de la vie quotidienne pendant les conf

Photo : AFP

Le tribunal judiciaire de Rouen a condamné le groupe Renault à verser 200 000 euros et 100 000 euros pour le propriétaire des installations à l’usine Renault Cléon pour homicide involontaire après un accident du travail qui a tué Jérôme Deschamps, 33 ans. Une décision rare, car la justice de classe est bien plus souvent du côté des employeurs.

Jérôme Deschamps est mort suite à un accident au cours d’une intervention sur une machine à laver industrielle. S’étant penché dans la machine pour terminer sa maintenance, un capteur s’est déclenché et un caisson lourd s’est abattu sur le jeune travailleur. Preuve de l’indignité dont peuvent faire preuve les patrons, lors de l’audience du 13 avril 2021, l’ex-directeur de l’usine a osé se défendre en affirmant que l’accident était de la responsabilité du salarié.

Pourtant il y a bien eu plusieurs manquement à la réglementation. Notamment en ce qui concerne l’absence de formation à la sécurité, ainsi que des alertes qui ont été déposée auprès de l’inspection du travail et des shunts de sécurité (résistances) qui étaient défaillants. En réalité c’est bien l’employeur qui est responsable de l’organisation et de la sécurité des travailleurs et donc de la mort tragique de ce salarié. L’argument que mettent en avant les patrons en parlant de la faute du salarié qui ne respecte pas les consigne de sécurité, est le même qui est utilisé dans tout le secteur automobile. Pourtant ces accidents mortels sont bien le résultat de la pression constante exercée sur les travailleurs de la maintenance pour que les machines et les chaînes de montage repartent le plus vite possible ; puisque c’est toujours la production et les profits avant tout.

Tous les jours il y a des salariés qui perdent leur vie à la gagner et son victime de l’exploitation. Tous les ans, des milliers d’accident grave et de morts au travail ont lieu. Mais en pleine offensive autoritaire, sécuritaire et pro-flic, on préfère parler de la dangerosité du métier de policier alors même que nombre de travailleurs du BTP, de l’industrie, des éboueurs font face aux taux de mortalité les plus importants. Mais cela n’est pas vendeurs pour les médias et la classe politique bourgeoise qui préfère accourir auprès des syndicats de police.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

SOURCE : L'Humanité

 

Après avoir été applaudis de toutes parts, les salariés de deuxième ligne continuent de subir la rigueur. Face à un patronat qui freine des quatre fers, les syndicats appellent à négocier dans les branches et exigent une hausse du Smic.

De la lumière, les 4,6 millions de salariés de « deuxième ligne » qui ont assuré la continuité de la vie quotidienne pendant les confinements sont retournés dans l’ombre. Plus d’un an après le premier confinement, à l’exception d’une prime de 1 000 euros obtenue trop souvent après des journées de grève, les promesses de revalorisation du printemps dernier se sont envolées pour ces conducteurs de véhicules, agents d’entretien, salariés de l’agroalimentaire, caissiers et employés de libre-service, travailleurs du bâtiment, aides à domicile et agents de sécurité. Or, affirme le secrétaire général de FO, Yves Veyrier,« le versement d’une prime défiscalisée et exonérée de cotisations sociales ne peut remplacer des augmentations de salaire pérennes ».

À Locminé, dans le Morbihan, les ­employés de la pâtisserie industrielle Gaillard, propriété du groupe Goûters magiques, ont bien reçu une prime de 200 euros en 2020, pour les remercier d’avoir maintenu l’usine à flot alors que l’économie du pays était presque à l’arrêt. Il y a une dizaine de jours pourtant, les petites mains des gâteaux industriels ont décidé pour la première fois depuis 1992 de débrayer puis de se mettre en grève, face aux « pressions » psychologiques et salariales.« Il fallait ça pour qu’on obtienne plus de reconnaissance. La direction n’avait pour nous aucun respect, aucune considération. On nous fait travailler plus sans rien nous donner »,souffle Brigitte (1), conductrice de machine dans l’usine. Avec ses plus de vingt ans d’ancienneté, sa prime de travail de nuit et son statut de ­machiniste, la salariée s’estime chanceuse : elle touche 1 850 euros net par mois.« Mais, pour quelqu’un qui débute dans l’équipe de jour, c’est le Smic »,indique-t-elle.

