SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

« Le RN à Valdunes : on en veut pas de cette merde là ! »

Alors que les soutiens politiques affluent à l’usine de Valdunes, en attente d’un repreneur, le délégué syndical CGT du site a tenu à faire un salutaire rappel : le RN n’a pas sa place dans nos luttes.

CGT Valdunes

La situation est toujours très précaire pour les 300 salariés de l’entreprise Valdunes, dans le Nord, en attente d’un repreneur depuis l’abandon par son actionnaire unique, le chinois MA Steel, en mai dernier. L’entreprise, qui s’étend sur deux sites, une forge à Leffrinckoucke près de Dunkerque et l’usine à Trith-Saint-Léger, est toujours sans repreneur global, puisque seule la forge a pour le moment reçu une proposition de la part d’Europlasma. Les salariés, qui ont mené 15 jours de grève à la rentrée de septembre refusent cependant de scinder Valdunes et d’abandonner l’une des branches.

Seule usine du pays à avoir les capacités de fabriquer des roues de train, notamment pour les tramways et les métros, les salariés défendent le rôle écologique que doit jouer Valdunes à l’heure de la transition écologique et de l’importance que revêtent le train et les transports publics. Face à la pression de la mise en redressement judiciaire de l’entreprise, et devant le compte à rebours de plus en plus serré avant la fermeture des sites, de nombreux soutiens politiques se sont mobilisés pour exiger une action de la part du gouvernement.

Parmi ceux-ci, le Rassemblement national (RN), qui a tenté de jouer la carte de la récupération politique et de se poser en défenseur de la classe ouvrière. Une posture immédiatement démasquée par les ouvriers, qui ont depuis martelé leur refus de voir l’extrême droite venir devant l’usine : « les camarades et moi on va le répéter pour la centième fois : le RN n’a pas sa place dans le dossier Valdunes », s’est exprimé Philippe Lihouck, délégué syndical CGT, dans une récente vidéo. « Le RN, ou le FN parce que ça n’a pas changé, nous à Valdunes on n’en veut pas de cette merde là. Que le message soit clair : jamais le RN n’aura sa place ici » a-t-il conclu.

En effet, le message est très clair, le RN a toujours été et restera toujours un ennemi de nos luttes. Les campagnes de communication du RN feront difficilement oublier que le parti de Marine le Pen s’est opposé à l’augmentation du SMIC à l’assemblée nationale, que pendant la réforme des retraites, Marine Le Pen montrait son visage anti-ouvrier en demandant à Darmanin de briser les grèves des éboueurs et des raffineurs et de réquisitionner les ouvriers. Aujourd’hui, les positions anti-ouvrière du RN se retrouvent dans la scélérate loi immigration, qui vise à précariser toujours plus les travailleurs immigrés et sans papiers, et rendre leur vie impossible.

Les ouvriers en lutte de Valdunes nous offrent un rappel limpide et salutaire, qui dénonce le RN pour ce qu’il est : un ennemi de classe de l’ensemble des travailleuses et travailleurs, qui a pour seul objectif de servir les patrons.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SOURCE : Millavois

Millau. Un syndicaliste de la CGT convoqué au commissariat pour « dégradation de bien public »

« S’en prendre à un ou une camarade de la CGT, c’est s’en prendre à toute la CGT ». Le message est bien passé. Aussi, ce jeudi après-midi, ils étaient une soixantaine de militants syndicalistes (CGT FAPT, Sud PTT, FO Com) de Millau, Saint-Affrique, Decazeville, et de sympathisants, à venir soutenir Patrick Manguin, convoqué au commissariat de Millau après une plainte déposée par la direction de La Poste pour « dégradation de bien public » dans le cadre du récent conflit des facteurs de Millau.

 

L’intéressé, qui n’est pas postier, mais qui a soutenu le mouvement en tant que membre de la commission exécutive de l’union locale de la CGT, était le premier surpris. « Je ne sais pas pourquoi je suis convoqué, j’ai bien une petite idée, mais je ne suis pas certain », souriait-il avant de franchir la porte du commissariat en compagnie de son avocat.

