SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

SYNDICAT CGT UNILEVER FRANCE HPCI

Syndicat CGT Unilever HPCI France

Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Unilever Knorr Duppigheim les salariés s'impatiententUnilever Knorr Duppigheim les salariés s'impatientent
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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Scandale des masques. Quand l’ex-ministre Yves Jégo profitait de la pénurie pour s’enrichir

Yves Jégo, ministre sous Sarkozy, a réussi à profiter de la pénurie de masques au début de la pandémie pour s’assurer une belle commission de plus de 100.000 euros selon Mediapart, en jouant de ses relations pour faire l’intermédiaire entre une entreprise importatrice de masques et des collectivités territoriales comme la métropole de Bordeaux.

Nos vies pas leurs profits !

Crédits photo : Thomas Samson / AFP

C’est dans une enquête effectuée par Mediapart que le scandale est révélé, un ancien ministre a profité de la pénurie de masque pour empocher plus de 100 000 euros de commission via sa société Anthemius . Il s’agit Yves Jégo, ministre des outre-mer de la France sous la présidence Sarkozy de 2008 à 2009 ainsi qu’adjoint à la mairie de Montereau à l’époque de l’affaire en avril 2021, qui a fait jouer son carnet d’adresse pour empocher une belle commission.

L’enquête de Mediapart révèle, en effet, que la société d’Yves Jégo -Anthemius- a passé un accord avec la société textile CJ trade dirigée par Ludovic Gaudic, qui importait des millions de masques de Chine et du Portugal. Le rôle de l’entreprise de l’ex-ministre : lui trouver des acheteurs grâce à sa « connaissance approfondie des administrations publiques » afin de lui ouvrir des « opportunités commerciales ».

L’entreprise avait bien calculé son coup, puisque Yves Jégo lui a permis de vendre pour 1 656 000 euros de masques à la métropole bordelaise le 22 avril 2020, opération pour laquelle la société de l’ancien ministre a empoché près de 124 000 euros de commission soit 7,5% du total de la transaction ainsi qu’en convenait l’accord avec CJ Trade, toujours selon Médiapart.

Élément secondaire mais symptomatique de l’hypocrisie de l’ex-ministre Jégo et de son discours protectionniste, tel que relaté par Mediapart, il dénonçait « cette mondialisation, guidée par les marges et les profits financiers, [qui] nous a rendus totalement dépendants de pays lointains d’Asie, ce qui est aberrant » au moment même de la signature du contrat avec CJ Trade. Cet ancien ministre, qui avait expliqué en 2020 quitter la vie politique, ne l’a donc pas fait par hasard. Déjà visé pour des enquêtes sur son patrimoine après un enrichissement personnel "inexpliqué" entre 2003 et 2009, l’ancienne tête de l’UDI n’en serait pas à son coup d’essai.

Ainsi, alors que les soignants se battaient en plein pic pandémique sans aucun matériel et avec des masques improvisés voire pas de masque du tout, Yves Jégo profitait de la situation pour se remplir les poches. A l’aube d’une potentielle quatrième vague, la révélation de ce scandale témoigne que les grandes déclarations sur la santé publique sont éclipsées par le clientélisme dont font preuve les entreprises et la classe politique.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Le danger c’est Macron.

2021-07-14 16:07:53 https://aplutsoc.org/

Un gouvernement démocratique représentant la population, mandaté pour ses intérêts, aurait mis en place depuis des mois la vaccination systématique contre le Covid, en commençant par lever les brevets sur les vaccins, pour en faire un bien public, gratuit pour les personnes, de même que les tests et les masques. En son temps, la Commune de Paris offrait une prime aux familles faisant vacciner leurs enfants. Un gouvernement démocratique prendrait au sérieux la population et assurerait la pleine publicité à l’information scientifique, au lieu de nous infliger des spots d’une niaiserie affligeante.

Honte : Macron s’est saisi de sa propre gabegie vaccinale pour punir et tenter de diviser la population. Rendant les tests payants et préservant les rentes de situation de l’industrie pharmaceutique, il stigmatise les non vaccinés, et, pire, son ministre Véran annonce qu’au 15 septembre, les soignants non vaccinés n’auront « ni travail ni salaire ». Ce gouvernement qui a perdu toute confiance chez les infirmières et aides-soignant-e-s, à cause des bas salaires, des fermetures de lits et de la casse de l’Hôpital public, ce gouvernement qui a sciemment laissé proliférer les fantasmes obscurantistes, au lieu de faire en sorte que tout le monde se vaccine par une politique de santé publique pour toutes et pour tous, annonce la coercition et la mort sociale des non vaccinés, s’orientant vers la création de catégories de réprouvés, des sans-droits, parmi les citoyens, cassant l’égalité des droits. Honte à lui !