Les « indispensables » sont aussi les plus fragiles face aux crises

Face aux revendications des travailleurs de l’ombre, le patronat, lui, freine des quatre fers.« Le séminaire prévu début juillet, qui devait marquer le démarrage des négociations dans les 15 branches qui regroupent l’ensemble de ces métiers, a été refusé par le Medef »,raconte Catherine Perret, secrétaire confédérale de la CGT. Avec un salaire 1 634 euros net par mois, contre 2 337 euros pour la moyenne des salariés du secteur privé, les travailleurs de deuxième ligne perçoivent en moyenne des salaires inférieurs de 30 % de ceux des salariés d’autres professions, démontre une étude de la Dares publiée en mai. Un gouffre spectaculaire qui se creuse avec l’âge (de 17 % pour les plus jeunes à 37 % en fin de parcours), du fait de la faible possibilité d’évolution dans leur parcours professionnel. Selon les données récoltées par l’institut affilié au ministère du Travail, ces faibles ­rémunérations s’expliquent aussi par« une structure très particulière de l’emploi par genre » :les femmes sont par exemple quasi absentes des métiers du bâtiment (1,2 % parmi les ouvriers non qualifiés du gros œuvre), tandis qu’elles représentent 95 % des aides à domicile et aides ménagères. La grande précarité de ces métiers est également un facteur explicatif.« En 2019, les salariés de la deuxième ligne sont plus souvent en contrat à durée déterminée (10,5 %) que l’ensemble des salariés du secteur privé (7,5 %) »,relève l’organisme statistique. Idem pour les intérimaires, qui représentent 7,2 % des effectifs des deuxièmes lignes, contre 3,1 % pour l’ensemble des salariés.

Ce phénomène est particulièrement marqué chez les ouvriers non qualifiés de la manutention (36 %). Outre la forme de leur contrat de travail, les « indispensables » sont aussi les plus fragiles face aux crises économiques. Entre 2010 et 2015, leur probabilité de se retrouver privés d’emploi a été bien plus élevée que celle des autres salariés (10,9 %, contre 6,8 %).

Cette étude est« un travail de grande qualité, qui a le mérite de mettre sur le devant de la scène la réalité des conditions de travail et de rémunération de ces salariés-là »,salue Catherine Perret. Pourtant, malgré les intentions affichées, il n’y a pas grand-chose qui se passe, y compris de la part de l’exécutif. Le gouvernement« manque de volonté »et ne semble guère« courageux »pour affronter le patronat, dénonce la dirigeante syndicale. Lors d’une réunion bilatérale avec le ministère du Travail, la syndicaliste a senti comme une réticence de la part du gouvernement à forcer la main du patronat sur les critères de rémunération principale.

Dans les grands groupes, et pire encore dans les petites entreprises, la pression sur les salaires reste ainsi identique au monde d’avant. Après une augmentation de salaire à peine calquée sur l’inflation et la suppression de leur prime d’intéressement l’année passée, les travailleurs de Gaillard Pâtissier ont élevé la voix. Et n’ont obtenu une revalorisation de leurs salaires qu’à la faveur de leur mobilisation.« Lorsqu’on a commencé à faire grève, la direction nous a proposé une revalorisation de 0,5 %. On l’a évidemment refusée, on demandait au moins 2 %. Au final, nous avons obtenu une augmentation de 36 euros brut par mois, ce qui représente jusqu’à 3 % pour les plus bas salaires »,se félicite Brigitte.

Une augmentation de 0,5 % ? Une provocation

Après avoir multiplié les heures, c’est aussi une augmentation générale de 0,5 % que se sont vu proposer les salariés de LU, propriété du groupe Mondelez.« Une provocation, à croire qu’ils nous font payer la prime Covid »,lance le délégué syndical CGT, Frédéric Jeanneau. Il aura fallu une grève pour qu’ils se voient proposer une hausse de 1,1 %, alors que celle des prix pourrait atteindre 1,5 % cette année. Malgré la perte de pouvoir d’achat, ce sera l’ultime proposition. Selon le syndi­caliste, il faut remonter à plus de cinq ans, pour que l’augmentation décolle un peu pour atteindre les 1,9 %. Alors que pour« les actionnaires de Mondelez c’est en moyenne 5 % à 7 % d’augmentation tous les ans »,ajoute-t-il.