« Tout le monde n’est pas traité de la même façon »

« C’est le quatrième camarade de la CGT qui est convoqué en quelques mois », faisait remarquer Céline Tabariès, porte-parole de la CGT, en rappelant les cas de Laurence Cahors à Decazeville et Patrick Conquand à Marcillac-Vallon contre qui La Poste avait déjà porté plainte, ou encore celui de la syndicaliste Corinne Mora, mise en cause par l’ancienne directrice de l’hôpital de Millau pour diffamation.

« Tout le monde n’est pas traité de la même façon », commentait Patrick Conquand en prenant l’exemple des syndicalistes de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs, qui, eux, ne seraient « jamais inquiétés » malgré les dégradations à Toulouse ces derniers jours ou les centaines de panneaux d’agglomérations retournés.

Il avait déposé du fertilisant sur les marches de la Poste

Ce n’est qu’une heure et demie plus tard que Patrick Manguin est sorti du commissariat de police de Millau. Le syndicaliste a finalement été mis en cause pour avoir déposé du fertilisant sur les marches de la Poste durant le conflit, mi-novembre 2023.

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SOURCE :

Ces militants ont comparu en « reconnaissance préalable de culpabilité », alors qu’ils avaient joué le rôle de médiateur avec la police lors de l’occupation de voies de chemin de fer, durant une manifestation contre la réforme des retraites.

 

Le tribunal de Poitiers.© GUILLAUME SOUVANT / AFP

Poitiers (Vienne), le 6 avril 2023. En plein bras de fer contre la réforme des retraites, plus de 8 000 manifestants défilent dans les rues, à l’appel de l’intersyndicale. En milieu d’après-midi, une partie du cortège dévie sur les voies SNCF longeant le parcours. Le trafic ferroviaire est interrompu.

Écharpe tricolore sur les épaules, Kentin Plinguet, adjoint PCF à la maire de Poitier et militant CGT, se retrouve sur les rails. Une action « concertée avec les forces de l’ordre par les responsables syndicaux », assure le jeune militant. « Les autorités avaient donné leur accord pour une occupation d’une heure. Passé ce délai, la manifestation a repris son cours. Moi-même je ne suis pas resté durant l’occupation », poursuit l’intéressé.

300 euros d’amende

C’est pourtant bien cette action qui vaut à l’élu, ainsi qu’à deux responsables de la CGT énergie, dont le secrétaire général du syndicat dans la Vienne, une condamnation à 300 euros d’amende ce jeudi par le tribunal de Poitiers. « La répression se systématise, cela se traduit par une pénalisation des formes et pratiques plus ou moins transgressives dans les conflits sociaux, mesure l’historien Stéphane Sirot. Les énergéticiens sont ciblés car cette profession est à même de perturber l’économie. »

Cette condamnation découle d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Cette procédure permet de juger rapidement l’auteur d’une infraction à condition que celui-ci reconnaisse les faits reprochés. Face aux images à disposition des enquêteurs, « nous avons plaidé la bonne foi. Sans être les initiateurs de cette occupation, nous avons joué notre rôle de médiateur entre les manifestants et les forces de l’ordre, pour éviter les débordements. Cela nous coûte une condamnation aujourd’hui », déplore Kentin Plinguet. Ce alors que 500 manifestants étaient présents sur les rails ce 6 avril 2023.

« La CGT est délibérément ciblée »

« Le parquet est incapable d’expliquer pourquoi seuls mes trois clients ont été condamnés, alors que d’autres personnalités publiques émanant de différentes organisations syndicales et partis politiques étaient identifiables sur les photos », relate leur avocate, Me Sylvie Martin.

Pour Stéphane Sirot, « la CGT est délibérément ciblée par un pouvoir qui cherche à réprimer depuis 2017 les forces qui parviennent à contester les politiques néolibérales. Cela correspond à la volonté de retour à l’ordre martelé par Emmanuel Macron. »

Les trois prévenus échappent à l’inscription de leurs peines au casier judiciaire B2. Le bulletin numéro 2 est une mesure préjudiciable à une embauche dans des centaines de professions, notamment dans la fonction publique. Alors que 1 000 cégétistes, dont 17 secrétaires généraux d’organisations, sont inquiétés, Sophie Binet a abordé le dossier de la répression antisyndicale lors de sa rencontre avec Gabriel Attal, le 17 janvier. 

« Le premier ministre a assumé une question de principe en cas de désordre provoqué. Comment appeler au dialogue social et dans le même temps poursuivre devant les tribunaux les dirigeants syndicaux ? » s’interroge la secrétaire générale de la CGT.