La menace de Macron et de Véran pour le 15 septembre ne vise en rien le virus. Leur cible, c’est le statut de la Fonction publique, ce sont les droits des salariés : ni salaire ni travail pour les réprouvés au 15 septembre ? Honte à ce gouvernement illégitime qui ose tenter de détourner ainsi la colère sociale !

Des vaccins publics pour toutes et pour tous ! Tests et soins gratuits ! Défense du droit du travail et du statut de la fonction publique : aucune mise à pied le 15 septembre ! Ce sont Macron et Véran qu’il faut licencier !

Macron veut aussi faire passer sa contre-réforme de l’Assurance chômage au 1° octobre. Il espère, en invitant les « partenaires sociaux » au « dialogue », remettre en route la destruction du droit à la retraite. Son ministre Blanquer veut finir de rendre le Bac local et de mettre au pas élèves et enseignants qui, comme dans les Hôpitaux, malgré le gouvernement, sans lui, contre lui, ont maintenu le système scolaire.

Les conditions se réunissent d’un affrontement social central d’ici octobre. Il s’agit de battre Macron, maintenant. C’est bien là la meilleure façon de « préparer les présidentielles » qui pourraient alors avoir le sort des Régionales ! Et pour cela, les directions de nos syndicats ne doivent pas aller au « dialogue social » pour détruire le droit à la retraite.

Nous avons réalisé le 18 novembre 2018 et le 5 décembre 2019. C’est cela que Macron tente de neutraliser, d’une manière infâme. Le prolétariat, actifs, jeunes, chômeurs, retraités, peut relever le gant !

Punlié par anti-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Pass sanitaire élargi – Vers une censure du Conseil d’Etat ?
L’extension du pass sanitaire aux activités du quotidien passera-t-elle au Conseil d’Etat. MAXPPP – Bruno Levesque
 
https://www.lindependant.fr
 
Publié le 

La question est désormais posée au Conseil d

‘Etat : le pass sanitaire peut-il être légalement étendu aux activités du quotidien. Selon le juge des référés de la plus haute juridiction administrative française, la réponse devrait être : « non ».

Le Conseil d’État a été saisi par le gouvernement de l’avant-projet de loi qui doit inscrire dans la loi l’extension du pass sanitaire aux activités culturelles et de la vie quotidienne.

La plus haute juridiction administrative française doit émettre un avis sur la régularité juridique du texte (contrôle de légalité) annoncé par Emmanuel Macron lundi 12 juillet.

Déjà saisi d’un référé lors de la création du pass sanitaire par l’association La Quadrature du Net, qui craignait un usage de données personnelles sensibles (état civil, justificatifs de statut vaccinal ou de résultat de test), le Conseil d’Etat avait décidé de ne pas suspendre le dispositif.

Le juge des référés avait estimé que le pass sanitaire ne portait pas une atteinte grave et illégale au droit au respect de la vie privée ou au droit à la protection des données personnelles.

Les activités quotidiennes « pas concernées »

La décision, datée du 6 juillet, indiquait bien « que le passe sanitaire […] est demandé uniquement pour les déplacements à destination ou en provenance de l’étranger, de Corse ou des Outre-mer, et pour l’accès à certains lieux, établissements ou événements impliquant de grands rassemblements de personnes (loisirs, foires, salons professionnels…) […] sans que soient concernées les activités quotidiennes ou l’exercice des libertés de culte, de réunion ou de manifestation ». Le juge des référés a clairement conditionné la validité du dispositif au fait qu’il n’était pas requis pour les activités du quotidien dont il en énumère quelques-unes de manière non exhaustive travail, magasins, restaurants…

Voulue par le président de la République, son extension aux cinémas, théâtres, bars, cafés, restaurants et centres commerciaux se trouve donc en parfaite contradiction avec cette précédente décision. Si le Conseil d’Etat devait rester fidèle à lui-même et reprendre, en toute logique juridique, l’argument du juge des référés dans l’examen du nouveau texte qui lui est soumis, le projet de loi pourrait bien s’en trouver grandement censuré.