En grève plus d’une semaine après l’échec de leurs négociations annuelles obligatoires, c’est précisément 5 % de revalorisation de leurs rémunérations que réclament les salariés de Zwickert, entreprise spécialisée en bâtiment et en isolation à Colmar.« On a commencé par demander 3 % pendant les NAOnégociations annuelles obligatoires],mais la direction était catégorique, on n’a le droit à rien du tout. Avec des salaires bas comme les nôtres et parce que nos primes ont été supprimées il y a quelques années, les salariés décident simplement de partir. La situation était déjà critique, mais elle s’est tendue avec la crise sanitaire »,explique Romuald Lourenco, délégué syndical CGT de l’entreprise haut-rhinoise.

Face à de nombreux employeurs qui campent sur leurs positions et des revalorisations qui se font attendre, la négociation via la branche semble ainsi être la meilleure option possible : une fois signée, l’augmentation s’applique à l’ensemble des salariés concernés. Début mai, les aides à domicile se sont vu octroyer des hausses générales de 1 % à 15 % selon l’ancienneté. Une négociation par branche « historique », même si celle-ci a écarté les employés de trois conventions collectives du secteur.

Dans le nettoyage, la sécurité, où les travailleurs manquent du fait de la faible attractivité des métiers, les négociations débutent également. Mais, en dehors de ces discussions nécessaires, les syndicats réclament également une hausse générale du Smic. Une option que le gouvernement avait balayée fin 2020 : en janvier, le salaire minimum avait augmenté de 0,99 %, soit 10,25 euros brut de l’heure. Une revalorisation tout ce qu’il y a de plus automatique, et qui laisse les travailleurs de l’ombre sans aucune reconnaissance.

(1) Le prénom a été modifié.

par  Marie Toulgoat , 
 
Clotilde Mathieu 

Publié par FSC

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27 mai 1943 : création du Conseil national de la Résistance

Sous l’égide de Jean Moulin, des mouvements de résistants se sont réunis le 27 mai 1943 à Paris alors sous occupation allemande, pour tenir la première réunion clandestine du Conseil. Cette instance réunifiera toutes les mouvances intérieures de la Résistance jusque-là isolées et coordonnera les actions à mener pour libérer la France.

 

 

By Aram Mbengue -

En mars dernier, le Senat a instauré, quasiment à l’unanimité, le 27 mai, journée nationale de la Résistance. Pourquoi ce choix ? Parce que c'est une date charnière dans l'histoire de la Résistance française vue le contexte de l’époque.

Nous sommes en pleine Deuxième Guerre mondiale. Paris est assiégée par les Allemands. La Résistance se met en place. Cependant, elle est sans coordination, isolée et marquée par de fortes divergences quant aux moyens et méthodes de lutte contre les occupants allemands. Bien qu’existant un peu partout, au nord comme au sud de la France, les mouvements de résistance intérieure ne sont pas assez efficaces pour réussir à libérer le pays.

Ce 27 mai 1943, à quelques encablures du siège du renseignement allemand à Paris, huit mouvements de résistance sont là avec Jean Moulin pour tenir la première réunion du Conseil national de la Résistance.

Cette date symbolise donc l'unification de la résistance intérieure, une mission que le Général de Gaulle confie depuis Londres à son délégué général, Jean Moulin. Celui-ci réussit le tour de force d’organiser et de coordonner la résistance intérieure, la rendant ainsi plus efficace.