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
[ EXCLU ] Unilever-Intermarché : la guerre est déclarée (les huissiers sont passés en magasins) !

Encore une série passionnante à suivre dans l’univers du retail : les relations tumultueuses entre Intermarché et Unilever. Souvenez-vous, dès la fin d’année dernière, Les Mousquetaires “taillaient un costard” à Knorr (revoir ici) pour cause de hausse injustifiée (à leurs yeux). Plus récemment, c’est Magnum et Carte d’Or (toujours Unilever donc) qui étaient dans le viseur pour cause de shrinkflation. A chaque fois, un ton moqueur… que n’apprécie visiblement guère Unilever.

Hier, le groupe a en effet missionné des commissaires de justice (le nouveau nom des huissiers) pour sommer plusieurs magasins Intermarché de cesser ces affichages jugés comme dénigrants. “Les messages laissent à penser que la réquerante (en l’occurrence Unilever) aurait un comportement défavorable à l’égard du consommateur” peut-on lire. Sur la foi de la sommation que j’ai pu consulter, il n’y a aucune décision de justice attachée. Juste une sommation. Suffisant pour qu’un magasin au moins ait décidé… d’agrandir les affiches. Bref, la guerre est déclarée. Et la réconciliation – déjà improbable avant l’épisode d’hier – est encore repoussée. J’vous le disais : cette série-là aussi est passionnante. Vivement le prochain épisode… (je crois bien, me concernant, que ça sera demain !)

Publié par www.olivierdauvers.fr

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Derrière l'affaire de madame Oudéa-Castéra, les subventions publiques aux établissements d'enseignement privés

Sans doute pour l'égalité des chances à la sauce du Capital, pour les établissements privés sous contrat avec l'éducation nationale, des subventions publiques prennent en charge la totalité de la rémunération du personnel enseignant, soit en moyenne 73 % du financement de ces établissements.

 

Stanislas à Paris, dans lequel la ministre de ladite éducation nationale scolarise ses enfants, n'échappe pas à la règle.

Pire, le rapport de l'inspection générale de l'Education nationale, publié ce mardi par Médiapart, montre les atteintes à la laïcité et aux lois de la République. Acculé dans ses retranchements, madame Oudéa-Castéra n'admet qu'un seul cas d'homophobie à Stanislas.

Mais depuis août, les ministres successifs de l’éducation refusent de rendre publique l’enquête administrative visant l’établissement privé catholique. Le rapport demande pourtant à Stanislas de se mettre en conformité avec la loi.

Le président de la République, dans sa petite conférence de presse d'à peine 8 millions de téléspectateurs malgré 6 chaînes de télé pour ce faire, a conforté celle qui l'a adoubé pour administrer l'école. Mais le feu menace de s’étendre au fonctionnement et au financement des établissements privés sous contrat dans leur ensemble.

Pourquoi les commis du capital protègent-ils ces établissements privés ?

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

Selon une étude d'Oxfam publiée le 15 janvier 2024, les inégalités dans le monde se sont rapidement aggravées au cours des trois dernières années. Alors que les milliardaires sont devenus plus riches et que les cinq plus riches d’entre eux ont plus que doublé leur richesse en seulement trois ans, 60 % des gens ont perdu leurs économies et leurs revenus.

 

À l'ouverture du Forum économique mondial de Davos, l'organisation de développement Oxfam International a publié lundi une nouvelle étude. Cela montre que les cinq personnes les plus riches du monde – tous des hommes – ont plus que doublé leur richesse depuis 2020. Dans le même temps, près de cinq milliards de personnes, dont les 60 pour cent les plus pauvres, se sont appauvries au cours de ces trois années.

En évaluant l’étude, Oxfam arrive à la conclusion qu’au taux de croissance actuel, le monde pourrait avoir son premier milliardaire en dollars dans dix ans. En revanche, la pauvreté mondiale ne serait pas éradiquée en 230 ans si la tendance actuelle se poursuivait.

Selon les données d'Oxfam, les cinq hommes les plus riches du monde ont réalisé un bénéfice moyen de 14 millions de dollars américains (12,8 millions d'euros) par heure depuis 2020. Leur richesse cumulée est passée de 405 milliards de dollars à 869 milliards de dollars au cours de cette période. La richesse totale de tous les milliardaires a augmenté trois fois plus vite que le taux d’inflation.