Publié par anti-K

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
«Il va falloir nous écouter» : vague de colère après l'annonce de nouvelles restrictions sanitaires

RT France

A Paris, en province et jusqu'aux départements d'outre-mer, le 14 juillet est marqué par une vague de manifestations dans plusieurs villes de France. A l'origine de la colère : les nouvelles restrictions sanitaires annoncées par le président. Mise à jour automatique

 

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https://francais.rt.com/france/88720-il-va-falloir-nous-ecouter-vague-colere-annonce-restrictions-sanitaires

Publié par http://canempechepasnicolas.over-blog.com

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
La majorité des plans de licenciements ne sont pas justifiés économiquement

Les PSE se multiplient depuis le début de la crise sanitaire. La DARES en dénombre 1 050 depuis mars 2020, dont 736 sur le second semestre 2020, soit un niveau trois fois plus élevé que sur le second semestre 2019. Les représentants du personnel qui ont dû faire face à un PSE dans leur entreprise le savent bien : pour justifier d’une telle procédure, leur direction doit invoquer un motif économique. La notion de « difficultés économiques », un des 3 motifs prévus par le code du travail, a été largement mobilisée durant cette période de pandémie mondiale.

Qu’est-ce qu’une entreprise en difficulté économique ?

Dans ce cadre, les baisses de chiffre d’affaires, de carnet de commande, ou de profit, sont souvent utilisées par les directions d’entreprises pour tenter de justifier ces PSE. Cependant, aucun de ces indicateurs ne permet, en soi, et pris de manière isolée, d’apprécier une quelconque difficulté économique. Une entreprise peut être valablement considérée en difficulté économique à un instant t lorsqu’elle n’a plus la capacité de financer ses dépenses, et que le recours à l’endettement n’est plus possible sauf à faire courir à l’entreprise le risque d’une défaillance.

Comptablement, pour caractériser les potentielles difficultés économiques d’une entreprise, il est indispensable d’analyser son niveau de trésorerie, c’est-à-dire l’argent qui est dans son compte en banque, ou dans celui du groupe auquel elle appartient.  Cet argent est mobilisable immédiatement pour financer ses dépenses, y compris les salaires, même en cas d’aléas entraînant un recul de l’activité et du profit.

Une entreprise enregistrant une perte comptable de -100 K€ mais disposant d’une trésorerie de 10 000 K€ sera moins en « difficulté économique » qu’une entreprise comptabilisant un profit de +300 K€ mais ne disposant pas de trésorerie. Par contre, la situation économique de la première commencera à se dégrader réellement si les pertes deviennent durables, jusqu’à venir fragiliser la situation de trésorerie. L’écart entre ce temps long (nécessaire pour caractériser une éventuelle difficulté économique) et la précipitation avec laquelle de nombreuses directions ont initié des PSE suite au covid est le même qui sépare deux visions de l’entreprise radicalement opposées : un élément clefs de la vie sociale, vecteur d’emplois stables et de compétences, ou un véhicule permettant de valoriser du patrimoine à court terme.   

A date, les entreprises françaises ont en moyenne suffisamment de trésorerie pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire sans supprimer d’emplois

A fin avril 2021, la Banque de France nous apprend que la trésorerie des sociétés non financières françaises s’élevait à 897 milliards d’euros, en croissance de près de 200 Mds€ par rapport à fin décembre 2019, aidé par les recours aux dispositifs publics de soutien face à l’épidémie Covid-19 (notamment les décalages de cotisations et le chômage partiel). Ce niveau de ressources financières, disponibles dans les caisses des entreprises non financières, représente l’équivalent de 11 mois de valeur ajoutée créés en 2019 par ces mêmes entreprises. Cela signifie que, dans l’absolu, elles pourraient financer pendant presqu’un an leurs dépenses dans un économie totalement à l’arrêt. Cela permet d’imaginer les marges de manœuvre réelles dont nous disposerions si les entreprises étaient mises au service des populations plutôt que l’inverse.

Publié par JDS

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Révolution ou dislocation, par Bertrand Renouvin

Nous sommes le 14 juillet...

Colère, dégoût, indifférence… Le taux d’abstention massif aux élections régionales et départementales est le résultat de sentiments mêlés qui confirment la dissociation croissante entre les partis politiques et une forte majorité de citoyens.

Ce phénomène est lié au processus de dislocation sociale, géographique et économique décrit par maints analystes. Depuis la fin du siècle dernier, la classe dirigeante est consciente de ces fractures. Elle a cependant décidé de ne rien faire parce qu’elle partage les conceptions et les objectifs de l’aristocratie financière et de la nouvelle bourgeoisie urbaine.