Daniel Cordier, témoin de l’époque

Pendant prés d’un an, Daniel Cordier est secrétaire de celui qui a mis en place le Conseil national de la Résistance. Il se souvient en ces termes de Jean Moulin : « La présence de Jean Moulin a traversé toute ma vie, m’a accompagné toute la vie. Pendant un an, je me rends compte que cet homme qui était un homme libre, un homme drôle mais un homme travailleur, était remarquable par ses dons de négociateurs qui lui ont permis de réussir la mission qui lui est confiée par le Général De Gaulle : l’union de la Résistance. Une mission très difficile, mais qu’il a réussi à mener à bien. »

Ce compagnon de lutte de Jean Moulin était monarchiste et antisémite en 1940. Sa rencontre avec son mentor l’a profondément changé. Il est devenu un homme de gauche et un républicain convaincu. « Alias Caracalla » raconte l’histoire de sa métamorphose qui vient d'être adaptée à la télévision française. Agé de 92 ans, Daniel Cordier continue à raviver la mémoire de Jean Moulin dans des témoignages, notamment dans les établissements scolaires, pour que les jeunes générations se souviennent de cette grande figure de la Résistance qu’est Jean Moulin.

Qui était Jean Moulin ?

Jean Moulin est né le 20 juin 1899 à Béziers. Au moment où la guerre éclate, il est haut fonctionnaire, préfet en poste en Eure-et-Loir à Chartres. Profondément marqué à gauche, ce résistant de la première heure rejoint, en septembre 1941, la France libre à Londres, un mouvement de résistance extérieur initié par le Général de Gaulle. En 1943, Jean Moulin revient en France pour y mener une mission que lui confie de Gaulle : l’unification des mouvements de résistance.

Il accomplit cette mission avec succès le 27 mai 1943 en mettant en place le Conseil national de la Résistance. Le 21 juin 1943, moins d’un mois après cet événement historique, Jean Moulin est arrêté à Caluire prés de Lyon par Klaus Barbie chef de la section lyonnaise de la Gestapo. Torturé par les Allemands, il ne céda à aucun moment. Le 8 juin 1943, il meurt dans le train qui le transfert en Allemagne. Il avait juste 44 ans. Les cendres de Jean Moulin reposent depuis décembre 1964 au Panthéon où sont enterrées les grandes figures de la République.

Ce qui s’est passé ce 27 mai 1943

Le 27 mai 1943 s’est réuni pour la première fois le Conseil de la Résistance (CNR) qu’on appellera ensuite le Conseil national de la Résistance. C’est une instance qui a réuni pour la première fois les représentants de toute la Résistance française : mouvements de résistance, partis politiques, syndicats. Cette réunion clandestine a eu lieu non loin du siège du renseignement allemand à Paris, alors sous occupation, sous la présidence de Jean Moulin. Celle-ci est essentielle car elle signe le tour de force de Jean Moulin, qui en fin négociateur, réussit à unifier, coordonner et à organiser les mouvements de la résistance intérieure qui allaient de l’extrême droite jusqu’au parti communiste.

Cela n’allait pas de soi, car les forces politiques, syndicales, idéologiques et spirituelles françaises étaient très divisées en 1940. Un bras de fer entre le général de Gaulle et le général Girod pour être chef de file de la Résistance est alors en cours. Selon l’historien Laurent Dousou, de Gaulle est désigné finalement comme représentant de la Résistance en partie grâce à l’appui du Conseil national de la Résistance intérieure qui vote une motion appuyant totalement le général.

Les idéaux du CNR

Le message que l’on peut retenir de Jean Moulin et du Conseil national de la Résistance est un message d’espoir toujours actuel : quand tout est perdu, on peut, grâce à une action courageuse, reconstruire quelque chose et essayer d’unir des gens très différents. Générosité, ouverture et partage sont les idéaux de Jean Moulin et de ses compagnons. Quelques mois après sa mise sur pied, le Conseil national de la Résistance propose dans son programme le projet d’une sécurité sociale.

Publié par CGT FACEBOOK COMPIEGNE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Clinique Bordeaux Rive Droite. Majorité de services en grève pour la fin du mépris de la 1ère ligne

Ce lundi matin, une quarantaine de grévistes étaient présents sur le rond-point, en face de la Clinique Bordeaux Rive Droite, pour faire entendre leurs revendications et continuer une bataille qui dure depuis plus de deux semaines désormais, face à une direction qui joue la sourde oreille.