Dans le même temps, 4,77 milliards de personnes, soit les 60 pour cent les plus pauvres de l’humanité, ont perdu au total 20 milliards de dollars de richesse depuis 2020. Selon Oxfam, les salaires de 791 millions de travailleurs n'ont pas suivi le taux d'inflation. Chacun d'entre eux a perdu en moyenne près d'un mois de salaire en deux ans. 

Alors que les entreprises augmentent leurs super profits, des millions de travailleurs sont confrontés à une crise du coût de la vie alors que l’inflation fait baisser les salaires réels :

« Le pouvoir des entreprises est utilisé pour créer des inégalités : elles aggravent la situation des travailleurs et enrichissent les riches actionnaires, échappent à l'impôt et privatisent l'État. »

Cette inégalité n'est pas une coïncidence, déclare Amitabh Behar, directrice exécutive par intérim d'Oxfam International :

« La classe des milliardaires veille à ce que les entreprises augmentent leur richesse aux dépens de tous les autres. »

L'homme politique américain Bernie Sanders écrit dans l'avant-propos de la publication :

« Les milliardaires s'enrichissent, la classe ouvrière est en difficulté et les pauvres vivent dans le désespoir. C'est l'état malheureux de l'économie mondiale. »

Jamais auparavant, continue-t-on, il n’y a eu une telle inégalité en matière de revenus et de richesse. L’avidité, l’arrogance et l’irresponsabilité sont également sans précédent.

Pour remédier aux déséquilibres existants, les experts d'Oxfam ont appelé les gouvernements à limiter le pouvoir des entreprises, à démanteler les monopoles, à imposer des impôts sur les profits et les richesses excédentaires et à promouvoir des formes alternatives de propriété, telles que la propriété collective des travailleurs.

Selon l'étude, l'étude est basée sur des données provenant de diverses sources. Par exemple, Oxfam a combiné les estimations de Forbes sur la richesse des milliardaires avec les estimations du Crédit Suisse sur la richesse mondiale.

Vu sur RT.DE

Publié par EL DIABLO

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Oudéa-Castéra : son mari PDG de la Société Générale a menti pour protéger l’évasion fiscale

En 2016, la Société Générale était largement citée dans le scandale des Panama Papers. Pourtant, son PDG, Frédéric Oudéa, avait juré dans une audition au Sénat en 2012 que la banque n’avait plus d’activité dans les paradis fiscaux. Depuis sa femme est devenue ministre de l'Education et poursuit la culture du mensonge.

Frédéric Oudéa, PDG de la Société Générale, en 2021

Frédéric Oudéa, PDG de la Société Générale, en 2021

Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et désormais de l’Education Nationale, fait tâche depuis le remaniement de Macron. Son mensonge sur la raison du placement de ses enfants dans un lycée privé catholique intégriste fait enfler la polémique. Depuis, tout le monde s’intéresse à la ministre et à son entourage. Elle est en famille avec tous les éditocrates de ce pays : Alain Duhamel, Nathalie Saint-Cricq, Benjamin Duhamel. Mais elle est également mariée à Frédéric Oudéa, actuel président de Sanofi et ancien PDG de la Société Générale.

En 2016, celui-ci s’était fait épingler dans le cadre des Panama Papers, ce scandale financier qui avait révélé l’existence de plus de 200.000 sociétés offshore domiciliées au Panama. De nombreux chefs d’Etat du monde entier (Russie, Chine, Syrie, Qatar, France, Royaume-Uni etc.) et leurs familles pratiquaient ainsi du blanchiment d’argent et de la fraude fiscale. En France, du PS au FN tout le monde est concerné ainsi que des grands patrons comme Patrick Drahi (Libération, SFR). La Société Générale était particulièrement visée puisqu’elle contrôlait, par sa filiale luxembourgeoise, plus de 200 sociétés offshore pour le compte de ses clients au Panama en 2012. Au final, les Panama Papers révèlent la création de près de 1000 sociétés offshore panaméennes par la Société Générale entre 1977 et 2015.