Il est donc logique que les élites du pouvoir, de l’argent et des médias fassent scission par rapport au “reste” du pays : cadres moyens toujours bons à sacrifier, petits entrepreneurs et artisans livrés à la concurrence étrangère, classe ouvrière, paysannerie, travailleurs serviles, personnels des trois fonctions publiques.

Encore faut-il que la minorité dominante parvienne à tenir en respect la majorité dominée. Cela se fait d’abord par le chantage au chaos que provoquerait la conquête du pouvoir par le Rassemblement national.

Cela se fait aussi par des opérations de diversion – les réformes sociétales – et par des campagnes de division. Depuis des décennies, divers périodiques influents – par exemple Le Point – s’ingénient à opposer les jeunes aux vieux, les fonctionnaires aux travailleurs du secteur privé et ces derniers aux « assistés » – tout en cultivant volontiers les idéologies identitaires et indigénistes qui visent la ségrégation et l’exclusion.

Jouant de ces divisions et s’estimant capable de mater de nouvelles révoltes, Emmanuel Macron se croit assez fort pour détruire la haute fonction publique et pour provoquer les entrepreneurs patriotes en faisant appel au capital étranger – car tel était le sens de l’opération “Choose France”.

Ainsi résumée, la situation critique dans laquelle se trouve la nation française nous place devant deux possibilités :

La première prolonge les tendances observées et aboutit à une désintégration que les “réformes” ultralibérales et le poids des organes de l’Union européenne ne peuvent manquer d’accélérer.

La seconde possibilité s’appuie sur un constat : les contradictions politiques et sociales évoquées plus haut forment un nœud qui ne peut plus être dénoué par des réformes, même judicieuses. Il y a dans notre pays trop de souffrances sociales et d’humiliations collectives pour qu’on puisse prendre au sérieux les améliorations partielles. Trop d’illusions ont été répandues dans notre pays, où la perte de l’avenir collectif coïncide avec le naufrage de trop nombreux projets individuels. L’avenir de la France et des Français, ce n’est pas “l’attractivité des territoires” sur le marché mondialisé, la baisse des retraites et la promesse que nous serons, un jour, le “bon élève de la classe européenne”.

Une révolution ?

Ces souffrances et ces impasses peuvent ouvrir une perspective révolutionnaire. Mais attention ! Une révolution n’est pas vouée à reproduire les événements de 1793 et de 1917. La France moderne s’est construite au fil des révolutions de 1789, 1830, 1871, 1944 et 1958, de même que l’Europe moderne s’est construite grâce aux révolutions nationales et démocratiques du XIXe siècle et de la fin du XXe siècle. Toutes ces révolutions ont maintenu, établi ou rétabli un système de légalité et une légitimité plus ou moins complète du pouvoir politique, à l’opposé de l’idée d’une “table rase” permettant la création d’un homme nouveau.

Nous sommes particulièrement attentifs à la révolution de 1830, par laquelle Louis-Philippe voulut reprendre et accomplir la Révolution de 1789 et aux révolutions gaulliennes menées dans l’esprit de la monarchie capétienne et par le moyen d’une monarchie élective. Le risque, aujourd’hui, est de rejeter tout à la fois la classe dirigeante, les serviteurs de l’Etat et les institutions politiques dans le beau rêve d’une démocratie directe. Sans chercher à répéter les précédentes révolutions mais dans la fidélité à leur ambition nationale et républicaine, il faut au contraire reprendre le pouvoir politique afin de le remettre au service de l’intérêt général puis rétablir et renforcer l’Etat afin que la puissance publique soit à nouveau en mesure de protéger les citoyens d’une nation qui devra retrouver sa pleine souveraineté.

Cette révolution national-républicaine implique l’alliance patriotique qui fut envisagée voici vingt ans sans véritable conviction. Un parti révolutionnaire est inutile car la plupart des révolutions se font sans professionnels de la prise du pouvoir mais à la faveur d’événements qui rassemblent tout à coup des étudiants, des ouvriers, des policiers, des soldats… Une telle rencontre est aujourd’hui possible entre des fonctionnaires, des ouvriers, des policiers, des étudiants, des entrepreneurs patriotes, les sociétés de pensée républicaines – dont nous faisons partie – les intellectuels hétérodoxes et le vaste secteur de l’opinion publique que ces derniers inspirent.

Le programme de cette révolution est écrit. Il est en tous points réalisable. Mais nul ne décide des circonstances.