Première ligne en colère

Depuis deux semaines, ils étaient ce lundi matin une quarantaine à tirer la sonnette d’alarme quant à leurs conditions de travail qui se dégradent, notamment par le manque de moyens matériels, mais surtout par le manque criant de personnel. De fait, aujourd’hui cela les oblige à travailler toujours plus vite et toujours plus longtemps, avec des prises de poste de 12h, sans garantir un soin optimal aux patients. Une des grévistes nous confiait que le ratio soignants-patients, que doit tenir la direction de la clinique pour garantir aux patients des soins de qualité, n’est pas respecté et que cette politique met en danger la vie des patients mais aussi celle des soignants ! La direction a fait des promesses d’embauches, mais tant que les grévistes ne voient pas de nouveaux collègues, la grève continuera.

Ils réclament, également, une reconnaissance avec des salaires à la hauteur et digne de leur investissement. Après une année où l’ensemble du personnel hospitalier était en première ligne pour affronter la pandémie de Covid 19, avec un manque de moyens de plus en plus criant dans l’hôpital public (absence de masques, manque de personnels etc…) ils demandent bien plus que d’être considérés comme les « héros » de la crise, et le Ségur de la santé leur faisant bénéficier d’une augmentation d’environ 160€ net, qui ne concerne même pas tous les services, ne suffit pas pour des salaires, qui d’origine, sont dérisoires. « Des cigognes oui, pas des pigeons » pouvait-on lire sur une des pancartes du personnel de la maternité, pointant le mépris et l’hypocrisie du gouvernement, le seul responsable d’une gestion catastrophique de la crise, mettant en danger les patients et les hospitaliers.

Face à ces revendications, et ces mises en garde sur la mise en danger des patients de la part des grévistes, la direction ne réagit pas, nous affirmait une soignante. Il faut rappeler que, malgré la crise du Covid, la clinique a dégagé 1,3 millions d’euros de bénéfices. Une des grévistes, présente depuis le 17 mai, tenait à nous rappeler que des dividendes avaient été versées aux actionnaires en pleine crise sanitaire et que les 160€ d’augmentation ne proviennent pas des bénéfices dégagés par la clinique mais de l’argent public lié au Segur de la santé. En plus du silence dont fait preuve la direction, elle intimide son personnel dans le but de les démotiver à mener une bataille à son encontre. Une tentative d’intimidation à laquelle nous avons pu assister dans la matinée où la direction menaçait, d’abandon de poste, une gréviste en poste depuis 7h alors qu’elle souhaitait faire valoir son droit de grève et quitter son poste pour se rendre au piquet de grève à 10h.

La direction joue aussi sur le fait que la maternité risque de fermer soi-disant à cause de la grève, alors qu’en fait elle risque la fermeture à cause du manque d’effectif chronique. Des femmes et des nouveaux-nés risquent donc une prise en charge plus lente, ou, les maternités proches devront palier à cette fermeture.

Devant ces attaques et ce mépris de la part de la direction, les soignants, dans un état d’esprit combatif et avec une grande détermination, s’organisent, pour continuer de mettre la pression sur la direction et rendre visible leur combat : des tracts sont distribués aux automobilistes, une pétition est mise en place ainsi qu’une caisse de grève que nous appelons à signer, participer et relayer.

Nous apportons tout notre soutien au combat que mène le personnel soignant dans cette lutte exemplaire et réclamons des moyens massifs pour la santé, qui dans les mains de l’Etat et d’entreprises privées, comme la Clinique de Bordeaux Rive Droite, ne garantira jamais un accès aux soins, pour tous, et de qualité.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Répression. La police encercle une librairie lors d’un débat sur la Commune

Ce samedi, la police a encerclé la librairie Le Monte en l’Air qui organisait un débat sur la Commune. Quelques heures plus tôt, elle avait déjà tenté de contrôler des manifestants qui rendaient hommage aux communards. 150 ans après, les forces répressives sont toujours du même côté !

150 après...

Crédits photo : Cerveaux Non Disponibles

Ce samedi, la librairie Le Monte en l’Air située dans le 20ème arrondissement de Paris organisait un débat sur la Commune, à la suite de la manifestation et l’hommage rendu quelques heures plus tôt devant le mur des fédérés à l’occasion des 150 ans de la Commune et de la Semaine sanglante. La police n’a pas tardé à encercler le lieu où se tenait le débat, en présence d’intellectuels comme l’historienne Ludivine Bantigny.