Problème, en avril 2012, Frédéric Oudéa, déjà PDG de la Société Générale était auditionné par une commission au Sénat. Les yeux dans les yeux et la main sur le cœur, le mari de la future ministre de l’Education affirmait alors que la Société Générale n’avait plus d’activités au Panama : « La Société générale a fermé ses implantations dans les pays qui figuraient sur cette liste grise, mais aussi dans ceux que désignait la liste des États non coopératifs, c’est-à-dire en pratique, pour nous, à Panama. Toutefois, nous avons été au-delà et avons décidé de fermer également nos implantations dans les Etats qui ont été qualifiés de centres financiers offshore, c’est-à-dire pour nous, les Philippines et Brunei. Dans ces deux pays, nous n’exerçons plus d’activité et attendons maintenant l’autorisation du régulateur local pour entériner ces fermetures. »

Panique à bord à la Société Générale. Frédéric Oudéa est de nouveau convoqué devant le Sénat en mai 2016, où il maintient sa version : « Laisser penser que le groupe Société générale serait au cœur de l’évasion fiscale est une information erronée et injustifiée ». Pendant ce temps, en coulisse la banque fait le ménage en urgence, après avoir été perquisitionnée en avril 2016 lors de la publication des fichiers. Les enquêteurs du fisc ne semblaient pas penser qu’il était « erroné » de penser que la Société Générale était au cœur d’un trafic d’évasion fiscale.

Plusieurs associations et élus ont alors appelé à ce que Frédéric Oudéa soit condamné pour parjure devant le Sénat, une peine passible de 5 ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende. Par chance, le bureau du Sénat estimait le 26 mai 2016, « qu’il n’y avait pas lieu de saisir la justice » estimant les propos de Frédéric Oudéa comportait seulement « une part d’ambiguïtés » sans être « susceptibles d’être qualifiés de faux témoignages ».

Un blanchiment express qui n’a lavé qu’en surface puisque la Société Générale, aux côtés d’autres banques, a été de nouveau perquisitionnée en mars dernier pour de nouveaux soupçons de « fraude fiscale aggravée ».

 

A l’heure des révélations des Panama Papers, Alain Duhamel (propagandiste infatigable de la bourgeoisie depuis de Gaulle !) s’enthousiasmait au micro de RTL que cette affaire permette de « mesurer la réalité et l’ampleur des dérives du capitalisme financier », craignant en même temps le danger de la « méfiance » populaire vis-à-vis des élites. Voilà qui a dû faire bien rire lors du repas de famille payé avec l’argent sale de la Société Générale.

S’il est une chose à retenir, c’est bien que la famille Oudéa-Castéra-Duhamel fait figure de référence dans l’art du mensonge et de l’hypocrisie. Performance d’autant plus spectaculaire qu’elle est réalisée à la télé, sans trucage ni honte et en toute décontraction, une vraie leçon de sport. C’est peut-être à cette activité si particulière que l’on s’exerce dans les écoles privées de l’élite où Amélie Oudéa-Castéra et Frédéric Oudéa ont placé leurs enfants.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

 

directeur de Publicis et haut fonctionnaire, et de Dominique Duhamel, directrice des ressources humaines. Elle est la nièce des journalistes politiques Alain et Patrice Duhamel et Nathalie Saint-Cricq et la cousine de Benjamin Duhamel, journaliste de BFMTV.
Elle est l' épouse de Frédéric Oudéa, président-directeur général de la Société Générale de 2008 à 2023 puis président de Sanofi à partir de mai 2023.

Publié par FSC

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
L'INDICE INSEE DES PRIX
NE REFLÈTE PAS LE VRAI COUT DE LA VIE
UN SALAIRE POUR VIVRE, PAS SURVIVRE !
L'INDICE INSEE DES PRIX NE REFLÈTE PAS LE VRAI COûT DE LA VIE UN SALAIRE POUR VIVRE, PAS SURVIVRE !

Publié par Info'Com-CGT

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

SMIC, chômage, austérité… Le gouvernement Attal prépare déjà la guerre sociale contre le monde du travail

A peine nommé, le gouvernement Attal préparerait déjà de nouvelles offensives contre les travailleurs. Au programme, plusieurs pistes seraient à l’étude notamment en direction des chômeurs, des séniors et des travailleurs payés au SMIC.

Photo : Capture d’écran compte X de BFM TV

Photo : Capture d’écran compte X de BFM TV

Les vœux de Macron et un remaniement aux accents sarkozystes l’annonçaient sans ambiguïté : le gouvernement compte revenir à la charge sur le terrain social. Pour cela, et dans la lignée de la réforme des retraites et de la restriction des droits à l’assurance chômage, de nouvelles offensives contre le monde du travail seraient déjà en cours d’élaboration selon BFM.