***

Editorial du numéro 1215 de « Royaliste » – Juillet 2021

Révolution ou dislocation, par Bertrand Renouvin

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ALLEMAGNE : harcèlement contre le journal marxiste "Junge Welt"

Les journalistes du journal marxiste allemand

« Junge Welt »

luttent pour leurs droits.

La persécution des communistes en Allemagne a malheureusement une longue et persistante tradition. Après l’interdiction du parti communiste (KPD) en 1956, l’Allemagne de l’Ouest, où les communistes étaient hors-la-loi, a non seulement empêché les communistes d’enseigner mais même de travailler comme employés de la poste. Cette chasse aux sorcières se poursuit aujourd’hui. En mars dernier, on apprend officiellement que des membres du parti communiste ont été mis sur écoute par le contre-espionnage allemand. Le journal marxiste « Junge Welt », classé comme extrémiste par le bureau allemand de protection de la constitution (service de contre-espionnage Verfassungsschutz), s’est attelé à la lutte pour les droits politiques.

À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, la ministre fédérale allemande de la justice, Christina Lambrecht, a salué le travail des journalistes indépendants et leur a promis davantage de protection : « Il n’y a pas de démocratie sans liberté de la presse », a déclaré la dirigeante du parti social-démocrate allemand (SPD). Dans le même temps, l’organisme allemand de surveillance du contre-espionnage, Verfassungsschutz, a mentionné « Junge Welt » dans un article distinct depuis 2004, ce qui a provoqué la colère du comité de rédaction.

Dans son discours à l’occasion de la Journée de la liberté de la presse, Stefan Huth, rédacteur en chef du journal, a écrit : « Dans le cas de la Russie, de la Chine, de Cuba et d’un certain nombre d’autres pays, le gouvernement allemand réagit en premier – en paroles et en actes – lorsqu’il y a une prétendue attaque contre les droits démocratiques. En Allemagne, cependant, nous avons des normes différentes, comme peuvent en témoigner les rédacteurs, les éditeurs et la coopérative Junge Welt. Depuis 2004, notre journal est officiellement sous l’œil vigilant du service de contre-espionnage allemand en tant qu'”organisation” extrémiste. L’étiquette en elle-même est insupportable. Mais il a aussi des conséquences plus profondes sur le travail éditorial : notamment parce que ce statut remet en cause l’autonomie financière du journal et la possibilité de le publier. Un exemple concret est le refus des propriétaires des panneaux d’affichage des transports publics à Hambourg, Cologne, Leipzig et Berlin, en mars de cette année, d’apposer des affiches de Junge Welt avec le slogan de notre campagne actuelle « Qui a peur de qui ? ». Le refus de placer notre annonce a été brièvement justifié dans une lettre reçue par la rédaction : « Ni le client ni le slogan ne correspondent à la neutralité politique stipulée dans le contrat. »

L’imprimeur d’Esslingen a été encore plus clair : « Vous avez (placé) une annonce pour le quotidien « Junge Welt », qui est mentionné dans le rapport annuel de l’Office fédéral allemand pour la protection de la Constitution. Ceci est malheureusement en contradiction avec notre principe de ne pas publier les organisations mentionnées dans le rapport sur la protection de la constitution. » Mais la publicité dans les lieux publics n’est pas la seule à en pâtir : une grande chaîne de supermarchés a tenté d’interdire la vente de "Junge Welt" dans le service de presse en se référant au rapport de contre-espionnage, et diverses stations de radio refusent de diffuser des émissions payantes pour la même raison. On nous informe régulièrement que dans les salles de lecture des bibliothèques publiques, le message « ressource indésirable  » apparaît lors de la tentative d’accès au site « Junge Welt ».

Les rédacteurs et éditeurs de « Junge Welt » considèrent la mention du journal dans le rapport annuel du Verfassungsschutz comme un scandale politique. Dans une lettre ouverte datée du 12 mars, ils ont demandé aux groupes parlementaires de tous les partis représentés au Bundestag de répondre aux questions suivantes : “Pensez-vous que ces actions des autorités fédérales contre le journal sont compatibles avec la liberté d’expression et la liberté de la presse, qui sont garanties par la Loi fondamentale de la République fédérale d’Allemagne ?”. Pensez-vous qu’il soit acceptable qu’un quotidien, le "Junge Welt", soit soumis à d’importantes restrictions publicitaires simplement parce qu’une autorité n’aime pas l’opinion exprimée dans le journal ? Quelle action votre groupe parlementaire peut-il entreprendre pour défendre le journal ?”