Quelques heures plus tôt, des policiers avaient tenté de contrôler des militants qui avaient déployé une banderole « Vive la Commune » sur la statue. Les manifestants les avaient alors repoussé aux cris de « Cassez-vous ! ». Bien entendu, la manifestation de catholiques intégristes et royalistes ne s’est pas retrouvée réprimée. Une preuve que 150 ans après, les forces répressives sont toujours du même côté.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Course au capital. En pleine crise économique Bernard Arnault redevient la 1ère fortune mondiale

L'espace de quelques heures, Bernard Arnault est devenu l'homme le plus riche du monde, devant Jeff Bezos. Pendant que des millions de travailleurs voient leurs conditions de vie se dégrader, les milliardaires ont vu leurs richesses augmenter de manière phénoménale avec la crise.

Obscène
Obscène

Alors qu’avec le Covid-19, notre classe fait face à une offensive patronale qui redouble de violence et à une crise sociale et économique de grande ampleur, les médias français se délectent depuis deux jours de la première place du classement FORBES prise, entre deux ouvertures de place financière, par Bernard Arnault qui a détrôné pendant quelques heures Jeff Bezos. Les chiffres sont indécents et le discours l’est tout autant : une fortune évaluée à 186,5 milliards de dollars, d’après Le Figaro, qui cite aussi le PDG de LVMH qui déclarait en avril "Les crises nous rendent plus forts". Ce qui nous donne à penser que les crises ajoutent aussi à l’abjection ordinaire du capitalisme.

Depuis lundi, en effet, tous les médias récitent la même louange à l’adresse des "40 milliardaires français" du classement FORBES, dont le patron de Moderna qui, grâce au vaccin, vient d’entrer dans ce cercle très sélect où la richesse s’allie à la vulgarité.
Entre louanges chauvinistes et étalage obscène, la bourgeoisie croit sans doute pouvoir nous faire partager son extase en présentant son "meilleur profil" : ses grandes fortunes, son récit d’une crise sanitaire vécue comme une "opportunité" - comme n’hésite pas à l’indiquer sur son site le fournisseur français des auto-tests qui a passé contrat avec l’Education nationale.

Avec la pandémie, on compte plus de cent mille morts en France, plus de 3 millions de décès dans le monde, mais voilà les médias bourgeois fascinés par la course de vitesse qui s’est jouée lundi entre les deux milliardaires les plus riches du monde, le patron d’Amazon et le patron de LVMH. Un face à face au chronomètre entre le patron d’Amazon qui pratique une exploitation des plus brutales et le patron du luxe français dont les Paradise papers ont révélé en 2017 les montages juridiques qui lui servent à échapper au fisc. Une richesse construite sur la prédation sociale du travail et sur l’évitement de l’impôt : de quoi être fiers, vraiment, pour cette classe qui a gommé du paysage médiatique les travailleurs et les travailleuses du quotidien et qui pratique la censure de tout discours sur l’exploitation du travail, pourtant constitutive de son enrichissement.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Dictature patronale : les patrons pourront imposer 8 jours de congés payés

Ce jeudi, devrait être adopté par le Sénat un texte autorisant l’employeur à imposer huit jours de congés payés à ses salariés, et ce avec un délai de prévenance réduit d’un mois à un jour. Une nouvelle attaque contre les travailleurs, dans la droite lignée de celles menées depuis le début de la crise sanitaire.

Déconfinement made-in-MEDEF

Source photo : AFP

De nombreuses ordonnances ont été prises par le gouvernement depuis mars 2020, attaquant drastiquement les droits des travailleurs sous prétexte de crise sanitaire. Par exemple, une ordonnance de mars 2020 rendait possible de travailler jusqu’à 60 heures par semaine, sans accord collectif ni autorisation de l’inspection du travail.

Le gouvernement avait également fait passer une mesure autorisant l’employeur à imposer six jours de congés à ses salariés. Après de multiples prolongations, le gouvernement a finalement opté pour une version renforcée de cette mesure. Le nouveau projet de loi, mené par Élisabeth Borne, prévoit que l’employeur pourra à présent forcer son salarié à prendre huit jours de congés payés à la date qu’il aura décidé, et ce seulement sous réserve d’un accord collectif.