Parmi les pistes discutées à Matignon et en conseil des ministres, et que nous relèvions déjà en décembre dernier, une « loi Macron 2 » visant à « accélérer le désendettement » et à « transformer notre modèle social » serait à l’étude, ainsi qu’une nouvelle attaque contre les chômeurs qui visera les ruptures conventionnelles et la durée d’indemnisation des seniors, un plan d’économie de 12 milliards d’euros … ou encore une baisse du SMIC.

Cette dernière possibilité a été développée sur BFMTV le 12 janvier dernier par Marc Ferracci, un député de la majorité et proche d’Emmanuel Macron. « La France a le SMIC le plus élevé de l’OCDE » explique le député. Comprendre : cela serait un frein à la « compétitivité » et à « l’embauche ». Pour y remédier, il propose que le « SMIC soit négocié par branche et non plus indexé au niveau national sur l’évolution des prix et des salaires ». Une mesure qui entraînerait une diminution du salaire réel minimum sur fond d’inflation qui continue de grimper et par laquelle il s’agirait de cibler directement les secteurs plus précaires du monde du travail.

En langue de bois macronienne, on explique que ces attaques visent à assurer « le plein emploi d’ici à 2027 ». Sur fond d’une croissance au point mort, de chômage en augmentation et de prévisions économiques pessimistes pour 2024 selon l’OCDE, la « relance » ne cible en réalité pas grand-chose d’autre qu’une nouvelle batterie de réformes néo-libérales visant à casser le modèle social. Ou autrement dit, comme le résume Romaric Godin sur Mediapart « un plein emploi où les salaires sont faibles, les conditions de travail dégradées et les droits des salariés et des chômeurs réduits ».

Une perspective qui devrait s’accompagner de nouvelles mesures austéritaires. Dans ses vœux, Bruno Le Maire, dont le champ d’action a été élargi avec le remaniement, a réaffirmé l’objectif du gouvernement de « trouver au minimum 12 milliards d’économies en 2025 ». Et de conclure sans filtre : « appelons un chat un chat : le plus dur est devant nous »..

Dans ce contexte, à rebours de la reprise du « dialogue social » avec le MEDEF et le gouvernement le 22 décembre dernier par les directions syndicales, juste après l’adoption de la loi immigration, c’est bien d’un plan pour reprendre la rue dont nous avons besoin. Un plan qui fasse le lien avec l’offensive raciste en cours et la loi Immigration pour imposer un autre agenda. Il y a urgence.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Rapport d’Oxfam : 5 milliards de personnes se sont appauvries au profit d’une poignée de milliardaires depuis 2020

L’ONG Oxfam a publié ce lundi 15 janvier son rapport annuel, elle y dévoile que la fortune des milliardaires a encore été multipliée, tandis que la majorité de la population mondiale s’est appauvrie.

Crédit Photo : Brésil, Sao Paulo. A gauche la favela de Paraisopolis, à droite un immeuble du quartier de Morumbi. Tuca Vieira, 2007.

Crédit Photo : Brésil, Sao Paulo. A gauche la favela de Paraisopolis, à droite un immeuble du quartier de Morumbi. Tuca Vieira, 2007.

L’inflation, qui s’est accrue depuis le COVID grignote nos salaires et nous appauvrit un peu plus jour après jour. Cependant elle ne touche pas tout le monde. En fait, c’est même tout le principe : pendant que nos salaires plafonnent et que les prix s’envolent, les profits des grandes entreprises et les revenus des milliardaires atteignent des sommets. Nos revenus ne fondent pas par magie : c’est eux qui nous les volent.

Oxfam rapporte ainsi dans son rapport de 2024 que les milliardaires dans leur ensemble ont vu leurs revenus augmenter de 3 300 milliards de dollars depuis 2020, soit trois fois plus vite que l’inflation. Les 5 hommes les plus riches du monde ont quant à eux vu leur fortune grimper de 114% depuis 2020, pendant que 5 milliards de personnes, soit plus de 60% de la population mondiale, a vu ses revenus chuter. Un schéma qu’on retrouve évidemment à l’échelle de la France, où les 3 familles les plus riches du pays, à savoir les familles Arnault (LVMH), Bettencourt-Meyers (L’Oréal) et Wertheimer (Chanel), ont accru leurs revenus de 87% depuis 2020, alors que 90% de la population s’est appauvrie.