Seuls « les Verts » et « Die Linke » ont répondu ; les autres ont préféré garder le silence. Amira Mohamed Ali et Dietmar Bartsch, leaders du groupe du parti de gauche au Bundestag, ont publié une déclaration : « La liberté de la presse n’est pas seulement un droit constitutionnel – elle doit être appliquée dans la pratique, ce qui vaut également pour tous les journaux. » Et les députés de die Linke a déposé une demande d’enquête parlementaire, signée par 52 députés, qui a été publiée sur le site web du Bundestag. Elle pose les questions : « L’analyse marxiste est-elle inconstitutionnelle ? Est-il permis de parler d’une société de classe et de faire une critique de principe du capitalisme par rapport à la société allemande ? Est-il permis à un organe gouvernemental d’évaluer la position politique d’un quotidien et d’influencer ainsi ses activités ? » La rédaction attend que le gouvernement fédéral réponde aux questions sur la liberté de la presse.


SOURCE: gazeta-pravda.ru

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Publié le par Syndicat CGT Le Meux
Un employé de Super U licencié pour avoir récupéré des pizzas qui allaient être jetées

Un salarié du Super U de Plascassier, dans les Alpes-Maritime, a été licencié, pour avoir voulu déposer dans la salle du personnel trois pizzas périmées le soir même, qui allaient être jetées. Accusé de vol, il a été licencié pour faute grave.

Violence de classe

Crédits photo : LOIC VENANCE / AFP

En février 2021, Nathan K., 27 ans, est employé au rayon charcuterie du Super U de Plascassier, dans les Alpes-Maritimes. Tous les soirs, il est chargé de jeter les produits vendus par le magasin dont la date de péremption est atteinte. Un soir, il décide, plutôt que de les jeter, de placer trois pizzas périmées le soir même dans l’Open Space, pour que ses collègues puissent en profiter, plutôt que de les mettre dans la benne à ordures.

Mais il est surpris par un supérieur, qui l’accuse de vol. Il sera mis à pied puis licencié pour faute grave. « Vous avez reconnu ne jamais avoir demandé l’autorisation pour détourner de la marchandise et n’avez pas été en mesure de fournir la moindre explication acceptable à vos actes », explique sa lettre de licenciement.

« J’en avais marre de devoir jeter des produits encore consommables alors que des personnes étaient dans le besoin » explique de son côté Nathan. En plein Covid, alors que les files d’attentes s’allongent devant les distributions alimentaires et que les plus pauvres et précaires sont de plus en plus nombreux, la direction de ce magasin préfère donc licencier un travailleur plutôt que de le laisser offrir 3 pizzas qui de toute façons allaient finir à la poubelle.

Nathan n’est pas le premier salarié de la grande distribution à avoir été licencié pour de tels actes : une banane, quelques croissants, des yaourts à peine périmés… Autant de prétendus « vols » qui ont valu à des employés d’être licenciés pour faute grave. Chaque année, des tonnes de nourriture dont la date limite de consommation est dépassée sont ainsi jetées, alors qu’elles sont encore techniquement consommables sans grand danger.

Parfois, même la dénonciation de ce gaspillage alimentaire est prétexte à un licenciement, comme l’a montré le cas de Rozenn, travailleuse à Chronodrive, qui a été licenciée pour un tweet à ce sujet. Ces cas ne sont pas anecdotiques ; ils révèlent la nature profondément irrationnelle du capitalisme, qui est incapable de gérer des stocks de nourriture et d’en fournir à tout le monde en quantité suffisante.

Les travailleurs et les travailleuses sont les seuls à pouvoir empêcher ce gaspillage de masse, grâce au rapport de force, comme l’ont fait les travailleurs et travailleuses de Neuhausen, qui ont imposé à leur direction de ne pas jeter des centaines de palettes de denrées alimentaires, et de les donner à des association pour qu’elles soient distribuées.

Publié par REVOLUTION PERMANENTE

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Se syndiquer CGT ?

Certains diront « à être défendu », d’autres « à lutter tous ensemble ». En fait, les deux idées sont inséparables. Le syndicat sert à s’unir, à s’organiser et à agir collectivement pour se défendre dans la lutte des classes et conquérir de nouveaux droits.
Le syndicat d’entreprise est la base du syndicalisme, car situé au plus près du salarié. Il fonctionne avec les syndiqués qui proposent, orientent et décident de l’activité.

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