De même, le patron sera en droit de refuser ou de modifier ces jours de congés même lorsqu’ils seront déjà fixés. Surtout, alors que le délai de prévenance, c’est-à-dire le délai dans lequel le salarié doit être informé de cette décision de l’employeur, était jusqu’à présent d’un mois, il pourrait passer à un jour. Un salarié pourrait donc se voir imposer des congés en étant prévenu seulement l’avant-veille du début de ceux-ci.

Le gouvernement a cherché à justifier cette nouvelle mesure, en disant qu’il craignait que les salariés en chômage partiel souhaitent prendre leurs congés au moment de la reprise de l’activité et des vacances d’été. Un déconfinement qui, sans surprise, sera donc made-in-MEDEF.

Ce projet qui devrait être adopté au Sénat jeudi 27 mai est une nouvelle manière pour le gouvernement d’avancer dans la casse du Code du travail. De la même façon, ces ordonnances ont ouvert la possibilité à l’employeur d’imposer les dates de RTT aux salariés, et ont réduit le rôle des organisations syndicales dans la négociation d’entreprise. L’ensemble des ordonnances prises dans le cadre de la crise sanitaire, présentées comme des mesures d’exceptions liées à la crise, étaient en réalité une façon pour le patronat d’accéder à ses revendications historiques. Sous prétexte de crise, ces mesures qui ne devaient officiellement durer que quelques semaines n’ont cessé d’être renouvelées et approfondies, dans la continuité de la Loi El Khomri et des ordonnances Macron, et rentreront sans aucun doute dans le droit commun.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Vite, où vais-je boire un café en terrasse à un tarif dépassant toute concurrence? Et le bijoutier vend-t-il donc des Rolex au prix de la baguette? M...., je n'ai que ma doudoune de l'hiver dernier sur le dos. Mon Dieu, faites que je puisse acheter des fringues sans subir une interminable file d'attente dans les magasins rouverts grâce à Macron. Que les cieux le protègent! Voilà les questions existentialistes que les médias aux ordres nous ont serinées.

Dring! Dring! Voilà, voilà, ça ouvre et merci à Macron

M'en voudrez-vous beaucoup si je vous montre un autre monde?

En France, 5e puissance la plus friquée au monde, il y a les pauvres. L'Insee, bonne fille et agence gouvernementale, fixe le seuil de pauvreté à 1 063 euros par mois très précisément. Cela concerne plus de 9 millions de nos concitoyens.
 
Il y a également la « grande pauvreté », plus de de 2 millions de personnes,toujours selon l’Insee. Elle est endurée avec moins de 930 euros par mois pour une personne seule.
 
Cette souffrance concerne 2,4 % de la population (hors Mayotte), relève l’Insee, qui continue « Il y a en France, chez les 18-24 ans, plus de pauvres que dans beaucoup de pays d’Europe ».
 
La grande pauvreté est « souvent durable » : parmi les particulièrement pauvres, 25 % le sont toujours au bout de trois ans et plus de 60 % connaissent toujours au moins une forme de pauvreté (matérielle ou monétaire).
 
Ainsi, 81 % des personnes en grande pauvreté déclarent ne pas pouvoir s’acheter de vêtements neufs et près de 90 % disent ne pas pouvoir s’offrir une semaine de vacances ou une activité régulière de loisirs.
 
Les enfants et adolescents sont « surreprésentés » dans la grande pauvreté : ils comptent pour 20 % de la population générale, mais pour 35 % des plus pauvres.
 
Si, logiquement, le phénomène touche beaucoup les chômeurs, ainsi que les inactifs qui ne sont ni retraités ni étudiants, il n’épargne cependant pas les travailleurs : un tiers des très pauvres est en emploi, « dont une grande part d’ouvriers et de personnes travaillant à temps partiel ou de manière discontinue dans l’année », relève l’Insee.
 
Bon, où vais-je boire une coupe de champagne en terrasse ce matin qu'il fait beau? Grâce à Macron bien évidemment qui a fait relever de façon exponentielle le pouvoir d'achat des ménages et pas celui des actionnaires et des évadés fiscaux !
 
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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