Tandis que nos salaires n’augmentent quasiment plus depuis des années (et en réalité baissent au rythme de l’inflation), les profits des entreprises ne cessent de s’accroître : à l’échelle mondiale, 148 grandes entreprises ont réalisé 1800 milliards de dollars de bénéfices cumulés entre 2020 et 2023 – soit 52 % de plus en moyenne sur les 3 dernières années. Rien qu’en France, 11 des plus grandes entreprises ont réalisé 101 milliards de dollars de bénéfices entre juin 2022 et juin 2023, soit une augmentation de 57% par rapport à la période 2018-2021.

L’ONG rapporte ainsi que les 42 milliardaires français ont touché à eux seuls un revenu de 230 milliards d’euros depuis 2020, soit l’équivalent de 3400€ par français. Oxfam rapporte aussi qu’en France, moins de 20% de la population possède des actions ou des assurances-vie et que seulement 1% de la population concentre entre ses mains 36% du patrimoine financier français. A l’échelle mondiale, c’est quasiment la moitié des actifs financiers qui ne sont possédés que par 1% de la population.

Autre information édifiante mise en lumière par le rapport : un premier « trillionaire » pourrait être recensé dans les années qui viennent, c’est-à-dire une personne disposant d’un patrimoine de 1000 milliards de dollars. Comme le rappelle l’association, cette somme équivaudrait à quelqu’un ayant reçu 1 million d’euros par jour depuis la naissance de Jésus Christ. Pour rappel, le revenu médian en France est d’environ 78€ par jour, tandis qu’à l’échelle mondiale, cette somme est d’environ 22€ par jour. On est loin du compte.

L’ONG montre également que les « pays riches du Nord » détiennent 69% des richesses mondiales et accueillent 74% des richesses des milliardaires alors qu’ils n’abritent que 21% de la population mondiale. Ces chiffres rappellent que l’exploitation des pays dits « du Sud » n’a pas cessé et qu’elle constitue toujours une des bases principales de la croissance économique des pays occidentaux, mais aussi et surtout des bénéfices des grandes entreprises occidentales et des revenus faramineux de notre bourgeoisie.

Enfin, l’ONG note que les milliardaires s’impliquent toujours plus dans les affaires médiatiques et politiques, afin de soigner leur image et de maintenir leur domination politico-économique, c’est à ce titre tout le projet du « Forum de Davos » dont l’édition de 2024 débute aujourd’hui et rassemblera en Suisse de très nombreux milliardaires et politiciens. Oxfam mentionne ainsi dans son rapport les milliardaires français Bernard Arnault et Vincent Bolloré, propriétaires de nombreux médias français à grand tirage, qui ne leur servent qu’à véhiculer leurs propres idées, puisqu’ils sont, du point de vue strictement comptable, largement à perte. Dans la même lignée, on peut mentionner à l’international Elon Musk, première fortune mondiale, figure excentrique d’une extrême droite ultralibérale particulièrement décomplexée et propriétaire depuis 2022 du réseau social Twitter.

Face à cet énième rapport Oxfam, aux conclusions toujours plus effrayantes mais totalement banalisées, il convient de se demander comment enrayer la machine et comment faire de ce rapport le dernier. En 2005, le milliardaire Warren Buffet déclarait « la lutte des classes existe, c’est un fait, mais c’est ma classe, la bourgeoisie, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner ». En effet, ce que montrent les rapports Oxfam successifs, année après année, c’est justement la réalité crue et statistique de la lutte des classes dans notre société. Il n’incombe qu’à nous de nous mobiliser et de nous organiser politiquement pour inverser la tendance et enfin gagner cette lutte.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

Voir les commentaires

Publié le par Syndicat CGT Le Meux

Voici le résultat des négociations salariales de l'usine Unilever Miko à Saint Dizier :

 

2,7% d'augmentation générale !!!

Augmentation individuelle 0,3%

Abondement intéressement 380€

Augmentation prime vacances à +25€

Tickets resto à 6e/jour

Voir les commentaires

Visiteurs

520655

 

Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

Archives

Articles récents

Hébergé par Overblog